B OBILLIER
Questions résolues. Démonstration des quatre théorèmes de géométrie proposés à la page 255 du précédent volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 18 (1827-1828), p. 25-28
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QUESTIONS HESOLUES.
- _ ._ - . _ _ - ~v25comme la différence entre deux
piles oblongues qui
auroient l’une etl’autre
m-n-~-~
i boulets à l’are-tesupérieure
et danslesq-,i,-I’ies
lepetit
côté de la base aurait
n~~----~ ~
boulets pour laplus grande,
et n.~zpour la
plus petite.
Le nombre des boulets du tronc sera donc(13)
ou
bien,
eudéveloppant
et réduisant. r
formule
symétrique
en m et n , comme cela doitêtre,
etqui
ren-ferme 3
comme casparticuliers ,
ceux dela pile oblongue
et de lapile quarrée ;
lepremier
s’en déduisant si l’on fait n= 1 , etl’au-
tre si l’on fait en outre m=r.
QUESTIONS RÉSOLUES.
Démonstration des quatre théorèmes de géo-
métrie proposés à la page 255 du précédent volume ;
Par M. BOBILLIER, professeur à l’Ecole royale des
arts etmétiers de Châlol1s-sur-Marne.
THÉORÈME
I. Troislignes
du m.ième ordre étant tracées dans
un même
plan ;
onpeut toujours,
d’une
infinité
de manièresdiffé-
rentes, en construire trois autres
qui, ayant
entre elles les mêmes m2points d’intersection,
soientTom. XVIII.
TIIÉORÈME
I. Troislignes
du mieme ordre étant tracées sur un même
plan ;
onpeut
tou-jours,
d’uneinfinité
de manièresdifférentes,
en construire troisautres
qui, ayant
entre elles lesmêmes m2
tangentes
communes,26
QUESTIONS
telles en outre que chacune d’el- les passe pari les n~z
points
d’in-tersection de deux des
trozs pre-
rnteres.
~I.
Quatre surfaces
dunl.ième
ordre étant données dans l’es- pace ; on
perlt toujours,
d’une in-,~na’té
de manièresdi~’~renies ’
enconstruire
quatre
autres,ayant
entre elles les mêmes m 3
points
communs, et telles en
outre ~9ue
chacune d’elles ait aussi les mê-
mes m3
points
communs avec troisdes
quatre premières.
soient telles en or~ire que chacune d’elles ait ’les m2 mêmes tan-
gentes
comrnunes avec deux des troispremières.
II.
Quatre surfaces
du m.ièmeordre étant donn~,es dans
l’espace;
on
peut tou~ours ,
d’uneinfinité
de manières
di~~rentes ,
en cons-truire
quatre
ar~tres ,ayant
en-tre elles les mêmes
n~3 plans
tan-gens communs , et telles en ou- tre que chacune d’elles ait aussi les mêmes
m3 plans tangens
com-rnu~tS ai.,ec trois des
quatre
pre- mières.’
.Dérnonstratzon.
1.
Si
l’onreprésente par
les
équations
de troislignes quelconques
du 772."~ordre ,
tracées surun même
plan,
les suivantesappartiendront, quelles
que soient les constantes A et~1~,
à deuxnouvelles
lignes
du /7?/~ordre, passant,
lapremière
par lés ~n~points
d’intersection deslignes (i)
et(3) ,
J et la secondepar les
mapoints d’intersection
deslignes (2)
et(3). L’équation c?est-à-dire ,
exprimera,
par la mêmeraison,
uneligne assujettie à passer par
RESOLUES.
27les m’
points
communs auxlignes (4)
et(5) 3
etcontiendra
deplus
lespoints
d’intersection deslignes (i)
et(2),
y si sonéquation
est vérifiée par le
système M=o ,
9Ml=o ;
condition àlaquelle
onpeut satisfaire ,
sans rienspécifier
sur ~ et~/ ~
enposant simple- ment ~-{-~==0~
d’où ix=-i , cequi
réduitl’équation (6)
àce
qui
démontre le théorème1 1)
d’oiz ondéduit
soncorrélatif, par
la théorie despolaires réciproques.
II. Soient
présentement
’
les
équations
dequatre
surfacesquelconques
du~2.~ ordre,
lessuivantes
appartiendront , quelles
que soient les valeurs desconstantes ~ ~ ~
~~« , ~ ~ p/ ~ fllli
y à trois nouvelles surfaces du même ordreassujet-
ties à passer
respectivement
savoir :la surface
(5) ,
par les m3intersections
dessurfaces (2), (3), (4) ;
la surface
(6) ,
par les m3 intersections des surfaces(3), (4) , (1) ;
la surface
(7) ,
par les m3 intersections dessurfaces (4), ( 1 ) , (s) . L’équation
ou bien
appartiendra,
par la mêmeraison) à
une lluitièlne Stlrfacedu ~."~’
28
QUESTIONS PROPOSEES.
ordre , passant
par les m3points
d’Intersection des trois surfaces(5), (6) , (7) ;
mais cetteéquation
contiendra en outre les m3points
d’intersection des surfaces
(1), (2), (3) ~
si sonéquation
sevéri-
fie par le
système
ce
qui exige
seulementqu’en
laissant auxconstantes A~, an ~ ~,’
pp.’ , ~~! ,
toute leurindétermination,
on déterluine les constantes v pv~, ~3ar
la condition1+v+v/=o
ou~==2013(ï~~)
et réduitainsi 1’équation (8)
à la formece
qui
démontre le ~h~oré~neII,
d’où on conclut ensuite son cor-rélatif,
par la considération despolaires réciproques.
QUESTIONS PROPOSÉES.
Prôblê,rne d’optique.
EN supposant qu’un point rayonnant
est situé hors d’un cercle sé-parateur
de deux milieuxplans homogènes y
d’unpouvoir réfringent inégal ;
àquelle caustique
donneront naissance les rayons de lu- mièrequi
auront entièrement traversé lecercle, après
s’être réfrac-tés à leur entrée et à leur sortie ?
Théorème de ge**ome"irrz«e.
Si,
par unpoint pris
arbitrairement dans l’intérieurd’un
trian-gle,
3 on mène desparallèles
à ses troiscôtés,
ces druites le divi-seront en six
compartirnens,
dont trois seront desparallélogrammes
et les trois autres des
triangles ;
et leproduit
des aires des troisparallélogrammes
sera huit foisplus grand
que leproduit
des ai-res des trois