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La meilleure méthode d'obtention du résultat maximum dans les divers sports : l'art de devenir un champion · BabordNum

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(1)

UNIVERSITÉ DE BORDEAUX

FACULTÉ DE ~IÉDECIXE ET DE PHARMACIE

ANNEE 1.91.1.-1.912 N• 24

LA MEILLEURE METHODE

D'OBTENTION DU

Résultat maximum dans les divers Sports

L'ART DE DEVENIR UN CHAMPION

- - ; --

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

l'ftb[\llJ ET SUllE\lE l'lBLIULEIEU LE 1:1 llltLMHllE 1911

Marc-André-Georges FOURCADE

Ne, a Sl·P.orre·de·Lévignac (Lot-et-Garonne) le 20 AvrH 1885

\ Mi\l. GENT~::;, professeur... Président.

Examinateurs de la Thèse FERRE, p~ofesseur · · · ~

l

AU~.-\ RE1, agrégé . . . Jttge$.

PE1 GES, agrégé ...•.....

BORDEAUX

1~1PRL\1ERIE BARTHÉLEMY & CLÈDES

8 bis, rue des Frères-Bonie, 8 bis

1911

(2)

FACULTÉ DE MÉ DECI N E ET DE PHAR M A C IE DE ' BORDE A U X

\1. PITl\gS.. . .. • . . .. .. . .. .. . .. . .. .. .. .. .. .. . .. . Doy1•n

PROFESSEURS: 1111 DUPUY... ... . .... ..

PICOT . . . ..... .

LANELONGUI~. . . .. ... ..

VERGELY .... ... . l'rokssenro honoraire>.

l,AYET ... ·•·

RAOAL . . . ..

JO!.YET . . . .

~m.

Cl. . . te. e 1 .~ l\'IOZA'I 11uqne in 1 n . . . . ·) l'ITl\t::S.

Cl . 1111qoe ex er1 ' t le . . . . • . .

j

DE\JONS. VII.LA n.

1>atboloi;ie et thérapenli·

crue genérales . . . .. .. . C \SS.\ÏÜ.

C 1 in iq ne d'a cc ou ch t' ments ... . Anatomie pathologiqnc ..

Anatomie ... . Anatomie générale t•I his·

lologie ... ..... . Phy~\ologie ... ..

lhgiene ...... .

~IÎ!ùccine lé~al<• ... ..

Physique biolo:?i'lne <>l i•l .. clricilé m•~ùicalt• .•..

Chimie ... . llisloire nalnr..tlo•

\ l \Ul.T.

l'ACllllN.

AUCllE.

l •. \~llE

llEIH;O:\IE llUllEZ lil'll.LH'D.

Pharm:11·ie ... . llalièrc miotlicalc .••...

~létle1·1ne expérimentale.

Cli11i1J11e ophlalmologi·

<Jll0 . . . . Chni111a• ehirnrgicale in·

fa.nlilc et Orthopédie.

Clinique gynfrologi1111e.

Clinicrnr m/>dkalc ucs

111aladi~s dt•s 1•ufa11ls ..

Chimi1• hiolol(i•1110 ... .

Ph~ si11ue pharmacenli·

que ... . Pathologie cxoti•JUC .... . Clini'luC rie., maladies cutanérs el syphilili·

qncs ... . Chni<1111• des maladies d"s \OÎl':"I urin•~ir~~ ...

PROFESSEURS ADJOINTS:

Ml!.

DUPOUY.

BEILLE.

FEttRE.

LAGRANGE.

DENUCÉ.

CHA \'A~NAZ.

\IOUS::>üUS.

DE"11GES.

SIG.~!.AS LI:: OA~TEC.

UUBREU!l.11 POl':'SO~

Glini;p1e des maladi_cs du lar) 11\, dt•, oreilles el tlu nez ..

t:li11i1111e d1•s 11i:d:ul1cs mcnlah•' ... . ... .

. '1\1. ~lOURf..

11EG!~.

AGRÉGÉS EN EXERCICE:

sEcnox 1m ,11:;1rnc1NF. (Pntholo,qie iutrme l'i :l!M1•ci11e légale1

\t\t. v1m1;1m AIHUŒ.

CHUCllP.T.

\1\1. PETGES.

.1. CARLES.

SEl:TIOXS l>F. CHJRt:nGIE ET Arcon:llF.'1F.1'1î.S

l

\I \1, \'E:'\OT.

Palholo.;ic e~lcrnc... LiUYtJT.

HOCllER.

SEC'TIOX m:s SGIE:-\CF.S AX.\TOmQlJE~ gr Pll'i.SIOl.OC.IQUf:S

\ \1 \1. PHI NC:ETEAU. 1 Ph ysiolugio .. .. . . \I \1. :'\.

Anatomie ......

1 CAVAl.IE. Histoire nalnn•llo'.. >IA'."OOUI ..

AUBARln'.

Sl'CTION l>ES SCIENCES Pl! YSIQl'l\S 1:himie ..... . \1. HE'<ECll. 1 Pharmacie •.

COURS COMPLÉMENTAIRES: Tlyérapeutiq1;1e et. Pharrna•·, logi >. •

~lcdecrne operalo1n• . .. . .. .. . .. . . . . . . . . . ..

Accouchements .. . . . . .. . ... . Phvsiologie... . . . .. . . • .• . . . . . . .... . . . ûpl1talmologic.. .. . .. . .. . . . . . . . . . . . Clinique ùemaii·c . . . . .. . . . .. .. . . . .. . . .. . . .. . . . Anatomie e~ ~hysiolugic 1"1"1111•11la1rc,; 1Etudianls en Ch1rur.,:i" 11l'11·

lS1re et clcves sagcs·fc11111ws) .... ...... .

1 \l\J. BARTIJI<:.

... ,

LAB.\1

\!\I. )10:\GOUR.

llEGOUI'\.

PEl:\Y.

'.'\ ..

CA8.\:'\'.'iES.

CA \'.\l.lg.

SELLIEI\.

Le Secréllure de ltt l-t11·ulc1' · LE~!AIRE.

Par délibéraliou dur. aoùL 18iU, la t<acullé a nrrèlé que les op11uons émises dans lt•s Thèses qui lui sont présenl(•es do1vcnl l'l1·e considérée; coin me 111·0111·1•s :1 leurs atitctu·s et 11n'ellc

eutend ne leur donner ni approbnlion ni improbation. '

..

(3)

....

A )-!ON PI~RE, A ~IA MÈRE

.l'offre> la dédicace pr<•mic.,rr 1lt• ,.,. trt1\':lil, l'omnH' gage de ma profond<' n•connai":mce infinie pour leur grande hont(•.

A MO~SIEGR LE.\IAIRE

.:;1:cn ,::r.\I Il r; Ill·: 1 .. \ l'.\C:l'!,T?: DE '.\!ÉDECT~E DE RORDE.\l' X

A

l·Ot;llCALlli

La charmant<' amabilité dont \'Ol1' "'""'

toujours fait preuve ;\ 111011 .. ~Kanl rn'autori-..l"

il voth offrir ici <h.• siru.·i~rt·'-. rcnu·rc.·it·uwnl,.

MONSIEUR LEVA VASSEUR

Qui ne Ill<' ménag"a j:unab ses con"•il, <•I

Ml 'Ympalhic.

(4)

A HENRI HOCRSIAN'GOr

Qui fllt JlOUl' Jllni, C'll 11H11tH' l<'l1l(>S <lll0llll umi ~i1u.·(•rt·. le· promoli.·ur dt• llH'' JH:l'IHÎt•t'' 'ucrl•,

A ~lES A~lIS DC BORDEACX-JtTCDL\:\TS-CLUB

A MES ANCIENS COLLABORATEURS

DU " SPORTSMAN "

(5)

-

A )lESSIECRS LES PROFESSEL RS FERRf:, YILLAR ET Ri~GIS

Faibl~ tê1noignag,t• d« t·t·con1uli ... nnc.·t.· pout•

tout lïntt"n't qu'il' n'ont <''''S•" dt• nw porl1·1•.

A )iESSIEl'RS LES PROFESSEGRS AGRi~GtS ABADIE, AUBARET ET PETGES

Qu'ils rt"\'OÎ\'<'lll ÎC'Ï J9fl,"illl"::\1\l't.' dt• llh'' Ull'il·

lc·urs rPnlPreit·1nt·nh pour lt·, 'oin' l'l J.•, t·nn·

't•iJ, <1u'il' nl'onl prnclittut•,.

A MONSIEUR

LJ<:

DOCTEUR PIERRE-NADAL

Dont Jc5 t.·0111Hliss:uict'' ~porti\·t~, nu· flH't.•nl d'un pr~dc.~u,., concour ... clau ... J't~Jahoralion ck t:e n1ntlt.).'lt?' lrnvail.

(6)
(7)

-

'

. ..

A MON PRÉSIDENT DE THÈSE

MONSIEUR LE DOCTEUR GENTÉS

l'ROl'ESSEUR D' ANATO~JIE

A LA FACULTÉ DE MÉDECI:-.E DE BORDEAl;X OFFICIER D'ACADÉMIE

CnEn ~l.\iTllE,

A ,·ous, clont le' <'nconragt>nwnl~ pour no-

ir<' Club n'ont jnmais failli, je dl-die t'<'t 011-

vrngc, bien simple lémoignngc de Ioule ln n'- conuaissnncc que je nt' saurais jnmnis trop

vous e;tprimcr.

(8)
(9)

«

.

- 11-

A V ANT - PROP O S

~ous 11 avons pas en \'Uc dans cc trantil. bien que nolrc qualité de mécledn nous en donne le droit. cl"éludier le sport au poinl de \'lie de ses ~wanlages hygiéniques cl lhé- r<wc:uliques. <.).ucllc que puisse ètre crailleurs nolrl' opinion sur la question. qm•I que soil le jugcnH•nt que nous pnis- sions pol'll'r sur ks din·rses mélhodc.s cl'l·nlrainemcnl ra lionne! si prônfrs ces ckrni(•n's années. nous nous som- nws c·anlonné slridenwnl dans l"éluclc de l'l·nlr:1î11c111cnl sportif.

Il est hit•n dénié c:l'l entrainement; 011 l'arcuse d'une foule <k 111a11\ inlïnis, mai!-i si nous ne nous faisons pas k corn plkc• dc: ceux qui le dénigrent, du moins ne le üéfl>n- drons-nous pas.

Terni a élé clil1 pour on contre le sport. Les plus nrdc•nl!-i cl<· ses dt•tradcurs le pn11liquc11l peu ou prou ; les plus c·o11- vai11cus <k sc•s amis se laissent parfois enliser dans ll·s dl-- lices ck Capoue. cl nonc:halammenl écroulés sur leur <"hai '>C-longue, <'Olltelll plant la \'OllllC de l'uméc d'u 11 l'Ïgan· de choi:'I.. alll'11dent douc:emenl robésilé cl la goullc l'll J>l'Ôlltllll l'hygiètH sp<;>rliw dont ils se conlcnlenl d'èlrc de'> adeptes inlcnliouucb.

(10)

- 12 -

Loin de nous don<' ks idées c1·11~·gii·1it•. ck l"orc·l'- dl' santé.

d<' IH'aulé. La machine humaine ne nous intl'n•sst• .<Jill'

par ses cffl'ls. par son rendement l'1w l<•llc c·onccplion du sport est condamnée par tous les eonstruC'IPurs d \poilons cn c·hamhrc; telle qu'elle est. elle resle intl'r·cs»anlt\ mal- gr(' ses inconYénienls. Le mieux n'csl-il pas l'cnncmi du bien?

La passion clu sport csl un bien par corn parai son. Elle

l'SI moins néfaste, assurément, pour lt's jc·1111l'S gens. CJU<' c·c•rtaincs aulrcs passions. dont elle pe.ul prcncln• la place.

cl su rtou l qur l'absence de Loute passion.

Pratiqué! il outrance, le sport es! l'une des l'ormt•s les plus noei\'CS du surmenage ; mais. par compensai ion. il de-.

\'ien t alors incom paliblc avec Lou les ks autres eau ses d'é- puis<'mcn t organique. el avec l'intempérance c•n parlicu- licr. Il constitue> aussi le pilori de la tart'l ph~ siquc• impuis- sante.

Pratiqué a\'Cl' mocléralion, il présenll' prl'S<!ll<' t!Hls les a\'antagrs des t'xerc·iccs physiques rationrwls t'l. dt plus. cks a\·antag1.•s d'ordre moral.

II habitue l'homme à la c·omparaison aHc· son st•mhla- hlc cl fouette son désir de supériorité, lequel se généralise hil'll[ÔI hon, cfe la sphère Spor[Î\'l', en C'r(>anl Cher. l'hollllll('.

1<' ('llfl(• de lui-même, favorable il l'accroisscm1.•nt du ca- pital familial et social.

Il ne prêlr pas aux illusions dont sont victinws. clans Il' domaine de l'art cl de l'intelligence, les ouhliru:x. du« l'w;,-;._

'1<r•1-:r,., ll. En matière· de sport. la 1·t-alilé c•sl t:111gihk cl

erfr la rnodeslic ou juste notion de la ntkur. l'Ondition sine qun non dr la perfeclibililé.

L<· sporl. enfin. conlrihnr puissm11nwnl :1 la \'Ulgadsation

<ks nolions <l'hygiène. en appelant l'cxlt•nsion du sujl'I sur son 1116ca11isnw physiologiqt1l'. 1 .

(Il Pierre :\aclal. Thèse de doctorat. Bordeaux HlO:ï.

..

(11)

. . .

,

13 -

'\ous laissons dt•rrii•rl' nous une earri(•n sporlÏ\"t• clt'J:l loll"lll' nous :l\ mis \"li pratiquer aulom· dt• nous tous IL's sports . nous aYons assisté ù crinnomhrahks ch am pionnais:

nous :l\ ons \"U ln grandeur cl la décadcnct.' du tant cl l:11Jl cl"Eloiks athlétiques. nous aYons éll- Il' ('Onlïtlenl cil' ll'urs espoirs cl dt• leurs déceptions. le tléposilair(' de leurs mé- lhocks d t•nlra incmenl el parfois même de leurs lrnes.

:\ous a\•ons pu nous-mên1c nous initier ù ln lllajorilé dC's prindpaux sports pratiqués dans notre• r(•gion; 11011s n'avons pas 111<111qué d'appliquer à leur élude• ks connais- sanct•s spfriale:> de• physiologie el de médecitH' que nous devons ù nos maîtres cle la Faculté. ?\ous m·ons eu l'occa- sio11 ct'frhnngcr sur ces questions de nombreuses co11,·cr- sat1on'> H\'t•<· des générations mullipll's d'alhlèlcs ml'<li<'<tll'-

<I u i 11'011 I pu n~-,isler à la tentation

cr

aYoir sur c·es q ucslion s des idées personnelles cl de les exprimer clans dt• rorl i nl<'n·ss:.llllt•s lhC:•ses.

c; r:ict ù ccllo ~m prl'gnalion de Lous les inslanls -.ur les terrains dt foot-hall ou de courses ù pil•<I. aul1n1 r dt•s rings. dans les gymnases. deYanl lt's lapis d~ lullt• ou lt•s pi~lt•s d L'sninH'. tians lous les milieux cnlïn oil ln -.port l'SI aim( t'I c·ulli,·(·. nous avons pu nous fairl' ù nolrt• (,lur une s(•rh· d'opinions pt.'rsonncllcs.

Il nous :1 paru inlc.'rcssanl d'c.'tuclier id un ('oin du vasl<' clomainl' que nous avons pareouru; on a lll'aucoup t"·nil l onlrl' les alhl(•lcs. nous allons frrirl' un pt'U pnm <.'Il'- · 011

l1·ur a trop C'ric.' rasse-cou ù ces gens qui vcuknl dt1 loult' J'ardl'ur de leurs vingt ans des championnals l'i dl's rt•- C'Ords 11 nt• l'allnil pas leur prèeher l'ahsll'nlion ; rôln in g1·a1 qt1l· C'l'lui dl' mentor des jeunl's l'ougt1l'S alhll'liqut•s '.

'\011, ;'1 c·c•s passionnl's, il fallait seulement t'C'laii~r la \'Oit'.

.\ lori l'i ù travers. au milieu des pires dangers. il.., nllail'lll lll:tlTht•r '1·rs ll'lll" hui. \"ous ne pourrions les <'11 dc.'lourn1·r, l'i 1iou'> 11 ('ssail•rons nH0llH' pas. JI vaut 111i1·11x. l'orl dP

nolrt· l':\pl•rit•1u·1•. ll's prendrl' par la main l'i lt's y c·o11<luil'l' I<' plu· anrnlageust.·menl possible .

(12)

- 1•1

i\' ous al 1 ons cl one nous efforcer cl ex prim cr ici, un peu d'après les avis autorisés des savants ou des praliciens du sport qui ont écrit sur ces questions, mais encore cl sur- loul d'après notrl' l'Xpériencc pcrson1H·llc'. ks meilleures mé- thodes l'i ks llll'ilieurs 1110~ ens pour Il' J<'lllH' athlète féru crambition d arrh·t·r au plus Yitt• ù la l'orme athlétique qui lui donnera les griseries du trio111 plw

Comnwut faut-il s'l'nlrainer ·t quc•ls ohslaC'les faut-il évi- ter Y queb dangl'r., y a-l-il à courir qui c'loigneraicnt ù lonl januùs l'athlète du su<.Tt's rc~vé '? ().ua11cl cl comment cloil-ou demander ù son organisme un véritable effort athlé- tique ·1 .\ qul'I ügc• doit-on praticp1c•r les dh·ers sports? Com- ment pcut-011 obtenir la pérennisation cl une brillante car- rière athlétique'! Telles sonl les qul'stions qui se pressent en fouh· dans le cerveau de rathlèll' ù 1 aurore do ses suc- cès. cl que nous niions norns efforC'er de résoudre a\·ec les documents recueillis autour de nous.

Xolrc travail se divisera en quatre parties:

1° Régime diélPliquc et h~·giéniquc.

2- Conseils pour l'cnlraincment t•n général.

~° Conseils spéciaux pour l'c1ilrai1lt'mcnl clans les ùi-

\'Crs sports.

-l0 Hésumé cl Conclusions.

(13)

- 15-

CH A PITR E PRE MIER

Entraînement

Diét é tique et Hygiéniqu e

RÉGIME ALIMENT AIRE

L<' rC'g11nc alim<'ntairc esl une parti<' capiln le de· 1'<'11 traim·mc·nl de l'athlrl<': mais c'est aussi la parlic la plus ma 1 cxfrn t<.'t>, c•n raison <i<'s nombreux pr(> jugc's si proron-

dc~mcnt cni·al'im~s sur h1 valeur alimentaire de tels 011

tels alimcn Ls.

L' Alimentation qualitative.

Le préjugé de l' Azote.

l.c's physiologisll'!-. ont clemanclé' ù la chimit". ù la fin du 1krnic•1· sit·<·h'. la <"Id des myslèl'cs <le l'alimcnlation. l.c•s alinwnts ri<"hes en azote ont élé opposés aux alinH•nts lc•r-

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- 1 6 -

nain•s. c•l k préjugé dt' l'azote: l'éparakur. organbateur de la molfruk allrnruinoiùe. de la fibre musc·ulain· nH·me. op- posl- aux autres corps alimcntain·-. de• c·omhust1on imml- diatc·. C:t• prl-jugé a pris dans les milic•ux sporlil"s toujours

plus ou moins teintés ck LOnnaissann·s ml-dicales. une telle importance qu'il en est \'enu ù l'onsliluer une vérilahl<' oh- Sl'Ssion. Tel azotophage connlincu hannissail clc• sa lahle les alinl<'nh les plus exquis et d'ailleurs fort rl>parateurs. qu'il aimait llH~me beaucoup. pour leur suhslitLlt'r une c·e1·laint' quanlill- cl'alimcnls richement azotés. Pot11· uu peu on aurait

<·oni;omm(> ck l'azote liquide.

L'opinion d'un médecin athlète.

Le• Docteur Rouh<'t, qui au moment 01'1 il é('l'i\'ail son c·él(•hrc traité a,·ail déjà près de Lrente ans cl'auto-obser- ,·ation est en celle.• matière une autoritc' qu'il rom·icnt de ne•

pas 11rgligcr. Lui aussi. reflétant les idées de son lem ps. pa- rait partag<'r quC'lquc peu le pr(jug(> dC' 1 azol<' · Le· mus- ('((' esl. Oil peul k dire. resda\'l' du régime. 11 faut \'<ll'it·r l'al1111enlalion scion l'<.'ffcl qu'on ,·cul produin•. l'exc•mpl<' dc•s soldats <le l'école de gymnasliquc de la Faisa11dcrio le p1·ou\'c· surabondamment. Ces hornnws ont lo11s la mèmc nou1Tilur<' d prennent chaque jour u1w quanlilr i11s111ïï- sanl<' <l'alimcnls pour le travail qu'on le•ur impose•; aUS'>i.

malgré' la frl-qucnle répétilion de leurs exercices, leurs t1111s- cks mcllcnl-ils beaucoup de temps à se pcrfrclion1H•r. l'u IJcau biceps csl une exception chez lt• paysan pourquoi?

)J<ll'C'1 C!UC' le pain C( )es fécu!('s dont Oil SC' llOUl'J'Î[ preSC!ll<' c•\clush·c•mcnl ù ln campagnc 11'0111 jamais <101111{• de· 111us· ( )(>s Ù ()l'J'SOllllC.

Lorsque' je quillais Paris pen<lanl 1111 mois mi dc•11:-.: au milic•11 cl< l'cnlrainemenl. mes biceps étaiC'nt lri:·s gros . . \us- sil<il arriv(> ù la campagne cl quoiqnl' faisant les rnê'nws

...

(15)

. 1 .

- .17 -

Pxcrcicrs cl Ill<' baignant tous les jour-;. jr ronslalais C[lll'

ll1l'S 111usrll's climinuait•nl de ,·olumc. C"csl qu·t·n cffcl. :1

Paris. jt• me nom-rissais surloul de Yianck de hccur ou ch> mouton, tandis qu à la campagne le régime changeait el j'ahsorhai'> ht'auc·ou p pins de pain l'l de \'iandcs blan- ches. li 11 \ a\'ail ce pend a nl pas clim in u Lion des foret''>.

nrnis amoinclri:-.st•nwnl parfailrmcnl eonstalahlr dans Il' \'O-

lunw dt1 rnusclr. Cher. le cheYal el le ('hien, 1 exemple est c·1H'o1·c plus frappant. l'n poulain nourri au l'oin n'est jn.tnais nHtsC'I(', c·rlui au c·onlrafre à qui on a donnr de l'avoine aussilfü qu'il a pu la mâcher, a toujours nnc hr!IC' mu scu I al m·e.

Com111enl esl-on arrivé à faire ecs chirns rnornH's mas- tiffs ou grands danoi'> qui pardennenl aux poids i1HTo~·n­

hll''> ck I;)() d llH~lllC' 180 liYres ·! simplement à 1 aiclr: crum·

nourrilun spfriak. lri·s ar.olée. en un mol. en les snluranl cle \'iandl' 011 est donc dans le \Tai en disant <[li<' J'ali- nwnlalion domiJH' loult la qurslion de re11trainemc11t.

.Je- llC' disc\llC'l'ai pas ici. ajoulc-L-il. si rhommc doit ou nt• doit pas <;ln· exdush·cmenl y(>gétnrien '. cc quïl y a ck sùr. C''<•sl qu'aujounlïrni. prul-être gràce ù l"habituclr qui, comme c-hal'llll sait. lrnnsl'orme la nature. noire appareil di- grslif scmbk mrrvcilll'ust'ment disposé pour digérer la vian- de , rl r1wisag<'anl sim plemcnl la question de l'cnlraîuemrnl je pense qu'on IH' pcnl songer à devenir lrès fort el sur- tout ;).faire de lwati:\ muscles. si on n'en absorh<' pas unr certain<· quanlit6 ehaqur jour. Les peuples guerriers ont toujours montré une grande appélC'ncc pour la viande; ks lluns la' mangeait'nl à peifü• chauffée sous la selle· de· leurs chevnux. Certains peuples d'.\frique. les Abyssins nolam- mrnl,' 1 ingurgill'nl tout à l'ail crue.

CC'tlc quc•slion cie la \'aleur chm alimcnl. au point cl<'

YlH' du musdt• l'l cle la force. est du reslc trl's conlro-

,·erséc. ù lori. selon moi. car les faits parlent cl'c11x-mê-

llH's La ,·iandt• déYdoppc le système musculaire. cria est

(16)

- 18.-

indéniable>. J .es suhslancl's très azolfrs prn<luiscnl le mème cffel, ch<'z Lous les animaux. Sans avoine, un cheval reste atrophié. Si le bœul' n'est pas soigné drs son jeune âge, son syslènw 11H1sculaire en souffrira Loule sa ,·ie. Elcwz un chi<·n a''<'<' de la soupe cl ,·ous vl'rrcz combien son dév~lop prnw11 l u 11 t'ricur s'en 1·essl'll li rn. Les bouchers, cha- cu 11 p<'ul le rrniarqu<'r. qui mangent h<.':rncoup de ''iande.

ont beaucoup plus de musdes que IC's \'égé'lariens. Si on

<'si bien m usclt'. on est presque cl(> j:t 1'01·L on peul en Lous cas le clcn•n ir pl us nisrmenl par l'ext•rcic·r qui apprend ù se scnir de s<.'s muscles cl à r(•glC'r par les nerfs l'in- flux cérflwal. .Je ne dis pas qu'un végétarien <lonl J'ali~

mentalion srrail très ~oignée nr pourrait pas quand même arriYcr à un certain degré· de force, mais je prétends qu·clle sera toujours inffrieure à celle clonnl'<' par une alimen- tatio11 mixle oil la Yiande sera en quanlill' suffisante.

:\Iainte11anl. l'homme carnivore l'Sf-il plus ré.<;istant à la faligtw CJllP le• végétarien? Le prohl(·mc ainsi posé est in- soluble, pn rl'(' que tous les efJ'orls cl loules les faligurs sont loiu de se ressembler. Lorsque vous mcllez par exem- ple k 11 0 à la volée vous faites un effort violent : mais quand \'Ous répétey, le mou\·cment 1 ou :> fois. comme je rai fail souvcnl. sans laisser l"haltl'.•re loucher le sol. \'OUS

l'aites un effort prolongé que peu de personnes peuvent soulenfr. quelle que soit leur alimentalion, car le cœur, les gros vaisseaux cl les poumons préscnlenl des différ~nccs nol::ibles chez les différents sujets. La résistance ù celle fatigue cles poids, cc n'est pas lanl la nourriture qui la donnera, qu'une heureuse combinaison des différents exer- cices de manifrc à perfectionner un ù un Lous les organes.

Du rcsl<· c·c perfcclionncmenl lui-nu;mc de chaque organe sera forcément limité. car on ne peul espérer de mettre.

chez Lous les sujets. l'économie :'t c:c point parfait do force

<'l d'équ ilihre. Et puis les conditions ''arien! pow· chaque

enlrnîncmcnC. L<' muscle esl iuulilc pour la course; la

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\'iandr, ici. IH' srmhle pas nécessaire. les h,\·drocarhonl's sont suflïsa.nts. Les coun'11rs indiens ne mangent que du riz. J'ai ohsc rvl' à 1 a cam pngtH' 1111 110111 hrc t·onsiclfrn hl<' de pa,\·sans, j'ai pu facilement jug<'r clr leur musculature'. rn les exa- minanl dans leurs mala<li<'s et apprécirr IN1l's forcC's quand ils n·naient s"cssa,\ cr à so11lrYcr mes poids. Eh bit'n '.chez pres- que tous, le torse est gn;le et les muscles Ilien peu saillants.

Pl tous sont inc·npahks cle soulcw'r un poids moyen. par t'XPm pl<': déwloppcr .iO liYrcs ou mettre 70 ou !lO ù la ,·oléc.

Pour moL j'ai css:t,\'éi loui:. les régimes alimentaires. j'ai rPconnn qu"unc nom-rilurc très azotée est celle qui convient le mieux aux nrnsC'lrs. 1

ln medio stat virtus,

Dr cet éloquent plaiclo,\·cr du DoclNll' Houlwl en f:weur du régime très C':11·11é. nous ne ferons qur souligner celle phrase: Il n'y :l\·:1il cependant pns diminution de force, mais amoindrissrnH'lll lr(•s eonslalahlc> du volume du mus- cle "\'ous pomons nous drmancler à quoi bon un volume cl un poids su pph;nwnlai re de musdr puisqur on peut aYoir la même foret· êl\'C'<' un YOlum<' plu'> pet il. L ïdéa.l physiologique cl sportif. rn <'ffel. esl cl'ohlrnir le plus grand résullat avec Ir plus pelil ,·ol1m1c. c·est-i1 clirr cl'a,·oir un coefficient de n' 1Hlrnw11 t mu scu Jaire> élevé.

D'aulr<' pari. J'ault•nr ci-dessus vise surloul l'enlraîne- mcnl des hall('r<'S. 11 eherC'he à obtenir un développement musculaire inlcnst'. il IH' s'inquiète pas de l'augmentation dC' poids du sujPl. pmtr\u que celle augmrnlalion porte surtout et mèmr uuiqucnH'nl sur la partie musculairr au détriment d'un cxc:('s de' graissr : nous ne pouvons pas dans la culture sporli\'l' génfrale nous plaC'rr il c·e point clc vue

(1) llouhet, l'E11t1•aî11t'llH'lll t•omplcl de l'homme, l':il'is 1!102.

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Iù; lt rcg1111e pourra nu-icr suivant k sport praliqué. cl pour certains sports. comme nous k \'t•rrnns d'aiHeurs. dans noln· troisi(\llH' p:trlil'. lcs lhrories du ()odeur Houhet sont parraitenwnl ll;gilinll's.

Il n·en l'St pas ainsi pour les sports l('fs quc la course.

la hicydclle. l'rquitation. le saul. f"esnÎnH. l IC' sporls dans lesqul'ls Il' musC'll· passe au second plan, l'i où la ,·alcur des champions tient ù kur soupk•sst'. ù leur souffle. ù leur agilil<\ ou ù des qualitt~"i d'ordre moral. l'ouragt•. sang-froid.

l'n auln• gr:l\'l' i11c·o11Yrnirnt dtl rrgimc C'arné. est de porte1· atteinte•. clans une cerlainc• llH'sure. ù la facilité du travail inlcllcctuel.

Si nous admettons que le sport puissr capli,·er le sujel qui le praliqu<' d lllll' façon tout à l'ail cxclush·e. nous ne saurion-.. acc·(·p((•r Iïdrc> im·erse. ù sm·oir que l'intellectuel dOÎ\'C' rC'llOIH'l'I" :lll Sll('C'èS SpOrlif. SOUS (H'ÎllC crm·oir Ù SÏll-

fliger 1111 rt-ginH· qui ail 1111 rell'nlissenw11l l';kheux SUI' ses qualitrs P\\C'hiqucs; nous-même nyanl une propension mar- quée pour le• rugime très carn<\ nous avons dli à mainl<'s reprises. soit pour mc•twr à bien · <ks rcthl'rC'hes person- nelles. d'ordre prfris6menl sportif. soit pour satisfaire aux exigence"S d'un examen menaçant. changer notre régime alimentaire al'in de fournir plus faeilemcnl la somme de tnwail indispensable.

Enfin. il 1':1111 considérer que Je vrgétarien habiluel. a- dapté parfois depuis de longues années à cc régime spé- cial, se monlrc très sensible aux incoiwénients de rabsorp- lion ~ùlondanl<' dt' Yiande, lanais que l'homme hîhitué ù un régime rnrné inlcusif, se sent l'aihlir dès quïl s'im- pose k régime Yégl;taricn. C'est lù une affaire de ten- dance nalurellc 011 d·adaptalion réalisé<' de longue date.

En somme', il est sage de conclure à un régime mixte donl les lenclancC's plutôt ,·égéla.riennes ou plutôt carnées seront adaplfrs aux habitudes de Yic cl au tempérament de chaque alhlèle.

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L' Alimentation quantitative.

JI n'y a que pcn de C'hosl' à dire sur la quantité d'a- liments à ahsorhcr. iC'i l'instinct organiqu<' est le meilleur jug1· cl il faut généralcnH'nl tenir complr cil' 'il'S récla- mations. Il faut manger l'i sa faim cl la mrillru1·r rl>gle se déduit de l'étal de digestion absolue ri parfaite ll'nn rC'pas lorsque arriv<' l'hc11re d11 repas suivant.

Le· sujet doit donc se• mcllre à table avcC' une agréable sl'nsalion cl'apprtit; sil arnil souffert déjù tkp11is une heure ou dC'ux. crune l'aim rél'lle. c'est. ou hien <JUl' son repas prfrt;dcnl aurait été trnp J>l'U suhslanli<'i. ou hirn qL1t' lt•s hc- soins de• son organismr cxig<'nl une collation inlt•rin{'diaire aux l'<'pas. cn cl'aul rcs lrrmcs que· les repas sont trop esp:lcés.

S1, par contrr, le sujet se présente à lahk aYeC' un ap- pétit même bon, mais qui se 1·cssenlc encore à un si mi- uim1· degré que cc soit dr l'excl's du repas prfrédenl, il dcna. dans c·c cas là. n•slc•r a11-clcssous mt;llH.' d<' l'appélil qu'il ressent. dùt-il pour cC'la se conlenter d'une alimenta- tion liquide.

Transgresser ('ell(' loi. serait s'exposer à fairr retentir sur

Hill' longue période• une l'aligne gastrique qu'il a lo plus gr:incl intérN à limill'r ù lllll' unité de c~·clC' cligrstif.

Quelques conseils d'ordre général

La mastication doit èln' particulir1•emcnl soiqnéc. nous n ïnsislrrnns pas sur Sl'S nrn Ili pl es a Yan Lages ; la diYision

<'"(lrt"·me des aliments l'a\'orisern leur clig<'slion ullrrirnrr:

c•ll( permet lïnsali\·ation des aliments Cfr111t'nls; t'llr ra-

FOURCADI:: 3

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22 __:_

ll'lllil l:i distension de reslom:w cl le quasi-lraumalisn1c qui l'll r·(>sullerail et facilitcrail l'atonie cl la dilalalion d<;sas- ln·usl' pour l'alhlèlc.

l'our celle raison. le sujcl nïnlroduira jamais a,·ec hrus- quc•ric. dans son. estomac. t11Ïc grande quanlill- cl'alimcnls.

llll;llH' pùlcu x, même liqu idt's. Q uclle que soil 1 a nature de

l'alinH'nl absorbé. la. distension ck l'«.'slomae dc•\'ra c;lrc len- l<' l'i progressive.

La ll'nlt•11r du repas présenl.e cl'aulres aY:111lagcs. Elle pcr- 111cl dt r(·gkr pl11s exadcmenl les prist•s alinH'nlaircs s11r l'appl-lil. La rnpidilt; dïngurgilnl ion du n·pas par lt· dwc slo- 111acal produit. (>teinl lrop lôl la sl'nsalion cl n ppt'lil. el loul c·11 a~·anl ehnrgl- <'l'l organe d'un lahl't1r donl il 1u• s'acquillcra q11'awc· p<'ill<'. l'alhlè-le 1u· s'esl <'l'JWIHlanl pas mmrri aulanl qu'il etîl él(· nfrcssaire. Par une knlc• c•l sage nrnslicalion. au c·onlrain·. il arrin· ù c·onsomnH'I' heau1·oup pl11s. san<; at- lc·incln• il C"<'ll<' pl>nihle Pl clc'sasln use st11Tharge ga'ilriquc.

i.ïdt'al t•sl que rathll>te pn•nm· '>Oil repas non pas seul.

mais c•n eompagnie agréablc. Hic•n n rsl J>l'plogl'nr comme une conYcrsa lion un pt'u animée en ln• guis qui pa rlngcnl les nH;nws gof1h. el de tempt~ranH'nt gai. <·omnw Ir sont ha- hiludlemenl le'> hommes qui jouissc•nl dt•s hit•nfails du sport.

l'ne lrop longue station ù lahlt• serait aussi nocive, par

<'Il<' llH;tlll', l'i <'Il dl'hors dt• la quantile' al>solut• d aliments ingen·s LC' repas dnil ètrl' c•xpl-dir s:ins <111<·1111C· htill'. mais

<1'1111 seul lrail.

En <'fl'cl. nous savons que les phénom(•nc•s digpslil's s'd-

l't•<'lt1<'11l Ù la fa~·on d'une OtldC' qui p<ll'('Olll'l':IÎI le lUbO di-

grslil' Lrs srnsalions olfacli\'CS el guslnliws d<·s mrls pro- YoquC'nl la sécrétion sali,·aire, puis la st'crélion gaslriquc:

l'froulcmcnl du sur gastrique clans le- duod(•num. clt'clanchc la sfrr(·lion pa11C·rc'alique, cle .. etc ... On conçoit t1uc• la prolonga- tion du repas. <l\'CC 'lhsorplion dr ml'ls par prriodc•s Ln:·s

t;loignfrs lrs unes cles aulrrs, proYoquc•rail urw sfrk cl'ondt•s

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digtslÏ\'('s subinlrRnles, qui lrouveraienl sur kur passage les organes Sé('l'éloires déjà <'puisés cl à leur phase de rép!lra- lion Ik lù Hill' p~·rl1ll'l>:tlio11 dans le rythme rl>gulil'I' des sé- c rl-lion~, gaslro-inll'slinaks. rythme dont l'athlète doil ja- lousement mainte11i1· lïnlégrilé.

LES BOISSONS

Examinons maintc•nanl les hoissons. Il csl d'usage <l'en limi- ll'r sc;,·èremenl la quantité. Certains auteurs ralionnenl d'une

Li~·011 inYraisemhl:ihle l'alhlNc ù -rcnlraitH•mc•nl. sans aucun rgarcl pour les IC'ndan<·l'S indi\•icluellcs. sans sïnquiéler de la somme· de lra,·ail rou1·11ic, <le la tempfralun' extérieure.

de• l'alimcntalion :thsorhfr, des Yal'Îa(iOllS jOlll'llalit•J'CS, mê- 1111' cle~. besoins du sujcl. Or, Lous ces farlcnrs ont une influence qui peul l'aire \'arier clc un ù cinq Io besoin réel cl';1hsorption cles liquidt'S cl clc un ù trente el plus Il' 1,e- soin apparent. e'esl-ù-dire la soif. C'est en eclle matière. plus

C(ll en aucune aulrc', qu'on peul dire que le mieux est ren-

ncmi du bien.

Les athlètes désirl•ux ck triomphe1· à tout prix sont rési- gné·, ù tous les sanilï<'l's. ne rl'culent devant ancnn <'xcès et

poussenl couragcusenH•nl ;\ l'extrême la plus néfasl<' de tou- tes les interdictions. li me souvient d'avoir vu des forcenés, pousser la dinünu lion de la boisson jusqu'ù la privation ab- solue, croyant sur la foi des conseils mal compris qui leur Nnienl donnés. fain• \'l'aiment un sacrifice nrcessairl'. Cela durait parfois pendant plusicu1·s scmainC's. au moment mê- me où les chaleurs prinlanièr<'s. auxquelles ils n'étaient pas encore aguerris, Ycnaicnl brusquement les spolier d'une som- nw assez considfrahk dl' liquides. Le résullnl, ai-je bl'soin de• lC' dire, était <'ha<Jlll' l'ois désastreux .

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li l'SI absurde. rn celle matière. clc- chrrC'IH•r :'t rixt•r une n:-glt ahsolUl'. Chaeun doil hoirc selon st•s hl'Si>Ïll!->. l'l le ht '>0111 \ al'it' llOlJS l'<t\'011!-> ni. d<tll'> de., proportions énor- llH s. aYcc lt's c·o1Hlitions clans lesquelle-. w lrotn't• le sujl'I.

La soif organique et la soif psychique.

l' li conseil C'C'J)('IHlanl doit être clonm~ ù l'athll-lc. Il nr l'nul pas qu'il t'onfondc la scnsalion dP soil' ù laqt1l'lle il

<•st hahiluelle111cnl ulilC' que l'organisme ohl>issP. a\'c·c· k dl-- sir dt• rdroidisscmcnl que l'on l'C'cherelw lorsqu on l'St 111-

c·ommotlt par la chalC'ur. I~~rns cc•s c·o1Hlilfons. c\•sl 1111 vé- ril;ihlt' l>ai11 inlfrieur que Il' sujl'I ingurgilt' par rasades

rr-

pt'•lfrs.

<.

t•sl lù une l'l'!'C'llr dïn!t'rprl>lalion des lwsoins réels dt• l'organisme.

l .'alhlc;te <;, i!<•ra donc de hoirl' froid. I.e• critrri11111 dC! la soir rfrlle. la seule que l'on doin~ sa!isfain•. c'l'sl qu'elk s'<H·comnwdl' cl<' liquides chauds. li Yau! donc mi<'ux. dans )(><.; prrioclt'<.; 0!1 la smf dcYienl une gêtll' pour 1\•nlrainemcnl.

en rl'duin• la sali-.faC'lion ;1 sa striele limilt'. par J ahsorp- lion dt· liquidl•s chauds, ou tout au moins li(•dt•s, absorbés l r(•s lc>11let1H'nl.

L.1 soir r0elk n'csl calrnfr qu'apr(·s l':ti>sorption ph~·sio­

logiqu<· du liquidt• ingurgité; or, C'l'llr-C'i 1w s'dï'el'lue qur dans l'inll'slin. Tant que cc• liquide s0j<llll'JI(' dans l'estomac, il IH' produit pns autre <·hosr qu'une scnsulio11 de l'rakhcur intc>l'IH'. si la templ'ratiin· c()I liasse. C'I une sensalio11 de plé- nitude clc- l'estomac" Cc• sont lù clc11x sensations au,qurll<>s

nous <l\'ons l'hnhilucll', par une association sul>e·onsc·ienlc. de li<'r <'<•llt· dt• cessation de la soir. Elles nous pronwllt•nl ln c·rssa- lio11 de· ln soif, dies ne sont pas la cessation dr ln soif' Si donc.

au hou! de qu(']ques instants. surtout ch<>z lc>s sujc•ts en t'oint d'atonil' gastrique. l't•slomaC' s·C'sl hal>ilul- :1 sa distt•11sio11.

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d si ks liquidl's ~ contenus se sont assez rfrhaurl'és. ll's slnsations pronwllt•use-. l'l C'onsolalriccs dhparaisscnt :l\ ant que l'absorption inll'slinak du liquide ail anwnl' l'allrnua- tion dl· la soif rfrlk. Le sujd se relrouw comnw aupan1- n111l t'll l'at•t• dt• sa soit'. cl il csb tenlé de hoin· cncon•.

Lorsqu<' le sujet sl' laisst• aller ù son entrainement pour boire.

an cour~ d uia• soirél' d·été sUt'l'L'danl ù um· journfr ('haudc cl sporti\·enH•nl Ilien l'l'lll plie. il a1Tin· ù ingurgill'r des quan- lit<;s ('Onsidfral>l<'s dl' liquides, il csl pris dans un ccffk vi- t·ü·u-.. l'atonie gaslriq11l' retarde le momt·nl où l'absorption, enlïn ré:disfr, la soit' déclinera cl lïngurgilalion de llOll\'l'lles qtwnlill's dr liquides augmente el prolonge l'atonie gastrique.

L'estomac d islend u cl impuissant cl a pole rnmmc unr outre é11orn1t·, el Il' sujel se eouche. ayanl encore <'t'pcndanL la scll'>ation d'unl' soi!' inextinguible. Pendant la nuit, le liquick 1rnsst pt•u :'l peu clan'> lïntestin. Ln soir esl t'almfr liirn

<l\':llll que l l·slonia<· soit Yidc. Ensuitt• le liquidl' do réscrn·

conlinut• ù alï'lul'r l'i ù dl'tl•rmincr une surchaq.(l' h~ driquc du sang. Ll· sujet Sl' rén'illC' :wec eclk sensation dt• dé.~oilt

dC',, liquidl's. );1 ~ensat1011 <Lwoir trop lm. cl'a\'oir hu sans soir. lk loul <·el;1 r(•:-ulll' Ulll' polyurie qui l'aliguo Il• rein, cl UIH' transpiration c·ulané,._ suralmnclanll' l'i i1u·o111111.1dc.

L'alhl(·k 11·ouhlil'rn donc f»ts. surtout en c<· qui c·oJH'l'l'lll'

:l'S boissons. que• l eslolll1K esl seull'mcnl un r(•sl'n·oir d'al- lenll' el que ingurgitl•r autant dt• liquides qul' l'organismt' l'll dt•nwndt•. c· est forcer C'l' dernier :\ le <'OllsomnH'r l'll·

suite lorsque d(j:'l il ne le <lésirera plus. On ne doil donc- hoin• qul' l<·nll'l11t'lll, cl répc'•ler J'ingurgilalion qu'apr(.•s un km ps su l'lisan1111cnl long : si la soif prrsisll' ulors, 011 a le clroil dl su ppost•r qut• le liquide ahsorh(' 11'a pas été sulïï- s:111l pour les i>csoins rfrls de l'organisme.

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Le choix des Boissons.

Au point de vue qualitatif, nous n'anms guèn· lil'U de foin· it l'athlèle d'obser\'atious nouvelles.

Tous les auteurs sont d'accord, el nous n'ayons pas ù i nsisler sur ec sujet, sur les dangers très graYcs des bo1s- sons alcooliques.

L'ALCOOL

r:akool C'Sl I(• sujet d'illusions lrh füelw11\c•s c-hc·;r, 1 alhli•- lc. Sou~ l'impression de l'excilalion alcool iqtH\ k '>lljcl Sl'

< 1·011 l'i S(' sent une puissance musC'ulairc dl'C'uplc.'c·. l'i celle S('llsalion c•uphoriquc peul lui faire· rc·c·hcreht•r Jt>s boissons qui I:i produiraient. Eli réalilé, la rorce n'l·sl pas sensihlc·nwnt ,1ugmenll>c cl surtout sou augmcnlalion n est pas du1·ahk.

Xous dirons plus: quand la phasP crcxeilalion akooliquc t>sl nellc•ment consliluée. déjù rathlèle est c•n l'lal dïnf'ério- rilc; manil'c•sle en c·c qui concerne sa valeur sporlin d'c·11- sc111 hie.

Les 1nco1wénirnts de l'alcool sont surloul, loul k nwndc• en convi<•nl aujourd'hui. nue question de clil11lio11 ; J'nl!'ool ah sorhé• aux n·pas ou immédialcmcnl après, <·sl d't111c• 11o('i- vilr hC'aueoup moindre que celui qui lomhe dans un c'slom;w :'1 jeun. D'où la pro

0

scriplio11 générak l'i ahsoluC' <les apfri- lifs d<· Ioules csp(·ccs. par Lous ceux qui onl frril sur J'cn- lraîncrnrnt sportif.

D<' nH;llH' IC's hoissons akooliques lri•s forl<•s sonl plus mal Sllp()Ol'(frs par rorganÎSlllC <jlll' Jes J1oissn1JS fl't'S Jé-

g<'l'CS, ù somme égale d'.nlcool co11som111t- . . \insi la m(•m<• quan- lill' d alcool que l'on peul, sans irwon,·l'nic•nts d nH;mc avl'c

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un rfrl ;l\·;111tagc. ahsorhcr sous forme de vin aux rl'pas. di- luée.' pat• ks liquides el les alimenls concomilanls. st•ra trl'S nocÎ\'<.'. ahsorhfr :·1 jeun sous forme d'eau-dc-Yil'.

L'alcool agil sur l"alhlèlc de deux façons. LanliH il l'st

mal supporlr. lc·s signes d'intoxication sont très prfroccs.

le sujet csl atteint d'un malaise rapidement t:roissant. des vo111isscnw11ls se produisent <1111c11a11t l"é;\'al'ttnlio11 d'une par- tie ch l'al<'ool ahsorhc; el le sujcl reste un c-c1·lni11 'll'mps da11s un c;tat de proslralion lll'rveuse cxlrème l'i d'embarras gas- lriqul' lr{•s 111arqtH\ signes qui 1w se prolongcnL guère d'ail- leurs.

D'autres l'ois. lt• sujd Pst de ceux qui se va11lc11l d'avoir une capacité' peu c·ommune. L'organisme encaisse s:rns hro11dwr ks dost's considérables de Loxiq ucs l'i. da11s cc' C'as. lt·~. a('(·idc•11ls 1110ins dramatiques. à \Tai dire. mai~ plus

·rc·doutahlc-s. c·onsi.sll'nL c•n un épui-;rmcnl lent t'l prngrc•ssil'

de la puissall<'l' digcsli\(• gastrite chronique. hépatil<' d1ro- llÎ<Jllt'. cirrhose· dc·s hun·urs el une :tllt•inle d1ro11iquc plus t't•doutahh t•111·on• du système ncrn•ux central.

En <h;pil dc•s 1·\1·c·plio11s app:1re11tt·s t'Oll<'t'l'llalll dt·s alhl~·­

les parliC'11lil-rt•mc·11t l'l•sistanh. l'i au dl>hul dt> kur"I hahitu- dc·s d i11loxit·:1lio11, la possibilité cl"èln· Pl dt• rester alhli·lt•

l'SI rigou n·11st·1111·11l i 1H om pa 1 il> le aY,·c· ll's écarts de• ré•gi-

llll' portant sur lt•s boissons alt:1>oliqlll'S.

Le· justl' milil'll t•sl la t·onsomnrnlion tr<'·s nwclfrfr dl' IJoissons ;llC'ooliqlll'S diluées sous l'orme de vin c·oup(• cl\•:tu ou mè11w pur, hl.me dt• préférence.

LES 'BOISSONS GAZEUSES

Lei- ault'urs nt· sont gui·n· favorahk'> ù l'usagt· des au- tn·-; liqui<ks frrllll'llt<;s ll'ls que: hièt'<'. ('idrl'. de .. .

Lt''> boissons ga1.c·ust's. c11 parlü.:ulier. doi\'clll l-tn• sinon ahsolumc·nl proscrites. du moins consomn é ·s t•n qua11lilé tr(·s

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nwdéréc : l'lles ont pour cfft'I une <lislt•nsion tir l'cslomac c1ui IC' conclu il à ratonie digeslh e. cl surtoul l'i les gènenl l'ampliation thoracique en limilanl par un lamhour sto- macal rlasliqut• les mom·emenls du diaphragme. Enl'in à travers le centre phrénique elles exercent une c·omprcssion élusliquc rnnlinue sur le cœur cl'oü une c·rrlainc fatigue de t'C'I organe.

Ccllt· action très défavorable sur la circulalion cl la n•s- piralion doit les faire bannir ù pe•u près dt' la co11som11ia- lion de• l'athlète. surtout au 111omcnt des cl'l'orls cl pendant les efforts.

Le Fanatisme anti-alcoolique.

f.'akool a t'll ces dernil-rcs annél'S. dans ks milit•ux st·it•nlilïqucs ou seulement leinlés de scit'ncc• llllC' fort mau- ,·aise presse: nombre d'hommes de spol'I sont allrs jusqu'à le proscrire ahsolumenl. même sous ses formes les plus anodines. C'est ainsi que certains se sont c·ontC'ntés tir hoirc de· l'eau ou des hoissous aqueuses aromatisées on non ~in­

fusions diverses. thé. café .

C:e•lle prélenlion à l'exclusidsme a souk,·t• de nombreuses protcslalions el nous aYon~ assisté à une vfrilahk <'l'Oisacle pour ou contre l'alcool.

L<· 'Docteur nouhet, auquel en celte matière' on nr saurait

lrop emprunter cl dont on ne trouve pm-1 souvenl la c·ompé-

IC'IH'<' cl le hon sens en défaut, s'exprime ainsi c11 c·e qui

c·onc·e·rne· les excès de l'anti-ukoolismc·:

L<' sujet qui s'entraîne. <lil-il. doit il boire <l<' l'eau 1w11da11l lc•s rt•pas, cle l'eau ro11gie ou du \'in ·1 C'l·sl l:'i un prohl(·nH' cl'hygii'ne qui n'est pas résolu de· la llH~me manirrc par lo11s les auleun;. L'l'au esl éYidemnH.>nl le liquide le plus 11<1lurel, celui qui conYient le mieux ù l'homme l'l aux ani-

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llla LL\ J>pnda n I u nc• ecrlaine période de• mon l'll Irai IH'nH'n I.

je• n'ai pas usé d'autre boisson. cl à de «erlains illll'l'\"allt•s lllt;nl(•, j'ai l'SSa~ é dl' rt'Yl'tÜr à rusage CXC'lllSÏr <Il' 1\•au, j ,l-

joU(C' que• c est toujours à grand'pcinc que pendant qm•lquc•s mois j'ai supporté cc régime. Pourtant .ïai l'lllploy(• lous ll's arlil'ic·c·-. pour ml' désac:c:oulunwr du \'Ïll. lantôl l'll t•s

sa~ an! dt• prcndn• 111011 repas sans hoire. 1>our n'al>sorl>l'r ù l;1 l'in que· juslc la quantité d'eau nfressain aux hl'soins dl' la nulrilion, d'autres fois. Cil prenant reau Ù la pl:lC'l' dll vin c·I huvanl quand k désir se manifcslait; ch Ilien '. j'ai

r it>

oblig(• cle revenir ;1 l'alcool el à lï11gfre1· selon la 11rn- 11ii•1·c• simple cl lrnhiluclle qui consiste à prcndn· <'Il pelilc quanlitl- du \'in pend<rnl les repas. Lorsqu'on ne !>oil <(Ill' dl' l'eau. ks aliments paraissent insipides, sans saveur auc·u11t•.

On mange• sans entrain, sans gaîté. Le repas Ill' do1111c• pas l<'s sc·nsalions agréables que l'on épr.m\'e en hm·anl un 'in t\rnrn·ti:'i. dt• plu'>. la sensation de faim n·est .iamais c almfr.

oil sc·llt le besoin clc manger à tout momenl Don<'. l'l'Hll rou- gil' ou l'c•au pure ne c·onYienncnl pas chns l'rnlrainl'llll'lll gymnastiqu<'. il l'aul leur préférl'r le Yin pur. mais prb l'll tr(•s p<'lill' quantilé. l·n lilre par jour. un clc·mi-lilrl' ù C'haq111• prindpal n•pas csl amplemenl suflïsanl. P1·lldanl l"t·-

ll-. alors qul' la .soir est sou,·enl ardenle à 'cause d'tllH' l'orl<' lranspiralion. Oil 1wul c·ouper le vin aw·c de l\·;w pttrt'. ou lrgl'!'Pml·nl 111i11(·raliséc. comme l'eau de S•1inl-<;a1mier par cxc•m pic.

El

plus loin :

Quant !t c·c qui me concerne. faffirnw que· l"alC'ooJ 111 a ri(' illdÎSJH'llS<1i>Jc-, cl quand je le supprimah;, ,ÎH\ ais lllll'

m oim. grande énergie pour sou lever mes poids l'i pour 1011 s llll'S auln•s L'Xl'ITi1·t•s. Du l"l'Slc, Lous les holllllll'S l'orls ljlll'

fal \'llS (lrl'll:lll'Jl( de l"aleooJ. je Yt'llX bien :tdllll'!lrc· l(lH'

lll'aUC'ottp 1·11 lllésusaÎl'lll, mais cnlïn leurs forces n'1;lai1·11l pas quand llll~llll' dimi1111res . .J t11 rcmarqu{o aussi lJlll' l\•\1·ilalio11

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prnduil<· chez moi. par 1.) 011

:rn

gramnH's d t"au-dt'-\'il' 011 dl' rhum, prb au repas dans du café. du th<' ou llll'na• du lait dure un c<·rlain temps cl me permrl. dans 1111<' après-midi,

par CX<'lll pll'. <l'l•:-.éntll'r loul mon programnw ck g~ m nas-

1 iqul· ,·arifr. Esl-('l' ù dire que je llll' rais I(' dl'l'l'llS('lll' de l'akoolisme ·1 Ccrlaincnwnl non. Irahord il y a um grande diffén•fü'l' entre l'hommt• qui prt'nd lllll' pl'lill' qun11lil6 d'al- cool. ù lllll' heure délenninfr de ln journfr. apr.'·~ Il' n•pas.

ù 1111 111011H·nl où tous les h~·giénist.cs, en somnH'. n•c·o111111a11- de11! 1'11lililt• d'un pclil verre ù liquctir pour l'avorist•r la digC'slion cl eelui. «1ui. sans autre hul quo la salisl'action d'utH' passion, aLsorhe à loul propos des liquides akooliqut•s. plus ou moins toxiques. sous coult ur d'apé·dtil's ~ \ noire l'poque.

011 n I<· lori de loul exagérer. cl parc, qu<' 1 akoolisllH' l'ail des raYagcs df'r:iyanls. élanl pris d'111H' l'a~·o11 i11c·o11sidérfr.

on IC' proscrit cl'unc manière ahsohtc. C'est conrnw si u11 mé- decin Il<' voulait plus faire figurer dans st•s ordonnan<·es <'<·r- lains médicaments lrè>s loxiqul's. c·omnH· h sir.' l'lini11e, la cligilalinl' 011 l'aC'oniline. sous prélc•\lt' qu'ils onl rnust'· hc·au- c·oup cL1c·<·icknls. pris :l des clost•s lrop l>ll'\'frs. l•:h hil-11 '.

malgré loul<•s les ligues anti-alC'ooliqut•s. <Ion!

.il'

suis. du reste. qu:wd il s'agit de ré,primer lïn·og1ll'rit'. m:llgn; l't·x- pl-riencc cl<' ~lt;phane. eilée par lt• I>ocll'lll' lïssi<'. où dans lllll' C'OllrSl' \'élodpécliquc. J'alcool ' '?' fil hai'>Sl'r Ja \'Ï(l'ssê s<•nsihknw11l apri•s une courte excilalion. je p<•1·siste ù C'rni-

l'l' qui· 1 alrnol pris ù très pl'lik dose l'sl 1111 c•xl'ila11l du s~·stème ncncux. el par conséq11cnl lr<'.~s ulill' ù <"eux qui s1· li,Tcnl aux sports alhléliqucs.

Quant à la qtrnnliléJ clr 15 à 30 grnmmt·s <Jill' j'ai indi- qufr. aYC'<' .')()() ou (iQ() grammes de \'in clans les vingt qunlrc heurl's. un liln• au plus. c'est celle ù laq11c•lk. apri·s dl's l:îlonnemcnls. )c· nw suis arrNé pour moi, mais jl' IH' pr<'lc•11<ls pas 1 imposc•1· ù qui <JUC cc soil. En ees mali~·n·s. lo11lt• pl'r- so11111· q li i s· oh se n·c· hi en, arri \'C \'Ï' l' il <'Olll p1·e1ut n· <'<' q li i lui <'si utill' m1 nuisible.

L'alcool csl un poison. je le reconnais. mais 1 arscni<·

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aussi t•n esl un. l'i <·epe1Hlanl nous nous scn·ons lou'> ll's .iours

<i<' Cl' dt·rnil·1· pour n•lt•,·er les forc·cs des malades. I>ont·. 1-{lll'l'-

l'l' :'I l'alcoolisme: ~lah grùc:e pour la pl'lile rali<>n d'eau-de- ''Ît\ prist• apr&s le repas. et absorbée dans le hul uniqul' cl'augmt'nll'r ses forces. Honhcl. Enlraincmt•nl <.·om pll'l dl' l'homme).

De nouveaux points de vue.

:-\ ous 11ous garderons de contredire J' op in ion si 111odfr(•t• l'i si raiso1111ul>lt• ù ln rois clc no(r{' émim·nl conl'rt•n>, lll:IÎS nous 11011s pcrnH'l! ron-. c·eJ>L'IHlanl. ù t'l' sujet. qul'l<llll'S rl>

~le:\ ions.

On 111· c·onsid(·n· ù tort dans !es alimenh cl les boissons

!(Ill' l1·11r rùll' nutritil' mesuré par la ehimic ou leurs adions (·nt·rg{·tiqu<·s ou toxiques appréciées Jl'.ll' I't·xpérimt·11tation t l l'ohser\'ation. e'l'-..1 JH' ,·oir qu'une parlÎl' dt• la question.

T:olinlf'nl. <111'il suif liquide· flU solide. ou mén!I' y<t':c·u.r.

<111il /HJllJ 11111• /1't~s !fl'Wl<lr f''l/·f. [J<Lr le:> f11rmùhhfrs rh1c /ion">

rN/i'.l'<'S </Ili 1J/lf 11nur 1111i11f cl<· clc~1111rl frs S< n:>afi<JJIS r1uslt1 fi11c•s <111 11/fadiM's.

l .'l':\t'lll p)l' d:tsSi<Jllt' dt• l'onde dt• Sl'tT(•tion. prO\'IHllll'l' par ('l'

<fll" Il'-. pli,\'siologisks appd:eni le repas psyd1iq111·. 1•;,I ù et• poi11l d<' \'lll' lrrs caradérblitLlll'.

C:" 11 l'sl p:is la lllt;me chose. au poi11l de \'lll' llH;llH' cil' J'all:~nH•lllntio11 de puissanc:c de la maehim• hu1J1ai1H'. qu<' d'nhsorhl·r llll<' lrnnt'l1t• saYourcusc de filel 11iig11011. ou d i11- trocl11i1·1 dans l'l•slo111·H-. par une sonde ad !toc. lllll' qua11lilé Cquival1•11lt· dl's prot(·idl's. des graisses, du gl~ rng~'lll' dl's seh m111érau-.. l'lc .. q11':111rait pu dét-clcr la chi111k

L:i st•11salio11 dt· n'.-paralion produi11· par l1•s alilllt'llls <'Sl i11dissol11hll-mt·11I lifr ù la s(•rie des sc11salio11s gusl:ili\'t's l'l''>- '>l'lllÎl'" 11011 -.1·1ilt·11wnt on a <'li. au moment 11t;llH\ l:t '>l'll- snl io11 dl' hit'n di111·1· , mais 1·1ti..·nr<! il e.\·isf1 wu· M't1srlfi1111 du-

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• - 32 -

1111i1 hfr1 diné: c··cst ee sens ohseur de la r<;paration intina·

de.., !issus ou'il faut cullin·r cl S<llisfaire cht•z 1 allili•tl".

11 l'Xisle des habitudes liées à celte sensation dt• 11utri-

!io11 intime. ù la sl'nsation d'éffoir Cdnso111111t'. qul'I <JlH' soil k liquidt• ou le solide. ou du moin'> la '>Ct1..,atio11 gu'>lative ù laqut•ll< on s·cst habitué: l'ahsl'ncc de cdtt' satisfaction, l'i- 1ias'>ot1\'iss<•mt•nl de ('l' hesoin créé par l"an:oulllllléllH"l' laisse ù l"orga11 isnw une impression d'accahlcmen l.

Lïm pr<·ssion pénible de 11011 rl-p<lt"tlion q11 l-prott\l'lll.

aprC:·s un repas végétarien. les· sujets hal>ilurs ù manger ck ln viandl' ù chac111c repas, n'est pas duc ù une moditïrntion

<'ssc•nlil'llc du luhc digestif. allongé ou 1·ac·c·ou1Ti. c·o11111H' l'a- va11c·<·nl clïné11arrahle~: physiologistes ('Il chambre. ou scu- lc•nH•nl adapté sé\'è>rcmcnt ù un rc;gime détl'1"111i11('.

La lranchc de biflcek nous manque. c·onlllH' la c·igan•ll<' digcslin· du fumeur. comme le café. comnH' le \'CtTc d'al- eool du poi\'rol, comme la morphine du morphinom<HH' .

.:\ ous sommes tom, habitués. depuis ..,j longt<'lll ps. ù l'u- sagt• du 'in. que le Docteur Houhet a <'t•rlai1H·nw11t raison de l'<>nsidércr comme une mam·aisc l'hose la supl11'l'Ssion de c·t• liquidt'. muis il esl prohahle qu\! ks 11011 ac'l'outumés.

qui 1ml to~1jours lm de l'eau. tloin·nt s'en trouYer pour le mit'lL\. l'i n'onl, eux, aucun intérèl ù aha11do11m·r <'l'lll' hois- son pour s'adonner ù l'usage du ,·in . . \i11si. pt•ul-<~ln· un peu lhéoriqucmcnL • eau pure nous paraît res.lt•r la boisson idéa- le de l'alhlèle idéal.

Les autres excitants du système neuro=musculaire.

En {fchor.., des hoisso11s alcooliques. il l'Xislt' nomhrl' dl''\- cila11ts, doll( 1 a[Jil(.>[e peu[ èlrc tenté cl llSC'I' (fi• l'a~'Oll t'OUfll-

llli(•n. t•I C'l'la d'autant plus \'olonlit>rs qu ils 11'0111 pas les

<'ffl>ls avilissants de l"akool. l1i sa dé·Ll'slahlt• rl-p11latio11 \mis

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- 33-

voulons parler <ks boissons telles qur k thé, Ir cal'é. le maté. rlc., rt de l'usage du lnhac.

[,';1lhlète peul avoir k <lt>sir· de se surpassPr lui-même dans certaines cir('()11sl:111n's. cl il est heureux sïl peul rester le maitre. (rohtcnir quand il le veul l"<·xtn;mo maximum de sa puissance>. \ cc• poi 11 I cle vue là. lt•s l'\.<'Î 1 an ls 1 u i sont très utiles: mais il ne doit pas oublier que ce sont sl'ulemcnt des c•xcilants. Il font dl-pl·nscr ù l"alhlète ses forces el son t-nergic- el lui donnent l'apparence d'un r<'1Hle•mcnt do travail énorme. rendenwnl qu'il ne pourrait pas sm1lc•11ir Ilien long-

temps .

. \ussi doiw·nt-ils c•tr(' c•111 ployés uniqm·nH'llt 1wu1· faciliter

Il•:-; efforts décisifs, les (>preuves sériell'>es. ks records officiei-

lcmen! en regist rt>s. Pour 1 en lra i nem<'n t pur rt simple. on doit s'<'n ahstc•nir i.<· suj<'t se lrou,·c ainsi cl.ms c·e•tl<' silualiou Pnc ouragcan lc de• pou n1i r «.irn pler toujours sur mieux que ses forces appan•ntes. <'11 C"as crépreuYe capitale'.

L'usage hahituc•I de· ces c·xcitants c;tablirail lllH' accoulu- mnnce qui ks rr11clr:1it inclispensahks cl il ne resterait plus alors, au sujet, la l'nculté de leur ckrnandrr, c•11 cas de né- cessité urgente. un s111Troîl de \'igucur. L·:11 rcYanchc·. kur suppression accidt>ntelll' Ir laisserait rorlcnwnt dl'primé.

LE TABAC

011 ne saurait dirl', du lahac, ce que le· doetC'nr Rouhrl

dil <l<' l'alcool, ù s:l\·oir qu'une longuc c·m1tuma11c·c l'n pres-

qu<· rendu 11frcssai1·c• i\ nos organes. 1·:11 rt>alil('. c'est le rnntrair<' qui csl vrai, l'i ehacun de nous M' souvient des ef- forts parfois prolongrs qu'il a dû faire pour <'11 acquérir la couLnmanC'c.

Pour l<.J plupart <l'c•ntrc· nous. c·esl Ir snobisme du Jom·en-

C'C':\U qui nous a rait triom ph cr de rfrfü•s n'pugnances.

C:cpenclant nous sarnns combien il est cli!Ticilc d'obte- nir du rumeur qu il rc•110nt·e i1

s1

cigarcllt>. l ne l'ois éla-

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- 34 -

blie la c·o11l11111a1H·c· c·sl dl'spolicruc. Tous lc•s manuels d'c11- lraînl'llle11l soul l'l'pcnclanl 11na11i111t•s ù c·o11sidérer l'usage du tabac c·o11111w nol'il' à l'élahli:-,se111t•11l ck la l'orme.

Les alhlc;lc•s se· laissent assez l'a<'iil'lllcnl imprégner dl' C'ellc idfr l'i nous lt''> \'Oyons c·011ragl'llSl'llH'lll s imposer. au moment cks périodes ù'enlrni1wmenl. la Jffi\'alion relali\'C ou ahsohtc· ck kur e~cilanl fanwi.

li fa11drail <'e'tH'11d:111l aller plus loin : l:int que la suppres- sio11 cl'un to:-.ique· c·onstiluc une prirnlion. elle csl pour l'or- ganisme la so11n·c· d'une sourrrnnc·c• dél'avorahlc à l'élablis- scmeul de la l'orme alhlélique. 1'01tr lirer dt• son louable er- forl loul Il' lil-11l'liee• 11éeessaire. l'alhlrte doit donc en réalité se pri\·pr dl' tnbae·. nH'llH' en ckhors cils pl'riodes 1.fenlraith'- menl inll'lhil'. dt• l<'llC' t':won que 1 e•nlrainl'llleni proprement dit étant ahorcll- il ne soit pas sous le e·,mp d'une prinllion déprimante'.

De mènH' que• l'alcoolique aurait lori d'aborder un <'f- forl considfr:tl>lc. en s'ahslcnanl d'alcool, ck mème le funH•ur sera d'a\'ancc• mis en silnalion clél'nvornhlt'. par le seul l'ail qu'il aura dù, au dernier momrnl, inl'ligcr à son organisnll' une imJHH'lrn1l<' prinllion. En lous cas, il esl absolument conlrincliqu(• d'user du lahac au Yoisinagt• immédial lfun l l'- l'orl alhlétiq lH'. 11 y a d'ailleurs Jù une qucslion de degré el de résistance de l'organisme ù lïnloxicalion.

L'existence des pscudo-angim•s de· poilrinc, 1.l'origi1w la- haggique, llOllS l'a il loucher d ll doigl l'a('[ iOll lerrilJ!e ll lll' J><'Ul a\'oi1· par·l'ois le Lubac. sur lï1111crvnliun ·chi myocarde.

LE SOMMEIL

Le somnwil méritP que nous en disions quelques mols. un<' mauYaisl· h~·gi1\nl' du sommeil étant si sou\·cnl. chez des inlcllcclue•ls lr(•s h~ï)Crcxcilt~s. ln caus<' de· bien des l~cheC's sportifs.

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