HAL Id: hal-00894045
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Paramètres génétiques de croissance et de gavage de la
cane commune
B Poujardieu, F Guichard, P Laventure
To cite this version:
Article
original
Paramètres
génétiques
de croissance
et
de
gavage
de la
cane
commune
B
Poujardieu
F
Guichard
P Laventure’
1
Institut national de la recherche
agronomique,
station d’amélioration
génétique
des animaux,BP
27,
F31326 Castanet-Tolosancedex;
2
Sica-Sepalm,
route deMeilhan, F40250 Souprosse,
France(Reçu
le 13 Janvier1994; accepté
le 20 avril1994)
Résumé - Nous
analysons
lesperformances
de 5 595 mulardsmâles, gavés
en ferme en39
lots,
fils de 93 mâles de Barbarie de 3souches,
une par année(1990-1992),
et de1 069 canes de la souche Aliénor
d’origine
de race Pékin sélectionnée à laSica-Sepalm.
Nous estimons par maximum de vraisemblance restreint les
paramètres génétiques
de lasouche
maternelle;
le modèleprend
en compte les effets fixés du lot de gavage et du mâle de Barbarie et l’effet aléatoire de la mère des mulards. Lesgénéalogies
remontent auxfondateurs. Les valeurs des héritabilités et de leurs écarts types sont les suivantes :
poids
à la mise en gavage à
l’âge
moyen de89 j : 0,33
(0,01),
poids
dupaletot
(peau,
gras,muscles et os du
dos,
desjambes
et desailes) :
0,29
(0,02),
poids
du foie :0,17
(0,01),
poids
de l’exsudatlipidique
à la stérilisation :0,18
(0,01),
poids
du magret droit(muscle
pectoralis major,
peau et gras decouverture) :
0,22
(0,01),
poids
du muscle du magretdroit : 0,29
(0,02),
poids
de l’ensemble peau et gras sous-cutané du magret : 0,13 (0,01). La corrélationgénétique
entre lepoids
du foie et lepoids
de l’exsudatlipidique
àpoids
d’échantillon constant est de 0,89 (0,01) ; les corrélations
génétiques
entre ces 2 caractèreset les autres variables sont similaires : le
poids
du foie est,génétiquement aussi,
le facteur déterminant de la fontelipidique
à la stérilisation. Il existe unantagonisme
génétique
entrele
poids
du foie et lepoids
à la mise en gavage(-0,14
(0,05)),
lepoids
dupaletot
(-0,23
(0,07)),
lepoids
du magret (-0,16(0,01))
et de sesconstituants,
muscle(-0,17 (0,06))
oupeau et gras
(-0,06
(0,07)).
Les corrélationsgénétiques
entre lepoids
à la mise en gavage,le
poids
du magret et de ses constituants sontcomprises
entre0,57
(0,05)
et 0,91.canard Pékin
/
héritabilité/
corrélation génétique/
croissance/
gavageSummary - Genetic parameters for growth and cramming traits in common ducks.
Data on 5 595 male mule
ducklings,
93Muscovy
drakes and 1 069 damsof
the Ali6norstrain derived
from
thePeking
breed and selectedby Sica-Sepalm
Co recorded over3 years
(1990-199!)
wereanalyzed.
Dams were selected to improveprolificity, growth
andcramming traits. The
ducklings
wereforce-fed
in 39 cramming lots. The genetic parameterscramming lots,
afixed effect of
theMuscovy drake,
and a randomeffect of
the motherof
theducklings.
A restricted maximum likelihood estimator was used. Thepedigrees
were tracedto the
founders.
Heritabilities and their standard errors were:weight
at 89 dold, beginning
of
thecramming period
0.33(0.01);
’paletot’
(skin
andbackfat,
and skinfat, bone,
and muscleof
thelegs
and thewings);
weight
0.29(0.02);
liverweight
0.17(0.01);
fat
release atthe sterilization 0.18
(0.01);
right
crammed breastmuscle,
skinand fat
(‘magret’)
weight
0.22(0.01);
right
cra-rrcmed breast muscleweight
0.29(U.02);
and skin andfat weight of
the breast muscle 0.13(0.01).
Thegenetic
correlation between the liverweight
and thefat
release is 0.89(0.01);
the correlations between these traits and the others aresimilar;
the liver
weight
is also the genetic traitdetermining
thefat
release at sterilization. Anantagonism exists between the liver
weight
and theweight
at 89 d old(-0.1,!
(0.05)),
the’paletot’ weight
(-0.23 (0.07)),
theweight of ’magret’
(-0.16 (0.07))
and its components,breast muscle
(-0.17 (0.06))
and skin and sub-cutaneousfat
(-0.06
(0.07)).
The geneticcorrelation values between the
weight
at 89 dold,
theweight of
the’magret’
andof
itscomponents
falls
between 0.57(0.05)
and 0.91.Peking duck
/
heritability/
genetic correlation/
growth/
force-feedingINTRODUCTION
Le canard
mulard,
hybride intergénérique
d’un canard mâle de Barbarie(Cai7-ina
moschata)
et d’une cane commune(Anas platyrhyncos),
est l’un des animaux lesplus
utilisés pour laproduction
demagret
et de foie gras en France. Le mulard recherché par le sélectionneur estblanc ;
sonpoids
est suffisant à la mise en gavage ; ilpossède
alors un filetdéveloppé;
il donnera à la fin d’un gavage court etprécoce
un
paletot
et unmagret
aussimaigre
quepossible
et un foie lourd dequalité ;
cetanimal descend d’une mère
prolifique.
À
moins den’accepter
qu’une
progression
minime sur chacun descaractères,
il estimpossible
de les sélectionner tous ensimultanéité. Des choix
s’imposent.
La connaissance desparamètres génétiques
de la souche sélectionnéepermet
de mieux les raisonner.Le but de cette étude est d’estimer les valeurs des héritabilités et des corréla-tions
génétiques
d’unepopulation
de cane commune sélectionnée àpartir
des per-formances de leurs filsgavés
contrôlés en ferme.CONDUITE DES ANIMAUX ET
CARACTÈRES ANALYSÉS
Nous
analysons
lesperformances
de 5 595 mulardsmâles,
fils de 93 mâles deBarbarie de 3
souches,
une par année(1990-1992),
et de 1 069 canes de la souche Aliénord’origine
de race Pékin sélectionnée à laSica-Sepalm.
Ces données sontcollectées lors du
testage
en ferme sur descendance des canes de cette souche. Lescanetons mulards naissent en 2 lots d’éclosion à
15 j
d’intervallechaque
année;
lescanetons d’un lot d’éclosion sont élevés
ensemble;
ils sontgavés
enplusieurs
lots de gavage, 39 au total.Les conditions de milieu varient d’un lot
d’élevage
à un autre. Leplus
souventles canetons sont élevés en bâtiment sur litière ou sur caillebotis avec accès à un
fournissant en moyenne 2 920
kcal/kg
et20,5%
de MAT(matière
azotéetotale).
Del’âge
de 6 sem à l’entrée en gavage àl’âge
de 12 sem ilsreçoivent
un alimentcomplet
croissance-finition fournissant 2 950kcal/kg
et16,5%
de MAT en hiver et2 800
kcal/kg
et15,5%
de MAT en été.Quinze
jours
avant le début du gavage, àl’âge
de 10 sem, les canetons entrent enprégavage;
ilspassent
d’une alimentation sinon ad libitum du moins libérale à une alimentation par repas à heure fixe dans lajournée
(Babillé, 1989).
Les canetons sontgavés
en 2 repasquotidiens
sans repasse.Au moment de l’entrée en gavage
l’âge
et lepoids
des animaux sontenregistrés.
Les canetons sont sacrifiés en salles d’éviscération collectives.
Après
électronar-cose, ils sont
saignés, plumés
puis
éviscérés à chaud. Les foies sontplacés
en sacsplastiques
sur un lit deglace pilée
puis
mis en chambre froide avec lespaletots.
Lelendemain les
paletots
sontpesés puis
découpés
et lesmagrets
droitsdisséqués,
le muscle Pectoralismajor est séparé
de l’ensemble de la peau et du gras sous-cutané. Lepaletot
est un ensemblecomprenant
la peau, le grassous-cutané,
les muscles etles os du
dos,
des ailes et de la cuisse. Lemagret
est l’ensemble constitué par lemuscle Pectoralis
major
et la peau et le gras sous-cutané de couverture. La durée du gavage, lepoids
dupaletot,
lepoids
dufoie,
lepoids
dumagret
droit,
lepoids
du muscle et le
poids
de l’ensemble peau et gras sous-cutané dumagret
droit sontles variables
analysées.
Un échantillon de foie d’un
poids
d’environ 60 g estprélevé
dans lapartie
médiane de la face dorsale du lobe droit pour étudier la
qualité technologique.
Elleest
appréciée
par lepoids
de l’exsudatlipidique
àpoids
de l’échantillonconstant;
l’exsudatlipidique
est laperte
depoids
de l’échantillon de foiesoumis,
en boîtesertie,
à une stérilisation de valeur stérilisatriceégale
àl’unité;
dans notre cas, cette valeur est obtenue par unchauffage
à 105°Cpendant
55 min.MÉTHODE
D’ANALYSELes héritabilités et les corrélations
génétiques
entre les caractères sont estimées parla méthode du maximum de vraisemblance restreint
(REML)
appliqué
à un modèle mixte selon la méthode et à l’aide dulogiciel proposé
par Groeneveld et Kovac(1990a,
b).
Le modèlecomporte
2 effetsfixés,
le mâle Barbariepère
des mulards(93 niveaux)
et le lot de gavage(39 niveaux)
que l’oninterprète
comme l’associationd’un effet
temporel
et d’un effet milieuparticulier
auxquels
sont soumis les canetonsgavés.
L’effet aléatoire est celui de la valeurgénétique
additive de la cane communemère des mulards. Les
généalogies
remontentjusqu’aux
fondateurs. L’effet éventuel de laconsanguinité
sur lesperformances
estnégligé.
Les calculs sont réalisés sur l’ordinateur IBM 30.90 du centre de traitement de l’information du centre de recherche INRA de
Jouy-en-Josas.
Les fichiers sontpréparés
à l’aide delogiciels
de laprogrammathèque
SAS.RÉSULTATS
Le tableau I
présente
les caractèreszootechniques
de l’échantillon. Les durées degavage
courtes,
eg 8j,
sont celles de canetons éliminés du gavage pour des raisonsde
0,5%
de l’effectif. Pour un gavage réalisé en moyenne en 30 ou 32 repas maisqui
pour certains lots atteint 60 repas, la peau et le gras sous-cutané
représente
37%
du
poids
dumagret.
Les valeurs des corrélations
génétiques
(tableau II)
entre les caractèrespondé-raux,
poids
à la mise en gavage,poids
dupaletot, poids
dumagret
et du muscle dumagret
sontfortes,
de0,57
à0,91;
elles sontsupérieures
aux valeurs des corrélationsphénotypiques
(tableau III).
Le
poids
du foie et lepoids
de l’exsudatlipidique
sont corrélés(0,89) ;
nous avons en effet considéré lepoids
de l’exsudat àpoids
d’échantillon constant et non àpoids
de foieconstant,
cequi
aurait été une bonneapproximation
du taux de fonte.Cependant
puisque
la valeur de cette corrélation n’est paségale
àl’unité,
une variabilitégénétique
indépendante
dupoids
du foie subsiste. Les valeurs descorrélations
génétiques,
nonnulles,
entre ces caractères et les autres variablessont semblables. Les corrélations
génétique
entrepoids
dufoie,
poids
de l’exsudatlipidique
et les autres caractères sontnégatives.
L’intensité de la liaison dupoids
du foie est
plus
forte avec le muscle dumagret
(-0,17
(0,06))
qu’avec
l’ensemblepeau et gras sous-cutané du
magret
(-0,06 (0,07)).
Lesprécisions
des estimationssont bonnes car les écarts
types
n’excèdent pas0,07.
Les valeurs des corrélations
phénotypiques
(tableau II)
entre lespoids
dufoie,
de l’exsudatlipidique
et les autres caractères sontfaibles ;
elles ne sontnégatives
qu’avec
la seconde variable. Au niveauphénotypique
l’opposition
entreDISCUSSION
Les
performances
zootechniques
moyennes de l’échantillon traité sontanalogues
à celles des
populations
de mulards testés par laSica-Sepalm
(Roussely
etal,
1993) ;
pour laqualité,
nous considérons la totalité de l’informationdisponible.
Les données antérieures à 1990 ne sont pas considérées car lespères
étaient alors inconnus(Roussely
etal,
1993).
Dans cette étude la peau et le gras sous-cutanéreprésente
37%
dupoids
dumagret.
Pour un gavage en 36 repasSazy
et al(1993)
trouvent une valeur de
39%
et pour 28 repas de36%.
Pour 24 repasGuy
et al(1992)
trouve
32%
et Brun et al(1995)
42%.
Tous les mulards étudiés par ces auteurs sontdes
hybrides
d’Aliénor. L’étatd’engraissement
desmulards, jugé
par laproportion
de peau et de gras sous-cutané dans lemagret,
semble donc moyen. Une situation de cetype
correspond
bien souvent à un gavage d’intensité moyenne; dans notre cas, leplus
vraisemblable est unejuxtaposition
de lots de gavage de durées et d’intensitésvariables,
ce que corrobore les valeurs des coefficients de variation de la durée dugavage
(0,16)
et,
dans une moindre mesure, dupoids
du foie(0,25).
Les héritabilités que nous estimons
représentent uniquement
la variabilitégénéti-que additive de la voie maternelle des mulards
gavés.
En absenced’épistasie
et d’in-teraction de la femelle avec sonconjoint,
elles sont donccomparables
à la moitiéde ce que nous obtiendrions en souche pure. Deux raisons ont conduit à ce choix. En
premier lieu,
la connaissance desparamètres
génétiques
de lapopulation
des mulards est de peu d’intérêt pour mieux définir les caractères à améliorer chez la canelorsque
l’onchoisit,
comme c’est le casici,
depratiquer
une sélection en souchepure et non une sélection pour améliorer le croisement. De
plus,
dans notre cas,les valeurs des
paramètres
différeraient d’une année à une autre car les souches de mâles de Barbarie sont différentes. En secondlieu,
le mulard est unhybride
vraichez
lequel
lespremière
et lesquatrième paires
de chromosomes diffèrentmorpho-logiquement
d’uneespèce
à l’autre(Mott
etal,
1968),
cequi
interdit la synapse deschromosomes
homologues.
Dans cette situation les covariances entreapparentés
classiquement
évaluées n’ontplus
dejustification biologique,
nous sommes alors sans méthode pour estimer lesparamètres
génétiques
de lapopulation
des mulards.L’effet du
père
est traité comme un effet fixé en raison de leur faible nombreet de leur
échantillonnage
non aléatoire. Dans la mesure où lepère
et la mèren’interagissent
pas, cette correction est licite et n’introduitpas
de biais dansl’estimation des
paramètres génétiques
de lapopulation
des mères. Une interactionexiste entre les souches
paternelles
et maternelles du mulard(Mialon, 1985).
Onpeut
en inférer l’existence d’une interaction au niveau desreproducteurs
eux-mêmes. La correction de l’influence dupère
absorbe alors unepart
de la variabilité des mères. Il est doncprobable
que les estimées obtenues soient biaisées. Introduire lemâle comme un effet aléatoire n’aurait rien
changé
à ceproblème
car il n’est pasplus
aisé de tenircompte
d’uneaptitude spécifique
au croisement.Aucun auteur cité aux tableaux
III,
IV et V n’estime lesparamètres
à l’aide d’un modèleprenant
encompte
la totalité desparentés;
ils utilisent leplus
souventun modèle
père
mère et calculent l’héritabilité àpartir
de lacomposante
père ;
ils estiment
donc,
comme nous, la variabilitégénétique
additive. La méthode 3méthode les résultats sont biaisés
lorsque
lesparamètres
sont estimés dans unesouche
sélectionnée;
c’est le cas des résultats de Kosba et al(1981),
Farran(1980),
Fernandez(1988)
et Babilé(1989).
Enrevanche,
dans un modèle tel que le nôtreoù toutes les relations de
parentés
des femelles sont considérées et à condition deremonter les
généalogies jusqu’aux
fondateurs,
cequi
est notre cas, la sélection ne biaise pas les estimations(Gianola
etal, 1989;
Im etal,
1989).
Des valeurs d’héritabilités en race Pékin sur des animaux non
gavés figurent
autableau III et en Barbarie sur des animaux
gavés,
au tableau IV. Dans tous lescas, les valeurs citées des héritabilités des caractères
identiques
à ceux que nousanalysons
sontsupérieures
à celles que nousobtenons;
ceci est normalpuisque
nous estimons environ la moitié des valeursintrapopulation.
Mais à uneexception
prés,
l’héritabilité dupoids
dumagret
obtenu par Fernandez(1988) (0,43),
lesdifférences sont faibles. Chez le
lapin,
les estimations d’héritabilités obtenues avec les mêmesdonnées,
d’une méthodequi
prend
encompte
l’ensemble desparentés,
sont
supérieures
à celles d’une méthodequi
ne tientcompte
que deparentés
partielles
(Baselga
etal,
1982;
Garcia,
1981).
C’estprobablement
pour cela quenos estimations sont
supérieures
à la moitié de celles obtenues en souche pure. Les valeurs des corrélationsgénétiques
que nous estimons entre lepoids
à lamise en gavage, le
poids
dupaletot,
lepoids
dumagret
et de sescomposantes
sont voisines de celles
rapportées
dans la littérature(tableau
V).
En revanche noustrouvons une
opposition
génétique
entre lepoids
de foie ou de l’exsudatlipidique
etles autres
caractères;
seul Farran(1980)
mentionne unantagonisme
d’intensitéplus
forte que le nôtre. Les autres auteurs trouvent des corrélations de valeursplutôt
faibles mais
positives.
Les différencesimportantes
de valeurs des corrélations entre lepoids
dupaletot
et lepoids
du foie sontimputables
à des erreursd’échantillonnage.
Si nos résultats reflètent vraiment laréalité,
ilexisterait,
génétiquement parlant,
unoptimum
de maturité et dedéveloppement
musculaire du caneton lors de sa miseen gavage
garant
d’un foie lourd dequalité.
CONCLUSION
À
notreconnaissance,
c’est lapremière
fois que, chez lecanard,
on utilise un modèle mixteprenant
encompte
la totalité desparentés.
C’estégalement
lapremière
fois que lesparamètres génétiques
d’une souche de canes communes sont estimésen utilisant les
performances
de leurs filshybrides gavés.
Le mulard est l’animal d’intérêtéconomique
dans le processus d’amélioration du canard commun pour laproduction
demagret
et de foie gras; en utilisant sesperformances
pour estimer lesparamètres génétiques
de sa souchematernelle,
nousappréhendons
mieux la réalitééconomique
etzootechnique.
C’est une manière aussi d’attribuer une valeur pour des caractères mesurablesuniquement
en gavage à unanimal,
tel la caneAliénor,
inapte
àproduire
du foie graslorsqu’on
le gave.Nous nous intéressons ici
uniquement
à la voiefemelle ;
desprogrès
aussiREMERCIEMENTS
Nous remercions pour leur participation à la réalisation
expérimentale
les techniciens animaliers de laSica-Sepalm;
nous remercions l’ITAVI pour le suivi enélevage
et engavage; nous remercions aussi l’ensemble des éleveurs et des gaveurs
qui
ontgénéré
les donnéesanalysées.
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