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Et l'évolution a été si fulgu¬ rante dans tous les domai¬ nes que les jeunes se sont sentis désorientés dans un monde qui perdait la bous¬ sole

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(1)

FRIBOUR®16

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle 18 mai 1984 N° 10 Fr. 3.50

(2)

La jeunesse Entre la jeunesse d'hier et celle d'aujourd'hui, on ai¬

merait établir des compa¬

raisons afin de justifier notre passé et juger leur présent.

C'est là, peut-être, une er¬

reur à laquelle une majorité des aînés se laisse facile¬

ment aller pour des raisons de simplification.

Or la jeunesse actuelle n'a pas le même visage que celle qu'on voyait il y a vingt, trente ou même cin¬

quante ans. Cela provient tout d'abord du contexte

qui s'est totalement trans¬

formé et que les jeunes ont aujourd'hui à portée de main un ensemble de mass media qui a ouvert leur esprit à un âge où la curio¬

sité des pères se limitait à un journal et à la radio, et encore pas dans tous les foyers.

Il est vrai que la jeunesse s'est trouvée brutalement en face de nombreux boule¬

versements que la plupart des adultes n'ont pas su, pas voulu ou pas pu expliquer, car en faisant leur muta-

tion, ces derniers devaient s'insérer dans l'ère nou¬

velle. Ils avaient donc trop à faire pour entamer un dia¬

logue. Et ils n'y tenaient pas tellement, de peur de ne pas savoir argumenter la chose intelligemment.

Ce manque de contact avec les jeunes a créé un fossé qui s'est élargi au fur et à mesure que la haute con¬

joncture se raffermissait.

Et l'évolution a été si fulgu¬

rante dans tous les domai¬

nes que les jeunes se sont sentis désorientés dans un monde qui perdait la bous¬

sole.

Malgré tous ces change¬

ments, la jeunesse d'au¬

jourd'hui n'est pas pire ni meilleure que celle d'autre¬

fois. Elle demande seule¬

ment à être entendue et comprise. La relève, n'est-ce point la jeunesse?

Avec ses qualités et ses défauts. Elle souhaite vive¬

ment réhumaniser ce que la plupart des hommes ont déshumanisé. Car la société moderne, telle que nous la connaissons, fonce et ou¬

blie de se préoccuper de la relève.

Cette jeunesse est donc in¬

téressante à plus d'un point de vue. C'est pourquoi il est venu le temps de rétablir les ponts; de jouer cartes sur table, de préparer l'avenir avec elle et non contre elle.

Gérard Bourquenoud Des jeunes qui sourient à la vie. Photo Jobst Klose

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR©"

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les mure».

Rédaction et administration:

Imprimerie Fragnière S.A. • 35.

rte de la Glane - Case postale 331 • 1701 Fribourg • Tél.

037/24 75 75.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggfer (Economie et politique).

Albert Jaque!

(Musique et folklore).

Rose-Marte Esselva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 66.50. Semestriel:

Fr. 37.-. Etranger: Fr. 81.-. Par avion: Fr. 105.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. • 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg-Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 La jeunesse

Le billet de Gérard Bourquenoud 4 Les Suisses, des contribuables honnêtes 5 Partir à l'aventure

8 Que découvre-t-on dans le canton?

12 Qualité de la vie: des jeux aux Grand-Places 13 Ile d'Ogoz, tel un paysage du Sud!

15 Les sports: la palme à Marly

18 L'affaire Héli Freymond: un drame campagnard 19 De la littérature aux arts

21 La Gruyère, hôte d'honneur du 10e Comptoir de Romont

28 Assises de l'Association Joseph Bovet 30 Les buralistes postaux à Neyruz 3 4 Fêtons ensemble

38 Médailles d'or et d'argent pour le fromage de montagne

4 2 Pèlerinage à la chapelle de Cor mondes

Couverture

ROMONT:

cité commerciale d'avenir

Parmi les nombreux monuments qui font l'attrait de la ville de Romont, il y a le château qui a été construit au XIIe siècle par le comte Pierre II de Savoie. De la tour qui porte le nom du même prince, on jouit d'une vue splendide sur les Alpes et les contrées environnantes.

Cest de là aussi que l'on verra très bientôt l'animation créée par le dixième Comptoir de Romont, dont l'hôte d'honneur sera le district de la Gruyère.

(4)

ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Les Suisses

sont des contribuables honnêtes D'une manière générale, le

Suisse moyen ne fraude pas le fisc. Ainsi s'exprime M.

Ferdinand Zuppinger, chef de l'Office zurichois des contributions et professeur de droit fiscal et financier i l'Université de Zurich, dans une interview qu'il a accor¬

dée au quotidien «Tages-An- zeiger». Face au secret ban¬

caire, le commissaire du fisc ne se sent nullement désar¬

mé: Il peut toujours estimer selon une libre appréciation la fortune de celui qui refuse de donner des renseigne¬

ments sur sa situation.

Un assouplissement du se¬

cret bancaire, tel que le de¬

mande l'initiative sur les banques, ne rencontre pas la faveur de l'expert zurichois, le professeur Ferdinand Zup¬

pinger. Pour celui-ci, le se¬

cret bancaire n'est pas un obstacle particulier à l'impo¬

sition des contribuables. Ce¬

lui qui refuse de renseigner le fisc sur sa situation peut être imposé d'après une libre ap¬

préciation, ce qui entraine généralement une imposition plus élevée.

Un effet contreproductif Du point de vue des autorités fiscales, un assouplissement du secret bancaire aurait même un effet contreproduc¬

tif, dans la mesure où les milliers de contribuables honnêtes auraient le senti¬

ment de devoir dévoiler da¬

vantage encore à l'Etat bien qu'ils aient toujours été par¬

faitement corrects envers ce¬

lui-ci.

Un assouplissement du se¬

cret bancaire correspondrait à un manque de confiance à l'endroit des contribuables honnêtes. Si l'Etat se rensei¬

gnait auprès des banques pour savoir ce que leurs clients ont sur leur compte, ceux-ci pourraient bien tout simplement s'adresser à des banques étrangères ou à des avocats, pense le chef de l'Of¬

fice zurichois des contribu¬

tions.

Les Suisses sont honnêtes Tout contribuable est tenu d'exposer sa situation finan¬

cière véridique. Bien sûr, chez nous aussi la fraude fiscale existe. Il n'est d'ail¬

leurs pas besoin d'en cher¬

cher bien loin les causes.

Depuis 1970, les impôts ont augmenté d'environ 60 pour cent, déclare le professeur Ferdinand Zuppinger. Néan¬

moins, il ne faut pas en conclure que le contribuable suisse est malhonnête. Au contraire. En règle générale, le Suisse moyen n'est pas un fraudeur.

L'exemple de la Suède Il est intéressant de voir que ce sont tout particulièrement les pays qui ont aboli le secret bancaire, tels la Suède et l'Allemagne fédérale, qui parlent sans cesse de la Suisse en raison de son secret bancaire.

Le cas le plus typique est celui de la Suède, qui connaît de grosses difficultés en rai¬

son de la fraude fiscale. Au fond, on devrait se demander pourquoi les capitaux s'éva¬

dent d'un pays comme la Suède. Justement parce que les contribuables de ce pays sont saignés à blanc, pense l'expert zurichois. Si en Suéde on avait des impôts raisonnables, les capitaux ne viendraient pas en Suisse.

Jürg B. Hauri

QD Le coup de fil de Berne Comme on le sait, il faudra

voter le 20 mai prochain.

Sur une initiative socialiste dirigée contre les banques et contre la vie privée de tout un chacun. Il faudra la refuser en votant NON.

Et sur une autre initiative, de l'Action nationale, contre le bradage du sol national.

Qu'est-ce que le bradage?

Cest une braderie, la mise en vente à tout prix du sol natio¬

nal à des étrangers. Alors que depuis longtemps les autorisations de vente d'im¬

meubles à des personnes do¬

miciliées en dehors de la Suisse n'ont jamais été aussi faibles. Même dans les ré¬

gions touristiques des pays qui les ont pratiquées ancien¬

nement.

les dispositions légales en vi¬

gueur. Elles permettent tou¬

tefois à ces régions de se développer et d'assurer du travail et des emplois à leurs ressortissants. A leurs res¬

sortissants qui n'ont donc plus besoin de s'expatrier pour gagner leur vie ou fon¬

der un foyer. Interdire, comme le veut l'initiative de l'Action nationale, toute vente, quelle qu'elle soit et où que ce soit, remettrait en cause de tels développe¬

ments.

A cet égard l'initiative des xénophobes est dangereuse.

De surcroît, elle est super¬

flue.

Tous ceux qui estiment qu'on ne saurait laisser aller les choses en matière de NON

à l'initiative de l'Action nationale L'initiative, sans souci des

différences régionales ou cantonales, vise à interdire toute vente d'immeubles à des étrangers, sauf s'il s'agit d'immeubles de caractère in¬

dustriel. Cette interdiction frapperait donc au premier chef les régions qui vivent du tourisme, étranger en parti¬

culier.

Le canton de Fribourg n'a pas encore terminé son évo¬

lution économique. Il con¬

naît des régions favorisées par l'industrie et l'artisanat et d'autres dont la vocation est touristique. Ceci au-delà de sa vocation traditionnel¬

lement agricole.

Ses régions touristiques ont connu et connaissent encore un développement harmo¬

nieux, sans à-coups, sans exagérations d'aucune sorte.

Les ventes d'immeubles à des personnes domiciliées à l'étranger restent largement en dessous des autorisations qui seraient possibles selon

vente d'immeubles aux per¬

sonnes domiciliées à l'étran¬

ger n'ont rien à craindre.

Une loi très dure, appelée aujourd'hui lex Friedrich, a suivi la lex Furgler, elle- même venue après la lex von Moos.

Cest dire que ce secteur de l'économie est déjà très régle¬

menté. Dans tous les détails.

La nouvelle loi Friedrich ne prononce pas une interdic¬

tion pure et simple telle que l'initiative. Mais un système d'autorisations très strict qui reste néanmoins fédéraliste.

C est-à-dire différencié selon les besoins et les ventes étrangères déjà effectuées.

Il est possible que durant un certain temps certaines ré¬

gions aient été trop fort. Mais ce n'est pas parce que cer¬

tains, peu nombreux, ont peut-être exagéré qu'il faut punir tout le monde.

Le canton de Fribourg en tout cas ne doit pas payer pour les autres. a. Oggkr

(5)

TOURISME ET LOISIRS

On dit le touriste suisse exigeant. Cela s'explique. Les statistiques tendent en effet à prouver que le peuple helvétique est celui qui prend le plus de vacances et qui voyage le plus au monde. C'est la raison pour laquelle un Salon des vacances s'avère indispensable durant l'hiver pour permettre au public d'envisager déjà son départ vers l'aventure, la découverte d'un pays lointain ou, pourquoi pas, se contenter d'approfondir la connais¬

sance de son propre pays, aller à la rencontre des autres, voilà la passion de visiter le Salon international du tourisme et des vacances qui se déroule chaque année au Palais de Beau- lieu, à Lausanne. Un grand nombre de pays y étaient représentés par le truchement des agences de voyages. Le visiteur a pu ainsi se renseigner sur l'offre touristique mondiale, les voyages insolites, les locations d'apparte¬

ments, de villas et les moyens de transport:

rail, route, air.

Aventuriers dans l'âme, vous n'en êtes pas moins des citoyens du XXe siècle, siècle de la technique et du confort, siècle qui transforme les rêves les plus fous en... réalités conforta¬

bles.

Incitation à des voyages à l'étranger.

Les jeunes préfèrent les vacances sous tente!

Partir à l'aventure

Le phénomène touristique suisse remonte à l'Antiquité, avec les bains de Baden à l'époque romaine. Au Moyen Age sont venus s'y ajouter les pèlerinages, comme celui d'Einsiedeln. Mis à la mode par le retour à la nature prôné par Jean-Jacques Rousseau, le tourisme a été limité aux voyages d'agrément, réservés à une élite, jusqu'en 1914, année où l'on dénombrait quelque 160 000 lits d'hôtels. Après les crises des deux guerres mondiales et de la dépression économique des années trente, le tourisme est devenu une «industrie sans fumée» grâce à la généralisation des vacances, à l'accrois¬

sement des revenus et à l'amélioration con¬

sidérable des moyens de transport.

Le tourisme suisse dispose aujourd'hui d'atouts fort nombreux qui complètent ceux que lui ont donnés la nature et l'histoire:

variété des sites, des climats, des traditions et des cultures. Le tourisme est, à l'heure actuelle, une activité économique de premier plan, répartie à parts presque égales entre l'hiver et l'été. Pour la clientèle nationale et étrangère, le volume d'affaires total du tou¬

risme helvétique peut être estimé à plus de 8 milliards de francs.

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Le soleil de vos vacances I Tourisme Pour Fous I.A.

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LES C0L0MBETTES SUR YUADENS 19 et 20 mai 1984

Journées

«Portes ouvertes»

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- La Fêle dam la Ville - VENDREDI 18 MAI

Dès 18 h.

20 h. 15 23 h. 00 20 h. 30

Ville piétonne Cantine da la Gara

Super loto: Fr. 6000.- lots Cantine de la Garba d'Or Bal Cantine da la Crèche Bal

SAMEDI 19 MAI Dès 15 h.

20 h.-22 h.

20 h. 30

Ville piétonne

Animations musicales Collégiale St-Laurant Granette (Tambours)

Productions devant jurys CantinadelaGare

Cantine da la Crèche Cantina de la Garbe d'Or Bal

DIMANCHE 20 MAI Ville piétonne 8 h. 20 - 12 h. Collégiale St-Laurant

Granatta (Tambours) Productions devant jurys 14 h. En villa

Concerts-promenade 15 h. 15 Défilé des tambours 15 h. 45 Grand cortège fleuri 19 h. CantinadelaGare

Bal

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MUSIQUE ET FOLKLORE

La Fête des musiques broyardes à Estavayer C'est à l'harmonie «La Persévérance» d'Esta-

vayer-le-Lac qu'incombe, cette année, l'orga¬

nisation de la prochaine Fête des musiques broyardes, 63e du nom. Le comité d'organi¬

sation est présidé par M. Jean Zanone, qui est notamment secondé dans sa tâche par le président en fonction de «La Persévérance», M. Camille Roulin. La fête commencera le 18 mai et prendra fin au soir du 20.

La journée officielle du dimanche débutera par le repas de midi qui, pour les invités, sera servi à l'Hôtel-de-Ville. Les concours qui auront lieu précédemment se succéderont en la collégiale St-Laurent, sous le regard atten¬

tif des deux experts, MM. Jean-Michel Hayoz, directeur du Conservatoire, et Roger Volet, bien connu dans le monde des musi¬

ciens romands. Les sections de tambours se retrouveront quant à elles à la G renette face à deux orfèvres en la matière, MM. R. Barras et L. Pochon. Mais revenons au dimanche pour signaler, de 14 h. à IS h. I S, un concert- promenade agrémenté par les sociétés du giron; à 15 h. 45 le cortège et dès 16 h. 30 la partie officielle, au cours de laquelle plusieurs personnalités prendront la parole. La journée se terminera par un apéritif collectif et le morceau d'ensemble.

La cavalcade de l'Ascension à Beromiinster

elles remontent probablement à la coutume alémanique d'invo¬

quer au printemps les mauvais esprits dans les champs pour mieux les conjurer. L'Eglise a

«récupéré» cette cérémonie et en a fait la bénédiction des champs.

D'abord limitée à quelques champs de la paroisse, elle donna bientôt lieu à de vraies proces¬

sions, voire des cavalcades pro¬

cessionnaires quand le territoire à couvrir était important, telles qu'elles sont encore pratiquées de nos jours sur le Plateau lucer- nois, à Beromiinster, Sempach et Hitzkirch et dans d'autres com¬

munes. Des cavalcades du même genre ont également subsisté à Sa'jbourg, dans le sud de l'Alle¬

magne (surtout à Weingarten) et en Belgique. En Suisse, on ne les connaît que ans le canton de Lucerne.

Service de presse Cigares Rowli mpr - Chaque année, la petite

ville de Beromiinster se met en fête pour la «cavalcade de l'As¬

cension». Près de 200 cavaliers et plus de 2000 piétons parcourent un trajet de 16 km à travers le

«Michelsamt» lucernois (au dé¬

but du siècle on comptait même 4000, voire 5000 participants!).

A cinq heures du matin, après la

«messe des cavaliers», la proces¬

sion se met en branle. En tête, les

chanoines du chapitre, sur leurs montures. Derrière eux, sou¬

vent abrités par des baldaquins somptueux et des guirlandes printanières, les porte-croix, la musique de la cavalerie, le Saint- Sacrement, les abbés et les con¬

seillers curiaux. Devant chaque église et chaque chapelle, la pro¬

cession s'arrête pour réciter une prière ou entonner un cantique.

L'abbé lève l'ostensoir étincelant et bénit l'assistance. En début d'après-midi, le cortège regagne la petite ville magnifiquement parée pour l'occasion; les auto¬

rités laïques et religieuses se rendent à l'église millénaire du chapitre pour l'apothéose de la cérémonie: l'Ascension du Christ, symbolisée par une statue du Sauveur que l'on hisse lente¬

ment jusque sous la voûte de l'église.

Les cavalcades de l'Ascension datent d'avant l'ère chrétienne.

(8)

Cet arbre, d'une dimension respecta¬

ble, a probablement plus d'un siècle.

Je l'ai vu pleurer alors qu'un soleil printanier réchauffait les pâturages de l'intyamon. Sous un ciel merveilleu¬

sement bleu, de l'eau dégoulinait sur l'écorce de ses branches recouvertes de mousse. Avec son tronc en partie pourri et la sève qui a de la peine à se manifester, on peut se demander si cet arbre va encore résister longtemps aux effets naturels. C'est aussi la question que se pose son propriétaire, qui a l'intention de mettre fin à ses souffrances.

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Quel plaisir de pratiquer la marche par monts et par vaux, dans nos Préalpes, à la recherche d'un bol d'air frais de nos montagnes! Quelle joie aussi de s'offrir une promenade sur des chemins rocailleux, tel que celui qui va conduire ces gais lurons au chalet de La Vathià! La marche dans la nature, n'est-ce pas là une façon de se refaire une santé?

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A l'automne de la vie r

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Un bon pain frais, de la lecture, un beau jour d'été et la nature qui offre sa splendeur à qui sait l'admirer, voilà de quoi passer un moment agréable, propre à la méditation. Si. dans notre pays, tout n'est hélas pas encore admi¬

rable pour adoucir le sort des

personnes qui ne peuvent plus travailler, des améliorations no¬

tables ont pourtant déjà été ap¬

portées et tout permet d'espérer que. dans un proche avenir, l'automne de la vie sera encore plus ensoleillé...

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VVFP. Celui qui sait utiliser les dé¬

chets de la cuisine et du jardin pour fabriquer sa terre végétale lui-même n'a pas besoin d'acheter de l'humus tout prêt, dont le prix est assez élevé.

La préparation de cette terre végétale est à la portée de tout le monde. De plus, cela permet de garder le jardin propre et bien rangé. Il suffit d'instal¬

ler un cadre destiné au compost, tapissé d'un emballage pour compost Werga de la maison Folag, Neuen¬

kirch . Percée de petits trous, cette feuille en polyéthyléne, un isolant thermique et sans danger pour l'envi¬

ronnement. agit en tant que réservoir naturel de l'humidité, dont l'aération

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est très bien conçue. L'eau pénètre, mais ne s'évapore pas. L'emballage est ouvert vers le bas. ce qui permet aux accélérateurs naturels de la dé¬

composition, comme par exemple les vers, etc.. d'y entrer librement. Les feuilles, l'herbe et les autres rognures sont étalées en couches comme d'ha¬

bitude. La terre végétale se forme plus vite dans ce climat de prédilection. En fermant l'emballage, on empêchera de plus les mauvaises herbes de proli¬

férer sur le tas. Une fois rempli, l'emballage peut être fermé et le cadre devient de nouveau libre pour rece¬

voir d'autres couches de compost.

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Très peu de monde connaît le sym¬

bole de cette croix que l'on découvre sur la commune de Granges-Paccot, en bordure de la route cantonale Fribourg-Pensier-Morat. Elle rap¬

pelle tout simplement un événement vieux de plusieurs siècles. Voici ce qu'on peut lire sur la plaque de bronze que nous voyons sur notre photo:

«1448 - Victoire des Fribourgeois sur les Savoyards dans cette plaine d'Agy». Il y a donc eu une bataille à cet endroit. Par contre, nous ignorons la raison pour laquelle elle s'est dé¬

roulée dans la plaine d'Agy.

Agrandissement de la chapelle

La station des Paccots sur Châtel- Saint-Denis a connu un réjouissant développement au cours de la der¬

nière décennie. Avec le nombre d'ha¬

bitants qui, sans cesse, augmente, surtout durant le week-end, la cha¬

pelle de Notre-Dame des Neiges n'est plus en mesure d'accueillir tous les fidèles qui désirent assister à la messe dominicale. C'est ainsi que l'Associa¬

tion des œuvres paroissiales de la communauté châteloise a décidé d'agrandir cette chapelle au cours de cette année.

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38'Giron du musiques

de la Veveyse - Remaufens 18, 19 et 20 MAI 1984

SOUS CANTINE Vendredi 18 mai 1984

20 h. 00 Super loto, plus de 7000 francs de lots 22 h. 30 Bal avec Peter Allan

Samedi 19 mai 1984

Dès 10 h. 30 Concert-apéritif avec le Petz Band Restauration - Ambiance champêtre Dès 18 h. 00 Restauration

20 h. 30 Concert de gala avec le Val Big Band 22 h. 00 Bal avec Peter Allan

Dimanche 20 mai 1984

Dès 9 h. 15 Concours à l'église - Concours de tam¬

bours - Concerts à la cantine

12 h. 00 Restauration: repas animés par les fanfa¬

res de Broc et des écoles de Vevey 14 h. 30 Grand cortège inédit: hymne à la vie

12 fanfares - 15 chars - 1000 participants 17 h. 00 Morceaux d'ensemble

18 h. 00 Animation par la Minifa - Restauration 20 h. 00 Bal avec Dany Music

Grande salle du Cercle: bal disco, les trois jours avec DESERT

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MUSIQUE ET FOLKLORE

Remaufens accueille les fanfares de la Veveyse

La grande rencontre annuelle des musiciens rassemblera à Remaufens, les 18, 19 et 20 mai, les sociétés du giron et celles de l'as¬

sociation veveysanne, soit onze fanfares, auxquelles se joindront deux invitées: la Lyre de Broc et la fanfare de l'Ecole secondaire de Vevey.

Le comité d'organisation, présidé par Geor¬

ges Böschung, a mis en place une importante infrastructure d'accueil, avec notamment une cantine de 2S00 places.

L'animation prévoit, hormis le loto et le bal du vendredi soir, un concert-apéritif et le dîner du samedi, la soirée musicale avec l'orchestre de jazz Bal Big Band. Dimanche, à l'aube, la Mauritia réveillera ses hôtes et les habitants de Remaufens en «fanfare». Les concours à l'église se dérouleront tout au long de la matinée et, pour la première fois, les tambours y participeront.

Après le banquet officiel, le grand cortège du dimanche après-midi, conçu par Francis Dewarrat et Anne-Lise Nicolet, nous fera

«REVIVRE» la vie au village grâce aux chars et groupes illustrant ce thème.

mpd La fanfare de Remaufens lors d'une manifestation villageoise. Photo G. Bd

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QUALITÉ DE LA VIE

FRIBOURG:

des jeux pour animer les Grand-Places

La place de Jeux des Grand-Places telle qu 'elle se présentera lorsqu 'elle sera réalisée.

La population de la ville et du Grand-Fribourg peut se réjouir et va être gâtée par les Initiatives destinées à améliorer la qualité de la vie.

En effet, après l'annonce par la commune de l'aménagement d'une fontaine embellie par une sculpture de Jean Tlnguely à la mémoire de Jo SIffert, les Grand-Places vont être animées dès l'automne prochain par des jeux, une réalisation qui va être un cadeau de la Jeune Chambre Economique i la commune de Fribourg.

Comme l'a relevé M. Jean Gumy, président de la commis¬

sion de la place de jeux, ce projet a déjà été étudié en 1982 en collaboration avec Pro Juventute et la commune de Fribourg. Ce n'est que tout récemment qu'il a reçu la bénédiction de l'autorité communale.

Cette initiative consiste à y amé¬

nager des jeux tels que balan¬

çoire, bacs à sable, cheval à bas¬

cule, toboggan, jeu de boules, etc.

Pour offrir ces divertissements aux enfants d'ici et d'ailleurs - l'Edilité prenant en charge l'amé¬

nagement grossier du terrain et son entretien - la Jeune Chambre Economique devra trouver un montant de 70 000 francs pour l'achat des jeux et leur installa¬

tion. Cest pourquoi elle fait ap¬

pel à la générosité des entreprises et commerces, ainsi qu'à la popu-

lation de la ville et du Grand- Fribourg. Il y a lieu de relever qu'il existe plusieurs possibilité d'aider la JCE à réaliser ce rêve:

parrainer un engin, acquérir symboliquement un mètre carré pour le prix de 100 francs ou alors faire un don.

Mais pourquoi avoir choisi les Grand-Places pour aménager cette place de jeux? Parce que la JCE a pensé qu'il fallait redonner vie à cet endroit situé au centre de la ville qui se prête admirable¬

ment à la détente et à une place de jeux, ceci pour autant qu'elle ne soit pas souillée par des chats et des chiens à rencontre desquels des mesures seront étudiées.

Lorsque cette place de jeux sera réalisée et inaugurée, elle sera remise à la commune de Fri¬

bourg et placée sous la responsa¬

bilité du public.

Buts et activités de la JCE La Jeune Chambre Economique de Fribourg a été fondée le 18 septembre 1974, elle a donc 10 ans d'existence. Forte actuel¬

lement de 27 membres, elle est absolument neutre, tant au point de vue politique que confession¬

nel. Elle est d'autre part ouverte à toute personne des deux sexes de moins de 40 ans.

Présidée par M. Claude Dise- rens. la JCE a pour objectif d'éveiller chez ses membres le sens de la responsabilité, de con¬

tribuer à la résolution de pro¬

blèmes économiques et d'intérêt public, de développer les aptitu¬

des des membres, etc.

Son activité la plus importante est la formation de commissions de travail qui ont pour mission d'élaborer des plans et des projets

de caractère local sur des thèmes de nature économique, culturel et social. Ces commissions sont chargées d'organiser des cours pour cadres, d'assurer le trait d'union entre la jeunesse et les membres de la JCE, de préparer une plaquette «Les bonnes ques¬

tions pour acquérir» des apparte¬

ments ou des maisons familiales, de faire un inventaire sur ce qui se fait déjà et ce qu'il reste à faire en ce qui concerne le transport des handicapés, ainsi que la créa¬

tion d'une place de jeux qui va devenir une réalité d'ici peu.

Précisons encore que la JCE est une organisation locale dans le mouvement. Il en existe 53 en Suisse, qui réunissent environ 2000 membres. Sur le plan in¬

ternational. il y a aujourd'hui 11 500 Chambres locales qui rassemblent 475 000 membres de 75 pays et 5 continents.

G. Bd

(13)

NATURE ET ENVIRONNEMENT

Lac de la Gruyère et île d'Ogoz:

tel un paysage du Sud!

M

Le décor du lac de la Gruyère, sinon sa forme, change plus vite, hélas! que le cœur d'un mortel...

Même l'île d'Ogoz avait changé d'aspect en raison d'un temps relativement sec. De ce fait, le lac de la Gruyère a connu son niveau le plus bas depuis sa création en

1948.

Parcelle vivante du passé et de ceux qui ont fait son histoire, l'île d'Ogoz a aujourd'hui comme at¬

traction une chapelle, qui s'avère encore accueillante, et les ruines d'un ancien château. Désireux de voir de plus près cet édifice à

destination défensive où les sei- li;

gneurs de l'époque menaient une existence rude, je suis allé un jour d'avril jusqu'à cette forteresse ridée par les ans. Mon objectif a saisi ses principaux attraits qui font l'objet de ce reportage. Ce déplacement à pied, je ne l'ai pas fait seul, mais en compagnie d'une centaine de personnes qui, pour la première fois, décou¬

vraient l'âme de l'île d'Ogoz et subissaient le pouvoir de son charme. Il faut avouer que ce jour-là, tant le lac de la Gruyère que l'île d'Ogoz étaient l'image même d'un paysage du Sud.

Texte et photos G. Bd

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(14)

LES JEUX

Concours du 19 avril 1984 Le puzzle reconstitué nous montre deux lézards «vivipares».

Plusieurs lecteurs ont reconnu des lézards, mais aucun n'a pu nous indiquer le nom de «vivipare». Malgré cela, nous citons leur nom.

Deux lectrices nous ont envoyé le puzzle sans mentionner ce que représentait cette photo.

Nous ont donné une réponse plus ou moins exapte:

M. Eisner, Breitistr. 52, Bertschinkon; Raymond Horner, Combes, Autafond; Alfred Bochud, Ch. Bouleyres 36, Bulle; Paul Pesse, La Joux; Marianne Hänni, Vallon; Mirella Vauthey, Le Mont, Remau- fens; Jacqueline Rudaz, Farvagny-le-Grand; Max et Malou Gavillet, Esmonts; Agnès Seydoux, Gilamont 67, Vevey; Agnès Donzallaz, Vauderens; Francine Rolle, Crésuz; Marie Fasel, Corbaroche 24, Marly.

Le tirage au sort a désigné comme gagnante d'un abonnement de trois mois à FR1BOURG illustré;

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LE PUZZLE DE FRIBOUR©-8

Qui êtes-vous?

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Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG Illustré Rte de la Glane 35 1701 Fribourg.

Le mot mystérieux ✓Vv

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Le lecteur doit reconstituer ces éléments et nous fournir la réalité en indiquant de qui il s'agit. Tout cela collé sur une carte postale qui devra nous parvenir à «Concours FRIBOURG illustré», case postale 331, 1701 Fribourg.

Délai: 27 mal 1984.

Après cette date, aucune réponse ne sera prise en considération.

Lorsque vous aurez découvert tous les mots qui se cachent dans cette grille, et dont la liste vous est donnée ci-dessous, il vous restera alors onze lettres avec lesquelles vous pourrez former le nom d'un pays d'Asie. La lecture des mots, dans la grille, peut se faire horizontale¬

ment, verticalement ou diagonalement (à l'endroit ou à l'envers).

Chaque lettre n'est utilisée qu'une fois. Commencez par les mots les plus longs.

Ri nfnii ■ r- Pv'icanifr - Prr*-tT* »■•""" - Ç*T'if- r-**di"grapN''- - Converger - Btercm.- -Btsswomauen - Dtxninn. Doradt - ffmni- Eabk-.+hWb - Imperfection -'Jeu - Lore*- - -Lu* - Moutard - Petr- - Récittr - 'Sriilpiiiml *li i > i mhi - Spahi --Sud - Tapis» Taxât - - Oié-r tfc- Yen— Yoga - -Zaereb.

Solution quelque part dans le journal.

(15)

LES SPORTS

BASKETBALL FRIBOURGEOIS:

la palme à Marly A l'indice de performance, la palme revient à Marly. De toutes les équipes de pointe du canton engagées dans un championnat, les Marlinois sont les seuls à inscrire leur nom tout en haut du palmarès, avec à la clé une pro¬

motion en ligue nationale B. Et les autres? Bulle signe un excel¬

lent parcours en première ligue régionale, témoignant entre au¬

tres d'une progression réjouis¬

sante maintenant que le club s'appuie sur des structures soli¬

des. Beauregard limitait son am¬

bition au maintien en ligue natio¬

nale B. Cest chose faite, mais il apparait aujourd'hui que les

«Brasseurs» eussent été à même de mettre plus de coloris sur leur parcours. Reste enfin le «tout grand». Olympic Fribourg, pour la première fois depuis une di¬

zaine d'années, n'est pas parvenu à s'illustrer au top niveau, soit en Coupe de Suisse, soit en cham¬

pionnat. Le FO termine malgré tout troisième au classement de ligue nationale A. L'habitude ai¬

dant, d'aucuns n'hésitent pas à parler de déception, alors que plusieurs raisons président à ce léger tassement affiché dans la courbe des valeurs.

Trop de défaites à Fribourg Au regard des résultats de son équipe, Matan Rimac, l'en- traineur du Fribourg Olympic, tient presque à s'excuser: «Je suis désolé pour le tour final! Nous avions pourtant maîtrisé notre sujet au départ en remportant deux superbes victoires à Lau¬

sanne et à Nyon, mais Vevey nous a par la suite infligé un terrible K.-O. A mon sens, c'est à Fribourg que nous avons raté le coche. Soit pour le championnat, soit pour la Coupe, puisque nous avons été éliminés dans notre salle. Je ne cherche pas d'excuse à ce propos. Tout au plus, je cons¬

taterai que l'équipe n'a pas reçu les encouragements qu'elle méri¬

tait parfois. Notre public est calme, il ne déborde pas d'en¬

thousiasme comme c'est le cas à la patinoire par exemple. Sur ce plan-là, nous ne bénéficions pas de l'aide du sixième joueur». Et Matan Rimac lui-même, est-il déçu? La réponse fuse: «Je tiens à préciser que nous avions fait de la troisième place notre objectif du début de saison. Il a été atteint.

Peut-être pas avec tout le panache voulu, j'en conviens. Par contre, ce qui me réjouit c'est bien la progression des jeunes. Des gars comme Michel Alt, Christophe Zahno ou Dominique Hayoz ont démontré qu'ils ont de saines capacités. Ils ont les qualités pour devenir de très bons joueurs et nous travaillerons dans ce sens.

Parce que, à Fribourg, nous ne possédons pas une équipe, ni une politique comparable à celle de Vevey par exemple, club au sein duquel on peut voir à chaque match trois joueurs de l'équipe

nationale assis... sur le banc des remplaçants».

Pourquoi cette suffisance Beauregard a conservé sa place en ligue nationale B et pourtant l'entraîneur Kurt Eicher, qui abandonnera ses fonctions au terme du championnat, mani¬

feste une certaine retenue dans ses propos: «Pour nous, la LNB représentait une inconnue.

C'était un peu le départ dans le brouillard, d'où des ambitions limitées quant au résultat final.

En observant et en analysant notre tenue, je me déclare au¬

jourd'hui satisfait, mais sans être content». Beauregard avait pour¬

tant bien préparé son coup.

L'équipe, en forme tout au début de la compétition, parvenait ainsi à s'imposer face à des formations qui comme elle ne nourrissaient que des espoirs limités. Les points ainsi acquis auraient-ils rendu un mauvais service à l'en¬

semble? «Je n'irai pas jusque-là, reprend Kurt Eicher. Par contre, je ne peux taire une certaine suffisance de la part de quelques anciens de l'équipe, lesquels, con¬

trairement à nos nouveaux joueurs qui nous ont donné une totale satisfaction, ont eu ten¬

dance à rester au-dedans de leurs possibilités une fois notre main¬

tien assuré. J'estime que, compte tenu de la relative faiblesse de quelques-uns de nos adversaires, notre capital de 14 points (10e place) aurait pu être augmenté, sans trop grands efforts, de six unités au minimum». Kurt Ei¬

cher, on l'a dit, quitte son poste, à l'instar du Tchécoslovaque Jiri Davis, qui pourrait rejoindre les rangs de Marly. Quant à l'avenir de l'équipe, celui-ci risque d'être placé sous le signe de l'école américaine, puisque l'on parle de plus en plus de l'arrivée d'un entraîneur «Made in USA» chez les «Brasseurs».

Sur le bon chemin

A Bulle, le président Raymond Gumy a l'esprit tranquille de l'homme qui sait qu'il est sur le bon chemin. Et pourtant, son club restait sur une saison diffi¬

cile qui avait failli se solder par une culbute. Rien de tout cela dans le dernier championnat

Wolhauser, à droite, a repris en cours de saison le poste d'entraîneur à Marly. A vec le succès que l'on sali, puisque les Marlinois ont finalement gagné les galons de ligue nationale B. photo Bossy

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TRUC

Une ligne invisible pour piéger

les insectes

FLP. Autrefois, pour prendre au piège les mouches, les guê¬

pes. les moustiques et les four¬

mis on utilisait des «attrapes»

engluées de colle. Il suffit au¬

jourd'hui que ces hôtes indési¬

rables s'aventurent sur une ligne invisible qui les tue par simple contact. Pour éliminer les insectes volants ou ram¬

pants il suffit en effet de tracer, à l'aide de l'anti-insectes Ta¬

bard. une ligne invisible sur les trajets ou surfaces habituelle¬

ment utilisés au sol ou contre les parois par les désagréables petits marcheurs, grimpeurs, sauteurs, ailés ou non. L'anti- insectes Tabard a la forme d'un épais crayon de feutre d'un emploi particulièrement simple. On l'utilise pour tracer une ligne invisible le long des encadrements de fenêtres, en diagonale sur les vitres, sur les bords de lampes et sur les bordures des parquets et carre¬

lages. Cet insecticide très pra¬

tique n'a pas d'odeur et peut être utilisé partout sans incon¬

vénient. même dans les cuisi¬

nes et chambres à coucher. II agit par contact et non par dispersion dans l'air. Il faut en renouveler l'application tous les dix jours ou après chaque nettoyage. Répertorié dans la classe de toxicité la plus faible (classe S), ce produit est en vente dans les drogueries, les magasins d'alimentation et magasins d'articles non ali¬

mentaires. Il convient de sui¬

vre la mise en garde imprimée sur l'emballage.

Photo Flora Press

(17)

LES SPORTS

puisque, au sortir d'un premier tour qui avait permis l'acclimata¬

tion des nouveaux venus au club, Bulle BBC flirtait avec une éven¬

tuelle promotion. L'affaire ne s'est pas réalisée, mais ce n'est apparamment que partie remise.

Ainsi qu'en témoigne le prési¬

dent Gumy: «La première ligue nationale est un objectif à venir, puisque nous entendons mainte¬

nant lutter au niveau des pre¬

mières places, ne serait-ce que pour assurer une certaine pro¬

motion du basketball en Gruyère. Avec cinq équipes, no¬

tre club repose sur des bases aujourd'hui solides et nous nous efforcerons de trouver les moyens de notre politique. Mon plus grand souhait? Que Bulle parvienne à donner à des joueurs l'occasion de s'exprimer sur le

terrain. A l'image par exemple de Christian Bourqui et de Marco Cattaneo, qui ont rejoint nos rangs pour exprimer leurs quali¬

tés. Et dans l'autre sens, notre club est prêt aussi à favoriser la carrière d'éléments capables. Le cas de Genoud, tout d'abord parti au City Fribourg avant de passer à Vevey, est là pour démontrer que nous ne serons jamais un frein pour celui qui peut témoi¬

gner d'une envergure supérieure à celle de ses coéquipiers».

Une année d'avance

Ce sont donc eux, les Marlinois, qui décrochent la palme cette année. En fêtant une promotion, par ailleurs nullement program¬

mée, ils signent le meilleur résul¬

tat intrinsèque de nos équipes

A Bulle, l'avertir est envisagé avec un optimisme raisonnable. Notre photo montre un beau geste technique de Trezzini, qui s'apprête à marquer deux points. Photo Bossy

Jacques Singy, pour sa première saison sous le maillot de Beauregard.fut un élément important dans le Jeu de l'équipe, du fait de son expérience de la ligue nationale.

Photo Bossy fribourgeoises. Aujourd'hui pré¬

sident technique du club, après en avoir été l'entraîneur, le popu¬

laire Gaby Dénervaud est bien placé pour tirer un bilan de l'exercice écoulé: «Cette promo¬

tion, issue d'un championnat où nous n'avons concédé que trois défaites, survient une année trop tôt. Cependant, un honneur doit être pris quand il se présente.

C'est pourquoi, aujourd'hui, nous mettons les bouchées dou¬

bles afin que le club soit capa¬

ble de s'assumer au niveau su¬

périeur. En ce qui concerne l'équipe, celle-ci fut confiée dès octobre dernier à François Wol- hauser, qui a littéralement éclaté, tant au niveau joueur qu'à celui d'entraîneur. De plus, quelques jeunes ont été incorporés dans les cadres de l'équipe fanion et je crois que des gars comme

François Chenaux, Pascal Yerly ou Laurent Quéloz peuvent, s'ils acceptent de poursuivre leur for¬

mation, être les hommes qui formeront un jour le noyau du Marly BBC sur lequel nous comptons nous appuyer. Pour nous, le travail en profondeur qui donne aujourd'hui ses premiers fruits va se poursuivre. Nous sommes sur la voie d'une re¬

structuration au niveau de nos juniors et ce que nous avons acquis maintenant, nous ne dé¬

sirons plus le perdre. C'est pour¬

quoi nous nous engagerons dans le championnat de ligue natio¬

nale B avec la ferme intention de ne pas redescendre, mais au con¬

traire d'enregistrer au fil des saisons une progression toujours plus sensible. Et ceci à tous les niveaux».

Marcel Brodard

(18)

HISTOIRE VÉCUE

L 'affaire Héli Freymond par Albert-Louis Chappuis

Puisqu'elle voulait deux litres, il n'avait pas à lui en donner plus, mais il l'aurait volontiers sou¬

haité car, chaque fois qu'ils étaient ainsi à croupetons, Héli voyait dans l'échancrure de la robe qui s'ouvrait lorsque Louise se baissait, s'offrir deux seins fermes comme des pains.

- De Dieu que je les serrerais, si je le pouvais, se disait-il lorsque son regard les découvrait.

Il s'excitait en vain. Ça ne l'em¬

pêchait pas, chaque soir, de jouer cette même comédie car, à cette poitrine qui s'offrait involontai¬

rement à lui, s'ajoutait la vision de la forme des cuisses que la position momentanée rendait plus charnues encore.

Tous deux se relevaient alors.

Lui s'installait sous une autre vache, satisfait. Louise, elle, re¬

partait avec son innocence du côté de sa demeure, sans oublier de dire chaque fois:

- Merci! A demain soir.

Sa voix était plaisante, comme peut l'être celle d'une caillette qu'on regarde avec envie.

Oui, Louise devenait une fille appétissante. Peut-être le fut-elle tout particulièrement pour Héli le jour de sa Confirmation, lors¬

que, fiére et heureuse dans ses habits d'ingénue communiante, elle vint se présenter avant de partir à l'église.

Alors qu'elle entrait générale¬

ment sans frapper, habituée de¬

puis toute gamine à être chez ses voisins comme chez elle, elle heurta œtte fois la porte pour mieux réserver la surprise.

Cest Héli qui eut l'honneur de l'accueillir. Seul à la cuisine en train de se raser, son père et sa mère se préparant pour le ser¬

mon. il ne ménagea pas ses compliments, en dissimulant les réactions naturelles qui s'étaient opérées en lui.

Un peu maladroite dans ses ha¬

bits tout neufs, peut-être émue de voir qui la recevait, la commu¬

niante ne sut que dire sur le moment

Héli la tire de son visible embar¬

ras.

IV

- Nom de sort! Tu es toute belle.

Louise s'attendait bien à recevoir un compliment. Qu'il vint d'Héli l'émoustilla.

- Je me rase, lui dit-il. Entre, faut bien que mère et père te voient Tous deux étaient restés jusque- là. sur le pas de la porte. La Jeannette, qui descendait les esca¬

liers juste à ce moment, prête également pour aller au prêche, tomba en extase. Palpant la robe, elle ne put se retenir.

• T'as bien de la chance! C'est pas de notre temps qu'on nous aurait gâtées comme tu l'es.

A leur tour, Jacques-Abraham et sa femme entourèrent la fille.

- Ta mère m'avait bien caché ses intentions.

On ne pouvait savoir si cette phrase dissimulait un reproche ou de la jalousie.

Il y avait toujours un peu de sévérité, d'acrimonie, dans les propos de Marianne Freymond, mais, comme on vivait le jour du Seigneur, elle sembla se le rappe¬

ler en se faisant soudain plus courtoise.

- En tout cas, t'es bien belle!

- Héli me l'a déjà dit!

- C'est moi qui l'ai fait entrer.

Pour une fois, elle a frappé à la porte.

La communiante tenait dans une main le psautier que son parrain lui avait offert. Le voyant, la mère Freymond se fit morali¬

sante.

- J'espère que tu en feras un bon usage, ainsi que le veut le Bon Dieu. Et que tu seras sage dans la vie.

Un ange descendu du ciel n'au¬

rait pas présenté un visage aussi pur que celui de cette fille. En baissant un peu les yeux après avoir enregistré les paroles de la mère d'Héli. elle répondit, rassu¬

rante:

- Le pasteur nous l'a enseigné et je ferai de mon mieux!

Le temps s'écoulant Jacques- Abraham alerta Héli.

- As-tu attelé la jument?

- Elle est prête! François s'en occupe.

Il n'y eut bientôt plus personne au hameau de Corrençon, tous ayant pris le chemin de Saint- Cierges d'où provenait, dans l'air pur de ce dimanche printanier, le son des cloches de l'église en fête.

Ne demeura qu'Héli, resté pour garder la maison.

Longtemps après le départ du char, il était encore là, sur la route, devant la ferme, les mains dans les poches, à rêver...

A rêver. Oui, Héli était plus porté à rêver, en ce soir de juin où, près de Louise, toujours dans la forêt, il repensait à tant de choses passées et surtout à tant de choses à venir dont l'importance échap¬

pait à sa jeune et fougueuse maîtresse. Des événements qui ne pouvaient en tout cas pas la préoccuper au même titre que lui.

Héli! Pris entre deux feux. Entre deux femmes. Une auprès de laquelle ses parents à lui le croyaient en train de parler du mariage qui se préparait. L'autre, celle auprès de qui il se trouvait justement, Louise, qu'il ne pou¬

vait rejeter tant elle lui collait à la peau, tant il l'avait désirée, cher¬

chée, possédée.

Deux femmes. L'une riche, avec un beau domaine. L'autre sans grand argent. En tout cas sans aucune terre.

A vrai dire, il ne savait pas trop comment se sortir de cette affaire ambiguë.

Héli avait trop convoité les biens d'Elise Olivier pour y renoncer, surtout que le mariage avec cette femme allait les lui procurer prochainement

Mais, Héli avait trop pris goût aux plaisirs de la chair pour pouvoir repousser Louise qui les lui avait fait découvrir.

Pour lui, les deux femmes avaient leurs qualités et leurs défauts. Héli le savait II regret¬

tait, et déplorait que l'une des deux ne soit pas à eile seule nantie des avantages qu'il souhaitait à la fois riche et sensuelle.

Hélas! tel n'était pas le cas. L'une était fortunée, mais pudique.

L'autre, désargentée, mais lu¬

brique.

Sincèrement Héli ne voyait pas de solution pour s'en sortir. Il était pourtant conscient que cette situation ne pouvait pas durer.

Qu'un jour, le scandale éclaterait.

Il ne le souhaitait pas. C'était un Freymond. Il avait un nom. Il s'était appliqué jusque-là, pour que rien ne transpire des rela¬

tions qu'il entretenait avec sa jeune voisine.

Non, Héli ne voyait pas d'issue.

Désarmé chaque fois qu'il cher¬

chait, chaque fois il renvoyait à plus tard le moment d'y songer, misant sur le temps. Celui-ci lui apporterait peut-être la solution espérée.

Partagé, Héli l'était. Ce soir, il fallait y voir les raisons de son comportement. Cela contrariait visiblement celle qui se trouvait à ses côtés, dans l'attente d'une explication qui avait de la peine à venir.

Louise était patiente. Héli le sa¬

vait Elle lui en avait donné maintes fois la preuve. Louise était soumise. Héli le savait éga¬

lement. Peut-être avait-il parfois abusé de cette faiblesse, comme il était en train de le faire. Mais Louise était rusée aussi. Héli ne l'ignorait pas. Cest de cette arme qu'elle joua bientôt en s'appro- chant délicatement de l'être silen¬

cieux, hasardant sa main avec une telle douceur le long d'une cuisse de son amant qu'aucun homme n'aurait pu la refuser.

Ce que Freymond lui avait dit une fois, elle ne l'avait pas oublié.

Cest ce qu'il lui répéta, en d'au¬

tres termes.

- Tu aimes ça.

Il était loin d'être mécontent.

Le cœur de Louise battit la cha¬

made.

- Pas toi?

Ils se mirent à rire en sourdine, habitués qu'ils étaient à se parler ainsi par crainte d'être entendus et démasqués du même coup. Il n'en fallut pas davantage pour qu'à nouveau Héli cède à ses mâles instincts en saisissant bes¬

tialement sa partenaire - ce qu'elle aimait - en l'enlaçant comme jamais il ne l'avait fait jusque-là, trouvant tous deux un plaisir renouvelé à sentir leurs corps à demi-nus se serrer l'un contre l'autre. Lui. avec sa poi¬

trine velue comme celle d'un singe, elle, avec ses seins rebon¬

dissant de jeunesse, venant s'écraser contre cette riche toison qu'elle adorait.

(A suivre)

(19)

LE MONDE LITTÉRAIRE

Un autre regard Je Micheline Lerover Le livre de Micheline l.eroyer.

un roman qui raconte l'enlance de Francine. fille d'un couple d'instituteurs de la campagne ge¬

nevoise. accroche le lecteur dès les premières lignes.

Le langage épuré de Micheline Lerover et surtout la description d'un monde où l'on se retrouve sans peine, une fresque familiale romande avec deux clans qui s'affrontent: les terriens et les citadins, moins attachés à ce que les autres estiment être des va¬

leurs indiscutables. Le père, ins¬

tituteur autoritaire comme il en existe encore, face à la mère qui fuit l'affrontement, cajolant en¬

fants et famille en cachette. Ce pourrait d'ailleurs être le con¬

traire! Une famille «très com¬

mune» en quelque sorte, où les enfants observent les adultes avec une lucidité que les grands semblent oublier. lut sœur est brillante et jolie. Francine est plus dodue et un peu maladroite:

on le lui fait sentir implicitement.

File sera surprise d'être tout à coup une jeune fille sur laquelle

Michaline Leroyer Un autre regard

LA GRANDE SOIF Je Benjamin VaUouon

l.es Editions Mon Village vien¬

nent de publier - ceci pour répon¬

dre à la demande de nombreux lecteurs - LA GRANDE SOIF, roman de Benjamin Vallotton.

écrivain de chez nous, décédé en 1962. qui a laissé derrière lui une œuvre importante de plus de cinquante ouvrages.

Benjamin Vallotton était le fils du pasteur et professeur de théo¬

logie Paul Vallotton. Il étudia lui également la théologie à l'L'ni- versité de Lausanne, puis les lettres aux Universités de Mu¬

nich et Paris.

Il a commencé sa carrière litté¬

raire dés le début du siècle, en créant particulièrement le type

L\(.kvvih S4MI i Benjamin Vallotton

vaudois du commissaire Pose¬

rai. dont les plus anciens se souviennent sans doute.

LA GRANDI- SOIF' est un ou¬

vrage qui a sensibilisé la masse lors de sa parution et qui risque fort de ne pas laisser indifférent le lecteur d'aujourd'hui s'il est vrai qu'on peut établir un paral¬

lèle entre l'alcool et la drogue.

L'alcool qui s'acharna à faire, à l'époque, une loque du héros de ce roman. La drogue qui. au¬

jourd'hui. se charge de trouver ses victimes sans difficulté.

Rien n'est improvisé dans ce roman puisque l'auteur raconte, telle qu'elle lui a été rapportée, la vie de Paul Routai, orphelin qui fut entraîné à boire par son

entourage dès son plus jeune âge.

Paul Routai, pauvre gosse qui.

après avoir abimé sa vie dans l'alcool, parvient à se relever finalement pour dire: ... mes hontes passées, nies faiblesses accumulées, je ne les aurais ja¬

mais tirées au grand jour et divulguées, si je n'avais l'espoir qu'elles pourront aider d'autres hommes tombés aussi bas que moi à se relever.

Ce roman est donc une histoire vécue que le lecteur lira certaine¬

ment avec le plus vif intérêt, tant il est passionnant.

Benjamin Valloton - 1 A GRANDI- SOII - Roman relie.

191 pages. 18 francs. Fditions Mon Village. Vulliens.

se pose un autre regard: elle intéresse... Francine trouvera ainsi son équilibre et sa person¬

nalité ira s'affirmant.

l'n roman passionnant parce que l'enfance y est racontée avec une grande sensibilité et. comme dans les autres livres de Miche¬

line Leroyer. on se retrouve à un moment ou à un autre dans ses personnages.

mpd

250 millions de scouts par Laszlo

Ce témoignage intéressant et complété de renseignements fort utiles à propos du mouvement scout vient de paraître aux Fdi¬

tions P.-M. Favre. Son auteur.

Laszlo Nagy. est secrétaire géné¬

ral de l'Organisation mondiale du mouvement scout. Journa¬

liste. sociologue et historien, il a accepté, en 1968. de lier sa desti¬

née à celle du scoutisme.

«250 millions de scouts» nous raconte comment l'idée du scou¬

tisme s'est peu à peu forgée, au fil des expériences coloniales de l'éclaireur militaire R. Baden- Powell. lot technique, mise au point sur le terrain, valut des grades au soldat. Fille s'est con¬

crétisée en succès auprès des jeunes, lorsque le général en semi-retraite organisa des camps en forêt avec de jeunes citadins.

L'expérience prit une ampleur impensable dans le monde anglo- saxon puis partout ailleurs, prou¬

vant ainsi que le mouvement répondait à une attente de la jeunesse.

L'évolution du scoutisme, son extraordinaire extension et sa volonté d'être au-dessus des con¬

flits fratricides tout en se rendant utile, n'a pu s'affirmer sans cri-

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250 MILLIOCp DE SCOUTS'

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ses diverses. Aujourd'hui, le scoutisme a 77 ans et se porte bien. L'UNKSCO lui a décerné le premier prix de l'éducation pour la paix. L'épopée du XXe siècle valait ce livre qui a. en outre, la qualité de situer le mouvement en dehors des clichés dont on l'affuble par méconnaissance.

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PROGRAMME

DU 10e COMPTOIR

DE ROMONT Mardi 29 mai

X SICARE 16 h. 30

20 h. 00 21 h. 30

Ouverture du Comptoir (Cadets de Romont)

Cortège en ville avec la Lyre paroissiale de La Roche et le groupe folklorique Lè Riondènè de Broc

Concert è la cantine Mercredi 30 mai

Journée du 3* âge (conditions spéciales) Vernissage exposition art populaire et artisanal Proclamation «Meilleur stand»

Cortège en ville par l'Union paroissiale de Sâles Concert è la cantine

Bal A la cantine 16 h. 00

18h.OO 20 h. 00 21 h. 30 23 h. 00 10H.00

è 17 h. 00 Radio-Tholon Jeudi 31 mai

9 h. 00 10 h. 00 11 h. 30 14 h. 00 16 h. 00 20 h. 00 21 h. 30 23 h. 00

Départ championnat de cyclisme fribourgeois Messe i la collégiale animée par le chœur mixte de Bulle Concert-apéritif par le choeur mixte de Bulle et la Céci- lienne de Romont

Cortège officiel avec l'Echo des Monts de Riaz - Les ArmaiMs d'Echarlens - Les Coraules de Bulle - Fanfare de la Ville de Romont - Groupe «Au fil du temps»

Partie officielle è la cantine

Cortège en ville avec l'Appel du Manoir de Gruyères Concert è la cantine

Bal è la cantine Vendredi 1**juin

18 h. 00 Concert du club des accordéonistes «Clair Matin»

20 h. 00 Cortège en ville avec l'Echo du Vanil-Noir de Grandvillard 21 h. 30 Concert i la cantine

Samedi 2 Juin

11 h. 00 Concert par groupe instrumental

14 h. 00 Concert è la cantine par les Petits Chanteurs de Corpataux (avec orchestre)

18 h. 00 Démonstration de rock acrobatique

20 h. 00 Cortège en ville avec f Alpenrose de Jaun et l'Echo du Gibloux d'Avry-devant-Pont

21 h. 30 Concert è la cantine 23 h. 00 Bal è la cantine Dimanche 3 juin

11 h. 00 Concert-apéritif

14 h. 00 Production i la cantine des Majorettes de Fribourg 18 h. 00 Fanfare d'Ursy et Majorettes

20 h. 00 Cortège en viHe avec la Lyre de Broc 21 h. 30 Concert è la cantine

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REGARDS

La Gruyère, hôte d'honneur Comptoir de Romont

Tous les deux ans, la semaine de l'Ascension est l'occasion d'une animation importante pour la région romontoise. La Société des industriels, commerçants et artisans (SICARE) organise un grand Comptoir commercial où exposants et public se retrouvent réguliè¬

rement. Cette manifestation à caractère commercial se double d'ac¬

tivités culturelles diverses. Cette année, on fêtera le 10e anniversai¬

re de l'initiative et nos voisins gruériens seront les hôtes d'honneur, invités à faire connaître leur belle région aux Glinois.

du dixième

A l'ouverture du Comptoir de Romont, il y a toujours foute.

Un essor économique continu

Quelques mois à peine après le dépôt du rapport LIM, destiné à stimuler le développe¬

ment régional en tenant compte de toutes les potentialités et les faiblesses existantes, il est peut-être bon de s'interroger sur l'impor¬

tance de l'initiative privée dans la Glane. De se demander aussi quel regard les autorités posent sur le Comptoir de Romont. M. René Grandjean, préfet de la Glâne, a bien voulu se pencher sur l'entité économique que repré¬

sente le district et nous livrer quelques-unes de ses réflexions à ce propos.

M. René Grandjean relève tout d'abord l'importance qu'a pris le Comptoir de Ro¬

mont depuis sa création, il y a vingt ans, et le développement régulier qu'il connaît. Cette manifestation démontre la vitalité toute par¬

ticulière du secteur commercial de notre économie régionale. Il faut néanmoins souli¬

gner que le commerce de la Glâne est lié étroitement aux autres secteurs de l'écono¬

mie, en priorité à l'agriculture dont la place est essentielle. Le préfet souhaite la plus cordiale bienvenue à l'hôte d'honneur du 10e anniversaire, la Gruyère toute proche, que la Glâne aura la joie d'accueillir.

FRIBOURG illustré - Une manifestation telle que le Comptoir participe-t-elle aux objectifs de la LIM?

René Grandjean - Le programme de dévelop¬

pement régional de la Glâne-Veveyse a pour but, outre l'obtention de prêts sans intérêts pour des tâches communales ou régionales, de promouvoir un développement des diffé¬

rentes activités de la région, d'accroître la concertation et la collaboration entre les responsables de nos communautés locales et.

par là même, de l'ensemble de notre popula¬

tion. Le Comptoir de Romont, lieu de ren¬

contre privilégié, centre temporaire de nos activités commerciales, lieu aussi d'anima¬

tion d'ordre culturel, répond à ces objectifs.

Cette année, les organisateurs du Comptoir ont eu l'heureuse idée de mettre sur pied un concours d'artisanat et d'art populaire qui connaît d'emblée un succès remarquable. Ce concours répond parfaitement à l'un des objectifs prévus en matière artisanale dans notre programme de développement.

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