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La section européenne d'italien à Dumont d’Urville

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Academic year: 2022

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La section européenne

d'italien à Dumont d’Urville

DNL Mr Principiano

En réponse à une volonté de s'ouvrir à l'international et afin de donner aux jeunes les moyens de maîtriser le mieux possible une langue étrangère, les sections européennes se multiplient dans l'académie de Nice.

Celles-ci sont ouvertes à toutes les catégories d'élèves qui manifestent un goût et une aptitude suffisants pour les langues.

Profil des élèves

Elèves francophones ayant un niveau correct en italien LV2, très motivés par la langue et la culture italienne et suffisamment solides dans les autres matières.

Pourquoi choisir l’italien ?

Dans de nombreux domaines, connaître et pratiquer les langues est devenu une première nécessité : la libre circulation des personnes et des biens dans l’Europe du

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3ème millénaire nous impose de connaître la langue et la culture de nos partenaires commerciaux.

Si nul ne songe à remettre en question l’évidence qui nous impose la langue anglaise comme première langue de communication, il convient en revanche de prendre en compte un certain nombre de critères lors du choix d’une deuxième ou d’une troisième langue vivante.

Or, ce choix, effectué ensemble par parents et enfants, est souvent lié, en France, à quelques préjugés ou idées reçues.

On l’a dit, connaître la langue de nos principaux partenaires commerciaux et industriels est un critère de première importance.

A cet effet, il est intéressant de noter que si 18% de notre commerce extérieur s’effectue en français, 31% se fait en anglais, 29% en allemand et 14% en italien.

Force est de constater que si l’Italie est bien le deuxième partenaire économique de la France, et le premier dans certaines régions (Rhône-Alpes, Auvergne, Provence-Alpes-Côte d’Azur), le nombre d’élèves étudiant l’italien - bien qu’en constante augmentation - ne répond pas pleinement aux besoins que génère cette fantastique masse d’échanges.

De nombreux français n’ont, semble-t-il, pas pris conscience que l’Italie occupe le 5 ème rang des grandes puissances mondiales.

Il faut savoir que notre pays est la première destination touristique des italiens ; que les entrepreneurs transalpins qui investissent prioritairement en France ont crée ces dernières années près de 15 000 emplois chez nous ; qu’environ 12000 entreprises françaises de toutes tailles entretiennent au quotidien des rapports étroits avec l’Italie ; qu’en Region PACA , plus de 800 entreprises travaillent avec l’Italie et ont avec elle des relations nécessitant une bonne connaissance de la langue italienne.

Pour toutes ces raisons, des milliers d’adultes sont contraints de se mettre à l’étude de l’italien en formation accélérée, afin de répondre aux besoins sur le marché du travail.

N’oublions pas, non plus, que l’étude de l’italien permet de découvrir une civilisation qui est le berceau de notre culture et que, sans revenir sur l’ incomparable patrimoine culturel que nous connaissons tous, l’Italie conjugue au présent un sens inné de l’art : architecture, peinture, sculpture, mode, design, cinéma, littérature, musique, etc...

Culturellement avancée, l’Italie est aussi le pays du dynamisme et de la créativité

En Résumé :

10 bonnes RAISONS de CHOISIR L’ITALIEN :

1. Pour découvrir un pays magnifique

et ne plus être considéré comme un simple touriste mais un visiteur privilégié,

à condition de parler la langue du pays afin de faire connaissance en direct et nouer des relations particulières.

2. Pour approfondir ses connaissances sur l’une des plus grandes cultures du monde,

car l’Italie - par son histoire, son patrimoine, son art, sa gastronomie, son peuple -, est l’un des berceaux de la civilisation moderne et fait partie de notre

héritage culturel.

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3. Parce que Français et Italiens se ressemblent et se comprennent.

Ce sont deux pays qui entretiennent des rapports étroits par la proximité géographique et culturelle.

4. Parce que l’Italie et la France sont des partenaires étroitement liés dans la

construction européenne, avec des objectifs communs.

5. Parce que la langue italienne ouvre aux jeunes Français des perspectives professionnelles importantes, les groupes industriels collaborent,

fusionnent,

créent des filiales. La connaissance de l’italien constitue un atout sérieux pour la recherche d’un emploi qualifié.

6. Parce qu’ayant un poids économique comparable à celui du Royaume Uni, l’

Italie

est désormais la 5e puissance industrielle mondiale, ceci dans l’

électronique,

le spatial, l’aéronautique, les accessoires automobiles, l’industrie alimentaire et dans bien d’autres secteurs, les coopérations se multiplient.

7. Parce que l’Italie est le 2e partenaire commercial de la France et faire du commerce, c’est créer des échanges, c’est communiquer pour

favoriser une relation spontanée et donc privilégiée.

8. Parce que 4 millions de Français sont d’origine italienne, les Français doivent tout mettre en œuvre pour maintenir et entretenir ce

lien très fort.

9. Parce que chaque année 6,9 millions de Français visitent l’Italie et 6,1 millions d’Italiens visitent la France, créant ainsi un courant de sympathie

entre les peuples, un sentiment d’autant plus renforcé si les visiteurs parlent

la langue du pays qu’ils découvrent.

10. Enfin, et c’est finalement le plus important, parce que c’est un réel plaisir

de parler l’une des plus belles langues du monde...

Fonctionnement pédagogique

Quels sont les objectifs de la Section Euro Italien ?

L'intérêt de cette option est multiple :

- Améliorer sa maîtrise de la langue italienne et étendre sa culture générale - Développer sa réflexion et son ouverture d'esprit dans un esprit d’évaluation

« positive »

- Travailler autrement en langue étrangère par le biais de voyages scolaires à projet, d'échanges et d'activités culturelles variées

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La Section Européenne : pour quoi faire ?

L'obtention de la mention Section Européenne Italien sur le diplôme du Baccalauréat sera un atout pour accéder au monde professionnel et à certaines grandes écoles : à diplôme égal, toute spécificité d'un candidat sera valorisée (comme la maîtrise de 2 langues étrangères).

A qui s'adresse la Section Européenne ? Comment s'inscrire ?

A tout élève :

- Intéressé par l'Italien et l'Histoire-Géographie - Curieux et ouvert sur le monde

- Ayant un niveau suffisant pour s'exprimer spontanément à l'oral même avec des erreurs

Les élèves intéressés doivent le faire savoir au moment du conseil de classe du dernier trimestre en Troisième et ne pas oublier de le préciser sur les fiches d'inscription au lycée en tant qu'option.

Le programme d'études de la classe européenne est le même que dans les autres classes, mais une discipline non linguistique est dispensée partiellement en italien il s’agit de la classe d’

histoire -géographie.

En outre il faut noter qu’une heure supplémentaire de langue vivante italien est proposée aux élèves de la section dès la classe de seconde.

Une épreuve orale évaluant le niveau d'italien dans la discipline non linguistique s'ajoute à l'épreuve écrite lors du baccalauréat pour obtenir la "Mention EURO "au Baccalauréat.

Au Bac, la section européenne peut rapporter des points….

Qu'est ce que l'Histoire-Géographie Italien ?

L'heure d'HG Italien est dispensée par un professeur d'Histoire-Géographie du lycée parlant Italien. L'objectif de cette matière est de traiter une partie du programme français en

s'intéressant spécifiquement à l'histoire, à la géographie et à la culture italiennes. Les méthodes utilisées sont les mêmes que pour l'Histoire-Géographie en Français: il n'y a donc pas de réelle difficulté. L'heure d'HG Italien s'ajoute aux horaires normaux d'HG.

Est-il possible d'arrêter la Section Européenne ?

Oui, il est possible d'arrêter la Section Européenne en fin d'année si l'on s'aperçoit que cela semble trop difficile. Cependant, il n'est pas possible d'arrêter en milieu d'année.

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ATTENTION ! Pour les candidats au Bac 2008

Pour les épreuves du Baccalauréat, les élèves désirant obtenir la mention EUROPEENNE devront s'inscrire en italien LV1 (et obtenir 12/20 à l'épreuve de langue du baccalauréat).

Le niveau d'italien qu'ils auront acquis alors doit leur permettre de l'envisager avec profit.

L’épreuve orale évaluant le niveau d'italien dans la discipline non linguistique s'ajoute à l'épreuve écrite dans l'obtention de la "mention EURO" au baccalauréat.

Les thèmes obligatoires sont les suivants :

L’Italie dans la seconde guerre mondiale / L’Italia nella Seconda guerra mondiale La résistance au fascisme en Italie / La Resistenza e la nascita della Repubblica L’après guerre et le miracle économique / Il miracolo economico e la ricostruzione La Culture italienne contemporaine : Gli anni del centro sinistra

Les années de plomb et le terrorisme/Il sessantotto e gli anni di piombo

L’entrée de l’Italie contemporaine dans la zone Euro : L’Italia e l’Europa L’Unione europea

Buon lavoro a tutti !

Liens : http://www.ac-nice.fr/italien/

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Quelques exemples de Cours en Italien pour les Terminales

Section européenne N°1

Le conseguenze del secondo conflitto mondiale

I. Le conseguenze della seconda guerra mondiale

Le conseguenze della seconda guerra mondiale in termini di bilancio delle perdite umane furono ancora più disastrose rispetto alla guerra del ’14-18; le vittime delle barbarie ammontarono a circa quaranta milioni di individui e furono assai più numerose tra i civili che tra i militari.

Questo fu il risultato soprattutto dei bombardamenti a tappeto su vaste aree abitate (basti pensare a Coventry nel ’40 o Dresda nel ’45, che furono totalmente distrutte), indipendentemente dall’esistenza di impianti bellici o punti miltari strategici; anche l’impiego delle due bombe atomiche, deciso dagli americani in Giappone (che rasero al suolo le due città di Hiroscima e Nagasaki, causando più di centocinquantamila morti), servì a delineare il quadro di una "guerra totale" senza precedenti.

II. Le conseguenze morali della seconda guerra mondiale

Senza dimenticarci del genocidio degli ebrei messo in atto dalla follia nazista, la cifra di sei milioni di uomini, donne e bambini sterminati dai tedeschi nella loro "soluzione finale" che rimane un simbolo dell’orrore di questo conflitto. 6 M di morti.

La guerra oltre a provocare immani distruzioni (soprattutto nei paesi europei), ebbe profonde ripercussioni anche sul sistema internazionale.

Uno degli effetti più importanti dei negoziati di pace fu infatti quello di stabilire il ruolo egemone degli USA nel nuovo ordine politico ed economico in campo internazionale, davanti alle rovine dell’Europa.

III. La Conferenza di Yalta

Nel febbraio del 1945 alla Conferenza di Yalta, in Crimea, si incontrarono i tre "grandi" W. Churchill, F.D. Roosevelt e J. Stalin i quali stabilirono la suddivisione dell’Europa in due sfere d’influenza:

l’Occidente agli anglo-americani, l’Oriente all’URSS, che si era affermata come la potenza militare antagonista agli Stati Uniti e nuova minaccia per il mondo occidentale. Infatti nell’Est europeo, sotto la guida dell’Unione Sovietica, si andavano affermando i vari regimi comunisti (in Romania, Bulgaria, Cecoslovacchia, Ungheria, Polonia) che avrebbero costituito insieme all’URSS un’organizzazione di mutua assistenza economica, il Comecon (1949) e poi una vera e propria alleanza militare, con il Patto di Varsavia (1955).

IV.Il Dopo Guerra

Dall’altro lato, i principali paesi dell’Europa occidentale (tra cui l’Italia) avrebbero iniziato il loro cammino verso l’integrazione europea e, sotto la guida degli Stati Uniti, si unirono in un’alleanza militare, la NATO (North Atlantic Treaty Organization, 1949) che avrebbe dovuto scongiurare il pericolo comunista con una difesa reciproca.

Sempre nello stesso anno, in una Germania occupata dalle forze vittoriose, nascevano la Repubblica Federale Tedesca, in mano agli Alleati, e la Repubblica Democratica Tedesca, nella zona sovietica.

Praticamente la seconda guerra mondiale aveva diviso il continente in due, come disse Churchill, una

"cortina di ferro" separava l’Europa dell’Est da quella dell’Ovest.

Di qui la formazione di due blocchi contrapposti, Est ed Ovest appunto, intorno ai quali si polarizzerà il sistema delle relazioni internazionali nel secondo dopoguerra (e fino al crollo dei regimi comunisti, alla fine degli anni ’80): il cosiddetto sistema della "guerra fredda

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Numero dei morti civili, militari, prigionieri, deportati e fucilati

FRANCIA 500.000 GRAN BRETAGNA 400.000

ITALIA 650.000 GERMANIA 5.000.000

U.R.S.S. 20.000.000 EBREI 5.800.000

GIAPPONE 1.400.000 STATI UNITI 405.000

DNL Section Européenne N° 2

L’Italia e la Fine della Guerra

Nel 1945 finisce l’incubo della seconda guerra mondiale.

La guerra nella quale, il 10 giugno 1940, il Regno d’Italia entra volontariamente, non c’è dubbio che si concluda con una sconfitta, la quale segnò pesantemente il corso della nostra storia.

Ma le vicende assai particolari che caratterizzano la storia d’Italia tra l’estate del 1943 e la primavera del 1945, rendono il quadro assai disordinato e difficile il compito di stabilire chi siano i vinti e chi siano i vincitori.

Un segno evidente di questa ambiguità è il fatto che la data conclusiva di quel capitolo di storia, il 25 aprile 1945, data che sul territorio nazionale corrisponde alla fine della guerra e che in quanto tale dovrebbe corrispondere all’atto conclusivo della sconfitta, nella nostra liturgia politica figura invece come una festa nazionale: l’anniversario della Liberazione. L’assunzione di questo significato ha, ovviamente, le sue buone ragioni, ma stante che il 10 febbraio 1947 l’Italia si presenta al tavolo della Conferenza della pace come una potenza sconfitta e chiamata a pagarne il prezzo, che al tempo stesso si celebri la fine di quella guerra come una vittoria, indica quanto diversi siano i piani sui quali quelle vicende richiedono di essere esaminate.

Dopo che la Germania si era arresa, i Giapponesi continuano a resistere. Per sconfiggerli gli Americani decidono di colpire con la bomba atomica la città di Hiroshima e la città di Nagasaki in Giappone. Le due bombe distruggono completamente le due città e ci sono migliaia e migliaia di morti subito e molti altri più tardi a causa delle radiazioni. Il 2 Settembre 1945 il Giappone è costretto ad arrendersi. Finisce così la Seconda Guerra Mondiale che ha provocato in Europa, Asia, Africa oltre 60 milioni di morti, tra cui 6 milioni di Ebrei nei campi di concentramento.

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Dopo la fine della guerra e la caduta del Fascismo, il re d’Italia Vittorio Emanuele III, accusato di aver permesso di prendere il potere al Fascismo, che ha portato l’Italia in una guerra disastrosa, di essere fuggito dopo l’armistizio e di aver lasciato l’esercito senza ordini, rinuncia al trono in favore di suo figlio Umberto.

Poiché gli Italiani non hanno più fiducia nella monarchia, nel 1946 si fa il REFERENDUM ( cioè una votazione) per scegliere tra monarchia e repubblica : il 2 Giugno ( oggi festa della Repubblica ) vince la repubblica e nasce così la REPUBBLICA ITALIANA. ( nel referendum per la prima volta votano anche le donne )

Le elezioni del 2 giugno 1946 decretano di fatto la fine del ruolo del Cln e la ripresa del normale confronto tra le forze politiche (anche se l’unità dei partiti antifascisti prosegue formalmente fino al maggio del 1947).

Il primo verdetto delle urne è la doppia sconfitta del PCI, che non centra né l’obiettivo di ottenere la maggioranza del blocco delle sinistre sui partiti di centro-destra, né quello di avere più voti del PSI. La DC, d’altro canto, deve fare i conti con la sorprendente affermazione dell’Uomo Qualunque di Guglielmo Giannini (che sfiora la maggioranza assoluta in molte zone del centro-sud), a testimonianza del fatto che molti cattolici non si riconoscono ancora nel partito di De Gasperi.

I governi di unità nazionale, figli della Resistenza, durano fino al maggio del 1947, quando il quarto esecutivo guidato da De Gasperi – dopo due governi Bonomi (18 giugno-12 dicembre 1944 e 12 dicembre 1944-19 giugno 1945), un governo Parri (20 giugno – 24 novembre 1945, frutto del "vento del nord", cioè dell’irruzione sulla scena politica nazionale delle forze del Cln-Alta Italia, dopo la liberazione dell’Italia settentrionale) e tre governi guidati dal leader democristiano – inaugura la stagione del centrismo (DC, PLI, PRI e il PSDI di Saragat nato dalla scissione in seno al PSI di Nenni), con l’esclusione del PCI e del PSI dalla guida del paese. Inizia così la fase della rigida contrapposizione tra DC e PCI – più in generale, tra comunismo e anticomunismo – anche in conseguenza di quanto sta accadendo a livello internazionale, con l’inizio della Guerra Fredda; ma siamo anche alla vigilia del "miracolo economico", che trasformerà profondamente l’economia e la società italiana.

Il 1° Gennaio 1948 entra in vigore la COSTITUZIONE.

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Section européenne Italien Bac 2007 Fiche N° 4 La Resistenza Italiana

La Resistenza italiana (chiamata anche Resistenza partigiana) fu la guerra di liberazione condotta dall'insieme di individui, partiti e movimenti politici che dopo l'armistizio dell'8 settembre 1943 si armarono per opporsi alle forze nazifasciste che conservavano il potere nella parte centro settentrionale dell'Italia. Si considerano comunque parte del movimento resistenziale tutte le manifestazioni di opposizione al nazifascismo realizzate in Italia o nelle forze armate italiane nella fase finale delle seconda guerra mondiale.Alla Resistenza presero parte gruppi organizzati e spontanei di diverse estrazioni politiche, uniti nel comune intento di opporsi militarmente e politicamente al governo della Repubblica Sociale Italiana (RSI) e degli occupanti nazisti tedeschi. Ne scaturì la "guerra partigiana", conclusasi il 25 aprile 1945, quando l'insurrezione armata partigiana proclamata dal Comitato di liberazione nazionale per l'Alta Italia (CLNAI) consentì di prendere il controllo di quasi tutte le città del nord del paese.

Era l'ultima parte di territorio ancora occupata dalle truppe tedesche in ritirata verso la Germania e soggetta all'azione repressiva delle formazioni repubblichine della Repubblica Sociale Italiana cui il movimento partigiano opponeva la propria resistenza. La resa incondizionata dell'esercito tedesco si ebbe il 29 aprile.

Per estensione, viene da taluni chiamato "Resistenza" anche il periodo che va dagli anni trenta (in cui presero vita i primi movimenti) alla fine della guerra, inglobando nel concetto di resistenza ogni forma di opposizione alla dittatura di Benito Mussolini. Si potrebbe affermare addirittura l'esistenza di un movimento resistenziale ante litteram consistente nell'opposizione anche armata all'ascesa del fascismo opposta negli anni venti in particolare dalle forze di sinistra (socialisti, comunisti, anarchici, sindacati di sinistra) alle violenze squadriste.

Le opposizioni al regime

Partigiani in festa a Milano

Dopo l'omicidio del deputato socialista Giacomo Matteotti (1924) e la decisa assunzione di responsabilità da parte di Mussolini, l'Italia si incammina verso un regime dittatoriale. Il sempre maggiore controllo e le persecuzioni degli oppositori, a rischio di carcerazione e di confino, spinge l'opposizione ad organizzarsi in clandestinità in Italia e all'estero, creando una rudimentale rete di collegamenti e gettando le basi per una struttura operativa potenzialmente armabile.

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Le attività clandestine tuttavia non producono risultati di rilievo, restando frammentate in piccoli gruppi non coordinati, incapaci di attaccare o almeno di minacciare il regime se si esclude qualche attentato realizzato in particolare dagli anarchici. La loro attività si limitava al versante ideologico: era copiosa la produzione di scritti, in particolare tra la comunità degli esuli antifascisti, che però di rado raggiungevano le masse. Le uniche forze che mantengono una pur labile struttura clandestina in patria sono quelle legate ai comunisti.

Solo la guerra, e in particolare lo sfascio dello Stato innescato dai fatti dell'estate del 1943, offre ai clandestini l'occasione di entrare in contatto (magari mediato) fra loro, in ciò aiutati talvolta dalle forze angloamericane che ne compresero la strategica importanza per le sorti del conflitto e che provvidero ad armarle e aiutarle anche per gli aspetti logistici. Gli esponenti della Resistenza comprendevano allora i militanti dei partiti di sinistra, i repubblicani e i popolari che erano stati perseguitati dal fascismo all'inizio degli anni venti e altre forze di carattere liberale che erano state defenestrate col consolidamento del regime dittatoriale.

Il CLN

Il movimento partigiano, prima raggruppato in bande autonome, fu successivamente organizzato dal Comitato di liberazione nazionale (CLN) in brigate e divisioni, quali le Brigate Garibaldi, costituite su iniziativa del partito comunista, le Brigate Matteotti, legate al partito socialista, le Brigate Giustizia e Libertà, legate al Partito d'Azione, le Brigate Autonome (principalmente ex-militari) prive di rappresentanza politica, ma simpatizzanti per la monarchia, talvolta riportati come badogliani.

Specialmente nel periodo dall'8 settembre 1943 (data dell'armistizio di Cassibile) al 25 aprile 1945 l'italia visse una vera e propria guerra civile. L'azione della Resistenza italiana intendeva essere una guerra patriottica di liberazione dall'occupazione tedesca, ma di fatto ciò implicava anche scatenare una guerra civile contro i fascisti e gli aderenti alla cosiddetta Repubblica di Salò.

Il ruolo giocato nella guerra

Ad essere coinvolti in quella che viene anche chiamata guerra partigiana, si calcola siano stati dalle poche migliaia nell'autunno del 1943 fino ai circa 300.000 dell'aprile del 1945 gli uomini armati che, specialmente nelle zone montuose del centro-nord del Paese, svolsero attività di guerriglia e controllo del territorio che via via veniva liberato dai nazifascisti.

Nell'Italia centro-meridionale il movimento partigiano non ebbe altrettanta crucialità militare, sebbene nelle aree restituite al controllo del re (di fatto, degli Alleati) si riunissero i principali esponenti politici che da lontano coordinavano le azioni militari partigiane, anche insieme alle armate alleate. Infatti l'esercito anglo-americano aveva sospinto sulla linea Gustav già dal 12 ottobre 1943 le forze tedesche che risalivano verso il nord.

Con mezza penisola liberata e la restante parte ancora da liberare, con violente tensioni sociali ed importanti scioperi operai che già nella primavera del 1944 avevano paralizzato le maggiori città industriali (Milano, Torino e Genova), le popolazioni del nord Italia si preparavano a trascorrere l'inverno più lungo e più duro, quello del 1945. Sulle montagne della Valsesia, sulle colline delle Langhe e sulle asperità dell'Appennino Ligure le formazioni partigiane erano ormai pronte a combattere.

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I GAP e le SAP

Nelle città cominciarono a costituirsi nuclei partigiani clandestini denominati GAP (Gruppi di azione patriottica) formati ognuno da pochi elementi pronti a svolgere azioni di sabotaggio e di guerriglia nonché di propaganda politica. Accanto ad essi, nei principali centri urbani sorsero all'interno delle fabbriche le SAP (Squadre di azione patriottica), ampi gruppi di sostegno alle formazioni partigiane belligeranti, con l'obiettivo specifico di rendere più ampia possibile la partecipazione popolare al momento insurrezionale. Attriti sorsero, però, a questo punto su quale sarebbe stato per il movimento partigiano l'interlocutore privilegiato, politico o militare che fosse, italiano oppure alleato.

Sotto questo aspetto a poco era servita la militarizzazione "ufficiale" dei partigiani, avvenuta nel giugno 1944 con l'istituzione - riconosciuta sia dai comandi militari alleati che dal governo nazionale - del Corpo volontari della libertà (o Corpo italiano di liberazione, CIL). A capo dei circa 200 mila combattenti che formavano il nuovo esercito italiano era stato posto il generale Raffaele Cadorna Jr, con vicecomandanti l'esponente del Partito Comunista Italiano Luigi Longo e quello del Partito d'Azione Ferruccio Parri).

Bologna festeggia la Liberazione

Mentre si cominciava comunque a guardare al futuro, un altro punto di contrasto era costituito, appunto, da quello che sarebbe accaduto nel dopoguerra, che veniva avvertito ormai come prossimo. Se da un lato la guerra di liberazione accomunava diverse forze politiche, sia pure nella clandestinità e nella diversità ideologica, l'obiettivo successivo - la nuova Italia - era fonte di divergenza: i partiti della sinistra - peraltro divisi al loro interno - paventavano particolarmente un ripristino dello stato liberale prefascista; dal canto suo, il Partito d'Azione sosteneva la necessità che alle organizzazioni partigiane venisse attribuito un ruolo di rilievo nell'edificazione di una nuova democrazia in grado di sovvertire il vecchio ordinamento monarchico. La monarchia, del resto, continuava ad essere sostenuta anche dai gruppi partigiani che si riconoscevano nell'ala democratico-cristiana, liberale ed autonoma, oltre che dai soldati dell'esercito che non avevano aderito alla Repubblica Sociale Italiana.

Resa incondizionata

La resistenza italiana ebbe formalmente termine, come si è detto, il 29 aprile, con la resa incondizionata dell'esercito tedesco. Ma prima vi era stata la cattura e l'esecuzione di Benito Mussolini: il 27 aprile del 1945, il duce del fascismo, con la divisa di un soldato tedesco, fu catturato a Dongo, in prossimità del confine con la Svizzera, mentre tentava di espatriare assieme all'amante Claretta Petacci. Riconosciuto dai partigiani, fu fatto prigioniero e giustiziato il giorno successivo 28 aprile a Giulino di Mezzegra, sul lago di Como; il suo cadavere venne esposto impiccato a testa in giù, accanto a quelli della stessa Petacci e di altri gerarchi, in piazzale Loreto a Milano, ove fu lasciato alla disponibilità della folla. In quello

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stesso luogo otto mesi prima i nazifascisti avevano esposto, quale monito alla Resistenza italiana, i corpi di quindici partigiani uccisi.

Il 30 aprile 1945 il Comitato di liberazione nazionale Alta Italia ebbe a commentare che "la fucilazione di Mussolini e dei suoi complici è la conclusione necessaria di una fase storica che lascia il nostro paese ancora coperto di macerie materiali e morali".

Il 2 maggio il generale inglese Alexander ordinò la smobilitazione delle forze partigiane, con la con segna delle armi. L'ordine venne in generale eseguito. Una parte delle forze partigiane fu arruolato nella "polizia ausiliaria" ad hoc costituita.

Le armi furono in gran parte consegnate. Esse vennero consegnate in tempi diversi nei vari luoghi in dipendenza dell'avanzata dell'esercito alleato e della liberazione progressiva del territorio nazionale e del conseguente passaggio di poteri al governo italiano.

Alcune cifre sulla Resistenza

Secondo diverse fonti il numero di partigiani, partendo dalle poche migliaia dell'autunno del 1943, raggiunse alla fine della guerra una consistenza di circa 300.000 uomini. Molti studiosi pongono però dei dubbi sul reale numero di partigiani attivi alla fine della guerra, riportando cifre ben più modeste relative agli uomini e alle donne impegnati direttamente nella lotta armata, sostenendo che tra i circa 300.000 che si definiranno partigiani dopo il 25 aprile molti siano semplicemente simpatizzanti della resistenza che, pur non partecipando direttamente alle azioni partigiane, avevano fornito (rischiando comunque la vita) supporto e rifugio e che in alcuni casi vennero conteggiati tra i partigiani anche ex-fascisti ed ex-repubblichini saliti sul carro del vincitore grazie a conoscenze, alla corruzione o alla delazione di altri sostenitori della dittatura fascista o sostenitori della Repubblica Sociale Italiana (secondo le loro indicazioni non necessariamente veritiere).

Va ricordato poi che dopo il bando del febbraio 1944, che prevedeva la pena di morte per i renitenti alla leva e ai disertori, seguito nell'aprile dello stesso anno da un altro decreto che estendeva la pena di morte anche a chi aveva dato appoggio o rifugio alle brigate partigiane, e dopo diversi casi di arruolamenti forzati da parte di soldati della RSI, molti giovani preferirono cercare rifugio tra le formazioni partigiane rispetto al partire per una guerra che non condividevano (e che molti ritenevano ormai persa) o al rischiare di essere catturato e giustiziato in città insieme ai propri familiari colpevoli di avergli dato rifugio, pur non condividendo sempre gli orientamenti politici che animavano chi aveva dato vita a queste formazioni.

Alla lotta partigiana in Italia aderirono anche alcuni gruppi di disertori tedeschi, il cui numero è difficile da valutare in quanto, per evitare rappresaglie contro le loro famiglie residenti in Germania, usavano nomi fittizzi e spesso venivano considerati dai loro reparti d'origine come dispersi e non disertori per una questione d'immagine.

Decine di migliaia di caduti: il tributo di sangue dei partigiani

Si calcola che i caduti per la Resistenza italiana (in combattimento o uccisi a seguito della cattura) siano stati complessivamente circa 44.700; altri 21.200 rimasero mutilati ed invalidi;

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tra partigiani e soldati regolari italiani caddero combattendo almeno in 40.000 (10.260 della sola Divisione Acqui impegnata a Cefalonia e a Corfù);

Le donne partigiane combattenti furono 35 mila, mentre 70 mila fecero parte dei Gruppi di difesa della donna; 4.653 di loro furono arrestate e torturate. 2.750 furono deportate in Germania, 2.812 fucilate o impiccate; 1.070 caddero in combattimento; 15 vennero decorate con la medaglia d'oro al valor militare.

Dei circa 40.000 civili deportati, per la maggior parte per motivi politici o razziali, ne torneranno solo 4.000. Gli ebrei deportati nei lager furono più di 10.000; dei 2.000 deportati dal ghetto di Roma il 16 ottobre '43 tornarono vivi solo in quindici.

Tra i soldati italiani che dopo l'8 settembre decisero di combattere contro i nazifascisti sul territorio nazionale continuando a portare la divisa morirono in 45.000 (esercito 34.000, marina 9.000 e aviazione 2.000), ma molti dopo l'armistizio parteciparono alla nascita delle prime formazioni partigiane (che spesso erano comandate da ex ufficiali).

Furono invece 40.000 i soldati che morirono nei lager nazisti, su un totale di circa 650.000 che fu deportato in Germania e Polonia dopo l'8 settembre e che, per la maggior parte (il 90%

dei soldati e il 70% di ufficiali), rifiutarono le periodiche richieste di entrare nei reparti della RSI in cambio della liberazione.

Si stima che in Italia nel periodo intercorso tra l'8 settembre 1943 e l'aprile 1945 le forze tedesche (sia la Wehrmacht che le SS) e le forze della Repubblica Sociale Italiana compirono più di 400 stragi (uccisioni con un minimo di 8 vittime), per un totale di circa 15.000 caduti tra partigiani, simpatizzanti per la resistenza, ebrei e cittadini comuni.

Processi e copertura ai nazifascisti nel dopoguerra

Per diversi motivi molti procedimenti giudiziari relativi a queste stragi non furono mai portati avanti: parte della Germania era ora alleata con l'Italia sotto l'ombrello della NATO, per cui non risultava politicamente opportuno dave risalto ad episodi ormai ritenuti parte del passato:

c'era poi il rischio che un processo in cui si chiedeva la consegna dei criminali di guerra tedeschi avrebbe poi obbligato l'Italia a consegnare a stati esteri o a processare internamente i responsabili di crimini di guerra commessi dalle forze italiane durante il ventennio fascista e il periodo della Repubblica Sociale Italiana, sia in territorio nazionale che straniero, molti dei quali dopo la guerra erano stati riassorbiti all'interno dell'esercito o delle pubbliche amministrazioni. Infine durante gli anni sessanta 695 fascicoli riguardanti le stragi nazifasciste in Italia vennero, per le ragione sopraesposte, "archiviati provvisoriamente" dal procuratore generale militare e i vari procedimenti furono bloccati, garantendo quindi l'impunità per i responsabili ancora in vita.

Solo nel 1994, durante la ricerca di prove a carico di Erich Priebke per la strage delle Fosse Ardeatine, venne scoperta l'esistenza di questi fascicoli (trovati in quello che giornalisticamente è stato definito l' Armadio della Vergogna) e alcuni dei procedimenti furono riaperti, ad esempio quello a carico di Theodor Saewecke, responsabile della strage di Piazzale Loreto a Milano, ove furono fucilati per rappresaglia 15 tra partigiani ed antifascisti.

La maggior parte delle indagini e delle denuncie contenute nei fascicoli non portarono tuttavia

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ad un processo, poiché molti degli indagati risultatoro essere non perseguibili in quanto già morti o per l'intervenuta prescrizione dei reati loro ascritti.

La transizione tra la fine delle guerra e l'elezione del nuovo parlamento

Con l'avanzare del territorio liberato il potere fu preso dai partiti riuniti nel Comitato di Liberazione Nazionale CLLN, che coordinavano la resistenza, una coalizione di 6 partiti uniti nella Resistenza: azionisti, comunisti, democristiani, demolaburisti, liberali, e socialisti.

Il Comitato esprimeva i governi e attraverso il Comando unificato coordinava la Resistenza. I governi che guidarono l'Italia nel trapasso furono i governi di Ivanoe Bonomi, presidente del Consiglio dal 18 giugno 1944 al 26 aprile 1945 e Ferruccio Parri, presidente dal 21 giugno 1945 al 4 dicembre 1945 preposti dal Comitato di Liberazione Nazionale CLN.

Nell'Italia liberata questi governi ottennero progressivamente il controllo dell'apparato civile e militare dello stato, in aggiunta al controllo delle forze della Resistenza di cui ab origine disponevano, avevano quindi poteri assai vasti, quasi dittatoriali.

Tuttavia nel trapasso tra la guerra e la formazione della repubblica costituzionale, vi furono dei momenti complessi, nei quali essi furono spesso scavalcati dalle singole componenti che li esprimevano.

Le esecuzioni post-conflitto

Lo storico Gianni Oliva quantifica in circa 30-40.000 le vittime italiane delle esecuzioni dei partigiani dopo la fine del secondo conflitto mondiale, altre fonti parlano di non più di 20.000 vittime (comprese le condanne a morte di esponenti del partito fascista decise dal CLNAI subito dopo la liberazione di Milano) e alcuni gruppi di parenti delle vittime stimarono in 50.000 le esecuzioni effettuate.

I governi espressione della Resistenza adottarono una serie di provvedimenti per identificare i responsabili di abusi e efferatezze commesse negli anni di guerra. Furono creati organi di indagine e tribunali specifici per sanzionare tali comportamenti, erano corti d'assise straordinarie sotto la presidenza di un giudice di ruolo nominato dai presidenti delle corti d'appello. Essi agirono con prontezza e severità, si ebbero numerose condanne a morte eseguite, o a lunghe pene detentive. (vedi Oscar Luigi Scalfaro).

Uno dei casi in cui i governi dell'Italia liberata furono spesso scavalcati, fu nel comportamento degli ex-partigiani che spesso non volevano smobilitare. Essi gestirono il potere locale autonomamente e spesso in aperto scontro con le direttive del governo espressione del Comitato di Liberazione Nazionale.

Essi usarono il residuo potere che loro rimaneva dopo la fine della guerra per effettuare una serie di esecuzioni e stragi, che andarono dalla fine della guerra al 1949.

Successivamente alla "normalizzazione" post-bellica, anche un grande numero di partigiani venne sottoposto a processi per presunti "stragi" e "assassinii" compiuti nella Liberazione (il tema della persecuzione dei partigiani da parte della repubblica democratica divenne un motivo tipico di certa propaganda di sinistra, soprattutto per lo stridente contrasto con la completa impunità di cui godettero la maggior parte degli ex gerarchi fascisti).

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Le ragioni di questi comportamenti sono molteplici, in alcuni casi si può ritenere che i partigiani temessero da parte dello Stato una punizione poco efficace o peggio una totale impunità verso i gerarchi fascisti che si erano macchiati di efferate azioni contro la Resistenza, da qui il desiderio di una "giustizia sommaria".

Questi timori risultarono spesso fondati (quasi sempre nel caso degli organi militari e di polizia), in quanto i governi successivi effettuarono una de-fascistizzazione molto blanda soprattutto nella pubblica amministrazione, provocata da necessità politiche di pacificazione nazionale che ebbero il loro culmine nell'amnistia firmata dall'allora ministro della Giustizia Togliatti il 22 giugno 1946 seguita, il 7 febbraio 1948, da un decreto del sottosegretario alla presidenza Andreotti con cui si estinguevano i pochi giudizi ancora in corso dopo l'amnistia.

Si possono citare tra i tanti esempi il caso del commissario-torturatore Gaetano Collotti (capo della famigerata "banda Collotti" attiva nel Nord-Est), premiato dopo la guerra con un'onorificenza militare; il caso del funzionario di polizia che aiutò a stendere gli elenchi per la strage delle fosse Ardeatine che fece carriera dopo la Liberazione; il caso analogo dei funzionari fascisti che collaborarono alla cattura di Giovanni Palatucci (il commissario di polizia che aiutò la fuga di migliaia di ebrei); il caso del comandante della Xª MAS Junio Valerio Borghese, i cui uomini si erano macchianti di numerosi ed efferati crimini durante la repressione della lotta partigiana, che venne condannato a soli 12 anni di carcere per

"collaborazionismo" di cui 9 furono condonati, permettendo la scarcerazione subito dopo il processo e il suo ingresso nella vita politica del paese come presidente onorario del MSI.

Occorre tener presente inoltre che si era creato in diversi casi un confine piuttosto sfumato fra organizzazione armata a scopi politico-militari e criminalità comune in quanto le brigate partigiane talvolta dovettero ricorrere a rapine, ad esempio per potersi finanziare o per procurarsi le armi, senza contare che in taluni casi alle bande della Resistenza si univano persone non mosse da intenti politici. In numerosi casi le esecuzioni furono condotte da criminali comuni che, infiltratisi spesso tardivamente tra i partigiani, approfittarono della complessa situazione post-bellica per portare a termine vendette personali che nulla avevano a che vedere con la lotta antifascista o per consumare rapine eliminando scomodi testimoni.

Le due anime della Resistenza

Le vendette colpirono chi si era reso responsabile (o veniva indicato come tale) dei massacri del periodo squadrista, dell'entrata in guerra del Paese con le tragedie che ne sono conseguite, della deportazione di decine di migliaia di italiani in Germania (circa 650000 militari e 40000 civili, tra cui 7000 ebrei), delle torture e delle persecuzioni anche indiscriminate condotte dagli occupanti nazisti e dai loro alleati "repubblichini". Tuttavia non mancarono violenze di altro tipo.

Va sottolineato che la Resistenza fu un fenomeno generale, presente in quasi tutti i paesi controllati dalla Germania e dall'Italia e che la parte finale della guerra vide il convergere sulla Germania dei sovietici da est e degli Alleati da ovest. Nella fase finale della guerra essi erano ancora alleati ma si vedevano chiare le tensioni per la suddivisione dell'Europa post- bellica in sfere di influenza, sia militare sia economica sia ideologica e di concezione della forma dello Stato. Nei paesi liberati dai sovietici si impose sempre il loro modello, nei paesi liberati dagli angloamericani si impose sempre il loro. Non sempre la divisione fissata con agli accordi di Yalta era accettata dalle parti in causa. In due paesi liberati dagli Anglo-

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Americani, la Grecia e l'Italia, le maggiori forze della Resistenza inclinavano verso il modello sovietico, di cui tra l'altro non erano all'epoca noti alcuni aspetti. Sia in Grecia sia in Italia queste aspirazioni dei comunisti e dei socialisti vennero frustrate dall'instaurazione di uno Stato più o meno democratico basato su un'economia di tipo capitalistico. Viceversa in Jugoslavia l'esercito partigiano guidato da Tito instaurò un regime di tipo comunista nonostante il Paese fosse stato a Yalta parzialmente attribuito al blocco occidentale.

Nella Resistenza Italiana vi erano due correnti maggiori di pensiero, una che vedeva la Resistenza come struttura armata avente la sola funzione di espellere dall'Italia i tedeschi e i loro alleati fascisti, ripristinando il regime pre-fascista, ed una prevalentemente politica ed orientata a sinistra, in genere filosovietica, che considerava (in contrasto con le indicazioni ufficiali delle direzioni nazionali dei principali partiti di sinistra) la vittoria militare solo un presupposto per un nuovo ordine politico in Italia, generalmente inteso come una forma o un'altra di socialismo.

Questa parte "rivoluzionaria" della Resistenza, in molti casi militarmente maggioritaria, non considerava finita la sua funzione armata con la vittoria dell'aprile 1945. Per questa parte la guerra continuava, eventualmente in forme nuove, con un parziale spostamento dell'identità degli avversari. Anche da ciò derivò l'elevato numero delle vittime, principalmente fasciste ma anche in qualche caso appartenenti a brigate partigiane di diverso colore politico, e in molti casi semplici esponenti della classe sociale a loro presumibilmente non favorevole in caso di scontro aperto (perciò si è anche parlato di una forte componente di lotta di classe all'interno del movimento resistenziale). Nei mesi seguenti si arrivò quindi a una serie di fatti sanguinosi, che con intensità calante proseguirono per alcuni anni. Tuttavia i sovietici, rispettando le spartizioni tra i due blocchi prese a Yalta, non promisero alcun appoggio ad un tentativo di presa armata del potere e il risultato negativo del tentativo rivoluzionario in Grecia smorzò molto il movimento. Si ebbe quindi solo una guerra civile a bassa intensità, che perdurò fino alla elezioni del 18 aprile 1948, quando fu chiaro chi avrebbe comandato in Italia.

Letteratura della Resistenza

Ampia e variegata è la letteratura sulla Resistenza: romanzi e saggi che analizzano un periodo di intenso coinvolgimento dei letterati. Alcuni testi fondamentali:

Giorgio Bassani - Il giardino dei Finzi Contini

Giorgio Bocca - Una repubblica partigiana e Storia dell'Italia partigiana

Mario Bonfantini - Un salto nel buio

Italo Calvino - Il sentiero dei nidi di ragno

Carlo Cassola - La ragazza di Bube

Pietro Chiodi - Banditi

Beppe Fenoglio - Il partigiano Johnny e Una questione privata

Franco Fortini - Sere in Valdossola

Luigi Meneghello - I piccoli maestri

Gianpaolo Pansa - Il sangue dei vinti e La grande bugia

Cesare Pavese - La casa in collina

Giovanni Pesce - Senza tregua

Mario Rigoni Stern - Il sergente nella neve

Gino Vermicelli - Viva Babeuf! e Babeuf, Togliatti e gli altri

Renata Viganò - L'Agnese va a morire Elio Vittorini - Uomini e no

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