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2019/2020

I) Cardinal d’un ensemble fini – Parties d’un ensemble.

II) Principe de produit ou principe fondamental de dénombrement.

arbre de choix

Principe de produit : Si une expérimentation complexe peut se décomposer en p opérations élémentaires successives tels que :

- La première opération peut être effectuée de n1manières différentes.

- La deuxième opération peut être effectuée de n2manières différentes.

- La troisième opération peut être effectuée de n3manières différentes. Et ainsi de suite … - La pièmeopération peut être effectuée de np manières différentes.

Alors l’ensemble de toutes ces opérations peutêtreeffectuées deN=    n1 n2 n3 ... np manières différentes

III) Arrangements et permutation d’un ensemble fini.

Arrangements sans répétitions.

Notion de factorielle : Soit n un entier naturel tel que n1

On appelle " n factorielle " le nombre entier noté n! tel que n!=n n

(

1

)(

n− 2

)

...  3 2 1

Par convention, on pose 0! = 1 et 1! = 1.

▪ étant un ensemble à n éléments, on appelle arrangement de p éléments de , toute suite de p éléments distincts de . On le note

A

np.

Il y a n façons de choisir le 1er élément, (n-1) façons de choisir le 2ème élément, …, [n-(p-1)] façons de choisir le pème . et d’après le principe

Donc

A

np = n n

(

1

)(

n2

) (

... n− + =p 1

) ( )

n-p !n! si p  n .

0

A

n= 1 ;

A

n1= n ;

A

nn

= n !

.

▪  étant un ensemble à n éléments, on appelle permutation, tout arrangement des n éléments de . Il y a n! permutations de  si les n éléments sont distinguables entre eux.

Arrangements avec répétitions.

C’est le nombre d’arrangements que l’on peut faire avec p éléments choisis parmi n éléments, chacun d’eux peut figurer plusieurs fois dans le même arrangement. Le nombre d’arrangements avec répétitions est np

N. B. :Quand il s’agit de classer k « objets », rangés en p groupes dont les éléments sont considérés comme indistinguables entre eux à l’intérieur de chaque groupe, il faut trouver le nombre de permutations distinctes de p objets quand k1sont d’une sorte, k2d’une autre, …, kpde la pème sorte, avec k1+k2+ +... kp =k.

Ce nombre est alors :

1 2 p

k!

k ! k ! ... k !   .

Dénombrement

Soit  un ensemble fini de n éléments,  =

x x1; 2;...;xn

. L’entier naturel n est appelé cardinal de . On note :card =n

A et B désignent deux parties de . On écrit : A   et B  

card A(B)=cardA+cardBcard A(B).

Si A et B sont deux ensembles disjoints (c’est-à-direA = B ) alors card A(B)=cardA+cardB

A = {x  : x A}, est le complémentaire de A.

A = A et A = A

card A=card −cardA

01

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2019/2020

IV) Combinaisons d’un ensemble fini .

 étant un ensemble à n éléments, on appelle combinaison de p éléments de , toute partie de p éléments de

. On la note

C

np telle que : 1

p

p n

n

A n

C p n

p p n p

= =  

! /

! !( )! .

Formules usuelles :

C

np

= C

nn p

; C

n0

= C

nn

= 1 ;

Cn1 =Cnn1 =n

;

pCnp =nCnp11

C

np=

C

np11 +

C

np1 (formule de Pascal) ;

0 n

n k k n k

n k

a b C a b

=

+ =

( ) . (formule du binôme)

V) Types de tirages.

La plupart des expériences aléatoires peuvent être interprétées comme des tirages de p boules d’une urne qui en contient n.

Il y a deux critères pour distinguer ces tirages :

1)

L’ordre : Si l’ordre dans lequel on tire les boules est pris en considération, on dit que c’est un « tirage avec ordre », sinon c’est un « tirage sans ordre ».

2)

La répétition : Si on remet chaque boule tirée dans l’urne avant de tirer la suivante, on peut tirer plusieurs fois la même boule : on parle alors d’un tirage avec répétition ou avec remise. Dans le cas contraire on parle d’un tirage sans répétition ou sans remise.

 étant un ensemble à n éléments, On tire p éléments parmi n éléments, donc :

Type de tirage Ordre Répétition Nombre de tirages possibles Successif avec remise Pas important Possible

n

p

Successif sans remise Important Impossible p

A

n

p n

Simultané Important Impossible p

C

n

p n

02

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0.1. EXPÉRIENCES ALÉATOIRES-LES ÉVÉNEMENTS 1 Calcul des Probabilités

0.1 Expériences aléatoires-Les événements

0.1.1 Expériences aléatoires

Dénition 0.1.1. .

Une expérience est dite aléatoire lorsqu'elle vérie les conditions suivantes : 1. Elle conduit à plusieurs résultats possibles.

2. On peut décrire tous ces résultats.

3. On ne peut pas savoire d'avance le resultat qu'on va obtenir.

Exemple 0.1.1. .

• Lorsqu'on lance une pèce de monnaie à deux faces :"Pile" et "Face", on ne peut pas savoir à l'avance la face qui va apparaître.Donc cette expérience est une expérience aléatoire.

• Tirer au hasard une boule d'une urne est une expérience aléatoire.

• Lorsqu'on lance un dé à 6 face bien equilibré, on ne peut pas prédire le numéro qui va apparaître.Cette expérience est une expérience aléatoire.

0.1.2 Les événements liés à une expérience aléatoire

Dénition 0.1.2. .

On considère une expérience aléatoire.

1. Tout résultat d'une expérience aléatoire est appelé une éventualité ou une issue.

2. L'ensemble de toutes les éventualités est appelé l'univers associé à l'expé- rience aléatoire et on le note Ω.

3. Toute partie deΩ est appelé événement.

4. Un événement qui contient une seul éventualité est appel un événement élé- mentaire.

5. L'ensemble Ωest appelé l' événement certain.

6. L'ensemble ∅est appelé l' événement impossible.

7. Le nombre d' éventualité qui composent un événement A est appelé le car- dinal de A et on le note Card(A)

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2

Exemple 0.1.2. .

On lance une pièce de monnaie à deux faces et on note sa face exposé.Cette expé- rience est une expérience alèatoire, il y a deux éventualités possible :la face "Pile"

qu'on note par P et la face " Face " qu'on note par F.Donc l'univers associé à cette expérience aléatoire est Ω = {P, F}.

Les événements A" le résultat est pile" et B"le résultat est face" sont des événe- ments élémentaires

Exemple 0.1.3. .

Une urne contient dix boules indiscernables au toucher, deux boules blanches B1 et B2 et trois boules rouges R1, R2, et R3 et cinq boules vertes V1, V2, V3, V4 et V5 . On tire au hasard une boule de l'urne.

• L'univers associé à cette expérience alèatoire est :Ω ={B1, B2, R1, R2, R3, V1, V2, V3, V4, V5}

• L'événement E :"la boule tirée est rouge" peut s'écrire E = {R1, R2, R3} et l'événement F :"la boule tirée porte le numéro 3" peut s'écrireF ={R3, V3}.

0.1.3 Opérations sur les événements

Dénition 0.1.3. Soit Ω l'unevres associé à une expérience aléatoire et A et B deux événements dansΩ.

• L'événement "A et B" noté A∩B est l'événement constitué des éventualités communes aux deux événements A et B.

• L'événement "A ou B" noté A∪B est l'événement constitué de toutes les éven- tualité des deux événements A et B.

• On dit que les événements A et B sont incompatibles si A∩B =∅

• L'événement B est dit contraire de A et on le note Asi A∩B =∅etA∪B = Ω Exemple 0.1.4. .

On lance un dé dont les six faces sont numéroté est : 1,2, 3, 4, 5, 6, et à chaque lancer on note le nombre inscrit sur la face supérieure.

L'unevers associé à cette expérience aléatoire est :Ω = {1,2,3,4,5,6}, on considère les événements suivants :

• L'événement A :"le nonbre obtenu est paire"

• L'événement B :"le nonbre obtenu est impaire"

• L'événement C :"le nonbre obtenu est un multiple de 3 "

• L'événement D :"le nonbre obtenu est divisible par 6"

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0.2. ESPACE PROBABILISÉ FINI 3 On a A={2,4,6}, B ={1,3,5},C={3,6}, D={6}.

On a aussi A∪C ={2,4,6,3},A∩D={6}.

A et B sont incompatibles A ∩B = ∅ et l'événement contraire de D est D = {1,2,3,4,5}.

0.2 Espace probabilisé ni

Dénition 0.2.1. .

soit Ω = {a1, a2, a3,· · ·an} l'univers associé à une expérience aléatoire.

Lorsqu'on répéte une expérience aléatoire un trés grand nombre de fois, la fré- quence de n'import quel événement élémentaire {ai} avec i ∈ {1,2,3,··, n} se stabilise autour d'une valeure pi ∈[0,1].

pi est appelé la probabilité de l'événement {ai} et on note p({ai}) =pi.

La probabilité d'un événement est la somme des probabilités des événements élé- mentaires qui le constituent : si A={a1, a2, a3, a4}

alors p(A) =p({a1}) +p({a2}) +p({a3}) +p({a4}) = p1+p2+p3+p4.

La relation p qui à chaque événement A associé le nombre p(A) dénit une pro- babilité sur l'univers Ω.

Le couple (Ω, p)est appelé espace probabilisé ni.

remarque 0.2.1. .

• Pour tout événement A on a :é0≤p(A)≤1.

• p(Ω) = 1et p(∅) = 0. Exercice 0.2.1. .

On lance un dé truqué tel que p({1}) = p({2}) = p({3}) = p({4}) = p({5}) et p({6}) = 3p({1}).

1. Calculer la probabilité d'apparition de chaque face.

2. Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :

• A :"obtenir un nombre paire".

• B :"obtenir un nombre divisible par 3".

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