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Démonstration de la formule de l'indicateur

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G. M ÉTROD

Démonstration de la formule de l’indicateur

Nouvelles annales de mathématiques 5e série, tome 2 (1923), p. 378-383

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1923_5_2__378_0>

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(2)

( 378 )

[I2c]

DÉMONSTRATION RE LA FORMULE DE L'INDICATEUR;

PAR G. MÉTROD.

1. Dans la démonstration habituelle de la formule qui donne le nombre o (m) des entiers premiers avec l'entier m et non supérieurs à m, on part d'un système complet (mod m) dans lequel on supprime les entiers non premiers avec m.

On peut appliquer la méthode inverse, c'est-à-dire former directement le système des entiers premiers avec m ; on obtient ainsi une démonstration simple de la formule de l'indioaleur de m.

!2. Soit pa une puissance du nombre premier p.

Dans le système de numération de base/?, tout entier inférieur à pa peut s'écrire sous la forme

dans laquelle les oc sont des entiers égaux à p — i au plus. Quand on donne aux x toutes les valeurs entières de o à p — i, l'expression précédente parcourt l'en- semble des /?a nombres inférieurs à p*.

Parmi ces nombres, ceux qui sont premiers avec p sont ceux pour lesquels x0 n'est pas nul; leur nombre est donc

-pa-i (p-i).

3. Soit maintenant un entier quelconque m décom- posé en ses facteurs premiers, dont le nombre est v :

m — «a b$ . . . A.

(3)

Considérons l'expression m m

si xK parcourt un système complet (mod aa) , x2 un système complet (mod fcP), . . . , xy un système com- plet (mod /x), l'expression prend m valeurs formant un système complet (mod m).

En effet l'expression considérée ne peut être congrue à o (mod m) que si elle est congrue à o suivant cha- cun des modules aa, tP, . . . , lK ce qui exige

«t = o (mod aaj , Xi =5 o (mod 6P),

#v = o (mod A).

Pour qu'un entier soit premier avec m il faut et il suffit qu'il soit premier séparément avec a*, &P, . . . , / \ c'est-à-dire quea^ soit premier avec tfa, a?2 avec 6P, ..., a?v avec /x. On obtient donc un système complet de nombres premiers avec m en faisant parcourir à X\ un système complet de nombres premiers avec aa, à x2 un système complet de nombres premiers avec b$, .. ., à j?v un système complet de nombres premiers avec /'-.

On a donc

o(f)i) = ç ( aa) ®(b$) . . . o ( A ) ,

4. La méthode peut être généralisée pour calculer l'indicateur de k{èmc ordre. On sait qu'on appelle indi- cateur de /rième ordre de l'entier mie nombre des arran- gements k à k avec répétition des entiers o, i,--->

m — i tels que ces k entiers et m soient premiers dans leur ensemble.

(4)

( 38o )

Considérons d'abord le cas d'une puissance /?a d'un nombre premier p. Un système de k entiers inférieurs à p* peut être représenté par les k expressions

dans lesquelles les x sont au moins o et au plus p — i.

Les x parcourant séparément les entiers de o à p — i, ces expressions engendrent les p*k systèmes de k

•entiers (mod/?a).

Pour que le plus grand commun diviseur des entiers d'un tel système soit premier avec _pa il faut et il suffit que les nombres x0 ne soient pas tous nuls.

On a donc pour l'indicateur de £iemc ordre la for- mule

? OU

5. Soit maintenant

/ ? £ zz3 CL& ( ) $ . . . / ^ .

Le nombre des arrangements complets k à k des entiers d'un système complet (mod m) est mk. L'un quelconque de ces arrangements est représenté par les Je expressions

ni

Si les X\ parcourent séparément un système complet (mod «a)7 les x2 un système complet (mod è?), . . . ,

(5)

( 38, )

les x.j un système complet (mod fi), l'ensemble des k expressions précédentes parcourt tous les arrange- ments complets A à A" d'un système complet (mod m).

Pour que le plus grand commun diviseur d'un sys- tème de A entiers soit premier avec m, il faut et il suffit qu'il le soit avec aa, 6P, . . . , fi. Un système de A entiers possède cette propriété lorsque les x{ forment un sys- tème de A entiers dont le plus grand commun diviseur est premier avec «a, . . . , les xv un système de A entiers dont le plus grand commun diviseur est premier avec fi.

On a donc pour l'indicateur de Alome ordre en (m) = o/t (aa)

— />»/•. ( T — —

6. La méthode peut aussi s'appliquer à la théorie des entiers et des idéaux d'un corps algébrique.

Soient P un idéal premier d'un corps algébrique, p un entier de ce corps divisible par P mais non par

PJ, l'expression

/ ? * - ! xOL-l + / ?a~2 cra-2 -H. . .-h p Xi -h x0

parcourt un système complet (mod Pa) lorsque les x parcourent séparément un système complet (mod P).

On s'en assure en observant que l'expression ne peut être congrue à o que si tous les x sont congrus à o (modP*).

D'autre part, soit M un idéal composé M =A« BP ... L\

A, R, . . . , L étant des idéaux premiers. Choisissons dans le corps algébrique un entier a divisible par A

/

(6)

( 382 )

mais non par A2 et premier avec - ^ ; un entier b divi- sible par B mais non par B2 et premier avec g*; • • • ; un entier / divisible par L mais non par L2 et premier avec j-^'My puis posons

m =• cft b$ . . . A.

Cet entier m est divisible par l'idéal M et le quotient xr est premier avec M.

On voit alors que l'expression

donne un système complet (mod M) lorsque X\ par- court un système complet ('mod Aa), oc2 un système complet (mod BP), . . . ,#v un système complet(mod L*).

La démonstration se continue ensuite comme dans les nos 2 et 3. On raisonne de même pour l'indicateur de

7. La méthode que j'indique peut encore servir à résoudre d'autres questions analogues, par exemple la suivante qui constitue une extension de la notion de l'indicateur (LUCAS, Théorie des nombres, n° 221).

Trouver le nombre des entiers h de la suite

o , i , -2, . . . , m — i

tels que

h—eu h — e^ . . . , h — ek

soient premiers avec m ; e,, e2, . . . , <?A étant des entiers donnés.

On trouvera facilement que ce nombre est :

(7)

( 383 )

a, bj . . . , l étant les facteurs premiers de ni; tjt» le nombre des entiers e différents (mod a), JJL2 le nombre des entiers e différents (mod 6), . . . , ^ le nombre des entiers e différents (mod /).

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