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APPLICATION DE LA METHODE ANALYSE DES MODES DE DEFAILLANCE, DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITE (AMDEC) A L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX DU CENTRE HOSPITALIER DEPARTEMENTAL (CHD) MONO-COUFFO

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN ******************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

********************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

********************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

********************

DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL

*********************

OPTION : Maintenance Biomédicale et Hospitalière

*********************

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Réalisé par :

Eléonore GBEVOUN

Sous la direction de :

Tuteur de stage: Superviseur : M. Victor TININ Professeur Malahimi ANJORIN (Chef Service Maintenance

du CHD Mono-Couffo)

Année académique : 2017-2018 7ème promotion

APPLICATION DE LA METHODE ANALYSE DES MODES DE

DEFAILLANCE, DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITE

(AMDEC) A L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX DU CENTRE

HOSPITALIER DEPARTEMENTAL (CHD) MONO-COUFFO

(2)

DEDICACE

DEDICACE

Je dédie ce travail à :

ma mère Juliette BINAZON

mon père Antoine GBEVOUN

(3)

REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

Nos très sincères remerciements :

 au Monsieur Guy Alain ALITONOU, l’actuel Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC);

 au Professeur Latif FAGBEMI, notre chef département ;

 au Professeur Daton MEDENOU, notre Chef d’option pour ses conseils et ses efforts pour la formation des étudiants en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH) à l’EPAC ;

 à toute l’équipe pédagogique de l’EPAC et les intervenants professionnels responsables de la formation de Licence Professionnelle en Maintenance Biomédicale et Hospitalière, nous avons reçu de vous une formation solide, nous ferons tout pour être à la hauteur de vos espérances;

 à Monsieur Codjo A. Oscar AMOUSSOU, Directeur du Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo;

 à Monsieur Victor TININ, le Chef Service Maintenance du Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo et ses collaborateurs ;

 au Professeur Malahimi ANJORIN, notre superviseur pour sa disponibilité, son attention et ses sacrifices ;

 à Monsieur Brice KODJELA, technicien biomédical à la Direction Départementale de la Santé Mono-Couffo pour ses conseils, sa disponibilité et sa bonté ;

 à mon tuteur AGOUSSOUKPEVI Justin pour l’assistance morale, spirituelle et financière. Sans vous la rédaction de ce mémoire n’aurait pas lieu. Trouvez ici l’expression de ma profonde gratitude ;

 à Monsieur SEWANOUDE Damien pour ses soutiens et ses conseils ;

 à tous ceux qui ont lu et contribué de par leurs analyses, critiques et suggestions à l’amélioration de ce travail ;

 au Président du Jury et aux membres du Jury,

Excellence Président du Jury, Honorables membres du Jury, vous avez accepté juger ce travail malgré votre agenda si chargé. Vos remarques et suggestions amélioreront certainement la qualité de ce travail.

Que ceux que j’aurais pu oublier puissent m’en excuser ! Merci à tous et à toutes !

(4)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité BI : Bon d’Intervention

C : Criticité d’une défaillance

CHD : Centre Hospitalier Départemental CPU : Collège Polytechnique Universitaire D : Détectabilité d’une défaillance D/M : Division Maintenance

EN : European Norm

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi F : Fréquence d’apparition d’une défaillance G : Gravité d’une défaillance

GBM : Génie Biomédical

ISO : International Organisation for Standardization MBH : Maintenance Biomédicale et Hospitalière NF : Norme Francaise

Pt : Platine

(5)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

A : Ampère Hz : Herzt I : Intensité Kg : Kilogramme KVA : Kilovoltampère L : Longueur m : mètre mA : milliampère mm : millimètre R : Résistance U : Tension V : Volt W : Watt

°C : degré Celsius Ω : Ohm

% : Pourcentage

(6)

LISTE DES FIGURES, IMAGES, PHOTOS ET TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

Figure 1.1 : Organisation structurelle de l'EPAC ... 7

Figure 2.1 : Procédure d’intervention de la Division Maintenance ... 15

Figure 3.1 : Descriptif d’un ancien autoclave à chargement vertical ... 26

Figure 3.2 : Schéma d’une double enveloppe ... 27

Figure 3.3 : Aspect extérieur d’un autoclave parallélépipède ouvert ... 27

Figure 3.4 : Allure d’un cycle de stérilisation ... 30

Figure 3.5 : Architecture d’une sonde Pt -100………...35

Figure 3.6 : La courbe résistance/température pour une sonde en platine de 100 Ω, communément appelée Pt -100 ... 36

Figure 4.1 : Courbe de Pareto………...56

LISTE DES IMAGES

Image 3.1 : Bloc opératoire de Joseph Lister à la Royal Infirmary de Glasglow ... 24

Image 3.2 : L’autoclave du Dr REDARD, (Catalogue WIESNEGG-LEQUEU. 1889) ... 25

Image 3.3 : Schéma Sonde Pt-100 ... 35

Image 3.4 : Capteur de pression à jauge de contrainte ... 37

LISTE DES PHOTOS

Photo 1.1 : Entrée de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ... 4

Photo 2.1 : Devanture du Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo ... 10

Photo 2.2 : Devanture du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo ... 14

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 2.1 : Organisation Structurelle du Service Maintenance ... 16

Tableau 2.2 : Travaux de maintenance corrective ... 17

Tableau 3.1 : Décomposition en groupes fonctionnels de l’autoclave matachana 21EX ... 32

(7)

LISTE DES FIGURES, IMAGES, PHOTOS ET TABLEAUX

Tableau 4.1 : Echelle de cotation des valeurs de la fréquence d’apparition de la défaillance, F ... 49 Tableau 4.2 : Echelle de cotation des valeurs de la gravité de la défaillance, G ... 49 Tableau 4.3 : Echelle de cotation des valeurs de la détectabilité de la défaillance, D ... 49 Tableau 4.4 : Les dysfonctionnements identifiés avec leurs causes et quelques solutions proposées dans le cadre de l’AMDEC ... 50 Tableau 4.5 : Criticité de chaque composant………..54 Tableau 4.6 : Tableau de Pareto……….55

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RESUME

RESUME

Dans le but de prévenir les infections nosocomiales tant pour le patient que pour l’équipe soignante, les hôpitaux sont dotés des équipements de stérilisation que sont les autoclaves. Le Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo possède quatre autoclaves en son sein : trois grands dans le service de stérilisation centrale et un petit de paillasse dans le service de stomatologie. Au cours de notre stage, nous avons remarqué ce petit stérilisateur MATACHANA 21EX en cours de réparation dans le service de maintenance. Après sa réparation et sa remise en service nous nous sommes alors fixés l’objectif l’amélioration de sa disponibilité opérationnelle par la recherche de ses pièces critiques afin d’établir à ces pièces un plan de maintenance préventive à travers l’outil AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité). C’est ce qui nous a conduit au thème

« APPLICATION DE LA METHODE AMDEC A L’AUTOCLAVE MATHACHANA 21EX DU CHD MONO-COUFFO » afin de proposer des solutions aux diverses défaillances possibles pouvant subvenir après la remise en service de cet équipement.

Mots clés : Autoclave de paillasse, stérilisation, disponibilité, AMDEC.

(9)

ABSTRACT

ABSTRACT

In the goal to warn the nosocomial infections so much for the patient that for the medical team, hospitals are endowed with equipments of sterilization that are autoclaves. The CHD Mono-Couffo possesses four sterilizers : three in the sterilization service which are of big sterilizer and one in the stomatology service. This last is a small sterilizer of B type even named autoclave of work bench used to treat the reusable dental medical devices. During our practicum, we noticed this small sterilizer MATACHANA 21EX under repair in the maintenance service.After its repair and its discount in service we fixed ourselves the objective then the improvement of its operational availability by the research of its critical pieces in order to establish to these pieces a plan of preventive maintenance through the FMECA tool (Failure Mode, Effects and Criticality Analysis).This is what led us to the theme « APPLICATION OF THE FMECA METHOD TO THE AUTOCLAVE MATACHANA 21EX OF CHD MONO-COUFFO » in order to propose some solutions the various possibles failures that can support after the discount in service of this equipment.

Key words : Autoclave bench, sterilization, availability, FMECA.

(10)

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ... i

REMERCIEMENTS ... ii

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... iii

LISTE DES FIGURES ... v

LISTE DES IMAGES ... v

LISTE DES PHOTOS ... v

LISTE DES TABLEAUX ... v

RESUME ... vii

ABSTRACT ... viii

TABLE DES MATIERES ... ix

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : Présentation de la structure de formation, du lieu de stage et du déroulement de stage ... 2

CHAPITRE 1 : Présentation de la structure de formation (EPAC) ... 3

1.1. Historique de l’EPAC ... 4

1.2. Missions de l’EPAC ... 5

1.3. Organigramme de l’EPAC ... 6

1.4. Présentation du département de Génie Biomédical ... 7

Chapitre 2 : Présentation du stage ... 9

2.1. Présentation du lieu de stage ... 10

2.1.1 Historique du CHD Mono-Couffo ... 10

2.1.2. Missions du CHD Mono-Couffo ... 10

2.1.3. Organisation du CHD Mono-Couffo ... 11

2.1.4. Fonctionnement du CHD Mono-Couffo ... 11

2.1.5. Présentation des services du CHD Mono-Couffo ... 12

(11)

TABLE DES MATIERES

2.1.6. Présentation du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo ... 14

2.2. Travaux effectués au cours du stage ... 17

2.2.1. Travaux de maintenance corrective ... 17

2.2.2. Autres travaux effectués ... 19

2.3. Remarques ... 20

2.4. Suggestions ... 20

DEUXIEME PARTIE : Présentation de l’autoclave matachana 21EX et le développement du thème de fin d’étude ... 21

CHAPITRE 3 : Présentation de l’autoclave matachana 21EX ... 22

3.1. Généralités sur l’autoclave ... 23

3.1.1 Définition ... 23

3.1.2. Historique ... 23

3.1.3. Domaine d’application ... 25

3.1.4. Description des anciens autoclaves ... 25

3.1.5. Les différents types d’autoclaves ... 27

3.1.6. Principe général de fonctionnement ... 28

3.2. L’autoclave matachana 21EX ... 31

3.2.1. Les spécifications techniques de l’autoclave matachana 21EX ... 31

3.2.2. Description de l’autoclave matachana 21EX ... 31

3.2.3. Les programmes de stérilisation de l’autoclave matachana 21EX ... 31

3.2.4. Décomposition en groupes fonctionnels de l’autoclave matachana 21EX ... 32

3.2.5. Les composants de l’autoclave intervenant dans la régulation du plateau de stérilisation ... 35

3.2.6. Maintenance de l’autoclave matachana 21EX ... 40

CHAPITRE 4 : APPLICATION DE LA METHODE AMDEC A L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX DU CHD MONO-COUFFO. ... 42

4.1. Problématique de l’étude ... 43

(12)

TABLE DES MATIERES

4.1.2. Objectifs ... 43

4.2. Généralités sur l’outil AMDEC ... 44

4.2.1. Définition et historique de l’AMDEC ... 44

4.2.2. But de l’AMDEC ... 45

4.2.3. Types d’AMDEC ... 45

4.2.4. Terminologie de l’AMDEC ... 45

4.2.5. Principe de l’AMDEC ... 46

4.2.6. Méthode d’évaluation de la criticité ... 47

4.3. L’outil AMDEC appliqué à l’autoclave matachana 21EX ... 49

4.3.1. Analyse structurelle de l’autoclave matachana 21EX ... 49

4.3.2. Détermination de la criticité de chaque mode de défaillance de chacun des composants ciblés ... 49

4.3.3. Propositions d’actions (Voir 4.3.2.) ... 57

4.4. Intérêt de la méthode AMDEC ... 57

4.5. Limites de la méthode AMDEC ... 57

CONCLUSION ... 58

BIBLIOGRAPHIE ... 59

ANNEXES ... 60

Annexe 1 : Quelques photos des travaux effectués ... 61

Annexe 2 : photo de la liste de quelques composants constituant l’autoclave matachana 21EX ... 62

Annexe 3 : Contrôle en routine du stérilisateur ... 63

(13)

INTRODUCTION

INTRODUCTION

La production permanente des soins de santé en milieu hospitalier nécessite une disponibilité permanente des équipements médicaux. Comme toute machine est susceptible de tomber en panne, ces équipements ont besoin d’être maintenus en bon état de fonctionnement pour que les hôpitaux puissent toujours assurer leur mission. C’est le sentiment de ce besoin qui a poussé l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) à la création du département du génie biomédical et nous sommes la septième promotion formée dans le domaine de la Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH).

Dans le but de mettre en pratique nos connaissances théoriques acquises au cours de la formation, l’école nous a envoyés en stage académique de fin de formation d’une durée de 3 mois au Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo. Notre stage a eu lieu du 02 Juillet au 21 Septembre 2018. Au cours de ce stage, plusieurs activités ont été menées, c’est ainsi que nous avons participé à la remise en état de bon fonctionnement de l’autoclave de paillasse de marque MATACHANA de modèle 21EX et de numéro de série 34215 du service de stomatologie qu’on utilise pour stériliser les instruments dentaires réutilisables. Dans le but d’améliorer sa disponibilité opérationnelle en raison de l’importance du temps d’indisponibilité qu’il a connu avant d’être remis en état de bon fonctionnement, nous avons décidé d’y appliquer la méthode Analyse des Modes de défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC).

La méthode consiste à identifier les différents modes de défaillance possibles pour chacun des principaux composants constituant l’équipement, leurs causes, leurs conséquences, leur fréquence d’apparition, leur gravité et leur mode de détection et à proposer des actions préventives ou correctives pour chacun des modes de défaillance en fonction de leur niveau de criticité.

Le présent document est structuré en deux parties:

la première partie porte sur la présentation de la structure de formation, du lieu de stage et du déroulement du stage ;

la deuxième partie porte sur la présentation de l’autoclave MATACHANA 21EX et le développement du thème de fin d’étude.

(14)

PREMIERE PARTIE : Présentation

de la structure de formation, du lieu de

stage et du déroulement de stage

(15)

CHAPITRE 1 : Présentation de la

structure de formation (EPAC)

(16)

PRESENTATION DE L’EPAC

1. Présentation de l’EPAC

La photo ci-dessous montre l’entrée de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi :

Photo 1.1 : Entrée de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi 1.1. Historique de l’EPAC

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes aux premiers étudiants en février 1977. Fruit de la coopération bénino-canadienne, il devient le 25 février 2005 l’École Polytechnique d’Abomey -Calavi (EPAC), un établissement public de formation scientifique et technique supérieure orientée vers la professionnalisation. En tant que tel il est un maillon capital de notre système universitaire, mieux du système éducatif béninois. La première promotion est sortie en 1980. A l’origine, on pouvait compter parmi les formateurs un grand nombre d’enseignants canadiens, mais grâce à la politique de relève appliquée par le Bénin, le nombre d’enseignants canadiens avait progressivement diminué pour être totalement remplacé par un nombre important d’enseignants nationaux de haut niveau académique.

Comme on peut le remarquer l’ex-CPU, à un moment donné de son évolution était devenu une institution prête à générer dans un avenir proche, des ingénieurs de conception ; ce qui d’ailleurs urgeait à partir du moment où, d’année en année, les besoins en formation d’ingénieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant ainsi à l’ouverture du second cycle.

Le 25 février 2005, le Président de la République, le Chef de l’État, le Chef du

(17)

PRESENTATION DE L’EPAC

fonctionnement de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), « une École Supérieure à caractère de Grande École » dépendant directement de l’Université d’Abomey-Calavi. Un an auparavant, c’est-à-dire depuis la rentrée académique 2003-2004, la première promotion de l’EPAC a dû effectuer sa rentrée en Prépa, Secteur Industriel ; et ce, malgré toutes les difficultés inhérentes à toute entreprise humaine.

1.2. Missions de l’EPAC

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi est un établissement universitaire public d’enseignements techniques et professionnels. Elle est dotée de la personnalité morale et d’une autonomie financière. A ce titre elle est sous l’autorité du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle est une entité de l’UAC où elle est logée. De ce fait, elle dépend sur les plans académiques et administratifs du Recteur de l’UAC. En sa qualité de grande école, l’EPAC a pour missions d’assurer :

- des formations conduisant essentiellement au Diplôme de Technicien Supérieur ;

- des formations conduisant essentiellement au diplôme d’Ingénieur de Conception et à la Maitrise Professionnelle dans le secteur industriel et le secteur biologique ;

- la formation aux diplômes de Troisième Cycle, conformément aux textes en vigueur à l’Université d’Abomey-Calavi ;

- la recherche scientifique et technique ;

- le perfectionnement et la formation continue du personnel des entreprises privées et de toutes structures étatiques qui en expriment le besoin.

Ces formations sont rassemblées par secteur englobant des départements d’étude qui sont entre autres :

- le secteur biologique, composé de cinq (05) départements à savoir : Génie de Biologie Humaine (GBH)

Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) Génie de l’Environnement (GEn)

Production et Santé Animales (PSA)

(18)

PRESENTATION DE L’EPAC

Génie de Technologie Alimentaire (GTA)

- le secteur industriel composé de (06) départements que sont : Génie Civil (GC)

Génie Electrique (GE)

Génie Mécanique et Energétique (GME)

Génie Informatique et Télécommunication (GIT) Génie Bio Médical (GBM)

Génie Procédé Chimique (GPC)

Parallèlement à tout ce qui précède, il convient de mentionner que l’ex-CPU ne développait pas que des activités qui relèvent du domaine pédagogique. C’est aussi une institution prestataire de services à travers un certain nombre d’unités de production créées dans les différents départements ; citons entre autres :

- le CAP : Centre Autonome de Perfectionnement ; - le CAR : Centre Autonome de Radiologie ;

- le CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises ; - le CECURI : Centre Cunicole de Recherche et d'Informations ;

- le CCLPV : Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaires ; - le CERA : Centre d’Entretiens et de Réparation Automobile ;

- le CPU-Informatique ;

- l’UPGE : Unité de Prestation du Génie Electrique.

1.3. Organigramme de l’EPAC

L’organigramme suivant présente de manière synthétique, l’organisation structurelle de l’EPAC.

(19)

PRESENTATION DE L’EPAC

Figure 1.1 : Organisation structurelle de l'EPAC

1.4. Présentation du département de Génie Biomédical

Le département de Génie Biomédical (GBM) a vu le jour à l’aube de l’année académique 2009~2010. Il a pour mission de former des techniciens en Maintenance

(20)

PRESENTATION DE L’EPAC

Biomédicale et Hospitalière (MBH), ainsi que des ingénieurs biomédicaux. Il est actuellement dirigé par le Professeur FAGBEMI Latif.

La formation des techniciens dans ce département se déroule en six semestres de seize semaines chacun ; un total de trois années dont la première dure deux semestres et se passe en tronc commun avec d’autres filières en licence professionnelle. Après ces deux semestres de cours communs, les troisième, quatrième et cinquième semestres sont consacrés à la spécialisation en Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

A la fin du 2ème et du 4ème semestre, le département GBM envoie ses étudiants en stage, le 1er stage pour leur immersion et l’observation des travaux de maintenance dans le milieu hospitalier, et le 2ème stage pour leur participation aux travaux de maintenance. Le dernier semestre est consacré au projet de fin de cycle. Au cours de ce semestre, l’étudiant à travers un stage pratique, développe un thème d’utilité pratique dans la réalisation de la maintenance biomédicale et hospitalière.

Ainsi donc, le département GBM de l’EPAC verra sortir cette année sa septième promotion de techniciens biomédicaux.

(21)

Chapitre 2 : Présentation du stage

(22)

PRESENTATION DU STAGE

2. Présentation du stage

2.1. Présentation du lieu de stage

La photo ci-dessous montre la devanture du Centre Hospitalier Départemental Mono- Couffo :

Photo 2.1 : Devanture du Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo 2.1.1 Historique du CHD Mono-Couffo

Selon l’histoire, le Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo est né d’une situation dramatique. En effet, l’idée de construction d’un hôpital « digne du nom » est apparue suite au décès d’un cadre Chinois travaillant à la SITEX (Société Industrielle de Textiles) de Lokossa, faute de soins sanitaires adéquats. L’émotion suscitée par le décès de ce dernier a laissé place à l’esprit d’innovation de la Coopération chinoise qui, avec le soutien des sages de la localité et du gouvernement béninois, implanta une structure sanitaire sur le lieu. Mise en service le 04 avril 1997, le CHD Mono-Couffo a connu successivement à sa tête cinq (5) directeurs : M. Marcelin AYI en est le premier (1997-1999), M. Candide HOUNKANRIN (1999-2001), M. Pascal OMYALE (2001-2004), M. Samè AMOUSSOU (2004-2012) et M.

Codjo A. Oscar AMOUSSOU qui est l’actuel Directeur du Centre depuis le 22 Août 2012.

2.1.2. Missions du CHD Mono-Couffo

Le CHD Mono-Couffo a pour mission principale de combler les attentes de la population dans la prise en charge socio-sanitaire. Plus précisément, cette mission consiste à l’hébergement et les soins, l’enseignement médical et paramédical, la formation du personnel médical et paramédical, la recherche médicale et pharmaceutique, les techniques de

(23)

PRESENTATION DU STAGE

réadaptation (Kinésithérapie) et de réinsertion sociale (service sociale), appelé l’éducation pour la santé, et la médecine préventive.

Par ailleurs, le CHD Mono-Couffo étant un centre de référence, il se doit d’appuyer par les Hôpitaux de Zones du Département en matière de soins et de formation ainsi que de faire de la recherche opérationnelle et appliquée.

Pour réussir sa mission, le CHD Mono-Couffo dispose d’une organisation adéquate et a un fonctionnement bien établi.

2.1.3. Organisation du CHD Mono-Couffo

Le CHD Mono-Couffo dispose d’une structure organisationnelle bien hiérarchisée et est subdivisé en services administratifs et services médicaux. Comme tout hôpital est conforme aux normes de gestion, le CHD Mono-Couffo fait fonctionner les Services Médicaux et Techniques grâce aux services administratifs, que sont le SAAE (Service des Affaires Administratives et Economiques) et le SAF (Service des Affaires Financières) coordonnés par un Directeur, et des instances de prise de décision comme le CA (Conseil d’Administration), le CODIR (Comité de Direction), la CMC (Commission Médicale Consultative) et le personnel de l’Administration. Les orientations des différentes instances de prise de décision sont mises en place au niveau des SMT (Services Médicaux et techniques) par la Direction et tout ceci dans le respect d’une certaine hiérarchie, et chaque service est composé de Divisions, qui se subdivisent en Sections, grâce auxquelles ils accomplissent les tâches qui sont les leurs.

Les services administratifs s’occupent de l’approvisionnement et des logistiques, de la gestion du personnel, de la comptabilité, de la quantification et de la valorisation des prestations médicales et les Services Médicaux techniques sont chargés des consultations, des soins aux hospitalisés et des examens médicaux.

2.1.4. Fonctionnement du CHD Mono-Couffo

L’administration du CHD Mono-Couffo se fait par plusieurs organes. Il s’agit de l’organe de décision et des organes consultatifs.

L’organe de décision

Le principal organe de décision du CHD Mono-Couffo est le Conseil d’Administration (CA). Le CA est un organe délibérant. Il administre le Centre et est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances dans la limite de l’objet social.

(24)

PRESENTATION DU STAGE

En effet, le CHD Mono-Couffo est conduit par le Directeur qui, tout en restant dans les objectifs généraux définis par le CA, dirige l’hôpital par une politique de développement. Il est l’ordonnateur du budget du centre et veille à son exécution tant en recettes qu’en dépenses, conformément aux textes en vigueur. L’Administration du CHD Mono-Couffo, en dehors de la Direction, dispose de quatre services Administratifs à savoir : le Service des Affaires Administratives et Economiques (SAAE), le Service des Affaires Financières (SAF), la Surveillance Générale (SG) et le Contrôle Interne (CI). Par ailleurs, les Services Médico- techniques sont dirigés par le Président de la Commission Médicale Consultative.

Les organes consultatifs sont : le Comité de Direction, la Commission Médicale Consultative et la Commission d’Hygiène et de Sécurité qui sont tous fonctionnels.

Le Comité de Direction (CODIR)

Le CODIR est l’organe consultatif obligatoire pour l’administration de l’hôpital. Il est présidé par le directeur de l’hôpital. Ce comité se réunit tous les mois.

La Commission Médicale Consultative (CMC)

La CMC donne son avis sur les principales affaires concernant la gestion médicale et technique de l’hôpital tant pour le personnel (effectif, compétence, etc.) que pour l’équipement des services (qualité, réparation). Ces avis et observations sont consignés dans un compte rendu signé du président et remis au Directeur pour exploitation ou transmis par ce dernier au Président du CA.

La Commission d’Hygiène et de Sécurité

La commission d’hygiène et de sécurité est un organe technique de contrôle et de gestion en matière d’hygiène et de sécurité. Ses activités couvrent pour l’hygiène : l’hygiène des espaces et des individus, la salubrité. Elles couvrent pour la sécurité : la sécurité des personnes et de leurs biens, celle du patrimoine du Centre, les risques d’incendies ou d’inondation, les risques d’accidents de travail.

Par ailleurs, cette commission s’occupe de la formation continue des agents et du maintien de l’ordre au sein de l’hôpital en collaboration avec les agents de sécurité.

2.1.5. Présentation des services du CHD Mono-Couffo 2.1.5.1. Les services médicaux

Le CHD Mono-Couffo dispose des services médicaux suivants :

(25)

PRESENTATION DU STAGE

la Chirurgie : ce service réalise des opérations chirurgicales sur les patients en collaboration avec les services des urgences, d’anesthésie et de réanimation ;

la Pédiatrie : elle est chargée de la consultation des enfants, des hospitalisations et des cas d’urgences liés à la santé des enfants de moins de 15 ans ;

la Maternité : elle s’occupe de la consultation prénatale, postnatale et gynécologique, de la planification familiale, de la nutrition et de la vaccination ;

la Stomatologie : ce service fournit aux patients des soins contre les affections bucco- dentaires ;

la Médecine : elle s’occupe de la consultation, de l’hospitalisation et des urgences médicales des personnes âgées de 15ans et plus ;

l’Ophtalmologie : il offre des prestations liées à la consultation, aux interventions chirurgicales et hospitalisation en cas d’affection oculaire ;

la Kinésithérapie : elle s’occupe du soin des individus ayant des fractures des membres.

Elle traite aussi les enfants ayant des malformations au niveau des membres, guérit certains et confectionnent des membres à d’autres ;

l’Anesthésie-Réanimation : elle se consacre à la prise en charge avant, pendant et après l’opération chirurgicale des patients ;

Oto-Rhino-Laryngologie : ce service s’occupe du traitement des maladies de l’oreille, du nez et de la gorge ;

la Cardiologie : elle s’occupe de la prise en charge des patients souffrant d’une pathologie cardiovasculaire ;

les Urgences : elles sont chargées d’accueillir et de prendre en charge les malades qui se présentent d’eux-mêmes ou sont amenés par les services de secours (les sapeurs- pompiers) ;

Gynécologie-Obstétrique : elle s’occupe de la prise en charge des femmes souffrant des maladies de l’appareil génital, des femmes enceintes et de leur enfant à naitre.

2.1.5.2. Les services médicotechniques

Les services techniques qui accompagnent la liste ci-dessus citée sont :

le laboratoire : il produit des services d’examens à l’ensemble des services ;

la radiologie : ce service s’occupe de l’imagerie médicale en offrant des prestations à l’ensemble des services du Centre ;

(26)

PRESENTATION DU STAGE

la Division Equipement et Maintenance : elle s’occupe de la maintenance des équipements médicaux. Elle est dirigée par un Chef Service Maintenance (C/SM) qui a sous sa responsabilité :

 la section électricité ;

 la section plomberie ;

 et la section froid et climatisation.

La section électricité s’occupe aussi de la section biomédicale. Cette dernière est aussi assurée par des prestataires externes de même que la section froid et climatisation.

2.1.6. Présentation du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo

La photo ci-dessous montre la devanture du Service Maintenance du CHD Mono- Couffo :

Photo 2.2 : Devanture du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo

Le Service Maintenance du CHD Mono-Couffo est situé à côté de la Buanderie et sur le même alignement qu’elle et se trouve en face du Poste de Transformation de l’hôpital. Il est constitué de deux locaux, l’un qui contient le Tableau Général de Basse Tension (TGBT) qui gère les services de l’hôpital, les outils de travail et le bureau du Chef Service Maintenance et l’autre qui comporte le groupe électrogène de 99 KVA qui alimentent l’hôpital à part l’Ophtalmologie et la Cuisine en cas de la coupure d’énergie électrique de la SBEE (Société Béninoise d’Energie Electrique). C’est dans ce dernier local où s’effectue aussi l’entreposage des équipements défaillants et/ou déclassés.

L’actuel Chef Service Maintenance du CHD Mono-Couffo s’appelle M. Victor TININ.

Il se fait appuyer par un électricien collègue et un plombier et parfois par des stagiaires venant

(27)

PRESENTATION DU STAGE

La procédure d’intervention de la Division Maintenance se présente comme suit :

Figure 2.1 : Procédure d’intervention de la Division Maintenance

2.1.6.1. Missions du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo

La mission importante du Service Maintenance est d’assurer le bon fonctionnement et la

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PRESENTATION DU STAGE

 l’étude technique pour achat de nouveaux équipements ;

 la réception et l’installation de nouveaux équipements ;

 la formation du personnel utilisateur des appareils médicaux ;

 la maintenance préventive et corrective ;

 la mise à jour de l’inventaire du matériel médical ;

 le suivi des travaux ;

 le suivi et la réception des pièces détachées.

2.1.6.2. Organisation structurelle du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo

Le Service Maintenance du CHD Mono-Couffo est subdivisé en deux sections : la section électricité et la section plomberie. Il n’y a pas une section biomédicale proprement dite.

C’est la section électricité qui s’occupe de quelques travaux de maintenance au sein de l’hôpital. Pour le reste des travaux de maintenance, on fait appel aux prestataires de maintenance externe de même que pour la section de froid et climatisation.

Le tableau suivant montre l’organisation structurelle du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo :

Tableau 2.1 : Organisation Structurelle du Service Maintenance

Sections Activités

Biomédicale : il s’agit d’une section spécialement créée pour intervenir sur les

équipements médicaux

- Programmation des activités correctives et préventives.

- Réception et installation des nouveaux équipements médicaux.

- Formation de techniciens et utilisateurs.

- La supervision des activités des sections de la Division.

- Le suivi rigoureux des programmes d’interventions et de qualité des travaux effectués par les entreprises externes.

- Inventaire du parc à maintenir.

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PRESENTATION DU STAGE

Electricité : Cette section se charge de l’exécution de tous les travaux

d’électricité

-L’entretien du réseau électrique (armoire électrique, éclairage…).

-Les petites installations.

-L’entretien des groupes électrogènes.

Plomberie : Elle se charge de l’exécution de tous les travaux de plomberie

-L’entretien des dispositifs sanitaires.

-L’entretien des fosses septiques.

-Les petites installations de plomberie.

-L’entretien et le suivi des châteaux d’eau.

Froid et climatisation : Elle se charge de l’exécution de tous les travaux de froid et

de climatisation

- Installation et entretien des climatiseurs - Dépannage des climatiseurs centraux et des chambres froides.

2.2. Travaux effectués au cours du stage 2.2.1. Travaux de maintenance corrective

Le stage s’est déroulé du 02 Juillet au 21 Septembre 2018 dans le Service Maintenance du Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo.

La plupart des travaux effectués durant les trois (03) mois de stage ne sont que des travaux de maintenance corrective. Ces travaux sont résumés dans le tableau suivant :

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PRESENTATION DU STAGE

Tableau 2.2 : Tableau de maintenance corrective

Services Euipements Constats Diagnostics Pannes Causes Actions menées

Laboratoire de microbiologie

Microscope optique OLYMPUS

CX41

Absence de lumière au démarrage

Vérification de la source lumineuse

La lampe halogène 12V/20W est

grillée

Durée d’utilisation

dépassée

Remplacement de la lampe par celle de mêmes caractéristiques

Maternité

Concentrateur d’oxygène

ZEPHIR

Pression d’oxygène très faible à l’orifice de

sortie

Recherche d’éventuelle fuite dans le

circuit pneumatique

Fuite au niveau d’un raccordement

interne

Dégradation de la matière plastique

Remplacement du raccord

Poupinel TITANOX

S’allume mais ne chauffe pas

Démontage et vérification

de chaque bloc

Résistances chauffantes défaillantes

Vétusté de l’appareil

Déclassement de l’appareil

Stomatologie Autoclave de paillasse MATACHANA

21EX

Affiche à la stérilisation des valeurs de température et de pression supérieures aux valeurs normales choisies

Contrôle du thermostat de sécurité,

du capteur de pression et du capteur

de température

La sonde de température (Sonde Pt-

100) est défaillante

Défaut d’étalonnage

Remplacement de la sonde

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PRESENTATION DU STAGE

Tableau 2.2 : Tableau de maintenance corrective (suite)

Ophtalmologie

Microscope de consultation ophtalmique

YZ5X Zeiss

La lampe halogène ne s’allume pas à son

démarrage

Contrôle de la lampe et constat de la cassure de ses

filaments

La lampe halogène 12V/50W est grillée

Durée d’utilisation dépassée

Remplacement de la lampe par celle ayant les mêmes spécifications techniques

Bloc opératoire

Lampe opératoire

Zled 1000

Les 12 lampes halogènes ne

s’allument pas

Contrôle des lampes et constat de la

cassure de leurs filaments

Les 12 lampes halogènes 24V/25W sont grillées

Durée d’utilisation

dépassée

Remplacement des lampes par celles de mêmes

spécifications techniques

Aspirateur de mucosité HOSPIVAC

350

Démarre mais n’aspire pas

Démontage de l’appareil et constat du bouchage de la tuyauterie

par des caillots de

sang

Tuyauterie bouchée

Excès de sang

Débouchage de la tuyauterie et

nettoyage complet de

l’appareil

2.2.2. Autres travaux effectués

Les travaux effectués en dehors de ceux de maintenance corrective énumérés dans le tableau ci-dessus sont les suivants :

 remplacement des lampes fluorescentes de 1,20m ; 0,60m ; des ampoules à ergot et des ampoules à vis dans les pavillons et les services de l’hôpital;

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PRESENTATION DU STAGE

 entretien de la salle de production d’eau pour extinction d’incendie ;

 installation de 2 pèse-personnes de marque SECA et d’un échographe de marque PHILIPS ;

 mise en service d’une radio mobile de marque SF-100BY;

 changement d’humidificateur pour concentrateur d’oxygène de marque ZEPHIR.

2.3. Remarques

Nos remarques sont les suivantes :

 manque de personnel pour la maintenance des équipements ;

 inexistence d’un planning de maintenance préventive ;

 inexistence d’un logiciel de gestion de la maintenance ;

 l’indisponibilité des pièces de rechange pour les équipements ;

 inexistence d’un lieu de décontamination des équipements avant leur admission dans l’atelier.

2.4. Suggestions

Nous suggérons pour l’amélioration de la prestation du Service Maintenance du CHD Mono-Couffo :

 le recrutement du personnel de maintenance biomédicale;

 la mise en place d’un planning de maintenance préventive afin de réduire la probabilité de défaillance des équipements ;

 l’acquisition d’un logiciel de GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par l’Ordinateur) ;

 le stockage des pièces de rechange de forte importance pour minimiser le temps d’acquisition des pièces de rechanges;

 la désinfection par le personnel utilisateur ou par le technicien des équipements avant les actions de maintenance préventive ou corrective.

(33)

PRESENTATION DU STAGE

DEUXIEME PARTIE : Présentation de

l’autoclave matachana 21EX et le

développement du thème de fin d’étude

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CHAPITRE 3 : Présentation de

l’autoclave matachana 21EX

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

3. Présentation de l’autoclave matachana 21EX

Avant de se lancer dans la réalisation proprement dite de la méthode AMDEC, il faut connaitre précisément le système et son environnement, d’où il est nécessaire de présenter l’autoclave matachana 21EX.

3.1. Généralités sur l’autoclave 3.1.1 Définition

Les autoclaves sont des équipements utilisant la vapeur d’eau à des températures supérieures à 100°C pour tuer les microorganismes présents sur les matériels à usage réutilisable résistant aux hautes températures (généralement instruments inox, caoutchouc, verrerie, etc.…) et ce en agissant sur trois paramètres fondamentaux :

 la température ;

 la pression ;

 et le temps.

Les formes et les dimensions des autoclaves sont variées mais ils présentent des caractéristiques communes :

 ils sont à couvercle amovible ;

 ils fonctionnent sous pression à une température élevée.

3.1.2. Historique

De tout temps, l’homme a tenté de pratiquer la stérilisation. L’homme préhistorique cherchait déjà à conserver sa nourriture à l’aide de fumigations.

Toujours à des fins de conservation, les embaumeurs de l’Egypte ancienne momifiaient les pharaons pour lutter contre la putréfaction et leur permettre d’accéder à l’éternité. La préservation pendant « quarante siècles » de l'état désinfecté de la momie dans des sarcophages emboîtés étanches, permet d'approcher déjà ce que sera la stérilisation.

En 1683, Leevenhoek, précurseur de la microbiologie, décrit les premières bactéries grâce au microscope. Dès lors l'histoire de la stérilisation devient et demeurera définitivement inséparable de celle de la microbiologie.

En 1810, Nicolas Appert, « le père de la conserve », donna une explication exacte du principe de conservation en estimant que « l'action du feu détruit ou au moins neutralise tous les ferments qui, dans la marche ordinaire de la nature, produisent ces modifications qui, en

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

changeant les parties constituantes des substances animales et végétales, en altèrent les qualités», c’est l’appertisation.

En 1848, Semmelweis, pionnier de l’asepsie, fit tomber le taux de mortalité par la fièvre puerpérale à la suite de leur accouchement de 18 % à 1,27 %, en préconisant le lavage antiseptique des mains.

En octobre 1851, Raymond Chevallier-appert eut l'idée d'opérer la stérilisation dans un autoclave. En 1680, Denis Papin a inventé la soupape (à contre poids), sans laquelle les récipients chauffés seraient irrémédiablement condamnés à exploser.

En 1865, Joseph Lister crée la méthode chirurgicale antiseptique : antisepsie des plaies.

Mettant en pratique ses règles dans son service de chirurgie osseuse à la Royal Infirmary de Glasgow, il fit tomber la mortalité de 45 % à 9 %.

L’image 3.1 montre le bloc opératoire de Joseph Lister :

Image 3.1 : Bloc opératoire de Joseph Lister à la Royal Infirmary de Glasglow

En 1876, John Tyndall découvre la résistance thermique de certaines bactéries et la nécessité du chauffage et de refroidissement de façon répétée pour tuer les spores c’est la tyndallisation.

En 1879, dans l'atelier où travaillèrent Louis Pasteur et son élève Charles Chamberland le plus ancien autoclave utilisé par les microbiologistes a été construit. Le premier stérilisateur à vapeur (autoclave) à usage hospitalier, construit dans le même atelier était un appareil portable d'une capacité de six litres, chauffé avec une lampe à alcool, fabriqué à la demande du Dr REDARD en 1888.

L’image 3.2 montre l’autoclave du Dr REDARD :

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

Image 3.2 : L’autoclave du Dr REDARD, (Catalogue WIESNEGG-LEQUEU. 1889) En 1939, Olson et Stevens ont démontré la valeur stérilisatrice.

En 1963, BOWIE et DICK décrivent dans la revue britannique LANCET le test utilisé aujourd'hui.

En 1972, l'Institut Appert dépose au nom de L. MICHELS un brevet relatif à une mesure biologique de la valeur stérilisatrice à l'aide d'ampoules scellées embarquables.

En 1984, l’AFNOR (Association Française de la Normalisation) publie des normes sur les stérilisateurs à la vapeur d’eau pour charge à protection perméable.

Dès lors, la stérilisation est devenue une véritable discipline scientifique répondant à des critères et à des normes précises. L’évolution de la médecine et particulièrement de la chirurgie, l’apparition de technique d’exploration et de traitement invasif, et la lutte accrue contre les infections hospitalières ont conféré à la stérilisation ses lettres de noblesse.

3.1.3. Domaine d’application

Les stérilisateurs à vapeur d’eau sont utilisés en :

médecine pour stériliser les instruments à usage réutilisable comme les instruments chirurgicaux, dentaires, de laboratoire, etc ;

industrie comme les industries pharmaceutiques et alimentaires.

3.1.4. Description des anciens autoclaves

On partira un peu sommairement des anciens autoclaves qui se chargeaient par le haut (figure 3.1).

On remplissait d’eau le fond de l’autoclave, puis on chauffait par une rampe de gaz à l’extérieur de l’appareil. La vapeur qui se formait chassait l’air par une soupape, puis quand la

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

soupape expulsait exclusivement de la vapeur d’eau, on en concluait qu’il n’y avait plus d’air dans l’appareil. En réalité, la purge n’était pas complète et on avait les phénomènes d’air emprisonné et d’eau en suspension et non de la vapeur sèche comme dans les autoclaves modernes où celle-ci est produite à l’extérieur de l’autoclave.

La figure 3.1 décrit un ancien autoclave à chargement vertical :

Figure 3.1 : Descriptif d’un ancien autoclave à chargement vertical

Les autoclaves à vide à usage hospitalier

Pour éviter ces phénomènes de vapeur hétérogène (présence d’air et de gouttelettes d’eau), on a mis au point des autoclaves à vide.

On commence par chasser l’air au moyen d’une pompe à vide, tout en chauffant l’appareil, puis, on admet la vapeur en surpression. Mais comme celle-ci passe brusquement d’un état de surpression à un état de sous-pression, avec des risques de condensation, la vapeur passe sur une double enveloppe (figure 3.2) extérieure à la charge à stériliser. Ainsi, les condensations éventuelles se forment surtout sur les déflecteurs intérieurs et ne contaminent pas la charge à stériliser, et la condensation sur les objets à stériliser est réduite au minimum.

La figure 3.2 montre le schéma d’une double enveloppe :

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

Figure 3.2 : Schéma d’une double enveloppe

Les premiers autoclaves étaient cylindriques pour garantir une bonne répartition de la vapeur, mais ils étaient inadaptés à des chargements de type parallélépipède (perte d’espace utile), d’où l’apparition d’une seconde génération d’autoclaves en rectangle. Afin d’éviter des brassages de vapeurs irrégulières dans les angles, on veille, lors de leur conception à arrondir les angles (figure 3.3)

Figure 3.3 : Aspect extérieur d’un autoclave parallélépipède ouvert

3.1.5. Les différents types d’autoclaves

Les stérilisateurs à vapeur d’eau sont de deux sortes :

 les petits stérilisateurs à la vapeur d’eau définis par un volume inférieur à 60 litres décrits dans la norme NF EN 13060, qui distingue 3 types d’autoclaves :

 les autoclaves de type B : la lettre B signifie ici « big small sterilizer ». Ces autoclaves éliminent l’air qui se trouve à l’intérieur de la chambre à travers une pompe à vide. Ce processus crée une pression négative qui force l’entrée de la vapeur. Ils peuvent stériliser des instruments poreux et avec des trous comme

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

les turbines et les contre-angles alors ils sont conseillés pour les cabinets dentaires selon la norme européenne 13060 ;

 les appareils de type N : la lettre N signifie ici « naked solid products » et désignent les produits dissouts solides. Ce sont des désinfecteurs à vapeur d’eau traitant des dispositifs non emballés. Ces appareils éliminent seulement une partie de l’air de manière que la vapeur générée pousse l’air dehors. C’est pourquoi, ce type d’autoclave n’est pas conseillé pour des objets avec des espaces vides ou des canules. En revanche, ils sont indiqués pour les instruments plains comme les bistouris. Ils ne traitent pas des dispositifs emballés alors ils ne sont pas conseillés pour une clinique dentaire ;

 la dernière classe, type S : il s’agit de la classe intermédiaire entre les autoclaves de classe N et les autoclaves de classe B. Ils éliminent l’air qui se trouve à l’intérieur de la chambre en utilisant une paroi de vapeur qui est plus dense que l’air. Pendant un cycle ce processus est réalisé trois fois alors l’élimination de l’air est assurée. Ils sont indiqués pour la stérilisation de produits emballés mais pas des éléments textiles donc son usage n’est pas conseillé dans les cliniques dentaires.

 les grands stérilisateurs à la vapeur d’eau définis par un volume de plus de 60 litres répondant à la norme NF EN 285. Il en existe un seul de type B.

Les appareils de type N et S n’ont pas leur place à l’hôpital.

L’acquisition d’un petit stérilisateur de type B est nécessaire pour traiter des dispositifs réutilisables critiques lors de gestes invasifs de type chirurgical, par exemple au cabinet dentaire.

Tous les appareils doivent faire l’objet d’une maintenance annuelle. Ils sont qualifiés chaque année selon les exigences de la norme NF EN 554 (norme européenne), désormais remplacée par la norme NF EN ISO 17665 (norme internationale).

3.1.6. Principe général de fonctionnement

Le principe de fonctionnement est la production de vapeur d’eau par chauffage sous pression, de manière à obtenir une vapeur saturante. C’est en effet cette vapeur d’eau qui constitue le gaz stérilisant.

Quand la vapeur entre en contact avec l’objet à stériliser (corps froid), celle-ci cède une

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

condensation de cette vapeur mouille la charge qui devra être séchée ultérieurement. Cette action se poursuit jusqu’à ce que soit atteint l’équilibre thermique. A ce moment, les échanges thermiques et la condensation cessent.

La pression ne joue aucun rôle dans la « mort » des micro-organismes ; elle n'est que la conséquence de l'élévation de la température au-dessus de 100 °C.

L'autoclave fonctionne selon un "cycle de stérilisation" dont l’allure est représentée sur la figure 3.4:

Figure 3.4 : Allure d’un cycle de stérilisation

Ce graphique permet de vérifier l’aspect général du cycle (comparaison de la conformité avec le graphique type fourni par le fabricant), la durée du plateau thermique, la température de celui-ci, la correspondance température et pression de vapeur saturante.

Sur ce graphique, on voit :

 des dépressions successives: c’est le vide préalable avant l’admission de vapeur en surpression. Entre deux cycles de vide, on admet de la vapeur d’eau;

 la phase plateau où la température et la pression sont maintenues constantes pendant le temps choisi ;

 la phase de séchage sous vide qui permet l’élimination de la vapeur d’eau et tout risque de condensation ;

et la remise à la pression atmosphérique pour séchage.

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

Un cycle de stérilisation comporte les étapes suivantes :

Phase 1 : la réalisation du vide

Elle consiste à chasser l'air de l'enceinte à l’aide d’une pompe à vide et pour obtenir des vapeurs saturantes. La qualité de la stérilisation dépend de la qualité de la purge d'air. L’air est un très mauvais conducteur de chaleur, c’est pourquoi il faut s’assurer qu’il n’y a plus aucune poche dans la cuve, sinon la température ne sera pas uniforme et les bactéries pourraient s’y développer.

Phase 2 : Le préchauffage de l'enceinte et de ses parois au démarrage du stérilisateur

Cette phase permet de préchauffer le matériel précédé d’une étape de prévide qui évacue l’air de la chambre et du matériel à stériliser.

Phase 3 : Chauffage suivie de la montée en température et en pression de la vapeur d'eau

La vapeur est générée dans la chambre suivie de sa montée en température et en pression.

Phase 4 : La stérilisation

Elle commence lorsque la température et la pression choisies sont atteintes et s'achève lorsque celles-ci diminuent. On parle alors de plateau de stérilisation (temps de stérilisation pour 121°C à 1,1 bars : 20 minutes). Il est nécessaire de maintenir le plateau pendant le temps exigé, c’est le temps minimum pour tuer un maximum de bactéries afin de stériliser le matériel.

Phase 5 : Le séchage par le vide

Elle consiste à évacuer la vapeur d'eau, à l’aide de la pompe à vide. La charge a été humidifiée par l'eau provenant de la condensation de la vapeur.

Phase 6 : Le retour à la pression atmosphérique

Grâce à une entrée d'air filtré afin de pouvoir effectuer l’ouverture de la porte. Cette entrée d'air doit se faire à l'aide d'un filtre à air " très haute efficacité " retenant toutes les particules de

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

dimensions supérieures à 1mm et n'autorisant le passage que de 0,1 % au maximum de particules comprises entre 0,3mm et 1mm.

A la fin de chaque cycle de stérilisation, un chronogramme est imprimé et conservé.

3.2. L’autoclave matachana 21EX

3.2.1. Les spécifications techniques de l’autoclave matachana 21EX L’autoclave matachana 21EX possède les caractéristiques suivantes :

 tension : 220-240 V + Terre ;

 fréquence : 50-60 Hz ;

 puissance : 2500 W ;

 branchement : Fiche de type shuco 16 A ; Section: 1,5mm2 ; double isolation ;

 protection : F1 fusible 15 A, 250V ; F2 fusible 0,5 A, 250 V ;

 dimension totale (mm) : Largeur x Hauteur x Profondeur 550 x 410 x 500 ;

 poids : 50 kg.

3.2.2. Description de l’autoclave matachana 21EX

Cet appareil est un petit stérilisateur de classe B qu’on utilise dans le service de stomatologie pour stériliser les instruments dentaires réutilisables. Il a été conçu par la société MATACHANA ; son modèle est 21EX et son numéro de série est 34215. Il est composé d’une chambre cylindrique d’un diamètre de 250 mm, équipée d’une porte pivotante à fermeture de type baïonnette. La vapeur est générée à l’intérieur de la chambre au moyen d’une résistance plongée dans de l’eau. L’appareil dispose d’un réservoir d’eau auxiliaire et autonome vis-à-vis de l’alimentation en eau et de l’évacuation. Il est équipé des dispositifs de sécurité et de contrôle obligatoires figurant dans la norme applicable en vigueur et permet d’exécuter des programmes de stérilisation à une température de 121 degré Celsius et de 134 degré Celsius.

3.2.3. Les programmes de l’autoclave matachana 21EX

Quatre (04) programmes de stérilisation sont utilisés sur cet autoclave. Il s’agit des programmes suivants :

programme 1 : il est utilisé pour stériliser les caoutchoucs à une température de 121 degrés Celsius sous une pression de 1,1bars pendant 20minutes ;

programme 2 : on utilise ce programme pour stériliser les instruments (ciseaux,….) à une température de 134 degrés Celsius sous une pression de 2,2bars pendant 5minutes ;

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

programme 3 : ce programme, c’est pour la stérilisation des textiles-instruments sous sachets à 134 degrés Celsius sous une pression de 2,2bars pendant 5minutes ;

programme 4 : il est utilisé pour d’autres objets en dehors de ceux précités à une température de 121 degrés Celsius sous une pression de 1,1bars pendant 20minutes.

Lorsqu’un programme est lancé, il suit les étapes énumérées dans le principe général de fonctionnement. (Voir section 3.1.6.)

3.2.4. Décomposition en groupes fonctionnels de l’autoclave matachana 21EX On appelle groupe fonctionnel, l’ensemble des blocs fonctionnels qui agissent ensemble pour remplir une fonction donnée.

Le tableau suivant montre la décomposition en groupes fonctionnels de l’autoclave matachana 21EX :

Tableau 3.1 : Décomposition en groupes fonctionnels de l’autoclave matachana 21EX

Groupes fonctionnels

Modules Unités de montage Pièces

Circuit d’eau et Circuit vapeur

Réservoir d’eau

Réservoir d’eau 1/Réservoir d’eau

Couvercle 2/Couvercle

Electrovanne Electrovanne 3/Electrovanne

Tuyauteries Tuyauteries 4/Tuyauteries

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

Tableau 3.1 : (suite)

Circuit électrique

Alimentation

Câble d’alimentation 5/Bornes 6/Fils électriques

Filtre LC 7/Filtre LC

Carte électronique

8/Microprocesseur 9/Circuit intégré 10/Mémoire RAM

11/Condensateur 12/Diode 13/Résistance

14/Transistor 15/Transformateur

16/Fils électrique Eléments de

protection

17/Fusibles

Circuit de contrôle et de

sécurité

Capteur de température (Sonde

PT- 100)

Capteur de température (Sonde

PT- 100)

18/Capteur de température (Sonde PT-

100)

Capteur de pression Capteur de pression 19/Capteur de pression

Imprimante Imprimante 20/Imprimante

Manomètre Manomètre 21/Manomètre

Ecran d’affichage Ecran d’affichage 22/Ecran d’affichage Thermostat de

sécurité

Thermostat de sécurité 23/Thermostat de sécurité

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

Tableau 3.1 : (Suite)

Circuit de refroidissement

et de séchage

Condenseur Condenseur 24/Condenseur

Ventilateur Ventilateur 25/Ventilateur

Filtre à air Filtre à air 26/Filtre à air Pompe à vide Pompe à vide 27/Pompe à vide

Circuit de commande

Panneau de commande

Interrupteur général 28/Contact 29/DEL

Boutons sélecteurs 30/Boutons sélecteurs

Carrosserie et suspension

Carrosserie Portière 31/Joint de porte

Suspension Chariot

32/Roulettes 33/Plateformes

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

3.2.5. Les composants de l’autoclave intervenant dans la régulation du plateau de stérilisation

3.2.5.1. Capteur de température

Les capteurs de température permettent de mesurer la température à vide ou en charge à l’intérieur de la cuve de l’autoclave.

Selon la norme EN 285, les capteurs de température d’un autoclave doit, soit du type à résistance de platine, capteurs passifs soit des thermocouples, capteurs actifs.

Le capteur de température se trouvant dans l’autoclave matachana 21EX est un capteur à résistance de platine.

Capteur passif : capteur à résistance de platine

Les capteurs à résistance de platine sont les capteurs passifs les plus utilisés dans les autoclaves notamment les capteurs Pt-100 (Sonde Pt-100).

L’image 3.3 est celle d’un capteur Pt-100 :

Image 3.3 : Schéma Sonde Pt-100

Principe de fonctionnement

Le fonctionnement de ces types de capteurs de température est basé sur l'influence de la température sur la résistance électrique d'un conducteur. La mesure d'une température est donc ramenée à la mesure d'une résistance. La caractéristique résistance/température est de nature différente pour un métal et un agglomérat d'oxydes métalliques, deux cas sont distingués.

Concrètement, une fois chauffé, la résistance du métal augmente et inversement une fois refroidie, elle diminue. Faire passer le courant à travers une sonde Pt-100 génère une tension à travers la sonde Pt-100. En mesurant cette tension, vous pouvez déterminer sa résistance et ainsi, sa température.

Les matériaux utilisés pour les sondes Pt-100 incluent le nickel (Ni) et le cuivre (Cu) mais le platine (Pt) est le plus courant en raison de l’étendue de sa gamme de températures, de sa précision et de sa stabilité.

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

Allure des caractéristiques

La sonde Pt-100 est un capteur de température qui est utilisé dans le domaine industriel (agroalimentaire, chimie, …). Ce capteur est constitué d’une résistance en Platine. La valeur initiale du Pt-100 est de 100 ohms correspondant à une température de 0°C.

Les sondes Pt-100 sont habituellement classées par leur résistance nominale à 0°C. Les valeurs de résistance nominale pour les sondes Pt-100 à film fin en platine sont comprises entre 100 et 1000 Ω. La relation entre la résistance et la température est presque linéaire et respecte l’équation suivante :

Pour T > 0 °C, RT = R0 [1 + AT + BT2] (1) Avec:

RT : résistance du capteur à la température T ;

R0 : résistance nominale du capteur ;

T: la température en oC (degré Celsius) ;

A et B : ce sont des coefficients liés au métal avec : A = 3.9083*10-3 et B = -5.775*10-7

La figure suivante montre la relation qui existe entre la résistance et la température pour une sonde Pt-100 à travers une courbe :

Figure 3.6: La courbe résistance/température pour une sonde en platine de 100 Ω, communément appelée sonde Pt-100

D’après la loi d’ohm U=R*I, si l’intensité I est constante, alors la variation de la tension

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PRESENTATION DE L’AUTOCLAVE MATACHANA 21EX

d’intensité de 1 mA dans la sonde Pt-100 et on mesure la tension aux bornes de la résistance pour déterminer la valeur de la résistance et de la température grâce à la relation vue ci-dessus.

3.2.5.2. Capteur de pression

Les capteurs de pression permettent de mesurer la pression de la vapeur d’eau saturée à l’intérieur de la cuve.

Le capteur de pression se trouvant dans l’autoclave 21EX est un capteur à jauge de contrainte.

Les capteurs à jauge de contrainte ont une faible sensibilité, mais sont robustes, relativement simples et possèdent d’excellentes caractéristiques de linéarité et d’hystérésis dans une grande gamme de température.

L’image 3.4 est celle d’un capteur de pression à jauge de contrainte :

Image 3.4 : Capteur de pression à jauge de contrainte

Constitution d’une jauge de contrainte Une jauge de contrainte est constituée :

 d’un corps d’épreuve qui est la partie qui subit les déformations. Il est généralement en acier avec une forme cylindrique ;

 d’un support (résines époxydes ou des polyimides) qui sert de lien entre le corps d’épreuve et la jauge elle-même ;

 d’une colle qui réalise la liaison entre le support de la jauge et le corps d’épreuve. C’est aussi un isolant ;

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