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en effet, j’en déduis ∀t∈R+∗ e−xtsint t ≤e−xt or x >0, donct→e−xt est intégrable sur R+∗ (intégrale de référence)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 07 Page 1 14. Solution

a)Pour pouvoir écrire différemment f(x), je justifie d’abord son existence, pour x∈R+.

Déjà f(0) est l’intégrale de Dirichlet, dont la (semi-)convergente a été établie en cours (grâce à une intégration par parties).

Et pour x >0 fixé, la fonction t→e−xtsint

t est intégrable surR+, d’après la majoration classique (fournie par le théorème des accroissements finis) |sint| ≤ |t|; en effet, j’en déduis

∀t∈R+ extsint

t ≤ext

or x >0, donct→ext est intégrable sur R+ (intégrale de référence).

On voit ici qu’une domination serait aisée pour x∈[a,+∞[, ce qui donnerait la continuité def sur R+, mais pas en 0. . . Je fixe alors x≥0 et j’écris, grâce à la convergence établie ci-dessus :

f(x) = lim

p→∞

(p+1)π 0

e−xtsint

t dt= lim

p→∞

p

n=0

(n+1)π

e−xtsint t dt

et, pour n fixé dans N, j’écris grâce au changement de variable t =u+nπ, vu que sin (u+nπ) = (−1)nsinu

(n+1)π

extsint

t dt= (−1)nfn(x) où fn(x) =enπx

π 0

exu sinu

u+nπdu≥0.

L’écriture ci-dessus def(x)montre que la série numérique (−1)nfn(x) converge et que sa somme vaut f(x). Il s’agit d’une série alternée qui vérifie les hypothèses du théorème spécial ; en effet la valeur absolue du terme général est fn(x), qui vérifie, pour n∈N,

0≤fn(x)≤ 2

nπ car ∀t∈]0, π[ 0≤exu sinu

u+nπ ≤ sinu nπ et

π 0

sinudu= 2.

Le théorème d’encadrement montre alors quefn(x) −→

n→∞0. De plus la suite fn(x) est décroissante, comme n→enπx etn→ sinu

u+nπ pour tout u. . . Je dispose donc de la majoration du reste Rp(x) =

n=p+1

(−1)nfn(x) :

∀x∈R+ |Rp(x)| ≤fp+1(x)≤ 2

(p+ 1)π (vu ci-dessus).

Ce dernier majorant est indépendant de x et de limite nulle quand p tend vers l’infini, donc (Rp) converge uniformément vers 0 sur R+, autrement dit (−1)nfn converge uniformément surR+. Attention, il reste à prouver que les fn sont continues sur R+ et les théorèmes opératoires clas- siques ne suffisent pas, il s’agit d’intégrales dépendant d’un paramètre !! Heureusement, pour n fixé, le théorème de continuité sous le signe s’applique immédiatement, puisque la fonction (x, u)→exu sinu

u+nπ a déjà été dominée (par 1) ci-dessus.

Je peux donc conclure :

f est définie et continue surR+.

b)Je fixe a >0et j’applique le théorème de dérivation sous le signe sur[a,+∞[.

Notons g: (x, t)→extsint t :

∗ pour tfixé dansR+, la fonction x→g(x, t) est C1 sur [a,+∞[

∗ pourx fixé dans[a,+∞[, la fonctiont→g(x, t) est continue par morceaux et intégrable surR+ (vu aua))

∗ pour x fixé dans [a,+∞[, la fonction t→ ∂g

∂x(x, t) = −e−xtsint est continue par morceaux sur R+

∗ domination: ∀(x, t)∈[a,+∞[×R+ ∂g

∂x(x, t) ≤e−at et la fonctiont→e−atest indépendante dex, continue par morceaux et intégrable sur R+ (intégrale de référence).

(2)

PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 07 Page 2 Par conséquent, f est C1 sur [a,+∞[, cela pour touta >0, donc

f est C1 sur R+.

De plus f est donnée par la formule de Leibniz, pour toutx >0 : f(x) =

+ 0

−e−xtsintdt= Im

+ 0

−e(i−x)tdt = Im e(ix)t x−i

t→+

t=0

= Im −1 x−i c’est-à-dire

∀x∈R+ f(x) = −1 x2+ 1.

c)Je déduis du résultat précédent une constante C telle que : ∀x∈R+ f(x) =C−arctanx.

La valeur deCest donnée par l’unicité de la limite def en+∞, qui vautC−π/2. Or par croissance de l’intégrale j’ai

∀x∈R+ |f(x)| ≤

+ 0

extdt= 1 x d’où par encadrement f(x) −→

x+ 0 et donc C = π/2. De plus nous avons vu au a) que f est continue en 0, donc l’unicité de la limite en 0 me permet de conclure

∀x∈R f(x) =π

2 −arctanx.

Or l’intégrale de Dirichlet n’est autre que f(0)!

+ 0

sint t dt= π

2.

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