Correction DS1 – TS2 et TS3 1/4 Terminale S. – Lycée Desfontaines – Melle
DS1 - TS2 & TS3 - Correction
Exercice 1 3 points
1- Enonçons et démontrons le théorème des gendarmes dans le cas d’une limite finie en +õ.
Voir cours et démonstration en annexe 1,5 point 2- On considère la fonction f définie sur Ë par f(x)=cos(4x)
1+x2 . Déterminons les limites de f en +õ et en –õ :
┐x☻Ë, -1Âcos(4x)Â1 et 1+x2>0 donc ┐x☻Ë, - 1
1+x2Âcos(4x)
1+x2 Â 1
1+x2 cad - 1
1+x2Âf(x)Â 1 1+x2. Or lim
x↔±õ- 1
1+x2= lim
x↔±õ
1
1+x2=0 donc, d’après le théorème des gendarmes, lim
x↔±õf(x)=0 1,5 point Exercice 2 5,5 points
On considère les fonctions f et g définies sur D=]-õ;-4]∟[3;+õ[ et f(x)= x2+x−12 et g(x)=(3−x)f(x) 1- Justifions que f est dérivable sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[ et déterminons f′(x), pour x☻]-õ;-4[∟]3;+õ[
La fonction u:x→x2+x−12 est un trinôme donc définie et dérivable sur Ë donc sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[ et
┐x☻]-õ;-4[∟]3;+õ[ , u(x)>0. Ainsi la fonction f= u est dérivable sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[ et f ′= u′
2 u donc ┐x☻]-õ;-4[∟]3;+õ[ , f′(x)= 2x+1
2 x2+x−12 2 points 2- Justifions que g est dérivable sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[ :
La fonction h: x→3−x est affine donc dérivable sur Ë donc notamment sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[.
Ainsi g=hf est dérivable sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[ comme produit de deux fonctions dérivables sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[. 0,5 point
3- Montrons que ┐h>0, g(3+h)−g(3)
h =- h2+7h, et déduisons en l’étude de la dérivabilité de g en 3 :
┐h>0, g(3+h)−g(3)
h =-h (3+h)2+(3+h)−12
h =-h 9+6h+h2+3+h−12 h
=-h h2+7h
h =- h2+7h. Ainsi lim
h↔0
g(3+h)−g(3)
h = lim
h↔0- h2+7h =0. Ainsi g est dérivable en 3 et g′(3)=0 1,5 points
4- Montrons que g est continue sur chaque intervalle de D :
On a vu que g est dérivable sur ]-õ;-4[∟]3;+õ[ et en 3 donc g est dérivable sur ]-õ;-4[∟[3;+õ[
Donc g est continue sur ]-õ;-4[ et sur [3;+õ[
Etudions la continuité en -4 : lim
x↔-43−x=7 et lim
x↔-4 x2+x−12= lim
X↔0 X=0 (car la fonction racine carrée est continue en 0) donc lim
x↔-4g(x)=0.
Or g(-4)=0. Ainsi lim
x↔-4g(x)=g(-4) donc g est continue en -4 donc g est continue sur ]-õ;-4] . En conclusion, g est continue sur chaque intervalle de D . 1,5 point
Correction DS1 – TS2 et TS3 2/4 Exercice 3 11,5 points + 0.5 point
On considère la fonction f définie sur I=]-1;+õ[ par f(x)=2x+1
x3+1. On désigne par C sa courbe représentative dans un repère orthonormal
(
O; Åi; Åj)
(unité graphique 4cm)Partie A – Etude d’une fonction auxiliaire 4,5 points Soit P le polynôme défini sur Ë par P(x)=4x3+3x2−2.
1. Déterminons les limites de P en +õ et en –õ.
A l’infini, la limite d’un polynôme est celle de son terme de plus haut degré donc lim
x↔-õP(x)= lim
x↔-õ4x3=-õ et lim
x↔+õP(x)= lim
x↔+õ4x3=+õ 1 point 2. Déterminons le sens de variation de P.
P est un polynôme donc P est dérivable sur Ë et ┐x☻Ë, P′(x)=12x2+6x=6x( 2x+1).
D’où
x −∞ -1
2
0 +∞
6x - - 0 +
2x+1 - 0 + +
P’(x) + 0 - 0 +
Donc P est strictement croissant sur
-õ;-1
2 et sur [0;+õ[ et strictement décroissant sur
-1
2;0 . 1 point D’où le tableau de variation de P
x −∞ -1
2
0 +∞
signe de P ′ + − +
+õ
P -7
4
-õ -2
3. Montrons que l’équation P(x)=0 admet une solution unique α.
- Sur ]-õ;0], P admet -7
4 pour maximum donc l’équation P(x)=0 n’admet aucune solution.
- Sur [0;+õ[,
o P est dérivable donc continue, o P est strictement croissante, o P(0)=-2 et lim
x↔+õP(x)=+õ donc 0☻
P(0); lim
+õ P
Donc d’après un corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation P(x)=0 admet une solution unique α dans [0;+õ[
En résumé, l’équation P(x)=0 admet un unique solution réelle α . 2 points 4. Déterminons le signe de P sur Ë.
D’après le tableau de variation et la question 3., on déduit que
P(x)<0ñx<α P(α)=0
P(x)>0ñx>α 0,5 point
Correction DS1 – TS2 et TS3 3/4 Partie B – Etude de la fonction f 3 points
1. Déterminons les limites de f aux bornes ouvertes de I. Déduisons-en les éventuelles asymptotes à C. On considère la fonction f définie sur I=]-1;+õ[ par f(x)=2x+1
x3+1. Limite en -1.
lim
x↔-12x+1=-1 et lim
x↔-1 x>-1
x3+1=0+ donc lim
x↔-1 x>-1
f(x)=-õ . Donc la droite d’équation x=-1 est asymptote verticale à C. Limite en +õ :
A l’infini, la limite d’une fonction rationnelle est celle du quotient de ses termes de plus haut degré donc lim
x↔+õf(x)= lim
x↔+õ
2x x3= lim
x↔+õ
2
x2=0 . Donc la droite d’équation y=0 est asymptote horizontale à C au voisinage de +õ.
1 point + 0.5 point (pour les interpretations graphiques) 2. Montrons que pour tout réel x de I f′(x) et P(x) sont de signes contraires.
f est une fonction rationnelle donc f est dérivable sur son ensemble de définition càd sur ]-1;+õ[ et - ┐x>-1, f ′(x)=2×
(
x3+1)
−(2x+1)×3x2(
x3+1)
2 =2x3+2−6x3−3x2(
x3+1)
2 =-4x3−3x2+2(
x3+1)
2 =- P(x)(
x3+1)
2- ┐x>-1,
(
x3+1)
2>0 donc f ′(x) et P(x) sont de signes contraires . 1,5 point 3. Déduisons-en le sens de variation de f puis dressons son tableau de variationD’après la question A.4. on déduit donc que
f ′(x)>0ñ−1<x<α f ′(α)=0
f ′(x)<0ñx>α
Donc f est strictement croissante sur ]-1;α] et strictement décroissante sur [α;+õ[ . 0,5 point D’où le tableau de variation de f :
x −1 α +∞
signe de f ′(x) + −
f(α) f
-õ 0
Partie C – Représentation graphique 4 points
1- Déterminons une équation de la tangente (T) à C au point d’abscisse 0. Précisons les positions relatives de C et de (T) sur I.
L’équation de la tangente au point de C d’abscisse 0 est y=f ′(0)(x−0)+f(0) Or, f ′(0)=--2
12 =2 et f(0)=1 donc une équation de (T) est y=2x+1
┐x>-1, f(x)−(2x+1)=2x+1
x3+1−(2x+1)=(2x+1)
[
1−(
x3+1) ]
x3+1 =-x3×2x+1 x3+1
x −1 -1
2
0 +∞
-x3 + + 0 -
2x+1 - 0 + +
x3+1 0 + + +
f(x)−(2x+1) - 0 + 0 -
Donc C est strictement au dessus de (T) sur
-1
2;0 et strictement en dessous sur
-1;-1
2 ∟]0;+õ[
2 points
Correction DS1 – TS2 et TS3 4/4 2- Donnons une valeur approchée de α à 10-2 près excès.
Par la méthode par balayage, P(0,6)<0 et P(0,61)>0 donc une valeur approchée à 10-2 près par excès est 0,61 . Remarque : f(α)óf(0,61) donc f(α)ó1,8 0,5 point
3- Après avoir représenté les tangentes horizontales, les asymptotes et (T), représentons graphiquement C. - On commence par représenter les axes du repère (en respectant l’échelle : 4 cm pour 1 unité).
- On trace l’asymptote verticale d’équation x=-1 - On trace la tangente (T) au point A(0;1) - On trace la tangente horizontale
- La fonction table permet de placer plusieurs points.
- On trace une courbe la plus régulière possible.
1,5 points
PS : le graphique n’est pas à l’échelle…
Explication non demandée
2 3
-1
2
-1
0 1
1
x y