HAL Id: jpa-00234866
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Submitted on 1 Jan 1954
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Sur le dénombrement automatique d’une distribution statistique d’intervalles de temps (application à
l’émission α du Po)
Roland Chéry
To cite this version:
Roland Chéry. Sur le dénombrement automatique d’une distribution statistique d’intervalles de temps
(application à l’émission α du Po). J. Phys. Radium, 1954, 15 (2), pp.72-82. �10.1051/jphys-
rad:0195400150207201�. �jpa-00234866�
Avec les notations
précédentes,
on en déduitqui
fait intervenir un termesupplémentaire déjà
rencontré par d’autres auteurs.
Ainsi
donc,
onpeut
retrouver les résultats de l’interaction d’un électron dans unchamp
électro-magnétique prenant
une interaction dutype
bili-néaire
03BE + 0 03BE
avec 0égal
à(46)
etqui
s’écrit aussi19.
Remarquons
quel’opérateur
ci-dessus necontient pas de terme
indépendant
desyP (pas plus
d’ailleurs que des termes en
y5).
L’interaction bilinéaire laplus simple
est définie paroù k est une constante réelle. Les
équations
sontalors
Si
03BEijbre
est la solution connue du cas de laparticule
libre k = o étudiée
auparavant,
la solution de(52)
s’écrira
Ce genre d’interaction à
laquelle
nous avonsdéjà
fait allusion au
paragraphe
8n’agit
que surles 03BE
et n’affecte pas les
grandeurs
réelles mesurées dansl’espace-temps.
Plus
compliquée apparaît
le cas(51)
avec , un k fonction des xP.Enfin,
nous n’avons considéréjusqu’à présent
que des termes d’interaction bilinéaires
en 03BE
et03BE+.
Il est clair que d’autres cas sont
possibles
et laforme de
Lint
en fonctiondes 03BE
et03BE+ permettra
ainsi d’établir un critère de classement des inter- actions par ordre de
complication
croissante. On obtiendra ainsi enparticulier
desmécaniques
clas-siques
non linéairesqui
ne serontpeut-être
pasdépourvues
d’intérêt.Manuscrit reçu le 8 septembre 1953.
SUR LE
DÉNOMBREMENT AUTOMATIQUE
D’UNE DISTRIBUTIONSTATISTIQUE
D’INTERVALLES DE TEMPS(APPLICATION
AL’ÉMISSION
03B1 DUPo)
Par M. ROLAND
CHÉRY,
Assistant à l’Institut de Physique atomique (Université de Lyon).
Sommaire. - Les dispositifs décrits dans cet article ont été réalisés pour reprendre l’étude de la distribution dans le temps des émissions radioactives, mais il serait facile de les adapter à l’étude de
n’importe quel phénomène distribué statistiquement dans le temps. Chaque phénomène étant repéré
par un point lumineux sur l’écran d’un tube cathodique, on peut les utiliser éventuellement pour la recherche de corrélations entre l’apparition de deux phénomènes statistiques, chacun d’eux contrôlant la position du spot suivant une coordonnée.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
15,
FÉVRIER1954,
Depuis 1936
toute une série de travaux sur ladistribution dans le
temps
desdésintégrations
cea été réalisée à l’Institut de
Physique atomique
deLyon
sous ladirection
de J. Thibaud[1], [2], [3], [4].
Le caractère
statistique
de cette distribution reconnuedès
1 go5
par Schweidler pour la loi de décroissanceradioactive,
se manifeste en outre par les fluctua- tionsradioactives,
écarts à la loithéorique précé- dente, analysées
par Batemann et par la loi de distribution des intervalles detemps
entre émissions radioactives connue sous le nom de loi de Marsden- Bara tt,Les
premières
vérificationsexpérimentales
de ceslois se situent vers 1910, avec les travaux de Ruther- ford et
Geiger
sur les fluctuations radioactives etceux de Marsden-Baratt sur la loi des
intervalles.
Mais c’est en ig2o seulement que Mme Curie
[5]
réalise la
première
vérification de la loi des inter- valles àpartir d’enregistrements automatiques.
Dans les années
qui suivirent,
Kuztner[6]
relevades écarts anormaux entre loi
théorique
et obser-vations. Tous ces travaux se caractérisent par
l’emploi
de détecteursd’angle
solide trèsdélié
sibien
qu’une
très faiblepartie
durayonnement
de lasource est
étudiée.
Le
premier,
Prokowski[7]
utilise la collectionArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195400150207201
des
particules
a sous desangles
voisins de4
03C0.Feather
puis
Curtissreprennent
ses travaux. Dansune
première
série d’observations sur la loi desécarts,
ce dernier est amené à mettre en doutel’hypothèse
del’indépendance
entre les émissions amais il ne
peut,
par lasuite,
confirmer sespremiers
résultats
[8].
Ces études
comportent,
à labase,
une même sourced’erreurs,
à savoirl’imperfection
des méthodesexpérimentales
utilisées pour lecomptage
desparticules
a. C’estpourquoi
ilparut intéressant
àJ. Thibaud de
reprendre
ces études enprofitant
des améliorations des méthodes de détection.
La source radioactive est
toujours
le 21°Po carsa
période
assezlongue (138 jours)
d’unepart,
etla stabilité de son
produit
dedésintégration
d’autrepart,
rendent sonemploi particulièrement pratique.
Dans le
premier dispositif,
lesparticules
de désin-tégration
sont détectées au moyen d’une chambre d’ionisation reliée à unamplificateur proportionnel, puis
à unoscillographe mécanique
Dubois dont lesélongations s’enregistrent
sur un film cinémato-graphique
se déroulant à vitesse très constante[9].
Ses
premières
conclusions relatives à la distri- bution de Marsden-Baratt sont les suivantes : :Le classement par ordre de
grandeur
croissantedes intervalles entre émissions a fait
apparaître
des classes d’intervalles
privilégiés
etdes
classesd’intervalles
défavorisés pourlesquelles
la distri- bution observéeprésente
un excès ou un défautpar
rapport
à la distributionstatistique théorique prise
comme terme decomparaison.
Ces résultats semblent confirmés par l’étude des distributions desplus grandes
valeurs[4].
Au caractèrestatistique
de la distribution
paraît
donc se superposer un caractèrepériodique.
Pour étudier le mécanisme de cette
périodicité,
,J. Thibaud
envisage
l’étude des sommes dedeux, trois,
etc. intervalles consécutifs[10].
Il obtientainsi une confirmation du caractère anormal de la distribution. Mais ces études nécessitent le
dépouil-
lement de
longueurs importantes
de filmsqu’il
estintéressant de chercher à éviter
[ 11 ],
toutparticuliè-
rement pour
_s’affranchir
des erreursdues
à l’inter-vention de
l’opérateur.
’Dans le
premier dispositif employé [12]
laphoto- graphie
de l’écran d’unoscillographe
révèle direc-tement par des
gradations
dans la densité du cliché la distribution desintervalles.-
Latension,
fonction uniforme del’intervalle
detemps,
s’obtient de lafaçon
suivante(fig. 1) :
le contactélectromécanique
étant dans la
position
A le condensateur C est relié à la batterie d’accus de tension E à traversune très
grande
résistance R. Si autemps t
= ole condensateur est bien
déchargé
la d. d. p. à ses bornes estet si 03C4 >
t,
V est une fonctionpratiquement
propor- tionnelle autemps. (Ainsi pour 1
=o,5
s et r =4o
s l’erreur delinéarité
estseulement
del’ordre
deo,6
pour 10o pardéfaut.) Si,
autemps t,
uneimpulsion électrique provenant
du détecteur departicules déplace le
contactmécanique
de laposition
A àla
position B,
le condensateur C sedécharge
dansla faible résistance r. La variation de tension ainsi
produite
est ainsi transmise à unoscillographe cathodique.
Cesystème présente
les défauts sui- vants : le contactmécanique
estimparfait
et d’inertienon
négligeable
et on doitemployer
nécessairementun condensateur C de valeur élevée dont le diélec-
trique imparfait produit
unphénomène
detraînage :
des
charges électriques pénétrant
dans celui-ci enressortent avec un retard
plus
ou moinsgrand
sibien que les
tops
courts consécutifs à destops grands
voient lesélongations
fortement accrues.Tous ces défauts ont été éliminés par l’utilisation de moyens
électroniqùes.
Deux ensembles
d’appareillage
ont été ainsiréalisés,
l’un pour cadenceslentes,
l’autre pour cadencesplus rapides,
que nous allons décrire succes-sivement :
A. 2013 Premier
ensemble
pour cadence lente.Il
comprend
un certain nombre dedispositifs [13]
que
l’on peut
classer suivant leur rôlefonctionnel.
Nous avons :
a. Un
dispositif
transformant l’évènement aléa- toire enimpulsion électronique. C’est,
dans notre cas, une chambre d’ionisation àimpulsions’ suivie
d’un
amplificateur adéquat.
b. Un
dispositif
délivrant uneimpulsion d’ampli-
tude
caractéristique
de la classe de la valeur de la variable aléatoire considérée. Actuellement cette variable aléatoire est l’intervalle detemps qui sépare
deux émissions a détectées par lecompteur.
On obtient une tension
qui
est fonction linéaire dece
temps
enchargeant
un condensateur avec un courant d’intensité constante entre deuximpulsions électriques
délivrées par la chambre d’ionisation.Ces
impulsions provoquent
évidemment ladécharge complète
du condensateur. -c. Un
dispositif qui
classe sélectivement lesimpulsions précédentes
suivant leuramplitude.
Nous avons utilisé pour cela un
oscillographe
catho-dique
sur l’une despaires
deplaques duquel
onapplique
lesimpulsions
considérées. Nousagissons
sur la
grille
du tubecathodique
defaçon
que seul le sommet del’impulsion,
dont. laposition
surl’écran caractérise la valeur de
celle-ci, , apparaisse
sous forme d’un
point
lumineux. Pour noterl’appa-
rition de celui-ci nous avons besoin de :
d. Un
dispositif d’enregistrement
et de conser-vation. Le
plus simple
pour ce but est defaire
appel
au filmphotographique
dont la densité de noircissement en unpoint
donné sera fonction dunombre
d’impulsions enregistrées
en cepoint.
Enfin pour extraire les données du film il faut
disposer :
e. D’un
dispositif
de lecture del’enregistrement.
Fig. 2.
Nous
emploierons
dans ce but uneanalyse photo- métrique
de celui-ci.Notons pour terminer l’utilisation de
dispositifs
auxiliaires :
f.
Une échelle de 1 o pour lecomptage
desimpul-
sions du
compteur.
g. Une base de
temps d’oscillographe
dont onapplique
la tension en dent de scie sur lapaire
deplaques
demeurée libre du tubecathodique.
Celapermet d’éviter
lasurexposition
du film.Enfin :
h. Un chronomètre
électronique permet
de stabi- liserrigoureusement
parsynchronisation
lafréquence
de cette base de
temps
pour la recherche d’éven- tuellesmultipériodicités sous-jacentes
aurythme statistique.
La
figure
2schématisée,
visualise ladisposition
de l’ensemble
électronique.
Nous allons maintenant examiner la réalisation de chacun de ces
dispositifs. Commençons
par ledispositif
détecteur :Chambre d’ionisation et
amplificateur
d’im-pulsions.
- La chambre d’ionisation utilisée est dutype
décrit page 180 du livre :Quelques techniques
actuelles en
Physique
nucléaire. C’est une chambre de bonnegéométrie,
à électrodesplanes
fonction-nant dans l’air. On évite ainsi
plus
facilement la contamination desparois provoquant
desimpulsions perturbatrices Le
fonctionnement estalors
néces-sairement à collections d’ions et l’on a
pris
diversesmesures pour accroître la vitesse de collections de ceux-ci. La chambre est peu
profonde, 4
mm et l’onapplique
sur les électrodes une tension donnantun
champ
de l’ordre de 2 000 V/cm.
Onpeut
ainsiespérer
untemps
de montée del’impulsion
surl’électrode collectrice de l’ordre de 1
/3
oooe deseconde,
suffisant pour les cadences des sourcesradioactives
employées.
La haute tension de lachambre est obtenue à
partir
du secteur, par redres- sement et stabilisationélectronique.
Elle estsoigneu-
sement débarrassée de tout résidu-secteur par un filtre RC
disposé
trèsprès
de la chambre et formé d’une résistance de 2M.Q et de deux condensateursen série de 25 F
(i5ooV).
Pour réaliser
l’amplificateur d’impulsions
nousnous sommes
inspirés
destechniques
actuelles encette matière et nous avons utilisé des tubes à forte
pente.
Lepremier
de ceux-ci est un 954 utilisé enlampe
électromètre. Il fonctionne avecgrille
flottante reliée directement à l’électrode collectrice de la chambre isolée à l’ambre. On évite ainsi lespérturbations
introduites par les résistances degrille (effet Johnson).
Deplus,
la haute tensionappliquée
sur la chambre estpositive, permettant
ainsi de recueillir les ions
positifs,
cequi
assureune
décharge plus rapide
de lagrille
que si l’on recueillait des ionsnégatifs.
Les tensions degrille
écran et de
plaque
sont faibles pour diminuer le bruit defond,
et la tension dechauffage
de2,5
Va été déterminée
empiriquement
defaçon
à donnerle
rapport Signal
leplus
favorable. Deux décou-bruit .
plages
à très forte constante detemps
sont naturel- lementprévus
et toutes les connexions sont soudées directement sur les broches du tube. Il en est d’ailleurs de même pour toutes les connexions del’ampli.
,Le deuxième tube est un 6 AK 5 dont l’écran est à go V seulement. Une contre-réaction d’in-
tensité.
d’environ 60 pour 100 par résistance de cathode non shuntée a été introduite pour diminuer les distorsions et accroître la stabilité de fonc- tionnement. La cellule dedécouplage
du circuitplaque (R= 10 k03A9,
C = 25pF)
compense l’insuffi-sance de la constante de
temps
de la liaison RC du circuitgrille.
On évite ainsi lephénomène
dedouble différenciation
qui
faitapparaître
un contre-coup
gênant
dansl’impulsion
de sortie.Du côté
des fréquences élevées,
lafréquence théorique
de coupure est de l’ordre de50o kc js (R == 104 C=3ouF), largement
suffisante pourreproduire
fidèlement les variations de tension surl’électrode collectrice.
Ces deux tubes sont suivis d’une cellule de diffé- renciation RC
ayant 50 us
de constante detemps.
On ne
peut
penser obtenir ainsi uneimpulsion
desortie
rigoureusement proportionnelle
àl’énergie
perdue
dans la chambre par laparticule
a, mais75
nous désirons essentiellement une
impulsion
aussibrève que
possible
et laproportionnalité
ci-dessusest
d’importance
secondaire.Les deux tubes suivants sont des R 219
équiva-
lents au 1851. Ils sont montés suivant les mêmes
principes
que le 6 AK 5.Le schéma de
montage
est visible(fig. 3).
OnFig. 3.
obtient ainsi avec la chambre ci-dessus décrite et dans les conditions de
fonctionnement indiquées
une
impulsion
inférieure au1/250oe
de secondeayant
uneamplitude
d’une trentaine de volts.Le bruit de fond n’est que de
quelques
volts.Ce
type d’amplificateur qui
bénéficie desprogrès
faits en
électronique depuis 1940 peut
être intéres- sant pour travailler dans des gazélectronégatifs
comme
l’oxygène,
aveclesquels
on nepeut employer
que des chambres lentes ou encore avec une chambre
différentielle type
Rutherford WardetWynn
Wil-liams. Nous l’utilisons comme
compteur
de par- ticules a.Mesureur d’intervalles de
temps. - Étudions
maintenant le
dispositif qui
délivre uneimpulsion
Fig. 4.
d’amplitude proportionnelle
aux durées des inter-valles de
temps
àenregistrer.
Tout
d’abord,
pour s’affranchir dubruit
de fond ducompteur
et éliminer lesimpulsions trop faibles provenant
departicules
ocayant pris
nais-sance dans les couches
profondes
de la sourceou
ayant pénétré
dans lesupport
nousdisposons
d’un discriminateur. C’est un
univibrateur
formé d’unedouble
triode ECC 40 montée suivant le circuit de Schmitt[14].
Le schéma est visible surla
figure 4.
Si l’on
applique
uneimpulsion positive
enE,
elle ne provoque la bascule des états
d’équilibre
du
système
que si elledépasse
un certain seuilréglable
par lapolarisation
du tubecorrespondant
et la durée de
l’impulsion rectangulaire
délivréeen S est
légèrement plus grande
que celle durantlaquelle l’impulsion d’attaque
estsupérieure à
lavaleur seuil. Ceci nous assure de n’avoir
qu’une
seule
impulsion
en S parimpulsion d’entrée,
cequi
ne serait pas forcément le cas si l’onemployait
un
univibrateur ayant
une durée propre deséjour
dans l’état métastable.
L’impulsion disponible
en S à la sortie du discri- minateur provoquel’apparition d’impulsions
conve-nables
dans le mesureur detemps proprement
ditdont la figure
5 areproduit
le schéma.Elle attaque
en 1 l’univibrateur Iqui développe
en 2 et 5 deux
impulsions rectangulaires
dont ladurée est
définie essentiellement
par la constante du circuit de relaxation RCprise égale
à Ioo fs.En 2
l’impulsion
estpositive
et on l’utilise pour actionner l’uni vibrateur IIqui
délivre en W uneautre
impulsion rectangulaire positive
d’une duréede
50 Fs
seulement.Pour que cette
impulsion
soitunique,
celle obtenueen 2 est très fortement différenciée par un. cir- cuit RC
ayant
une constante detemps
dequelques
microsecondes et en
3,
deuximpulsions
trèsbrèves,
lapremière positive,
la secondenégative.
L’uni-vibrateur II n’est sensible
qu’à
lapremière.
L’im-pulsion
en W est destinée àsignaler
la fin de l’in- tervalle detemps
en courts de mesure. Nous la repren- drons’ tout à l’heure.En 5 on trouve une
impulsion négative
simul-tanée avec
l’impulsion
2. On la différencie par un circuit RCayant
une constante detemps de 10 uS (R =
5oooo 03A9,
C Z4 200~ÍJflF).
On obtient ainsi en 6 untop négatif
suivi I00 MSaprès
d’untop positif.
Un diode 6 H 6 court-circuite larésistance R
lors du
top négatif
et il ne demeure en 7 que letop positif qui
sera utilisé pour ramener à saposition
de référence le
système
mesureur detemps
pro-prement dit.
Lafigure 5
b résume tout le fonc-tionnement de ces déclencheurs
électroniques.
Onconstate que
l’impulsion
Wqui signale
la fin del’intervalle
detemps précède
letop
7 de 5o M. s.Cela s’est révélé nécessaire pour le bon fonction- nement du
dispositif
de sélection.Les intervalles
âe temps
sont mesurés par la tensionapparaissant
aux bornes d’un condensateur Cchargé
par un courant d’intensité constante. Celui-cis’obtient,
comme c’est bien connu, endisposant
une
penthode
en série avec C. Pour améliorerl’étendue de la zone de linéarité des
caractéristiques
du tube et cette linéarité
elle-même,
onporte
l’écranà la tension la
plus
élevéequ’il puisse
admettreet l’on
règle
la valeur de l’intensité decharge
par lapolarisation grille.
Ladécharge
de C et sonretour à la
position
de référence se fait par unthyratron
EC 50 enparallèle
sur C. Unepile
depolarisation
de - 9 Vporte
sagrille
à unpotentiel
suffisamment
négatif
pour que lerapport
d’ouver-ture du tube ne
puisse
être atteint que sous l’in- fluence d’uneimpulsion positive
extérieure sur sagrille.
Ceci est rendu nécessaire pour éviter desmesures erronées d’intervalles de
temps longs
aubout
desquels
la tension aux bornes de C serait suffisante pour déclencherautomatiquement
lethy-
ratron comme dans les bases de
temps
ordinairesd’oscillographes.
La résistance deplaque
de400
f2permet
un courant depointe,
à l’ouverture aussigrande
quepossible,
tout en étantcompatible
avec les
caractéristiques
du tube. C’estprécisément
en raison de la forte valeur du courant de
pointe
admissible
qu’on
a choisi ce’dispositif plutôt qu’un montage
dérivé de celui d’une basede temps type
Pucckle car les
intervalles
detemps
que l’on mesure sont assezlongs (jusqu’à quelques secondes)
et lecourant de
charge
nepouvant
descendre au-dessousd’une valeur limite sans
présenter
de fortes variationsrelatives,
cela conduit à une valeur de C assez élevée et à desquantités
d’électricitéimportantes qu’il
faut écouler aussirapidement
quepossible.
Par
exemple
si l’on veut mesurer un intervalle detemps
de I s par différence depotentiel
de i oo Vaux bornes d’un condensateur C de 1
U.F,
il fautun courant de
charge
deI00 u.A
seulement et laquantité
d’électricitéprise
par C est de I o-4 Cb.Pour éliminer celle-ci en 0-4 s il faut un courant de
pointe
de l’ordre del’ampère.
Le
condensateur
C est soumis ici à unrégime
decharge
et dedécharge
au hasard et non à unrégime périodique
comme dans les bases detemps
ordi-naires. Il en résulte que les
phénomènes d’hysté-
résis du
diélectrique prennent
uneimportance
considérable. Le
diélectrique
conserve descharges
résiduelles et la tension aux bornes de C ne
revient
pas à saposition
de référence. Un intervalle detemps
court -après
unlong paraît
ainsiallongé.
Les condensateurs au
papier paraffiné
et les conden- sateursélectrochimiques
doivent êtrerejetés
pour cette raison. L’idéal serait un condensateur àair,
mais la forte valeur
exigée
le rend irréalisable.Finalement des lames de mica
argentées
de faibleépaisseur
ont donnétoute
satisfaction pour les cadences utilisées.Sélecteur d’intervalles de
temps. - L’organe qui
classe sélectivement les tensionsproportionnelles
aux intervalles de
temps
suivant leur valeur estl’oscillographe cathodique
OE 411(fig. 2).
Sonalimentation est
classique.
On atoutefois,
pour obtenir unebonne
stabilité defonctionnement,
alimenté l’ensemble par l’intermédiaire d’un trans- formateur à fer saturé
qui
divise par 10 les variations du secteur.Pour
s’affranchirde
la modulation para- site dufaisceau’ électronique
sous l’influence d’un résidu de 5opériodes
sur le’ Wehnelt on a réaliséles deux
découplages
de cathode et de Wehneltavec une même constante de
temps.
Comme on levoit sur la
figure
2 la différence depotentiel
auxbornes du condensateur C est
appliquée
sur l’unedes
paires
deplaques.
La liaison est directe car uneliaison RC
produit
undéplacement
du zéro du fait de lacomposante
continue variablequi apparaît
aux bornes du condensateur.
Le
signal précédemment disponible
en W estappliqué
par liaison .RC au Wehnelt du tube catho-dique
normalementbloqué
par une tensionnéga-
tive suffisante. On voit donc que l’intervalle de
temps
se mesure sur l’écran par la distance entre laposition
de référence duspot qui correspond
à latension résiduelle conservée par le condensateur C
déchargé
à travers lathyratron
et lepoint
oùapparaît
une scintillation lumineuse due à l’ou- verture durant 5o ps du faisceau du tube catho-dique.
. En
fait,
différentes difficultésapparaissent
pour obtenir unpoint
lumineux correct. Toutd’abord,
il faut éviter le
traînage
de la scintillation et c’est pour cela que letop qui
provoque ladécharge
de C a été retardé par
rapport
àl’impulsion
demarquage du Wehnelt.
Ensuite,
du fait des défautsd’alignement
des lentillesélectrostatiques
que cons-tituent,
endéfinitive,
les divers éléments dutube,
celui-ci
présente
des défauts de concentration et del’astigmatisme.
Avec le tubeemployé,
on aobtenu une bonne correction de ceux-ci en
portant
l’anode d’accélérationà 140 V
parrapport
à lamasse
générale.
Une solutionplus
efficace maisbeaucoup plus compliquée
seraitl’emploi
d’unechaîne d’alimentation du tube avec correction
d’astigmatisme
et d’uneattaque
desplaques
dedéviation par des
amplificateurs symétriques
àcourant continu.
Enfin un autre défaut
apparaît qui exige
unecorrection a
posteriori,
c’est lanon-linéarité
de la courbe de sensibilitéqui
fait que lesgrandes
diffé-rences de tension
produisent
des déviations propor-tionnellement plus
faibles que lespetites.
Dispositif d’enregistrement
et de conser-vation. - Ces
points
.lumineux doivent êtremain-
tenant
enregistrés
en conservant leurposition respective.
Pourcela,
onphotographie
l’écran dutube.
L’enregistrement
seprésente
sousl’aspect
d’un nuage de
points. Naturellement,
on veutpouvoir
déduire des variations de densité du clichéen des
points
différents desrenseignements
sur lenombre de scintillations en ces
points
etquelques précautions
doivent être observées.. Il
faut,
toutd’abord,
éviter la saturation du filmphotographique.
Celaimplique
une limitationdu nombre des intervalles que l’on
peut enregistrer
sur un même cliché. Pour que cette limitation ne soit pas
trop sévère,
onapplique
une tension endent de scie sur la
paire
deplaques
du tube catho-dique
restéedisponible.
On accroîtainsi
la surface utile de l’écran et celle de laplaque photo.
Néan-moins,
dans lemontage réalisé,
on est limité dans cette voie par le résidu de distorsiontrapézoïdale
du tube.
Quel rapport
existe-t-il maintenant entre la densité de noircissement du cliché et le nombre de scintillations ?Soit I l’intensité lumineuse
produite
sur le filmpar une scintillation et 1 le
temps
d’illumination.L’éclairement subit par le filin en ce
point
estE = It
et s’il s’est
produit
n scintillations en cepoint
nousavons pour la densité de noircissement
d’après
uneformule bien connue
[15]
D =
v ( log10 n E - loglo t ) ( i,
inertie dufilm).
’Cette formule vaut pour la
partie
linéaire de la courbecaractéristique
D =f (loglo E).
Enpremière approximation,
la densité de noircissement est doncproportionnelle
aulogarithme
de nombre desimpul-
sions. Mais cela n’est
plus
vrai pour les fortes den- sités(saturation)
et pour les faibles où la courbe D =f (log E)
n’estplus
assimilable à une droite.Pour éviter une saturation
trop rapide
on achoisi un y assez faible et l’on
règle
l’éclairement par scintillation à sa valeuroptimum
enagissant
sur la hauteur de
l’impulsion attaquant
le Wehnelt.Le
temps
d’illumination étant limité(5o us)
demême que l’intensité lumineuse par suite de la saturation du
phénomène
de fluorescence de l’écran dutube,
il faut utiliser un filmrapide.
Il y a intérêt à n’avoirqu’un
voile aussi faible quepossible.
Il est aussi désirable que le y demeure constant pour les faibles éclairements. Le film pour
enregis-
trement sonore à densité
variable apparaît
ainsi leplus adéquat.
Dispositif
de lecture des clichés. - Pour étudier la distribution des intervalles detemps,
il faut extraire du cliché obtenu une courbe que l’on
puisse
comparer avec la théorie. Celle-ci fait intervenir le nombre d’intervalles detemps
d’unedurée donnée et cette durée elle-même. On
peut
étalonner directement les déviations du
spot
entemps
à l’aide d’un chronomètreélectronique (voir ci-dessous). Quant
au nombre desintervalles
detemps
d’une duréedonnée, il
faut le déduire de la densité totale de noircissement sur une directionparallèle
à la déviationproduite
par la tension en dent de scie sur la secondepaire
deplaques.
Un
photoinètre photographique permet
d’obtenirce résultat. Son
principe
est le suivant : onprojette
le cliché à l’aide d’un
agrandissement photogra- phique
sur unfilm
àgrand contraste, type Pathélith,
recouvert d’un coin
absorbant
en verre neutre dont lesisopaques
sontparallèles
à ladirection
des inter-valles de
temps
ducliché.
Film et coin sont soli- daires d’un chariotanimé
par un entraînement à vis d’un mouvement uniforme de translation perpen- diculaire auxisopaques
du coinphotométrique.
Fig. 6.
En l’absence de
celui-ci,
l’éclairement sur unebande du film
,Pathélith parallèle
au mouvement de translationdu chariot
estproportionnel
à la densitémoyenne d’une
portion
du cliché surlaquelle
sontenregistrés
despoints correspondant
à des inter- valles detemps égaux.
Par suite cet éclairement est fonction du nombre total de ces intervalles detemps.
Laprésence
du coinphotométrique permet,
par le
jeu
despropriétés photographiques
du filmPathélith d’obtenir une hauteur de couche
impres-
sionnée d’autant
plus
élevéeque la
densité moyenne de la bande du clichécorrespondante
estplus
faible.On
peut
se rendrecompte
de la liaison entre cettehauteur et le nombre total des intervalles de
temps
d’une durée donnée N
(x)
de. lafaçon
suivante :On a vu
précédemment
que la densité du clichéen un
point (x, y)
étaitapproximativement :
Soit encore
en
supposant
que l’éclairement E parimpulsion
estégal
à l’inertiephotographique
du film.L’opacité
0(x, y)
en cepoint
du cliché estSoit
I,
l’intensité lumineuseproduite
par la sourcede
l’agrandisseur photographique
sur le film Pathé-lith en l’absence du cliché et du coin. Si l’on introduit le
premier,
l’intensité lumineuse 7(x, y)
en unpoint
P du filmcorrespondant
aupoint (x, y)
ducliché devient
T
Quand
le film sedéplace
lepoint
P est éclairésuccessivement par la lumière transmise à travers tous les
points x =
const. du cliché. Soit T letemps
nécessaire pour que P soit éclairé par tous lespoints x
= const. du cliché delargeur
Y. La duréependant laquelle
il est éclairé par un élémentdy
du cliché
est T/Y du. L’éclairement reçu en P pendant
ce
temps
est ___L’éclairement reçu en P
pendant
toute la trans-lation est
Cet
éclairèrent
est le même pour tous lespoints
Pcorrespondant
à despoints x
= const. du cliché.Si l’on recouvre maintenant le film Pathélith d’un coin
photométrique
de constante K dans les conditionsindiquées ci-dessus;
et si 1 est la dis-tance à l’arête du coin d’un
point d’ordonnée x,
la densité du coin en cetteposition
estet
éclairement transmis = éclairement initiai x
opacité
_ jT
Et par suite l’éclairement reçu par le
point (la x)
du film Pathelith est
-il .
On
peut
caractériser le film àgrand contraste,
Pathélith par les conditions suivantes :Par
conséquent
laligne
departage
seproduit
pourune abscisse 1 telle que
d’où
N
(x),
nombre total desimpulsions
de durée cons-tante x.
l est fonction Ainsi en
première approximation l
est fonctionlinéaire du
logo
de .N(x).
D’ailleurs on voit faci- lement que si L est l’abscisse denoircissement
du film pour N(x)
z - o nous avons alorsIl est facile de
régler expérimentalement
l’in-tensité lumineuse de la
lampe
et la vitesse de trans- lation pour que L soit unelongueur
convenable.Le film est ensuite
développé
dans un révélateuraussi dur que
possible.
La valeur de cette méthoded’intégration dépend
évidemment de laqualité
du coin
qui
doit avoir desisopaques rigoureusement parallèles
etéquidistantes
si l’on veut éviter des correctionspénibles.
Chronomètre
électronique.
2013 Maisl’appa- reillage
ci-dessuspermet
aussi desenregistrements
un peu différents : Ainsi les travaux antérieurs de l’Institut de
Physique atomique
sur la distribution des intervalles detemps
de l’émission a du Posuggèrent
que, suivant leursclasses,
ces intervallespeuvent
être soitprivilégiés,
soit défavorisés parrapport
à la distributionthéorique.
La distance entre deux intervallesprivilégiés
ou défavorisés sesitue vers
o,3 io, to
étant l’intervalle moyen[4].
Cette structure induit à penser que leur succession dans le
temps
ne doit pas êtrequelconque
maisprésenter
un certainrythme. Après
un intervalledonné,
l’observation de certains autres doit être trèsimprobable.
Onpeut espérer
déceler direc- tement ces anomalies parrapport
à la distributiouthéorique
en choisissant unefréquence appropriée
pour
le balayage
du tubecathodique.
Pour assurerà cette
fréquence
une stabilitésuysante,
on syn- chronise l’oscillateur à relaxation de la base detemps
avec un chronomètreélectronique
conçu defaçon
àpouvoir
fournir des intervalles detemps
de durées très diverses.
La
fréquence stabilisée
du chronomètre estfournie
par un oscillateurélectronique
à 1000périodes
avecun
diapason
en élinvar enfermé dans un thermostat.Pour une variation de
température
de l’ordre dudegré
dans lethermostat;
cegénérateur après
avoiratteint son
régime
defonctionnement,
stabilise le I o0opériodes
à 5.10-6près.
Un ensembled’ampli-
ficateurs dont un
push-pull
final délivre unepuis-
sance suffisante pour alimenter le moteur
synchrone.
Celui-ci
comprend
un rotor à I00 dentsqui
sedéplace
devant les opôles
d’un stator.Avec une alimentation à 1000
périodes,
la vitesse de rotation du rotor est donc de10 t/s.
Une rouedentée de I00
dents,
calée sur l’axe du rotor tourne devant un néon alimenté par le 1000périodes.
Iae
dispositif stroboscopique
ainsi réalisépermet
de contrôler le bon fonctionnement du moteur et de79
s’assurer de l’absence du
phénomène
de « pompage ».Ce moteur est solidaire d’un
disque
en aluminiumpercé,
sur despistes
de diamètresdifférents,
detrous
régulièrement espacés,
à l’aide d’une machine à diviser. Avec lespistes
de i,4? 5,
6, 7, 8 trouson
peut
définir des intervalles detemps
de1 /I oe,
1
fooe,
1/ 50e,
... de seconde. Pour obtenir desimpulsions électriques marquant
le début de chacun de cesintervalles,
on éclaire à travers cestrous,
une cellule
photoélectrique.
Onforme
pour celasur le
disque, l’image
du filament d’unelampe
électrique.
On choisit un filament d’une courbure telle que sonimage épouse
convenablement la circonférence du trou. On obtient ainsi aux bornes de la cellule uneimpulsion trapézoïdale
dont onpeut apprécier
letemps
de montée :l’image
dufilament a une
largeur
d’environ1/10e
de milli-mètre. La
piste
de six trousayant
un diamètre d’environ 20 cm, deuxtrous
sont distants d’en- viron 1o cm et cette distance est parcourue en i/60e
de
seconde,
letemps
de montée del’impulsion
estdonc de l’ordre
de I /6e
de 10-4 s. Onamplifie
cetteimpulsion trapézoïdale
par les moyenshabituels;
et pour obtenir un
signal
desynchronisation
avecune bonne
définition,
on la différencie fortement parun
système
RCayant
une constante detemps
de
Io-4 s ? L’impulsion positive
desynchronisation
a ainsi une durée- totale de l’ordre du
temps
demontée et comme la
synchronisation
se fait sur lapartie montante,
on voitqu’un balayage-
de i/60e
deseconde sur la base de
temps
est ainsi défini à i o-5 sprès.
Pouraugmenter
lespossibilités
du chrono-mètre,
undispositif multiplicateur permet
àpartir
du ’1000
périodes
d’obtenir du 5oo et dru 1500périodes.
La roue
phonique
alimentée à cesfréquences
tourneà 5 ou 15
t /s
et l’ontriple
ainsi le nombre des inter- valles detemps
que l’onpeut
définir avec un mêmedisque.
Unenregistrement
fait dans ces conditionsavec une
fréquence
debalayage
convenable révèlerait l’exactitude desopinions
émises ci-dessus par des,
zonez - de
points
de concentration anormale. La distribution suivant l’axe des y ne seraitplus
uni-forme. ’
Diviseur
d’impulsions
àrapport
variable. -- Parailleurs,
la succession des intervallesprivi- légiés
et défavorisés enprogression arithmétique
deraison peu différente de
o,3 to suggère d’analyser
non seulement les distributions initiales mais aussi les sommes de 3 et d’une manière
plus générale
lessommes de n intervalles consécutifs. Les diviseurs
électroniques
à basculeur seprêtent
mal à cetteutilisation,
c’estpourquoi
on a réalisé undispositif permettant d’enregistrer
sans difficulté des sommesquelconques.
Pourchaque top marquant
la find’un intervalle de
temps
oncharge
un condensa-teur C d’une
quantité
d’électricité constante. La tension aux bornes est donc une fonction en escalier du nombre des intervalles. Enjouant
sur la tensionappliquée
à lagrille
d’unthyrathron qui shunte C,
on
peut décharger
celui-ci toutes les n « marches » etobtenir
ainsi untop
pour n àl’entrée.
La
figure 7 donne
le schéma de réalisation.Le
top
d’entrée bascule un univibrateurqui délivre
uneimpulsion rectangulaire positive
de duréeet
de hauteur bien définie.
Celle-ciagit
sur lagrille
d’un
tube àforte pente
et cut-oKrapproché
norma-lement fermé,
à travers uneliaison
à résistancecompensée
enhaute fréquence.
Cedispositif
estnécessaire
pour éviter les variations depotentiel de
référence de lagrille
en fonction de la cadencedes
impulsions.
Pour un fonctionnement correct il faut d’autrepart
que la durée del’impulsion
rectan-gulaire
decharge
soitlégèrement
inférieure autemps
d’ouverture duthyratron.
C’est donc celui-ciqui
détermine le
temps
de résolution del’appareil,
environ
10-4 s,
suffisant pour les conditionsd’emploi.
B. - Deuxième ensemble
[16].
Alors que le
premier permet l’enregistrement
desdistributions d’intervalles dans leur
totalité,
celui-cirépond
aux buts suivants :’a.
Étudier
lespetits
intervalles detemps
d’unedurée de l’ordre
du I/IOOe
de l’intervalle moyen.Une étude
préliminaire
de J. Thibaudparaissait
en effet révèler des anomalies vers ces
petits
inter-valles.
b.
Enregistrer corrélativement
la distribution des intervalles detemps qui
suivent ceux d’une classedonnée a
priori.
Nous
disposons
pour cela desappareils
suivants :1.
Etude
despetits
intervalles detemps,
Compleur proporfionnel.
- Pour éviter des enre-gistrements trop longs,
nous sommesconduits, quand
l’étude est restreinte à certaines classes d’in-tervalles,
àaugmenter
la cadence ducomptage.
De
plus,
dans la mesure depetits
intervalles detemps
de l’ordre de 5 - 10-4 s il est absolument nécessaire quel’impulsion
oc soit à montéerapide.
Il faut donc un détecteur à collection d’électrons.
Nous avons choisi un