• Aucun résultat trouvé

Résonances hertziennes du niveau n = 4 de l'atome d'hélium une fois ionisé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Résonances hertziennes du niveau n = 4 de l'atome d'hélium une fois ionisé"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235948

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235948

Submitted on 1 Jan 1958

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Résonances hertziennes du niveau n = 4 de l’atome d’hélium une fois ionisé

G.W. Series, W.N. Fox

To cite this version:

G.W. Series, W.N. Fox. Résonances hertziennes du niveau n = 4 de l’atome d’hélium une fois ionisé.

J. Phys. Radium, 1958, 19 (11), pp.850-853. �10.1051/jphysrad:019580019011085000�. �jpa-00235948�

(2)

RÉSONANCES HERTZIENNES DU NIVEAU

n =

4 DE L’ATOME D’HÉLIUM UNE FOIS IONISÉ

par G. W. SERIES et W. N. FOX (Clarendon Laboratory, Oxford)

Résumé. 2014 On étudie les transitions dipolaires électriques entre les états magnétiques des

niveaux 4S1/2 et 4P1/2 de l’hélium ionisé He+

en vue

de

mesurer

le déplacement LAMB de

ces

niveaux. Les ions excités sont produits dans

une

décharge à basse pression. Les résonances sont détectées par le changement d’intensité qu’elles produisent

sur

l’émission de la raie 4 686 Å qui correspond à la transition spectrale n = 4 ~ n = 3.

On utilise

une

cavité résonnante accordée

sur

2 000 Mc/s. On traverse les résonances par balayage

de champ magnétique à fréquence constante.

Abstract.

2014

Electric dipole transitions between the magnetic states of the levels 4S1/2, 4P1/2

of singly ionised helium

are

being studied, with

a

view to measuring the Lamb shift.

The excited ions

are

produced in

a

glow discharge,

resonances

being detected by changes in intensity of the line 03BB 4 686, which arises from the optical transition n

=

4

~ n =

3.

A tuned cavity resonating at about 2 000 Mc/s is used, the electric dipole

resonances

being swept through by varying

a

magnetic field.

19, 1958,

Introduetion.

-

Il est rappelé que les études

détaillées du spectre de l’hydrogène et de l’hélium ionisé ont montré l’insuffisance des théories de

mécanique quantique à moins de tenir compte de l’électrodynamique quantique.

Les mesures précises du Lamb Shift fournissent

un test précis de l’électrodynamique. Dans l’hélium

ionisé les niveaux n == 3 et n

=

4 ont été étudiés en

spectroscopie par des méthodes interférométriques.

Les expériences décrites ici ont pour but l’étude

plus précise du Lamb Shift dans les niveaux n

=

4,

c’est-à-dire de l’intervalle 4Sl/2

-

4pl/2-

Les ions sont produits dans les niveaux 4Sl/2 et 4P 1/2 par une décharge produite dans l’hélium à

une pression d’une fraction de millimètre de mer-

cure.

Des transitions dipolaires électriques sont

induites entre les différents états magnétiques des niveaux, les résonances étant détectées par le chan- gement de l’intensité de la raie bleue X

=

4 686 A provenant de la transition

n =

4

-+ n =

3. La détection de ces résonances est possible puisque

l’on sait que dans certaines conditions, une dé- charge peut produire dans l’hélium davantage

d’ions dans l’état 4Sl/2 que dans l’état 4pl/2, Principe de la méthode.

--

La figure 1 montre le diagramme des niveaux d’énergie pour la transi- tion n

=

4

- n =

3, calculé d’après la théorie

de Dirac avec les corrections de l’électrodynamique.

Elle montre également la structure fine prévue

pour la raie 4 686, les hauteurs des composantes

étant proportionnelles aux probabilités relatives de

transition. Il apparaît qu’il n’y a pas de désaccord entre ces probabilités de transition et les intensités

observées sauf pour deux composantes provenant

du niveau 4Sl/2. Lorsque la pression et la densité

de courant sont faibles, l’intensité de ces compo- santes est plus forte que l’intensité prévue avec l’hypothèse d’une égale population dans tous les

FIG. 1.

-

Diagramme des termes

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019580019011085000

(3)

851

niveaux. Herzberg [1] et Series [2] expliquent cette

intensité anormale par une population cinq fois plus élevée du niveau 4Sl/2,

L’inégalité de population provient probablement

de la durée de vie anormalement courte de l’ion

excité, qui, lors d’une décharge à basse pression, peut être plus courte que l’intervalle entre colli- sions. Puisque le photon s’échappe, un équilibre statistique n’est pas établi. Herzberg [1]

a

proposé

une explication de ces inégalités de population sur

cette base.

Méthode.

-

L’intervalle 4s1/2

-

4P1/2 est sup -

posé être d’environ 2 000 Mc/s, de sorte que l’appli-

cation d’un champ oscillant à cette fréquence peut

causer des transitions entre les niveaux. Puisque,

de plus, le passage de 4pl/2 à 3Sll2 est environ

20 fois plus rapide que de 4Sl/2 à 3Pl/2, la transi-

tion hertzienne produira une modification de l’intensité de la lumière émise. A la résonance, l’intensité des composantes 6a et 4 augmentera

alors que l’intensité de 6b et 3 diminuera. On

a

estimé que ces modifications d’intensité

se

combi- neront pour produire

un

changement de 0,1 % de

l’intensité de 4 686 A lors de la résonance.

FIG. 2.

-

États 4Sl/2, 4Pl/2,

avec

champ magnétique.

Les résonances entre les différents états magné- tiques sont produites en appliquant un champ de fréquence fixe et en variant le champ magnétique.

La figure 2 montre l’énergie des états en fonction

du champ magnétique, en prenant pour valeur

supposée de l’intervalle 4Sl/2

-

4P1/2 le Lamb

Shift théorique. Les niveaux sont appelés a, P, e, f,

suivant les conventions de Lamb [3]. Les transi-

tions dipolaires électriques permises sont celles qui correspondent, entre les états S et P, à AMj

=

0 ou :1: 1. Ces transitions sont montrées en fonction du champ magnétique sur la figure 3.

La gamme de fréquence de notre oscillateur et le champ magnétique que l’on peut disposer

limitent les investigations initiales à l’aire encadrée.

Dans cette région on trouve la résonance cyclotron

. des électrons qui

a

été observée. Sa largeur de raie

est de 50 à 100 gauss, plutôt moins que celle atten- due pour la résonance atomique.

Dan§les premières expériences, on a étudié les transitiôiisai, ae pour lesquelles AMJ == -4- 1. Dans

FIG. 3. - Fréquence ]de résonance

en

fonction du champ.

ces transitions le vecteur électrique du champ de radiofréquence est perpendiculaire au champ

constant.

A cause de la difficulté expérimentale de faire

varier la fréquence en gardant la puissance cons-

tante une fréquence fixe est employée et les réso-

nances sont décrites en faisant varier le champ magnétique. Cette ,variation de champ produit des

effets indésirables en modifiant le régime de dé- charge. Ces effets sont particulièrement importants puisque la largeur de la résonance est estimée à

plus de.100 gauss. Beaucoup d’efforts ont été dé- ployés pour essayer de supprimer cet effet.

Les changements d’intensité de X

=

4 686 sont observés au moyen d’un photo-multiplicateur

E. M. I. sensible au bleu qui est protégé du champ magnétique au moyen dTun blindage en mu-métal.

Puisque le signal attendu’est faible, une détec-

tion de phase est employée. Les paramètres que l’on peut moduler sont 1) fréquence du champ de

radiofréquence ; 2) amplitude du champ de radio- fréquence ; 3) champ magnétique constant.

La première méthode n’est pas possible avec

notre appareillage, alors que la dernière est difficile

avec -les bobines d’Helmholtz employées. On se

sert donc d’une modulation d’amplitude en ondes

carrées de la radiofréquence.

Un enregistreur

«

Evershed et Vignoles )) est branché à la sortie du détecteur de phase, la largeur

de bande du système étant variable de 10 c/s

à 0. 1 c/s.

(4)

Expérience.

-

La figure 4 montre schématique-

ment le montage expérimental. La décharge est produite à l’intérieur d’une cavité accordable. La raie 4 686 est isolée par un spectrographe auto-

collimateur à grande ouverture. Il n’était pas pos- sible d’employer un filtre interférentiel à cause de la proximité d’une raie d’arc très intense de l’hélium éloignée de 20 A approximativement.

FIG. 4.

-

Diagramme d’ensemble de l’appareil.

Un pont o.ptique a été quelquefois employé pour

diminuer le signal parasite dû à la modification du

régime de la décharge. Pour cela, la sortie d’un second photomultiplicateur qui reçoit une partie

de la lumière totale de la décharge est opposée au signal du photomultiplicateur recevant la radia-

tion 4 686. Il aurait été préférable d’opposer une

autre raie d’étincelle au lieu de la lumière totale pour éliminer les effets parasites mais aucune de

ces raies ne se trouve dans une région spectrale

facilement accessible.

FIG. 5.

-

Résonateur et tube à décharge.

Le premier système d’électrode pour la décharge

était constitué par une cathode formée par une

épingle à cheveu en fil d’aluminium située juste au

delà de la terminaison du conducteur central du résonateur coaxial, lequel forme l’anode. Un sys- tème à vide était construit autour de cet arran-

gement au moyen de scellement cuivre-verre,

comme le montre la figure 5. Le courant était main-

tenu à moins d’un milliampère et la décharge lumi-

neuse apparaissait comme une ligne partant du

centre de la boucle. La tache anodique était assez erratique et en même temps l’oscillateur était ins- table. Seule une série de mesures

a

pu être menée à bien.

Des résonances ont été observées aux positions prévues pour les transitions a/ et ae, les intensités relatives et les largeurs étant celles attendues. Dif- férents systèmes de cathode ont été essayés sans

succès. Un second système s’est trouvé être trop sensible au changement de champ magnétique. On

a

décidé d’employer un troisième type de tube à décharge fonctionnant dans des champs magnéti-

ques plus élevés. Dans de tels champs les modifica- tions relatives de la décharge, lorsque le champ magnétique varie pour décrire une résonance, ont

été diminuées. La décharge excitée par un oscilla- teur à 14 Mc js est maintenant produite à l’intérieur d’un tube de verre placé à l’intérieur de la cavité.

Cet arrangement semble être satisfaisant pour les

champs de 2 k/gauss. Les détails essentiels sont

FIG. 6.

-

Résonateur et tube à décharge.

représentés sur la figure 6. Un tube sans électrode

de section rectangulaire est ajusté dans la fente du

résonateur. Celui-ci est accordé à l’aide d’une

baguette de quartz. La décharge est excitée. par

capacité à travers deux électrodes en feuille de cuivre. Les impuretés de l’hélium sont éliminées.

à l’aide de 2 pièges à charbon refroidi, en amont

et en aval du tube à décharge. Plusieurs séries de

mesures ont été faites qui montrent différents types de résonance mais il y

a

également de grands

effets de bruit de fond.

Afin d’augmenter l’amplitude du signal cherché,

nous projetons d’isoler au moyen d’un interféro-

(5)

853 mètre Perot et Fabry les composantes de la raie

4 686 A qui sont le plus affectées par la transition hertzienne. Celles des composantes qui ne sont pas affectées par la résonance pourront servir comme signal de référence.

RÉFÉRENCES

[1] HERZBERG (G.), Z. Physik, 1956, 146, 269.

[2] SERIES (G. W.), Proc. Roy. Soc., 1954, A 226, 377.

[3] LAMB (W. E.) et RETHERFORD (R. C.), Phys. Rev., 1950, 79, 4, 549-572.

DISCUSSION

A. Kastler.

-

Ne peut-on pas appliquer la technique de Javan à la mesure du déplacement

de Lamb en irradiant de l’hydrogène atomique avec

la raie 1 215 A de He+, qui est proche de Lyman ce, et en complétant la différence de fréquence par un

champ de radiofréquence ?

G. W. Series

--

Les largeurs de raies dans une

telle expérience seraient la largeur Doppler de la

source. C’était précisément la largeur Doppler qui

limitait la précision des mesures optiques.

Références

Documents relatifs

2° Les particules sphériques conductrices de rayon a supérieur à quelques microns prennent dans un champ E0 la charge limite 3 E0 a2 et cela d’autant plus

L’effet de l’application lente du champ oscillant a été calculé ainsi que l’influence de la différence d’amplitudes des deux champs oscillants de la méthode

nance et le champ seuil sont d’un ordre de gran- deur voisin, d’autre part par la nature polycristal-. line des

Les fronts du fantôme sont détectés dans chaque image puis comparés à leurs positions théoriques recalées dans le même repère. L’application des trois fonctions f x (x,y,z), f

De plus, comme la valeur de l'intensité de l'ordre longitudinal à l'état stationnaire est fonction de la durée de l'intervalle entre chaque impulsion radiofréquence (Figure 1.18),

On regarde les protons de l'eau, en utilisant le fait que la teneur en eau d'une cellule malade est différente de celle d'une cellule saine.. On utilise des gradients de

Contrainte importante : si la RMN est utilisée à des fins d'analyse, il faut que le champ B 0 soit homogène sur toute l'étendue de

Pour analyser quantitativement les spectres en minimisant les incertitudes, un signal de résonance doit être intégré aussi précisément que possible sans quoi les incertitudes