HAL Id: jpa-00233402
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Sur l’énergie d’échange dans les problèmes à nombreux
électrons
L. Goldstein
To cite this version:
SUR
L’ÉNERGIE
D’ÉCHANGE
DANS LESPROBLÈMES
A NOMBREUXÉLECTRONS
Par L. GOLDSTEINInstitut Henri-Poincaré.
Sommaire. - On étudie la limitation qui s’impose à l’expression de la correction d’échange d’identité
à l’énergie dans un système à grand nombre d’électrons lorsqu’on adopte des ondes planes de de Broglie pour décrire approximativement leur mouvement non perturbé et l’on utilise la méthode de l’espace de
phase pour évaluer la contribution des électrons à leur énergie d’interaction mutuelle. Le rapport de
l’énergie d’échange à l’énergie cinétique pour un électron quelconque de vitesse v est proportionnel dans ce cas au nombre e2/hv (e étant la charge élémentaire et h le quantum d’action) dont la petitesse devant l’unité limite la validité de l’expression obtenue pour l’énergie d’échange. Cette dernière ne devrait pas
dépasser l’énergie non perturbée qui dans un grand nombre de cas est de l’ordre de l’énergie cinétique moyenne. On donne, incidemment, l’expression de l’énergie d’échange pour un électron quelconque d’un
système qui est supposé à la température T. Un examen, du même point de vue, de l’équation statistique de Dirac comprenant la correction d’échange conduit à éliminer la partie oscillante de la solution de cette
équation en arrêtant cette solution au voisinage d’un point où elle correspond à des électrons d’impulsion au moins égale à l’impulsion linéaire moyenne de l’électron dans l’état fondamental de l’atome d’hydro-gène, la validité de la correction d’échange étant limitée ici à des impulsions supérieures à l’impulsion
précédente.
Nous voudrions étudier les limites de validité de
l’expression
analytique
del’énergie d’échange que l’on
rencontre dans unproblème
àgrand
nombred’élec-trons où l’on utilise la méthode de
l’espace
dephase
pour évaluer la contribution de tous les électrons à cetteénergie.
Onsait que
si le nombre des électrons dusystème
est trèsélevé,
la contribution de chacun des électrons à diversesgrandeurs caractéristiques
dusystème
s’évalue à l’aide des sommes avec un trèsgrand
nombre de termes. Enréalité,
cette sommationne
peut
s’effectuerqu’en
utilisant la méthodestatis-tique qui
conduit à des valeursapprochées
de lasom-mation
envisagéc.
Commel’application
de cette mé-thode est assezfréquente,
il nous semblait intéressant d’en discuter les limites de validité en se bornant au casparticulier
del’énergie d’échange
etlorsque
les fonctions d’ondes individuellesd’approximation
d’ordre zéro sont des ondesplanes
de deBroglie.
"~~’
1. Considérons unsystème
de lV électrons. Si l’onnéglige
l’interaction mutuelle desélectrons,
ceux-ci sont décrits à l’aide de fonctions d’onde associées à deséquations
dutype
usueloù les fonctions de Hamilton ont la forme habituelle
et
représentent
la somme del’énergie
cinétique
et del’énergie
potentielle,
et pourplus
degénéralité
on ainclus,
dans les. fonctions d’ondeY~~~,
les coordonnées despin
T~, aussi à côté des coordonnéesd’espace
q"z.Un des états stationnaires du
système
total où le pre-mier électronfigure
avec la fonction propre’~
second avec’f~212
(q2 0"2)’ ..,
le 1B~(’ avec~~,-,(qNC7N)
pourra être décrit àl’approximation
d’ordre zéro par la fonctionla sommation s’étendant sur toutes les N!
permuta-tions des coordonnées des N électrons sur les LV
fonc-tions propres,
P~,
symbolisant
la mmepermutation.
La valeur propreperturbée
dusystème
sera, enpremière
approximation,
lessymboles d’intégration
comprenant
toujours
les sommations sur les coordonnées despin,
avec
Le second terme en
(4), l’énergie
deperturbation
donne les deux termes bien connus, tenantcompte
de(3)
et del’orthogonalité
des fonctionsindividuelles,
celles-ci étantsupposées
normalisées àl’unité,
142
qui
est le termeclassique
d’interactionélectrostatique
directe,
et lesecond,
termetypiquement
quantique
le terme
d’échange.
Si l’onreprésente,
cequi
d’ailleurss’impose
ici,
les fonctionsindividuelles ’f ;k
(qk
c.)
sous la forme du
produit
’f~)
(ql,)
?"k
(7k)’
les j
étant les fonctions d’onde despin
satisfaisant aux relationsd’orthogonalité
et de normalisation bien connues, onvérifie facilement que si
C,
donc(6),
est indifférent vis-à-vis duspin
des électrons iet j,
par contre dans &,l’énergie d’échange,
l’intégrale
serapportant
à unepaire
d’électrons 1et i
n’est différente de zéro que si leur direction despin
estidentique.
Au lieu d’étudier maintenantl’énergie
IF l’I dusystème
total,
onpeut
se contenter d’étudierl’énergie
depremière
approxi-mation d’un électron
quelconque
dusystème.
O11 vé-rifie facilement quel’énergie
depremière
approxima-tion du ke électron dusystème
estavec
leg
êki
représentant
lesintégrales d’échange
entre lesélectrons
et j
donnéesexplicitement
par(7).
Que
l’énergie
totale dusystème (4)
n’est pas la somme desénergies partielles (8)
ne nous intéressera pas ici. Cequi importe,
c’est que les termes dus à laperturbation
électrostatique (en 8)
s’obtiennent à l’aide d’unesom-mation sur un
grand
nombre d’électrons et commecette sommation ne pourra se faire que par la
mé-thode
statistique,
cesénergies partielles
suffisent pourl’étude de la limitation de validité des relations
obte-nues pour les
énergies d’échange
Ek’~
2. Dansl’expression (8)
del’énergie
d’un électron dusystème
qui
s’écrit,
laissant de côtél’indice,
on
peut
distinguertrois
sortes le termes : celuid’éner-gie cinétique,
celui dû auchamp
où se meut l’électronnon
perturbé
et le terme du auchamp électrostatique
mutuel des
électrons,
nousdésignerons
leur sommeV
+ t
par (p
et enfin le termed’énergie
d’échange,
Pourdiscuter
les limites de validité de la formeanaly-tique
de e, on pourra examiner successivement deuxcas, suivant
que m
estpetit
ougrand
devantl’énergie
cinétique.
Nousdésignerons
par(A)
et(B)
ces deuxcas extrêmes. Une
extrapolation judicieuse
de ladis-cussion de 1"un de ces deux cas devrait
permettre
d’examiner le cas intermédiaire ou m devient de l’ordrequ’il
s’agisse
de lapetitesse
simultanéede V et ,
ouuniquement
de leur sommejustifierait
l’utilisation,
pour les fonctions d’onde
individuelles,
des ondesplanes
de deBroglie.
Nous supposerons les électrons enfermés dans une enceinte de volume Getl’amplitude
des ondes normalisées à l’unité dans ce volume. Dès
lors,l’énergie
d’échange
de deux électronsd’impulsion p
etpj
sera,d’après (7)
comme il est assez aisé de
vérifier, remarquant
quel’intégrale
end1r
est lepotentiel
créé par une densité - 2 r. 2(p - p . r) . ,.. ,
de
charge
e_
h au
point
L’énegie
ciné-tique
moyenne sera icil’énergie cinétique
propre-ment
dite. e (p,
pj)
calculé,
onpeut
immédiatement se poser laquestion
dansquelles
limites(~)
est utili-sable d’autantplus
que -malgré
l’impossibilité
d’annuler le dénominateur en(9),
les électrons consi-dérésayant
même direction despin -
cette expres-sionpeut
devenirgrande.
Il est clair que cetteénergie
d’échange partielle
doit ètrecependanl
limitée du côté desgrandes énergies, puisque après
sommationsur tous les électrons du
système
pour obtenir en(8 a),
celui-cipourrait dépasser l’énergie cinétique
qui
est icil’énergie
d’approximation
d’ordre zéro en vertu de(A),
négligeant 4)
devant cetteénergie cinétique.
L’énergie
totale,
enpremière approximation
d’unélectron
d’impulsion
p, sera donc.et l’on doit
exiger
pour tous les termes de la sommesur j
quel’inégalité
soit satisfaite. Une discussion directe de cette
inégalité
serait difficile à cause de laprésence
du volumeG,
du moins son inclusion dans la discussion serait peusatisfaisant. Aussi est il
plus
utile de calculer ladans
l’espace
desimpulsions
et sachantqu’il
y aG
p
électronsd’impulsion
comprise
entrep .
J a
et
pj +
pointant
dansl’angle
solide élémen-tairedwo,
l’intégrale
estet
l’énergie
totaleE~,
àl’approximation
considérée,
de l’électrond’impulsion
p serav étant la vitesse de l’électron considéré et
f (x)
la fonctionreprésentée
par laparanthèse
en(12).
Par
définition,
fimpulsion
1 p
1
d’un électronquelconque
dusystème
est inférieure àl’impulsion
limite P. On vérifie ensuite que
f (pIP)
est voisin de 1 ou de 2 suivant P ou p« P
respectivement.
Considérions d’abord le cas d’un électron dontl’impul-s ion
p
1
estpetite
devant P. Il est clair alors que( i 3)
n’a de sens que si restepositif
et parconséquent
siOr,
commep «
P,
pour que(14)
soit satisfait il fautque
vo étant la vitesse linéaire moyenne de l’électron sur
l’orbite fondamentale de Bohr dans
l’hydrogène
End’autres termes, l’évaluation de
l’énergie d’échange
dans lesystème
d’électrons considéré cesse d’avoir unsens pour les électrons
qui
sont entassés dansl’espace
desimpulsions
dans unesphère
de rayon de l’ordrede ni vo. Il en résulte que dans des
problèmes
à nombreuxélectrons où la
présente
méthoded’approximation
pour calculerl’énergie
estJustifiée
on doit diviserl’ensemble des électrons en deux groupes suivant
qu’ils
se trouvent dansl’espace
desimpulsions
àl’intérieur ou à l’extérieur de la
sphère d’impulsion
derayon environ. Pour ces derniers on
pourrait
appliquer
les formules(~.~j
et(93),
mais pour ceux dupremier
groupe, électrons de vitesse inférieure à vo,une autre méthode d’évaluation de
l’énergie
d’échange
est nécessaire ou, àdéfaut,
on doitlr laicser
de côtél’évhange.
Uneinspection
de la méthode d’évaluation utilisée montre quel’énergie
des électronsd’impulsion
supérieure
àcomprend
l’énergie d’échange
avectous les autres
électrons,
donc ceux dupremier
groupecompris.
Il en résulte quenégliger
la correctiond’échange
pour ces dernierscorrespond
à laisser de côtél’échange
uniquement
entre les électrons de cegroupe et alors dans l’évaluation de
l’énergie
totale dusystème
l’approximation
obtenue pourra être considéréecomme assez satisfaisante pour ce
qui regarde
l’échange.
Lorsque
p -P,
f
(pIP)
est voisin de l’unité et alors la condition(14)
devienten
appelant
V la vitesse de l’électron leplus rapide
dusystème,
c’est la vitesse limite Cette vitesse est bornée par la condition
-ce
qui indique
que pour les électronsd’impulsion
voisine de
l’impulsion
limite laprésente
méthode d’évaluation del’énergie d’échange
n’a de sens que sicette vitesse limite est
supérieure
à vo, environ. On reconnaît sur lesinégalités précédentes
le rôle dunombre
eijhv qui apparaît,
onpouvait
d’ailleurss’y
attendre,
comme leparamètre
deperturbation
de laméthode
d’approximation
successive utilisée.ll est facile de donner à
(15)
une autre formeapprochée
en y introduisant certaines
propriétés statistiques
des électrons dans le cas où cecipeut
êtrejustifié. Alors,
la vitesse limite est donnée parl’expression
bien connuedésigne
la densité des électrons de même direction despin
devientet par
conséquent
la densitéélectronique
doit satis-faire à 1inégali té
n
Une condition
équivalente
à laprécédente
a été obtenuespar Bloch
(1)
en recherchant les limites pourlesquelles
desélectrons
complètement
libres fournissent un modèleferromagnétique.
Dans ce
qui
précède
on a admisimplicitemellt
que ladistribution des électrons
correspondait
à celle relative au zéro absolu. Si l’on admet que l’ensemble des électrons est à unetempérature T,
la sommationintervenant dans l’évaluation de
l’énergie d’échange
s’effectuera à l’aide d’uneintégration
avec le coefficient144
ou
f (p,
T)
est la fonction de distribution de Fermi. -
- , . , , .
E étant
l’énergie
limite à latempérature
T.~On
trouve, utilisant une méthode bien connue dedéveloppement
en série suivant lespuissances
successives dupetit
nombrel’in-verse du
degré
dedégénérescence, jusqu’à
des termes eninclus,
où la fonction
f (x)
est cellefigurant
en E(p, o)
donné par(12)
-
-- .. A
et P
(T)
désigne
l’impulsion
limite à latempérature
T ’donnée par(2ni
étantl’énergie
limite à latem-pérature
T.L’impulsion
limiteP (T)
est reliée àP (o)
par la relation bien connuejusqu’au
terme enE,
étantl’énergie
limite au zéroabsolu,
écrivant P aulieu de P
(o),
On voit sur
(18)
qu’il
n’est pas utilisable auvoisinage
immédiat
de P(l’).
Il est ànoter,
enoutre,
que dans(18)
- contrairement à cequi
arrive avec s(p,
o)
donné par
(12)
- p n’est pas borné par P(T)
maispeut prendre
toutes les valeursdepuis
zéro à l’in-fini. On voitégalement
que dans les limites detempé-rature où
(18)
et(19)
sontvalables,
l’échange
n’est que peu influencé par latempérature.
L’énergie d’échange ê
(p, T)
pourrait
être introduit dans la fonction de distribution de Fermi en vued’étudier l’influence de
l’échange
sur les diversespro-priétés
thermodynamiques
d’un gaz d’électrons pourlequel
la condition(A)
est satisfaite. On seheur-terait
cependant
ici à des difficultés considérables àcause de la forme
analytique compliquée
de la fonc-tion de distribufonc-tioncorrigée
et del’énergie d’échange
£ (p,T).
§
3. Nous voudrions discuter maintenant le casdé-signé plus
haut par{B)
etqui correspond
à l’existence d’uneénergie
potentielle
moyenne nonnégligeable.
Ici deux éventualités
peuvent
seprésenter
suivant que cetteénergie
potentielle
estpositive
ounégative.
Lorsqu’elle
estpositive l’énergie
totale des électrons estégalement
positive
et, dans certains cas, il pour-rait semblerjustifié d’employer
des ondesplanes
de
de
Broglie
pourreprésenter
grossièrement
lemouve-ment des électrons. Comme dans ce cas
avec o
positif
nonnégligeable,
la condition(11)
devient icitant que est
plus
grand
ou du même ordre que~,
il est clair que tout ce
qui
a été ditplus
haut resteencore valable
grossièrement.
l’approximation
par ondesplanes
nepeut
êtrejus-tifiée dans tout le volume G et alors
(20)
devra être examiné en détails avec des fonctions d’ondeplus
convenables. Il est à noter
cependant
que ce cas où 4$ »~~,/2m
ne seprésente
pas souvent.Lorsque ~
estnégatif
et tant quel’énergie
cinétique
moyenne lui est
supérieure,
la discussionprécédente
et les conditions limitatives obtenuesgardent
ici aussiun sens.
Lorsque
l’énergie potentielle
moyennenéga-tive est
supérieure
àl’énergie cinétique
moyenne,en
principe
l’approximation
par ondesplanes
de deBroglie
n’estplus
admissible,
l’approximation
est trèsgrossière.
Ce cas semble être réalisé pour les élec-trons dans les métaux oùl’approximation
par électrons libres n’est que trèsgrossière,
àl’exception peut-être
des métaux alcalins. Les conclusions obtenuesplus
haut pour les limites de validité del’énergie d’échange
ne
s’appliqueraient
pas ici directement sans réserves. Un autre casimportant
où 4) estnégatif
etsupérieur
àl’énergie
cinétique
moyenne est le cas des électrons liés dans un atome. Ici on doitdistinguer
deuxrégions
différentes. Au
voisinage
du noyau,pratiquement
les électrons se meuventindépendamment
les uns des autres(électrons
des couchesinternes)
et pour cesélec-trons le théorème du viriel
s’applique
avec une bonneapproximation.
La condition limitative pourl’énergie
d’échange
est donc celle écriteplus
haut - relation(20)
- où dans le dénominateur onpeut
écrirel’énergie
cinétique
moyenne. A des distances relativementgrandes
du noyau del’atome,
les électrons se meuvent dans un telchamp
où leurénergie cinétique
moyennereste
pratiquement
du même ordre que leurénergie
potentielle
moyenne formée del’énergie potentielle
dueau noyau et de celle due aux autres électrons
périphé-riques qui
est designe
contraire à lapremière.
Il enrésulte que la condition
(~0)
s’applique
ici aussi pourl’énergie d’échange.
Pour étudier cette condition deplus
près
on doit évaluer ê. Or cette évaluationpeut
sefaire,
approximativement,
de la même manière que pour lesystème
d’électrons étudié audébut,
de sorte que les formules(9)
et(12)
restent encoreapplicables
ici aussi. Dirac
C)
a pumontrer,
on lesait,
que le modèle d’atomestatistique
introduit antérieurement d’une manière ad hoc résulte du modèle duchamp
self-consistentlorsqu’on adoptée
pour décrire lemouve-ment des électrons des ondes
planes
de deBroglie
et (i) P. A. 1I. DiRxc. Proc.Cambridge
Phil. Soc., ~930, 26, 37ô etl’on
néglige
la non commutation des coordonnéescano-niquement
conjuguées (méthode
del’espace
dephase)
pour évaluer les contributions à
l’énergie
dusystème
par tous les électrons. La fonction de Hamilton d’unélectron devient alors
oû
V(r)
estl’énergie
potentielle
de Coulomb due aunoyau de l’atome et y
(r)
celle due aux autres élec-trons. Si l’onadopte
l’hypothèse
suivantlaquelle
la den-sité des électrons à la distance r’ du noyau est de la formeoû p
(rl)
estl’impulsion
moyenne des électrons aupoint r’
etqui
est une fonction indéterminéede r’,
ontrouve
tandis que
l’énergie
d’échange
prend
la forme obtenueplus
haut à l’aide des ondesplanes. Egalant
(2)
à uneconstante on
trouve,
pourl’impulsion
P(r),
l’impul-sion limite à la surface de
l’atome,
l’équation
où
- 2 e2 P (r)/h
désigne d’après (21) l’énergie
d’échange.
Nous avons vuplus
haut que la somme des deux derniers termes restetoujours
de l’ordre del’énergie cinétique.
Il est alorsjustifié
d’exiger,
enchaque point
del’espace,
que la conditionou bien
soit
satisfaite,
la correctiond’échange
ne devraitjamais
dépasser
la valeur del’énergie cinétique.
On passefaci-lement de
(24)
à uneéquation
différentielle enappli-quant
à cetteéquation
l’opérateur
A2 deLaplace
et tenantcompte
de ceque V (1~)
est uneénergie
poten-tielle de Coulomb due au noyau
placé
àl’origine
dusystème
decoordonnées,
on trouveet la condition
(14a’)
ou(i4~)
limite l’intervalled’inté-gration
qui
s’étenddepuis
l’origine jusqu’au
point
ro oùenviron. A
partir
de cepoint
on pourra raccorder lasolution avec celle de
l’équation statistique négligeant
l’échange
faute d’une évaluation del’énergie d’échange
plus
exacte que cellequi correspond
au terme linéaire dansl’impulsion.
Comme les électrons des couches internes sont lesplus rapides,
leprocédé précédent
consistant à arrêter la solution de(25)
aupoint
d’abs-cisse 1"0
déterminée par(26)
revient ànégliger
l’échange
entre des électrons de lapériphérie
del’atome,
l’échange
de ces électrons avec ceux des couches internes étantcompris
àl’approximation adoptée
dans le terme enOn
peut
d’ailleurs voir facilement l’effet de la limita-tionindiquée
sur la fonction P(r)
ou d’autres fonctionde distribution
qui
en dérivent. Si l’on pose(1)
,on est ramené à
l’équation
Le fait que la correction
d’échange
est limitée parl’énergie cinétique
estéquivalent
à se limiter à unepartie
de la solution en V où celui-ci esttoujours
positif,
cequi
exclut lesigne négatif
devant le radicalen
(28).
En d’autres termes, lapartie
oscillante de la solution de(15)
ou(28)
est àrejeter
et l’on doit larem-placer
par la solution résultant del’équation
statis-tique
sans le termed’échange.
Le raccord des solutionsde ces deux