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neutrophiles-lymphocytes dans le carcinome rénal non métastatique

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Academic year: 2022

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Communications orales 711

Fig. 1 Exemples d’analyse par pyroséquenc¸age (pyrogramme) de l’exon 9 codon 318 du gène MITF. A. Contrôle position de MITF mon- trant la séquenc¸age sauvage 5-GAA-3. B. Notre patients mutée, par rapport a notre témoin, la flèche (1) indique la réduction du signal en regard de la base azotée G, la flèche (2) montre une augmenta- tion du signal en regarde de la base azotée A. Nous avons donc une perte d’un G G au profit d’un A, la séquence devient donc 5-AAA- 3indiquant un mutation du codon. C. Un cas de notre cohorte de carcinomes a cellules rénales MITF non mutée 5-GAA-3.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

https://doi.org/10.1016/j.purol.2018.07.178

CO-172

Signification pronostique du rapport préopératoire

neutrophiles-lymphocytes dans le carcinome rénal non métastatique

K. Chaker, A. Sellami , M. Essid , M. Ben Chehida , S. Ben Rhouma , Y. Nouira

Service d’urologie, Tunis, Tunisie

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :chakerkays@gmail.com (K. Chaker)

Objectifs La signification pronostique du rapport neutrophiles- lymphocytes dans le carcinome rénal non métastatique est controversée, bien qu’il ait été établi comme facteur pronostique dans plusieurs cancers. L’objectif de notre étude était d’évaluer la signification pronostique du rapport neutrophiles-lymphocytes préopératoire chez les patients atteint d’un cancer rénal non méta- statique.

Méthodes Nous avons réalisé une analyse rétrospective mono- centrique de tous les patients opérés d’un cancer rénal localisé entre janvier 2013 et décembre 2016. La survie sans récurrence et la survie spécifique ont été calculées. La signification pronostique du rapport neutrophiles-lymphocytes a été évaluée.

Résultats Cent vingt patients ont été inclus. Les patients ayant un rapport neutrophiles-lymphocytes plus élevé avaient des tumeurs plus grandes (p= 0,008), un stade t plus élevé (p= 0,002), un état de performance du groupe ecog plus faible (p= 0,001), des symptômes moins bons (p= 0,006), une différenciation sarcomatoïde (p= 0,004) et nécrose tumorale (p= 0,027). Les taux de survie sans récurrence et de la survie spécifique à 5 ans étaient significativement plus bas chez les patients avec rapport neutrophiles-lymphocytes élevé que chez ceux avec un rapport faible (chaquep< 0,002). L’analyse multivariée a identifié le rapport neutrophiles-lymphocytes comme un prédicteur indépendant de survie sans récurrence et de survie spécifique (chaquep< 0,005).

Conclusion Un rapport neutrophiles-lymphocytes plus élevé a été associé à un comportement clinique moins bon du cancer rénal non métastatique. En outre, le rapport neutrophiles-lymphocytes était un facteur pronostique significatif à la fois pour la survie sans récurrence et survie spécifique.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

https://doi.org/10.1016/j.purol.2018.07.179

CO-173

Facteurs prédictifs et pronostics du cancer du rein à composante

sarcomatoïde. Résultats d’une étude UCLA et UroCCR 45

C. Lebâcle1,2,3,∗, A. Pooli1,2, I. Faiena1,2, D. Johnson1,2, J.C. Bernhard4, P. Paparel5, K. Bensalah6, J.B. Beauval7, A. Méjean8, C. Dariane8, P. Bigot9, H. Lang10, T. Bessede3, A. De La Taille11, L. Salomon11, M. Rouprêt12, P. Leon13, S. Larré13, O. Cussenot14, F. Bruyère15, J.-A. Long16, I. Ouzaid17, J. Irani3, J.-J. Patard18, K. Chamie1,2, A. Drakaki1,2,19, A.J. Pantuck1,2

1Department of Urology, David Geffen School of Medicine at UCLA, Los Angeles, CA, États-Unis

2Institute of Urologic Oncology (IUO), David Geffen School of Medicine at UCLA, Los Angeles, CA, États-Unis

3Service d’urologie, CHU Bicêtre, AP—HP, université Paris-Saclay, Le Kremlin-Bicêtre, France

4Service d’urologie, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux, Réseau franc¸ais de recherche sur le cancer du rein UroCCR, Bordeaux, France

5Service d’urologie, CHU Lyon-Sud, université de Lyon, Lyon, France

6Service d’urologie, CHU de Rennes, université de Rennes, Rennes, France

7Service d’urologie, CHU de Toulouse, université de Toulouse, Toulouse, France

8Service d’urologie, CHU, hôpital européen Georges-Pompidou, AP—HP, université Paris-Descartes, France

9Service d’urologie, CHU d’Angers, université d’Angers, Angers, France

10Service d’urologie, CHU de Strasbourg, université de Strasbourg, Strasbourg, France

11Service d’urologie, CHU Henri-Mondor, AP—HP, université Paris-Est-Créteil, Créteil, France

12Service d’urologie, CHU Pitié-Salpêtrière, AP—HP, Sorbonne université (Paris 6), France

13Service d’urologie, CHU de Reims, institut Jean-Godinot, université de Reims, Reims, France

14Service d’urologie, CHU Tenon, AP—HP, Sorbonne université (Paris 6), France

15Service d’urologie, CHU de Tours, université de Tours, Tours, France

16Service d’urologie, CHU de Grenoble, université de Grenoble, Grenoble, France

17Service d’urologie. CHU Bichat, AP—HP, université Paris-Diderot, France

18Service d’urologie, centre hospitalier de Mont-de-Marsan, Mont-de-Marsan, France

19Department of Hematology and Oncology, David Geffen School of Medicine at University of California, Los Angeles, CA, États-Unis

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :cedric.lebacle@gmail.com (C. Lebâcle)

Objectifs La présence d’une composante sarcomatoïde pour un cancer du rein (sCCR) est un facteur de mauvais pronostic. Nous

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712 Communications orales

avons étudié l’association de comorbidités, connus dans d’autres cancers, avec la survenue ou la récidive du sCCR.

Méthodes À partir d’une population de patients de UCLA et du réseau franc¸ais UroCCR (étude no45), 469 patients avec un sRCC ont été comparés à 1808 patients avec un cancer du rein sans composante sarcomatoïde (RCC). L’association du tabagisme, du diabète ou de l’hypothyroïdie avec la survenue ou la récidive du sCCR a été étudiée par régression logistique univariée et multiva- riée. La récidive était définie comme la survenue d’une récurrence locorégionale ou d’une progression métastatique.

Résultats La prévalence globale du tabagisme actif, du diabète et de l’hypothyroïdie était de 18 %, 12 % et 5 %, respectivement.

En analyse univariée, le tabagisme (31 vs. 13 %p< 0,001) et le dia- bète (25 vs. 20 %p= 0,04) étaient associés au sCCR. L’hypothyroïdie (12 vs. 21 %p= 0,019) était associée à un risque diminué de sCCR (Tableau 1a). En analyse multivariée, en excluant les patients avec données manquantes le tabagisme actif (OR = 2,93, IC95 % [2,16—3,99]) était associé au sCCR (Tableau 1b). Pour la population sRCC, le temps de suivi médian était de 6,4 mois (IQR 2,3—16,0).

Cent quatre-vingt patients (38 %) ont présenté une récidive. En analyse univariée, le tabagisme actif était associé à un risque signi- ficativement accru de récidive (42 vs. 30 %p= 0,04). Le diabète était associé à une diminution significative du risque de récidive (27 vs. 41 %,p= 0,03) (Tableau 2a). En analyse multivariée avec le score UISS comme cofacteur et en excluant les patients avec don- nées manquantes, le tabagisme (OR = 1,67, IC95 % [1,03—2,72]) était indépendamment associé à la récidive (Tableau 2b).

Conclusion Si de nouvelles études le confirment, identifier si les causes, les conséquences métaboliques ou les traitements de ces comorbidités, influencent la survenue ou la récidive du sCCR, pour- rait fournir une plausibilité biologique et permettrait de proposer des mesures préventives.

Tableau 1a Analyse univariée des paramètres à une composante sarcomatoïde.

Tableau 1b Analyse multivariée des paramètres associés à une composante sarcomatoïde.

Tableau 2a Analyse univariée des paramètres associés à la récidive du sRCC.

Tableau 2b Analyse multivariée des paramètres associés à la réci- dive du sRCC.

Déclaration de liens d’intérêts Bourse de l’AFU, bourse groupe Pasteur mutualité, bourse Fondation Servier, bourse Philippe Fon- dation, bourse Astellas.

https://doi.org/10.1016/j.purol.2018.07.180

Cancer de la prostate : biopsies

CO-174

Biopsies de prostate guidées par IRM avec assistance robotique : une étude de faisabilité

A. Lefevre1, P. Camparo2, F. Cornud1,∗

1Clinique de L’Alma, Paris, France

2Centre de pathologie, Amiens, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :francois.cornud@imagerietourville.com (F. Cornud)

Objectifs Analyser la faisabilité des biopsies transrectales gui- dées par IRM (MRGB) avec une assistance robotique pour le diagnostic du cancer de la prostate.

Méthodes Au total, 66 patients (âge moyen, 67±33, extrêmes : 57—83), PSA : 10±6 ng/mL), avec une seule lésion prostatique visible sur une IRM biparamétrique (pondérée en t2 et en image- rie de diffusion) ont eu une MRGB. Chez 36 patients, il s’agissait d’une seconde biopsie (biopsies systématiques ou fusion IRM-trus dans 30 et 6 cas, respectivement lors de la première séance). Pour les 30 patients restants, il s’agissait de la première biopsie. Le taux de réussite du prélèvement de la lésion, le taux de détection du cancer (CDR) et le temps d’occupation de la salle de IRM ont été calculés.

Résultats Le score Pirads biparamétrique était respectivement de 3, 4 et 5 chez 22/66 (33,3 %), 26/66 (39,4 %) et 18/66 (27,3 %).

Trente-deux lésions provenaient de la zone périphérique et 34 de la zone de transition. Le pilotage du robot par un logiciel dédié a permis d’aligner le guide de l’aiguille avec la cible dans tous les

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