Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 14 (1823-1824), p. 302-307
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conduira à l’intégrale
cherchée.(*)
Solution du dernier des quatre problèmes de géométrie proposés
ala page 304 du précédent volume ;
Par M. CH. STURM.
PROBLÈME. Quelle est la surface
courbe de chacun des points
de
laquelle
menant à troispoints fixes
desdroites,
consideréescomme
les trois arêtes d’unangle trièdre,
cetangle trièdre intercepte toujours
desportions éguivalentes
d’unplan donné , fixe
etindéfini ?
Solution.
Rapportons
lespoints
del’espace
à unsystème
d’axesobliques ,
de manière que leplan
donné soit celui des xy , maissans rien statuer d’ailleurs sur
l’origine
ni sur la direction des axes.Soient
(a , b , c) , {a’ , b’ , c’) , (a", b",
c") les troispoints donnés,
et
(x , y , z)
te sommet del’angle
trièdre. Soient deplus (p , q), (p’ , q’) , (p’ , q") respectivement
lespoints
où leplan
des xy estpercé
par les trois arêtes de cetangle trièdre,
nous aurons(*) M. Voisard, professeur aux écoles d’artillerie à Metz, a aussi donné
une solution du
problème qui ,
pour lefond,
ne diffère pas de cellequ’on
vient de lire. -
J. D. G.
équations
d’où on tireOr ,
si l’ondésigne par k2
l’aire constante dutriangle intercepté
surle
plan
des xy , endésignant
par yl’angle
quecomprennent
les axesdes x et des y, on aura, comme l’on sait
sur
quoi
il faudra remarquer que kapeut
être indifféremmentpositif
ou
négatif.
En mettant dans le
premier
membre de cetteéquation
pour p ,p’ , p" , q , 91 , q"
les valeurs déterminéesci-dessus,
elle devientTelle
est doncl’équation
de la surfacedemandée.
En y chassant les
dénominateurs , développant
etposant,
pourabréger ,
cette
équation
deviendraIl faudra d’ailleurs se
rappeler que k2 peut
êtrepris indistinctement
enplus
ou enmoins ;
de sortequ’il
y aproprement
deux surfaces courbesqui
résolvent leproblème.
Nous nousbornerons à
discutercelle
qui répond
à k2positif.
,Remarquons
d’abord quel’équation
duplan qui
contient lestrois
points
fixes ’estqui ,
combinéeavec (i),
laréduit
àce
qui
montre quesi ,
par chacun des troispoints fixes ,
on menéun
plan parallèle
auplan fixe ,
les troisplans ,
ainsimenés ,
cou-peront le
plan
des trôispoints
fixes suivant troisdroites parallèles
appartenant
à la surface dont ils’agit.
Ces troisdroites ,
au sur-plus,
ne sont autre chose que desparallèles
menées par les troispoints
fixes à l’intersection duplan
de ces troispoints
avec leplan
fixe.Les
équations
d’uneparallèle quelconque à
cette intersectionsont. ,
Pour savoir si cette
parallèle
coupe la surface dontil s’agit
et enquels points,
il faudracombiner
ces deux dernièreséquations
avecl’équation (I) ,
cequi
donneraéquation qui
ne pourraêtre- qu’absurde
ouidentique ,
d’où il suitque y
suivant les valeursde
C’ etD’ ,
la droite(4)
ne percera pas la surface dont ils’agit
ou biens’y
trouvera entièrementsituée ;
ce
qni
nous montre que cette surface est une surfacecylindrique
du troisième
degré ,
ayant sesélémens parallèles
à l’Intersection duplan
fixe avec celui des troispoints
fixes.Prenons cette intersection pour axe
des
y, seséquations
sontmais les
équations
de l’axe desy
doivent êtreil faudra
douc
que cesquatre équations aient
Heu à lafois,
cequi donnera
équation qui, devant
avoir lieuquelle
quesoit y ,
donneral’équation (i)
deviendra doncéquation
que l’onreconnaît
en effet pour celle d’une surface cy-lindrique , ayant
ses arêtesparallèles à
l"axedes y ,
etqui
appar- tient en mêmetemps à
l’intersection de cette surface avec leplan
des xz. On voit
qu’en
y faisant z= o , la valeur de x devientinfinie, d’où
l’on peut conclure que leplan
fixe est unplan asymp- totique
de la surface cherchée.Si l’un des trois
points fixes,
lepoint ( a" , b" , c" ) ,
parexemple) ,était
situé sur leplan fixe ,
on auraitc"=o,
etl’équation (5)
de-viendrait,
en divisant par z,c’est-à-dire qu’alors
lasurface cherchée
se réduirait à unesurface
cylindrique
du second ordre à basehyperbolique.
Si lepoint
équation
d’unplan
que l’on trouvera passer par le troisièmepoint
fixe et être
parallèle
à la droitequi joint
les deuxpremiers ainsi
que cela doit
être.
Si le
plan
que déterminent les troispoints fixes ,
etdont l’équation
est, en
général ,
était
parallèle
auplan fixe ; c’est-à-dire ,
si l’on avaitc=c’=c" ,
cette
équation
devrait se réduiresimplement
a z=c ; on devraitdonc
avoir ,
à lafois,
au
Inoyen dequoi l’équation (I) deviendrait ,
en substituant et endivisant par z-c ,
équation
commune à deuxplans parallèles
auplan fixe ,
ouplutôt
à