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Partie I : Théorème du point xe

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 5 (3h) 10 janvier 2020

Exercice 1.

1. Tableau trop facile pour être corrigé.exn−1∼xn et ln(1 +xn)−xn∼ −12x2n. 2. On doit montrer que

(wn)n∈N→C⇒

w1+· · ·+wn

n

n∈N

→C

Il s'agit de la classique convergence au sens de Césaro. Pour que ce résultat relatif à des limites se traduise par une équivalence il est nécessaire queC6= 0 mais c'est sans importance pour la formulation avec des limites.

Le c÷ur de la démonstration est une inégalité obtenue en coupant une somme en deux.

Fixons nous unN arbitraire et considérons desn > N. On peut écrire :

w1+· · ·+wn

n −C

= |(w1−C) +· · ·+ (wn−C)|

n

≤ |(w1−C)|+· · ·+|(wn−C)|

n ≤ 1

n

N

X

k=1

|wk−C|+ 1 n

n

X

k=N+1

|wk−C|

≤ 1 n

N

X

k=1

|wk−C|+n−N n

| {z }

≤1

max

k∈{N+1···,n}|wk−C|.

Finalement, l'inégalité de Cesaro s'écrit

∀n > N:

w1+· · ·+wn

n −C

≤ 1 n

N

X

k=1

|wk−C|+ max

k∈{N+1···,n}|wk−C|.

On va vérier avec cette inégalité la dénition de la convergence d'une suite. Il est important de savoir que ce résultat ne peut pas se déduire du théorème d'encadrement ou de passage à la limite dans une inégalité.

On veut montrer que, pour tout réelε >0, il existe un entierNε tel que

n≥Nε⇒ |wn−C| ≤ε.

Soit donc un ε >0 arbitraire. D'après la convergence de (wn)n∈

N, il existe un entier N tel que

n≥N ⇒ |wn−C| ≤ ε 2.

En particulier :

n≥N ⇒ max

k∈{N+1···,n}|wk−C| ≤ ε 2. Considérons maintenant la suite

1 n

N

X

k=1

|wk−C|

!

n∈N

.

Comme PN

k=1|wk−C| est un nombre xé, c'est une suite de la forme An

n∈N qui converge donc vers0. Il existe alors un entierNε> N et tel que

n≥Nε⇒ 1 n

N

X

k=1

|wk−C| ≤ ε 2. On peut alors conclure avec l'inégalité de Cesaro

3. Chaqueun construit est strictement positif, la dénition par récurrence peut se pour- suivre indéniment. La stricte positivité desun permet aussi de dénir lesvn

4. On sait queln(1 +x)≤xpour toutx≥ −1. La suite(un)n∈N est donc décroissante et minorée par0. Elle converge vers un réell∈[0, u].

Par continuité deln,ln(1 +l) =ld'où l= 0. (tableau dex→ln(1 +x)) 5. On a bienun+1 ∼un carln(1 +un)∼un lorsqueun→0.

6. Commelnun+1u

n →0car uun+1n →1. On peut écrire : vn=uλn

un+1

un λ

−1

!

=uλn

eλlnun+1un −1

∼uλnλlnun+1 un

∼uλnλ un+1

un

−1

un+1= ln(1 +un) =un−1

2u2n+o(u2n)⇒un+1 un

= 1−1

2un+o(un)

⇒ un+1 un

−1∼ −1 2un. Finalement

vn∼ −λ 2uλ+1n .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

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MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 5 (3h) 10 janvier 2020

7. Pourλ=−1, la suite(vn)n∈Nconverge vers 12. Par conséquent, v1+v2+· · ·+vn

n → 1

2. Or

v1+v2+· · ·+vn =u−1n+1−u−1⇒u−1n+1−u−1∼ n 2.

Commeu−1n+1→+∞, la constanteu−1est négligeable devantu−1n+1. Négligeons la ! On obtientu−1n+1n2 puis

un ∼ 2 n.

Problème.

Partie I : Théorème du point xe

Dans tout le problème, on dira quexest un point xe degsi et seulement sig(x) =x. 1. a. On suppose quegest k-lipschitzienne dansI.

Pour toutx∈I et toutε >0, en prenantα= εk, on a :

|y−x|< α⇒ |g(y)−g(x)| ≤k|y−x|=ε

Ce qui montre queg est continue enx. On remarque que leαest le même pour tous lesxdeI (uniforme continuité).

b. Montrons d'abord l'existence d'un point xe.

Considérons la fonction dénie dansI

ϕ:x→g(x)−x

Elle est continue comme somme de deux fonctions continues. La stabilité deIpar g entraîne que g(a)≥a doncϕ(a)≥0 et que g(b)≤adoncϕ(b)≤0. Lorsque l'une des deux inégalités est une égalité,aoubest un point xe. Lorsque les deux inégalités sont strictes, on peut appliquer le théorème des valeurs intermédiaires àϕentreaetb. Il existe donc unx∈]a, b[tel queϕ(x) = 0, c'est à dire un point xe pourg.

Montrons ensuite l'unicité d'un point xe. Soitxet y deux points xes :

|x−y|=|g(x)−g(y)| ≤k|x−y| ⇒(1−k)|x−y| ≤0⇒x=y car1−k >0par hypothèse.

On noteαl'unique point xe deg.

2. a. On appliquenfois l'inégalité de lipschitzité :

|xn−α|=|g(xn−1−g(α)| ≤k|xn−1−α|=k|g(xn−2−g(α)|

≤k2|xn−2−α| ≤ · · · ≤kp|xn−p−α| ≤kn|x0−α|=kn|u−α|

La suite à droite de l'inégalité précédente est géométrique de raisonk∈]0,1[. Elle converge donc vers0 ce qui permet d'appliquer le théorème d'encadrement. La suite(xn)n∈Nconverge versα.

b. Utilisons d'abord l'inégalité triangulaire

|xn+p−xn| ≤ |xn+p−xn+p−1|+|xn+p−1−xn+p−2|+· · ·+|xn+1−xn|

=

p−1

X

i=0

|xn+1+i−xn+i|

puis majorons comme plus haut en utilisant le caractère lipschitzien

|xn+1+i−xn+i|=|g(xn+i)−g(xn+i−1)|

≤k|xn+i−xn+i−1| ≤ · · · ≤ki|xn+1−xn| En injectant dans la première majoration, on obtient :

|xn+p−xn| ≤

p−1

X

i=0

ki

!

|xn+1−xn|= 1−kp

1−k|xn+1−xn| c. Dans l'inégalité précédente, xonsnet considèrons les suites enp.

La suite(xn+p)p∈Nconverge versα, la suite(xn)p∈Nest constante, la suite(kp)p∈N converge vers 0. Par opérations sur les suites convergentes et passage à la limite dans une inégalité, on obtient donc :

|α−xn| ≤ 1

1−k|xn+1−xn| 3. a. Commeg est supposée dérivable enα, on peut écrire :

|g0(α)|= lim

h→0

g(α+h)−g(α) h

≤k

d'après l'inégalité de lipschitzité et le théorème de passage à la limite dans une inégalité.

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b. Par dénition dexn et commeg(α) =α: xn+1−α

xn−α = g(xn)−g(α)

xn−α →g0(α) à cause de la dérivabilité enαcar(xn)n∈Nconverge versα.

Partie II. Méthode de Newton

1. a. L'équation considérée admet une solution à cause du théorème des valeurs inter- médiaires appliqué àf entreaetb. Cette solution est unique car la fonction est strictement croissante à cause du signe de la dérivée. L'unique solution notéeα sera appelée zéro def.

b. L'équation de la tangente enx0 est :

y=f0(x0)(x−x0) +f(x0)

L'abcisse du point d'intersection avec l'axe d'équationy= 0 est x0− f(x0)

f0(x0)

2. a. La fonctionf estC2donc sa dérivée estC1. De plusf est strictement positive ce qui assure le caractèreC1 de l'inverse. Les résultats usuels sur les opérations sur les fonctions continues et dérivables montrent queg est de classeC1.

b. Commeαest un zéro de f :

g(α) =α, g0(α) = 1−1 + f(α)f00(α) f0(α)2 = 0 On en déduit queαest à la fois un zéro def et un point xe deg.

3. a. La restriction de ln à un segment de ]0,+∞[ satisfait aux conditions. Dans la Figure1on a tracé un graphe de ce genre.

b. Remarquons que l'intervalle [a, b] complet n'est pas stable. On a indiqué sur la gure1 un pointx1 dont l'image n'est pas dans[a, b].

Montrons que l'intervalle[a, α]est stable.

Montrons d'abord que la restriction deg est croissante. En eet : g0(x) =f(x)f00(x)

f0(x)2 >0

a

x

1

b g (x

1

) < a

Fig. 1: II.3.a. Exemple de graphe def

car f00 est négative partout etf(x)< 0 dans [a, α[. D'autre part g(α) > α car f(α)<0donc

g([a, α]) = [g(a), g(α)] = [g(a), α]⊂[a, α].

On peut aussi remarquer (calcul de g0) que, dans[a, α], g est croissante et telle queg(x)≥x. On en déduit que[a, α]est stable pourg.

c. D'aprèsb, comme la restriction de gest croissante, l'inégalitéx0< x1se propage ce qui montre que la suite (xn)n∈N est croissante. Elle est majorée par α. Elle est donc convergente. Sa limite notéeβ est un élément de[a, α], la fonctiongest continue enβ et la dénition de xn entraîne alorsg(β) =β. Or par dénition de g, un point xe de gest un zéro de f etαest le seul zéro def dansI.

On peut donc conclure que(xn)n∈N converge versα.

4. a. Comme g0 est continue en αet g0(α) = 0, il existe un intervalle J de la forme [α−h, α+h] tel que|g0(x)|<1 pour toutx∈J.

b. Pour tous lesx∈J, appliquons le théorème des accroissements nis àg entrex etα. Il existe donccxentrexet αtel que

|g(x)−α|=|g(x)−g(α)|=|x−α||g0(cx)|<|x−α|

ce qui entraîne queg(x)est encore entrexetαdonc dansJ.

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c. L'intervalleJ est un segment et la fonction |g0| est continue sur cet intervalle.

Elle est donc bornée et elle atteint sa borne supérieure M en un point de J. Il existe u∈J tel que M =|g0(u)|<1 d'après la dénition deJ. L'inégalité des accroissements nis appliquée entre deux éléments quelconques deJ montre que g|J estM-lipschitzienne.

d. Toutes les hypothèses sont maintenant réunies pour appliquer à g dans J les résultats de la partieI. La suite(xn)n∈Nconverge vers l'unique point xeαdeg.

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