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Solution de deux des problèmes de géométrie, proposés à la page 304 du XIII.e volume des Annales

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Academic year: 2022

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(1)

Solution de deux des problèmes de géométrie, proposés à la page 304 du XIII.e volume des Annales

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 14 (1823-1824), p. 24-27

<http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1823-1824__14__24_0>

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(2)

Solution de deux des problèmes de géométrie, proposés

à la page 304 du XIII.e volume des Annales ;

Par M. C. G. (*).

PROBLÈME

I. Deux

angles

mobiles donnés étant

assujettis à

tourner sur un

plan

autour de leurs sommets

fixes,

de telle sorte

qu’un

côeé de l’un et un côté de l’autre se

coupent

constamment sur une droite

donnée, quelle

est la courbe que ddcrira sur ce

plan

l’intersection mobile des deux autres côtés de ces

angles?

Solution. Soit

prise

pour axe des x la droite indéfinie sur la-

quelle

doivent se couper constamment deux côtés de ces

angles en prenant

pour axe des y une

perpendiculaire quelconque

à cette

droite. Soient alors

(a, b)

et

(a’,b’)

les deux sommets

fixes,

m et ml les

tangentes

tabulaires des

angles correspondans ,

et

enfin t la distance variable de

l’origine

au

point

de l’axe des, x

deux

côtés de ces

angles

doivent se couper.

Représentons

les

équations

des côtés des deux

angles

ainsi

qu’il

suit

(*) M. C. G. nous a

aussi adressé une

démonstration du théorème énoncé

àja page 2I2 du tome, XIIIe, mais , comme elle est en tout semblable

àcelle qu’a

donne

M. Querret

à la page

32I

du même

volume,

il nous

suffira de la mentionner ici.

J D. G.

y-b

(3)

RÉSOLUES. 25

les

équations

de la dernière

ligne

étant celles des côtés

qui doivent

se couper sur l’axe

des x,

à une distance t de

l’origine.

Nous

aurons

mais,

en mettant t pour x et o pour y dans les

équations

de

la dernière

ligne,

elles

doivent

être

satisfaites ;

d’où il suit

qu’on

doit avoir -

Substituant donc les valeurs de N et

N’,

tirées de ces deux

équations

dans les

expressions

de m et

m’,

celles-ci deviendront

ce qui donne

équations

entre

lesquelles

éliminant t, il viendra

Tom. XIV.

4

(4)

pour les valeurs données par les

équations

de la

première ligne,

et chassant les

dénominateurs ,

nous aurons, pour

l’équation

de la courbe

demandée ,

cette. courbe est donc une

ligne

du second

ordre ,

et on voit de

plus qu’elle

passe par les sommets des deux

angles.

Il est aisé de voir que cette courbe peut être une

quelconque

des sections

coniques.

011 trouve , en

particulier , qu’elle

est un

cercle,

si l’on a

PROBLÈME

II.

Quelle

est la courbe

plane

de

chacun des points

de

laquelle

menant des droites à deux

points fixes

de son

plan, ces

droites

intercepteut

entre elles des

portions égales

dune

droite

indéfinie

donnée sur le même

plan ?

Solution. Soient

prises

pour axe

des

x la droite indéfinie

donnée,

et pour axe

des y

une

perpendiculaire quelconque à

cette droite.

Soient

(a, b)

et

(al, b’)

les deux

points fixes donnés,

t et tl les

distances variables de

l’origine

aux deux

points

où l’axe des x est

coupé

par les droites

qui ,

partant d’un même

point

de la

courbe, passent

par les deux

points fixes ;

et soit enfin k la

portion

de l’axe

des x qui

doit être

interceptée

par ces deux droites.

En

prenant

pour

équations respectives

des droites mobiles

il faudra d’abord

exprimer quelles

sont satisfaites en y mettant t

et t’ pour

x et

zéro pour y,

ce

qui donnera

(5)

RÉSOLUES.

27

M

mais on doit avoir

donc

en

substituant,

Substituant enfin dans cette dernière

équation,

pour

M

et MI les

valeurs données par les

équations

des deux

droites,

il

viendra ,

en

chassant

les

dénominateurs ,

pour

l’équation

de la courbe

cherchée ,

équation qui appartient

essentiellement à une

hyperbole passant

par les deux

points

donnés.

Il est clair que , pour chacun de .ces deux

points,

l’une des droites

qui

devront

intercepter

la

longueur

donnée

sur

l’axe des x sera la.

droite

passant

par l’une et

l’autre,

tandis que l’autre sera la

tangente

au

point

dont il

s’agit , laquelle conséquemment

doit couper l’axe des x à une distance k du

point

où il est

coupé

par la

droite qui

contient les deux

points

fixes.

.

Quelle

que soit la

longueur k,

on peut

toujours

par les

points

fixes conduire deux droites

parallèles

entre elles

qui interceptent

cette

même

longueur

sur l’axe des x ; ces

parallèles indiqueront

évidem-

ment la direction de l’une des

asymptotes qui

sera la

parallèle à

ces droites

également

distante de

l’une et

de

l’autre ; quant

à l’autre

asymptote ,

ce sera

toujours

l’axe des x. On voit par que si la dis-

tance a2013a’ entre

les projections

des

points

fixes sur l’axe des z.

était

égale

à

k , l’hyperbole

serait

équilatère.

Si les deux

points

fixes étaient sur une

parallèle à

la droite

donnée;

c’est-à-dire,

si l’on avait

b=b’, l’hyperbole

se

changerait

en deux

parallèles

à l’axe

dex x;

ce

qu’il

est d’ailleurs facile de vérifier par des

considérations géométriques

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