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Sur l'énergie d'échange dans les problèmes à nombreux électrons

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Sur l’énergie d’échange dans les problèmes à nombreux

électrons

L. Goldstein

To cite this version:

(2)

SUR

L’ÉNERGIE

D’ÉCHANGE

DANS LES

PROBLÈMES

A NOMBREUX

ÉLECTRONS

Par L. GOLDSTEIN

Institut Henri-Poincaré.

Sommaire. - On étudie la limitation qui s’impose à l’expression de la correction d’échange d’identité

à l’énergie dans un système à grand nombre d’électrons lorsqu’on adopte des ondes planes de de Broglie pour décrire approximativement leur mouvement non perturbé et l’on utilise la méthode de l’espace de

phase pour évaluer la contribution des électrons à leur énergie d’interaction mutuelle. Le rapport de

l’énergie d’échange à l’énergie cinétique pour un électron quelconque de vitesse v est proportionnel dans ce cas au nombre e2/hv (e étant la charge élémentaire et h le quantum d’action) dont la petitesse devant l’unité limite la validité de l’expression obtenue pour l’énergie d’échange. Cette dernière ne devrait pas

dépasser l’énergie non perturbée qui dans un grand nombre de cas est de l’ordre de l’énergie cinétique moyenne. On donne, incidemment, l’expression de l’énergie d’échange pour un électron quelconque d’un

système qui est supposé à la température T. Un examen, du même point de vue, de l’équation statistique de Dirac comprenant la correction d’échange conduit à éliminer la partie oscillante de la solution de cette

équation en arrêtant cette solution au voisinage d’un point où elle correspond à des électrons d’impulsion au moins égale à l’impulsion linéaire moyenne de l’électron dans l’état fondamental de l’atome d’hydro-gène, la validité de la correction d’échange étant limitée ici à des impulsions supérieures à l’impulsion

précédente.

Nous voudrions étudier les limites de validité de

l’expression

analytique

de

l’énergie d’échange que l’on

rencontre dans un

problème

à

grand

nombre

d’élec-trons où l’on utilise la méthode de

l’espace

de

phase

pour évaluer la contribution de tous les électrons à cette

énergie.

On

sait que

si le nombre des électrons du

système

est très

élevé,

la contribution de chacun des électrons à diverses

grandeurs caractéristiques

du

système

s’évalue à l’aide des sommes avec un très

grand

nombre de termes. En

réalité,

cette sommation

ne

peut

s’effectuer

qu’en

utilisant la méthode

statis-tique qui

conduit à des valeurs

approchées

de la

som-mation

envisagéc.

Comme

l’application

de cette mé-thode est assez

fréquente,

il nous semblait intéressant d’en discuter les limites de validité en se bornant au cas

particulier

de

l’énergie d’échange

et

lorsque

les fonctions d’ondes individuelles

d’approximation

d’ordre zéro sont des ondes

planes

de de

Broglie.

"~~’

1. Considérons un

système

de lV électrons. Si l’on

néglige

l’interaction mutuelle des

électrons,

ceux-ci sont décrits à l’aide de fonctions d’onde associées à des

équations

du

type

usuel

où les fonctions de Hamilton ont la forme habituelle

et

représentent

la somme de

l’énergie

cinétique

et de

l’énergie

potentielle,

et pour

plus

de

généralité

on a

inclus,

dans les. fonctions d’onde

Y~~~,

les coordonnées de

spin

T~, aussi à côté des coordonnées

d’espace

q"z.

Un des états stationnaires du

système

total où le pre-mier électron

figure

avec la fonction propre

’~

second avec

’f~212

(q2 0"2)’ ..,

le 1B~(’ avec

~~,-,(qNC7N)

pourra être décrit à

l’approximation

d’ordre zéro par la fonction

la sommation s’étendant sur toutes les N!

permuta-tions des coordonnées des N électrons sur les LV

fonc-tions propres,

P~,

symbolisant

la mme

permutation.

La valeur propre

perturbée

du

système

sera, en

première

approximation,

les

symboles d’intégration

comprenant

toujours

les sommations sur les coordonnées de

spin,

avec

Le second terme en

(4), l’énergie

de

perturbation

donne les deux termes bien connus, tenant

compte

de

(3)

et de

l’orthogonalité

des fonctions

individuelles,

celles-ci étant

supposées

normalisées à

l’unité,

(3)

142

qui

est le terme

classique

d’interaction

électrostatique

directe,

et le

second,

terme

typiquement

quantique

le terme

d’échange.

Si l’on

représente,

ce

qui

d’ailleurs

s’impose

ici,

les fonctions

individuelles ’f ;k

(qk

c.)

sous la forme du

produit

’f~)

(ql,)

?"k

(7k)’

les j

étant les fonctions d’onde de

spin

satisfaisant aux relations

d’orthogonalité

et de normalisation bien connues, on

vérifie facilement que si

C,

donc

(6),

est indifférent vis-à-vis du

spin

des électrons i

et j,

par contre dans &,

l’énergie d’échange,

l’intégrale

se

rapportant

à une

paire

d’électrons 1

et i

n’est différente de zéro que si leur direction de

spin

est

identique.

Au lieu d’étudier maintenant

l’énergie

IF l’I du

système

total,

on

peut

se contenter d’étudier

l’énergie

de

première

approxi-mation d’un électron

quelconque

du

système.

O11 vé-rifie facilement que

l’énergie

de

première

approxima-tion du ke électron du

système

est

avec

leg

êki

représentant

les

intégrales d’échange

entre les

électrons

et j

données

explicitement

par

(7).

Que

l’énergie

totale du

système (4)

n’est pas la somme des

énergies partielles (8)

ne nous intéressera pas ici. Ce

qui importe,

c’est que les termes dus à la

perturbation

électrostatique (en 8)

s’obtiennent à l’aide d’une

som-mation sur un

grand

nombre d’électrons et comme

cette sommation ne pourra se faire que par la

mé-thode

statistique,

ces

énergies partielles

suffisent pour

l’étude de la limitation de validité des relations

obte-nues pour les

énergies d’échange

Ek’

~

2. Dans

l’expression (8)

de

l’énergie

d’un électron du

système

qui

s’écrit,

laissant de côté

l’indice,

on

peut

distinguertrois

sortes le termes : celui

d’éner-gie cinétique,

celui dû au

champ

où se meut l’électron

non

perturbé

et le terme du au

champ électrostatique

mutuel des

électrons,

nous

désignerons

leur somme

V

+ t

par (p

et enfin le terme

d’énergie

d’échange,

Pour

discuter

les limites de validité de la forme

analy-tique

de e, on pourra examiner successivement deux

cas, suivant

que m

est

petit

ou

grand

devant

l’énergie

cinétique.

Nous

désignerons

par

(A)

et

(B)

ces deux

cas extrêmes. Une

extrapolation judicieuse

de la

dis-cussion de 1"un de ces deux cas devrait

permettre

d’examiner le cas intermédiaire ou m devient de l’ordre

qu’il

s’agisse

de la

petitesse

simultanée

de V et ,

ou

uniquement

de leur somme

justifierait

l’utilisation,

pour les fonctions d’onde

individuelles,

des ondes

planes

de de

Broglie.

Nous supposerons les électrons enfermés dans une enceinte de volume Get

l’amplitude

des ondes normalisées à l’unité dans ce volume. Dès

lors,l’énergie

d’échange

de deux électrons

d’impulsion p

et

pj

sera,

d’après (7)

comme il est assez aisé de

vérifier, remarquant

que

l’intégrale

en

d1r

est le

potentiel

créé par une densité - 2 r. 2

(p - p . r) . ,.. ,

de

charge

e

_

h au

point

L’énegie

ciné-tique

moyenne sera ici

l’énergie cinétique

propre-ment

dite. e (p,

pj)

calculé,

on

peut

immédiatement se poser la

question

dans

quelles

limites

(~)

est utili-sable d’autant

plus

que -

malgré

l’impossibilité

d’annuler le dénominateur en

(9),

les électrons consi-dérés

ayant

même direction de

spin -

cette expres-sion

peut

devenir

grande.

Il est clair que cette

énergie

d’échange partielle

doit ètre

cependanl

limitée du côté des

grandes énergies, puisque après

sommation

sur tous les électrons du

système

pour obtenir en

(8 a),

celui-ci

pourrait dépasser l’énergie cinétique

qui

est ici

l’énergie

d’approximation

d’ordre zéro en vertu de

(A),

négligeant 4)

devant cette

énergie cinétique.

L’énergie

totale,

en

première approximation

d’un

électron

d’impulsion

p, sera donc.

et l’on doit

exiger

pour tous les termes de la somme

sur j

que

l’inégalité

soit satisfaite. Une discussion directe de cette

inégalité

serait difficile à cause de la

présence

du volume

G,

du moins son inclusion dans la discussion serait peu

satisfaisant. Aussi est il

plus

utile de calculer la

(4)

dans

l’espace

des

impulsions

et sachant

qu’il

y a

G

p

électrons

d’impulsion

comprise

entre

p .

J a

et

pj +

pointant

dans

l’angle

solide élémen-taire

dwo,

l’intégrale

est

et

l’énergie

totale

E~,

à

l’approximation

considérée,

de l’électron

d’impulsion

p sera

v étant la vitesse de l’électron considéré et

f (x)

la fonction

représentée

par la

paranthèse

en

(12).

Par

définition,

fimpulsion

1 p

1

d’un électron

quelconque

du

système

est inférieure à

l’impulsion

limite P. On vérifie ensuite que

f (pIP)

est voisin de 1 ou de 2 suivant P ou p

« P

respectivement.

Considérions d’abord le cas d’un électron dont

l’impul-s ion

p

1

est

petite

devant P. Il est clair alors que

( i 3)

n’a de sens que si reste

positif

et par

conséquent

si

Or,

comme

p «

P,

pour que

(14)

soit satisfait il faut

que

vo étant la vitesse linéaire moyenne de l’électron sur

l’orbite fondamentale de Bohr dans

l’hydrogène

En

d’autres termes, l’évaluation de

l’énergie d’échange

dans le

système

d’électrons considéré cesse d’avoir un

sens pour les électrons

qui

sont entassés dans

l’espace

des

impulsions

dans une

sphère

de rayon de l’ordre

de ni vo. Il en résulte que dans des

problèmes

à nombreux

électrons où la

présente

méthode

d’approximation

pour calculer

l’énergie

est

Justifiée

on doit diviser

l’ensemble des électrons en deux groupes suivant

qu’ils

se trouvent dans

l’espace

des

impulsions

à

l’intérieur ou à l’extérieur de la

sphère d’impulsion

de

rayon environ. Pour ces derniers on

pourrait

appliquer

les formules

(~.~j

et

(93),

mais pour ceux du

premier

groupe, électrons de vitesse inférieure à vo,

une autre méthode d’évaluation de

l’énergie

d’échange

est nécessaire ou, à

défaut,

on doit

lr laicser

de côté

l’évhange.

Une

inspection

de la méthode d’évaluation utilisée montre que

l’énergie

des électrons

d’impulsion

supérieure

à

comprend

l’énergie d’échange

avec

tous les autres

électrons,

donc ceux du

premier

groupe

compris.

Il en résulte que

négliger

la correction

d’échange

pour ces derniers

correspond

à laisser de côté

l’échange

uniquement

entre les électrons de ce

groupe et alors dans l’évaluation de

l’énergie

totale du

système

l’approximation

obtenue pourra être considérée

comme assez satisfaisante pour ce

qui regarde

l’échange.

Lorsque

p -

P,

f

(pIP)

est voisin de l’unité et alors la condition

(14)

devient

en

appelant

V la vitesse de l’électron le

plus rapide

du

système,

c’est la vitesse limite Cette vitesse est bornée par la condition

-ce

qui indique

que pour les électrons

d’impulsion

voisine de

l’impulsion

limite la

présente

méthode d’évaluation de

l’énergie d’échange

n’a de sens que si

cette vitesse limite est

supérieure

à vo, environ. On reconnaît sur les

inégalités précédentes

le rôle du

nombre

eijhv qui apparaît,

on

pouvait

d’ailleurs

s’y

attendre,

comme le

paramètre

de

perturbation

de la

méthode

d’approximation

successive utilisée.

ll est facile de donner à

(15)

une autre forme

approchée

en y introduisant certaines

propriétés statistiques

des électrons dans le cas où ceci

peut

être

justifié. Alors,

la vitesse limite est donnée par

l’expression

bien connue

désigne

la densité des électrons de même direction de

spin

devient

et par

conséquent

la densité

électronique

doit satis-faire à 1

inégali té

n

Une condition

équivalente

à la

précédente

a été obtenues

par Bloch

(1)

en recherchant les limites pour

lesquelles

desélectrons

complètement

libres fournissent un modèle

ferromagnétique.

Dans ce

qui

précède

on a admis

implicitemellt

que la

distribution des électrons

correspondait

à celle relative au zéro absolu. Si l’on admet que l’ensemble des électrons est à une

température T,

la sommation

intervenant dans l’évaluation de

l’énergie d’échange

s’effectuera à l’aide d’une

intégration

avec le coefficient

(5)

144

ou

f (p,

T)

est la fonction de distribution de Fermi

. -

- , . , , .

E étant

l’énergie

limite à la

température

T.

~On

trouve, utilisant une méthode bien connue de

développement

en série suivant les

puissances

successives du

petit

nombre

l’in-verse du

degré

de

dégénérescence, jusqu’à

des termes en

inclus,

où la fonction

f (x)

est celle

figurant

en E(p, o)

donné par

(12)

-

-- .. A

et P

(T)

désigne

l’impulsion

limite à la

température

T ’donnée par

(2ni

étant

l’énergie

limite à la

tem-pérature

T.

L’impulsion

limite

P (T)

est reliée à

P (o)

par la relation bien connue

jusqu’au

terme en

E,

étant

l’énergie

limite au zéro

absolu,

écrivant P au

lieu de P

(o),

On voit sur

(18)

qu’il

n’est pas utilisable au

voisinage

immédiat

de P

(l’).

Il est à

noter,

en

outre,

que dans

(18)

- contrairement à ce

qui

arrive avec s

(p,

o)

donné par

(12)

- p n’est pas borné par P

(T)

mais

peut prendre

toutes les valeurs

depuis

zéro à l’in-fini. On voit

également

que dans les limites de

tempé-rature où

(18)

et

(19)

sont

valables,

l’échange

n’est que peu influencé par la

température.

L’énergie d’échange ê

(p, T)

pourrait

être introduit dans la fonction de distribution de Fermi en vue

d’étudier l’influence de

l’échange

sur les diverses

pro-priétés

thermodynamiques

d’un gaz d’électrons pour

lequel

la condition

(A)

est satisfaite. On se

heur-terait

cependant

ici à des difficultés considérables à

cause de la forme

analytique compliquée

de la fonc-tion de distribufonc-tion

corrigée

et de

l’énergie d’échange

£ (p,T).

§

3. Nous voudrions discuter maintenant le cas

dé-signé plus

haut par

{B)

et

qui correspond

à l’existence d’une

énergie

potentielle

moyenne non

négligeable.

Ici deux éventualités

peuvent

se

présenter

suivant que cette

énergie

potentielle

est

positive

ou

négative.

Lorsqu’elle

est

positive l’énergie

totale des électrons est

également

positive

et, dans certains cas, il pour-rait sembler

justifié d’employer

des ondes

planes

de

de

Broglie

pour

représenter

grossièrement

le

mouve-ment des électrons. Comme dans ce cas

avec o

positif

non

négligeable,

la condition

(11)

devient ici

tant que est

plus

grand

ou du même ordre que

~,

il est clair que tout ce

qui

a été dit

plus

haut reste

encore valable

grossièrement.

l’approximation

par ondes

planes

ne

peut

être

jus-tifiée dans tout le volume G et alors

(20)

devra être examiné en détails avec des fonctions d’onde

plus

convenables. Il est à noter

cependant

que ce cas où 4$ »

~~,/2m

ne se

présente

pas souvent.

Lorsque ~

est

négatif

et tant que

l’énergie

cinétique

moyenne lui est

supérieure,

la discussion

précédente

et les conditions limitatives obtenues

gardent

ici aussi

un sens.

Lorsque

l’énergie potentielle

moyenne

néga-tive est

supérieure

à

l’énergie cinétique

moyenne,

en

principe

l’approximation

par ondes

planes

de de

Broglie

n’est

plus

admissible,

l’approximation

est très

grossière.

Ce cas semble être réalisé pour les élec-trons dans les métaux où

l’approximation

par électrons libres n’est que très

grossière,

à

l’exception peut-être

des métaux alcalins. Les conclusions obtenues

plus

haut pour les limites de validité de

l’énergie d’échange

ne

s’appliqueraient

pas ici directement sans réserves. Un autre cas

important

où 4) est

négatif

et

supérieur

à

l’énergie

cinétique

moyenne est le cas des électrons liés dans un atome. Ici on doit

distinguer

deux

régions

différentes. Au

voisinage

du noyau,

pratiquement

les électrons se meuvent

indépendamment

les uns des autres

(électrons

des couches

internes)

et pour ces

élec-trons le théorème du viriel

s’applique

avec une bonne

approximation.

La condition limitative pour

l’énergie

d’échange

est donc celle écrite

plus

haut - relation

(20)

- où dans le dénominateur on

peut

écrire

l’énergie

cinétique

moyenne. A des distances relativement

grandes

du noyau de

l’atome,

les électrons se meuvent dans un tel

champ

où leur

énergie cinétique

moyenne

reste

pratiquement

du même ordre que leur

énergie

potentielle

moyenne formée de

l’énergie potentielle

due

au noyau et de celle due aux autres électrons

périphé-riques qui

est de

signe

contraire à la

première.

Il en

résulte que la condition

(~0)

s’applique

ici aussi pour

l’énergie d’échange.

Pour étudier cette condition de

plus

près

on doit évaluer ê. Or cette évaluation

peut

se

faire,

approximativement,

de la même manière que pour le

système

d’électrons étudié au

début,

de sorte que les formules

(9)

et

(12)

restent encore

applicables

ici aussi. Dirac

C)

a pu

montrer,

on le

sait,

que le modèle d’atome

statistique

introduit antérieurement d’une manière ad hoc résulte du modèle du

champ

self-consistent

lorsqu’on adoptée

pour décrire le

mouve-ment des électrons des ondes

planes

de de

Broglie

et (i) P. A. 1I. DiRxc. Proc.

Cambridge

Phil. Soc., ~930, 26, 37ô et

(6)

l’on

néglige

la non commutation des coordonnées

cano-niquement

conjuguées (méthode

de

l’espace

de

phase)

pour évaluer les contributions à

l’énergie

du

système

par tous les électrons. La fonction de Hamilton d’un

électron devient alors

V(r)

est

l’énergie

potentielle

de Coulomb due au

noyau de l’atome et y

(r)

celle due aux autres élec-trons. Si l’on

adopte

l’hypothèse

suivant

laquelle

la den-sité des électrons à la distance r’ du noyau est de la forme

oû p

(rl)

est

l’impulsion

moyenne des électrons au

point r’

et

qui

est une fonction indéterminée

de r’,

on

trouve

tandis que

l’énergie

d’échange

prend

la forme obtenue

plus

haut à l’aide des ondes

planes. Egalant

(2)

à une

constante on

trouve,

pour

l’impulsion

P

(r),

l’impul-sion limite à la surface de

l’atome,

l’équation

- 2 e2 P (r)/h

désigne d’après (21) l’énergie

d’échange.

Nous avons vu

plus

haut que la somme des deux derniers termes reste

toujours

de l’ordre de

l’énergie cinétique.

Il est alors

justifié

d’exiger,

en

chaque point

de

l’espace,

que la condition

ou bien

soit

satisfaite,

la correction

d’échange

ne devrait

jamais

dépasser

la valeur de

l’énergie cinétique.

On passe

faci-lement de

(24)

à une

équation

différentielle en

appli-quant

à cette

équation

l’opérateur

A2 de

Laplace

et tenant

compte

de ce

que V (1~)

est une

énergie

poten-tielle de Coulomb due au noyau

placé

à

l’origine

du

système

de

coordonnées,

on trouve

et la condition

(14a’)

ou

(i4~)

limite l’intervalle

d’inté-gration

qui

s’étend

depuis

l’origine jusqu’au

point

ro où

environ. A

partir

de ce

point

on pourra raccorder la

solution avec celle de

l’équation statistique négligeant

l’échange

faute d’une évaluation de

l’énergie d’échange

plus

exacte que celle

qui correspond

au terme linéaire dans

l’impulsion.

Comme les électrons des couches internes sont les

plus rapides,

le

procédé précédent

consistant à arrêter la solution de

(25)

au

point

d’abs-cisse 1"0

déterminée par

(26)

revient à

négliger

l’échange

entre des électrons de la

périphérie

de

l’atome,

l’échange

de ces électrons avec ceux des couches internes étant

compris

à

l’approximation adoptée

dans le terme en

On

peut

d’ailleurs voir facilement l’effet de la limita-tion

indiquée

sur la fonction P

(r)

ou d’autres fonction

de distribution

qui

en dérivent. Si l’on pose

(1)

,

on est ramené à

l’équation

Le fait que la correction

d’échange

est limitée par

l’énergie cinétique

est

équivalent

à se limiter à une

partie

de la solution en V où celui-ci est

toujours

positif,

ce

qui

exclut le

signe négatif

devant le radical

en

(28).

En d’autres termes, la

partie

oscillante de la solution de

(15)

ou

(28)

est à

rejeter

et l’on doit la

rem-placer

par la solution résultant de

l’équation

statis-tique

sans le terme

d’échange.

Le raccord des solutions

de ces deux

équations

devrait être examiné de

près

dans les divers cas

particuliers.

D’une manière

géné-rale la limitation

indiquée

de

l’énergie

d’échange

devrait intervenir dans les

applications

de

l’équa-tion

statistique.

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