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Sur la courbure totale des surfaces

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Texte intégral

(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

M. D EMARTRES

Sur la courbure totale des surfaces

Bulletin de la S. M. F., tome 15 (1887), p. 34-35

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1887__15__34_0>

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(2)

- 34 —

Sur la courbure totale des surfaces; par M. DEMARTRES.

(Séance du 19 janvier 1887.)

Considérons sur une surface un point M, et prenons un plan de référence fixe P. Si l'on se déplace infiniment peu sur la surface, suivant une direction MM', on s'éloignera du plan P d'une quan- tité dh\ en même temps la trace, sur P, du plan tangent en M, tournera d'un angle rfy; 9 étant l'angle de P avec le plan tangent en M, je désignerai, pour abréger, p^r flexion de l'élément MM'le

, dh T rapport -y- ——,,•

rr d^ sin'^Ô

THÉORÈME. — Si Von considère sur une surface deux dépla- cements infiniment petits y effectués à partir d'un même point M suivant deux directions conjuguées (4), le produit ff^ des deux flexions correspondantes par rapport à un même plan de réfé- rence est égal au produit des rayons de courbure principaux au point M et de signe contraire; on a, en d'autres termes^

ff,-^m,=o.

Ce théorème paraît important en ce qu'il donne une expres- sion très générale de la courbure totale; on peat, en effet, choisir arbitrairement, et indépendamment l'une de l'autre, la direction du plan P et l'orientation de l'élément MM'.

Démonstration. — Prenons le plan de yz pour plan de réfé- rence; en adoptant les notations ordinaires, on a

dh^dx. ^=-^-, sin^= I +^2 ,

l - h ^2 i 4 - ^ 2 - ^ y 27

f-- .^tdy^^P^^);

d'où

^y _ T-^/?

2

-^ g

2

—sf

~dx ~ t f ?

(1 ) Par conjugués nous entendons deux déplacements effectués suivant des dia- mètres conjugués de l'indicatrice au point M.

(3)

— 33 — et de même, pour le déplacement conjugué,

dVi __ I4-yP•2-^-y2—.y/l dx^ ~~ tft

La condition, pour que les deux déplacements soient conjugués, est d'ailleurs

r+,(

\ dx dx\ / dx dX{d

y+p.\+t

d

yp=o.

Si l'on y substitue à — ' ? —' les deux expressions ci-dessus, on a immédiatement

^+(i±Êyz=o• ce qui démontre le théorème.

En particulier, si le déplacement MM' a lieu suivant une ligne asymptotique, on aura

/= /-Ri^,

formule qui conduit à un grand nombre de résultats connus, en particulier pour les surfaces réglées.

On voit aisément dans quel genre de questions le théorème pré- cédent peut intervenir avec avantage; nous reviendrons sur ce sujet.

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