Solutions du Contrôle n˚2 page 1 de 3
Solutions du Contrôle n˚2
I) 7 points
1. Pour traduire les propriétés du triangle, on utilise une rotation et une homothétie de centre B :
La rotation de centre de B et d’angle π
2 transforme O en O
0, et l’homothétie de centre B et de rapport 2 transforme O
0en A.
Donc d’après les formules du cours :
z
O0− z
B= i(z
O− z
B) et z
A− z
B= 2(z
O0− z
B).
Donc z
A− z
B= 2i(z
O− z
B).
On développe et on regroupe : z
B(1 − 2i) = z
ADonc z
B= z
A1 − 2i = z
A1 + 2i 5 . 2. Soit Z = iz
z + 2 .
Dire que Z est réel équivaut à dire que Z = Z, soit iz
z + 2 = −iz z + 2 C’est équivalent à ("produit en croix") :
iz(z + 2) = −iz(z + 2) ⇔ . . . ⇔ zz + z + z = 0.
En posant z = x + iy avec x et y réels, c’est équivalent à : x
2+ y
2+ 2x = 0
⇔ (x + 1)
2+ y
2= 1 (forme canonique)
On reconnaît l’équation du cercle de centre A(−1; 0) et de rayon √ 1 = 1.
Mais il faut retirer de ce cercle le point B d’affixe −2. Il appartient en effet au cercle car AB = 1.
Réponse : l’ensemble cherché est le cercle de centre A(−1; 0) et de rayon √ 1 = 1, privé du point d’affixe −2.
3. a) b
2= · · · = −2i ; c = · · · = 1 + √ 3 2 + i
√ 3 − 1 2 .
1 2
−2
−1 0
A B
C
B
0O
b) D’après le dessin on conjecture que OAB
0est un triangle équilatéral indirect.
Démontrons que A est l’image de B
0par la rotation de centre O et d’angle π 3 . L’image de B
0par cette rotation a pour affixe :
1 2 + i
√ 3 2
!!
z
B0= · · · = √
3 − i. C’est bien égal à z
A. Donc le triangle OAB
0est équilatéral.
c) D’après la figure, le triangle OAC semble isocèle rectangle en C, direct.
Démontrons que A est l’image de O par la rotation de centre C et d’angle π 2 . Calculons d’abord cette image d’après la formule d’une rotation :
i(0 − c) + c = (1 − i)c = · · · = √
3 − i. C’est bien égal à z
A. Donc le triangle OAC est isocèle rectangle en C, direct .
II) 5 points
1.
−2 22 4
0
A
B D
C
F
O
E
Solutions du Contrôle n˚2 page 2 de 3 a) OACB est un parallélogramme, donc − − →
OC = −→
OA + − − → OB.
Donc c = a + b = · · · = −1 + 3i √ 3
D est le milieu du segment [AC], donc d = a + c
2 = · · · = 2i √
3 . C’est bien un imaginaire pur.
b) A est le centre de gravité du triangle OED, donc a = 0 + e + d
3 , donc en résolvant : e = 3a − d = · · · = 3 + i √
3
c) z
Dz
E= 2i √ 3 3 + i √
3 = 2i √
3(3 − i √ 3) (3 + i √
3)(3 − i √
3) = · · · = 1 2 + i
√ 3
2 , c’est-à-dire : z
Dz
E= cos π 3
+ i sin π 3
Donc z
D= cos π
3
+ i sin π 3
z
E.
Donc D est l’image de E par la rotation de centre O et d’angle π 3 . Donc le triangle OED est équilatéral .
2. a) OAF est un triangle isocèle rectangle en A, direct, donc D est l’image de F par la rotation de centre A et d’angle π
2 , ce qui se traduit par : z
F= i(z
A− 0) + z
A= · · · = 1 − √
3 + i(1 + √ 3) b) Cherchons k réel (s’il existe) tel que z
−→AF
= kz
−−→ AB. c’est -à-dire tel que z
F− z
A= k(z
B− z
A).
z
B− z
A= · · · = −3 + i √
3 et z
F− z
A= · · · = − √ 3 + i
On a bien − √ 3
−3 = 1
√ 3 , donc k existe et vaut 1
√ 3
III) 3 points
On considère l’équation z
2= −2iz d’inconnue z ∈ C 1. Dire que z est solution signifie que z
2= −2iz.
Dire que −z est solution signifie que (−z)
2= −2i(−z), cest-à-dire, d’après les formules sur les conjugués, que (z)
2= 2iz . C’est ce qu’on va démontrer.
Or z
2= −2iz, donc en prenant le conjugué des deux membres : z
2= 2iz car z
2= (z)
2. On a donc bien prouvé la propriété.
2. On remplace z par x + iy avec x et y réels.
Après calculs, l’équation est équivalente à x
2− y
2+ 2ixy = −2y − 2ix, c’est-à-dire au système :
x
2− y
2= −2y 2xy = −2x
La deuxième équation est équivalente à 2x(y + 1) = 0, c’est-à-dire à x = 0 ou y = −1.
On remplace chacune de ces valeurs dans la première équation : si x = 0 : −y
2= −2y, c’est-à-dire y(−y + 2) = 0, soit y = 0 ou y = 2 Si y = −1 : x
2= y
2− 2y = 3, soit x = √
3 ou x = − √ 3 Il y a donc 4 solutions pour z :
0; 2i; √
3 − i; − √ 3 − i .
On vérifie bien que, si z est solution, alors −z aussi
IV) 5 points
1. La limite se présente sous une forme « k
0 », avec k 6= 0 (k = 1 + e).
Il faut étudier le signe du dénominateur.
Quand a-t-on 1 − e
x−1> 0 ?
Quand e
x−1< 1, soit x − 1 < 0, soit x < 1, dans ce cas, comme 1 + e > 0,
x→1
lim
x<1
f (x) = +∞
De même lim
x→1x>1
f (x) = −∞
Donc la fonction n’a pas de limite globale en 1 .
2. On rencontre une forme indéterminée « ∞ − ∞ ». Etant donné la présence d’une racine carrée, on essaye d’utiliser la quantité conjuguée :
f (x) = x
2− x − x
2√ x
2− x − x . On simplifie et on met en facteur les termes dominants : f (x) = −x
−x q
1 −
x1− x
= 1
q
1 −
1x+ 1 . En effet pour x < 0, √
x
2= −x.
On obtient une forme qui n’est plus indéterminée. La limite est 1 1 + 1 = 1
2 3. Le dénominateur x
2− x a pour limite +∞ (même limite que le terme de plus haut
degré).
Le problème se présente donc sous une forme « 0
∞ ».
Ce n’est pas une forme indéterminée, et la limite est 0 . 4. Le problème se présente sous la forme « 0
0 ».
Cela fait penser à un taux d’accroissement.
Solutions du Contrôle n˚2 page 3 de 3 Or on connaît un taux d’accroissement du cours : lim
x→0