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Submitted on 1 Jan 1878
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Société de Physique de Saint-Pétersbourg ; tome IX. - Année 1877 (fin)
W. Lermantoff
To cite this version:
W. Lermantoff. Société de Physique de Saint-Pétersbourg ; tome IX. - Année 1877 (fin). J. Phys.
Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.350-355. �10.1051/jphystap:018780070035001�. �jpa-00237449�
d’un
liquide,
parexemple
de l’eau froide. Cette boite est munie d’un entonnoir fixé au milieu de sa facesupérieure.
Cetentonnoir,
flottant à la surface du
liquide, servira,
d’unepart,
à soutenir laboîte,
et, d’autrepart,
luipermettra
de tourner autour d’un axe vertical.Si l’on
garnit
maintenant les deux moitiésopposées diagonale-
ment des deux
longues
faces verticales duparallélépipède,
au moyen d’un corps mauvais conducteur maintenu par une doubleparoi intérieure,
et si enfin on vient à verser de l’eau chaude dans laboîte,
elle se mettra à tourner de manière à montrer que lesparois
échauffées sont
repoussées.
E. BICHAT.
SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE DE
SAINT-PÉTERSBOURG ;
TOME IX. - Année I877 (fin).
B. ROSENBERG. - Nouvelles formules empiriques pour l’expression de la dilatation du mercure et de l’eau, p. 128.
L’auteur propose, pour
exprimer
les résultats desexpériences
deM.
Regnault
sur la dilatation du irercure, la formule suivante :En déterminant cc et b à l’aide des valeurs de V pour 200° et
100° C.,
l’auteur calcule les volumes de i o° en10° ;
ces nombresne diffèrent de ceux de
Regnault
que d’une unité de la sixième dé- cimale.Pour
exprimer
la dilatation del’eau,
l’auteur propose la for- muleLes différences des valeurs calculées par cette formule et de celles de M. Rossetti
atteignent
deux unités de laquatrième
décimale.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070035001
35I
R. LENZ. - Sur les bobines de résistance de Siemens, p. 158.
On mesure maintenant les résistances
galvaniques
avec uneprécision
telle que la connaissance exacte de la variation ther-mique
de la résistance des étalonsemployés
devientindispensable.
L’auteur a trouvé que le nombre o,
ooo42go exprime
le coefficient d’accroissement de la résistance pour idegré
C. des fils d’ar-gentan
que M. Siemensemploie
actuellement pour ses boîtes à résistance bien connues. En se servant du coefficiento, uoo3755
déterminé par Arndsten pour une autre sorte
d’argentan,
on com-met une erreur de
plus
de 1 o pour 10o de la correction entière.C. KRAEWITSCH. -- Nouveau baromètre portatif à vide parfait, p. 352-3 Ig.
M. Mendeleeff a construit un baromètre normal à
siphon,
dontle sommet était réuni à un autre
baromètre,
formé d’un tubecapil-
laire. En versant du mercure dans la branche ouverte du
premier
bahomètre,
on fait monter lacolonne;
l’airqui peut
se trouver dans la chambrebarométrique
finit par êtrepoussé
par le mercure dans le tubecapillaire
du secondbaromètre,
et de là endehors,
par sa cuvette. Cet
expédient ayant
très-bien réussi pour les baro- mètresstationnaires,
M. Kraewitsch a cherché àl’appliquer
auxbaromètres
portatifs
ainsiqu’aux
manomètres des machines pneu-matiques,
enremplaçant
lelong
etfragile
tubecapillaire qui
conduit l’air en dehors par une sorte de
petite trappe
où cet airreste
emprisonné.
Pour
cela,
l’auteur fait souder au sommet du tubebarométrique
un
petit
manomètre fermé àsiphon.
En inclinantl’appareil
con-venablementy
onparvient
à leremplir complétement
de mercurepur et sec. S’il reste un peu d’air dans la chambre du
baromètre,
on n’a
qu’à
l’incliner denouveau
le mercure monte dans la chambre et en fait passer l’air par le tube recourbécapillaire
dumanomètre dans sa branche fermée. Le mercure
qui
reste dans letube
capillaire agit
à la manière d’unbouchon,
et ne laisse pasrentrer l’air dans la chambre du baromètre.
TH. PETROUSCHEWSKY. - Expériences sur la lumière électrique fournie par la machine de Siemens-Alteneck, p. 254.
Plusieurs membres de la Société de
Physique
ontfait,
de concert,quelques
sériesd’expériences
sur la lumièreélectrique
de lamachine de Siemens
(Haeffner-Alteneck)
au cabinet dePhysique
de
l’Université ;
lamachine,
ainsi que la locomobilequi
la mettaiten
marche,
a été libéralement fournie par M.Lent,
agentgé-
néral de M. Siemens pour la Russie. Grâce au concours de
plu-
sieurs
observateurs,
on a pu faire simultanément des séries con- tinues de mesures de l’intensité de la lumière auphotomètre
deFoucault,
de l’intensité de la radiationcalorifique
à l’aide d’unepile thermo-électrique
et de la force du courant augalvanomètre,
ainsi que
quelques
observationsvoltamétriques
pour la réduction des observations dugalvanomètre
en mesuresabsolues,
et deuxdéter minations du travail
mécanique
de la locomotive audynamo-
mètre Morin. En
résumé,
on a trouvé que lamachine,
en consom-mant de
3,I
àIo,5 chevaux-vapeur, produit
un courant assezvariable, décomposant
en moyenne environ400 milligrammes
d’eaupar
minute,
et une lumière variant de48oo
àg6oo bougies
stéari-ques. L"intensité de la lumière variait continuellement
beaucoup plus
que la force du courant. Le minimum de lumière observée était de i ooo, et le maximum de4 8oo bougies
de 80gr. Il estprobable
que laprincipale
cause de l’inconstance réside dans le manqued’homogénéité
ducharbon ; quant
à lamachine,
larégu-
larité de sa marche
paraît
être tout à faitsatisfaisante,
D. LATSCHINOFF. - Sur quelques propriétés de l’arc voltaïque, p. 263.
L’auteur a
essayé
de déterminer la nature de la résistance que l’arcvoltaïque
offre au passage du courant. Il atrouvé,
par deux méthodesdifférentes ,
que , conformément aux conclusions de M.Edlund,
c’est une force électromotrice depolarisation qui
seproduit
dans l’arcvoltaïque.
Avec une batterie de4o
élémentsBunsen,
un courant de95
unitésélectromagnétiqties,
cettepola-
risation est
égale
à peuprès
à 12 Bunsen. L’introduction d’un peu depotassium
ou de sodiummétallique
dans l’arcproduit
unediminution d’à peu
près
5o pour I00 de lapolarisation,
tout enaugmentant
lalongueur
de l’arc.353
W. LERMANTOFF. 2013 Des méthodes elnployées par M. Brauer pour la construction des balances de précision, p. 326.
Les arêtes des trois
prismes
d’une balance doivent formerl’inter- sectionorthogonale
de troisplans parallèles
entre eux et perpen- diculaires auplan
dufléau,
avec un autreplan parallèle
auplan
dufléau. Pour faciliter la réalisation de ces deux conditions
pendant
laconstruction du fléau de
la balance,
M. Brauer aimaginé
deux appa- reilsspéciaux.
Lepremier,
destiné à la vérification de lapremière condition,
consiste en deuxcylindres
en acierparallèles
entre eux,dont l’un
porte
deuxmicroscopes micrométriques,
et l’autre un seul.Les deux
cylindres peuvent
tourner autour de leurs axes defigure
dans des
supports
fixés sur uneplanche
horizontale. On vérifie leparallélisme
descylindres
en mêmetemps
que la collimation desaxes
optiques
desmicroscopes
à l’aide d’unniveau,
comme on le faitpour le
cathétomètre,
enplaçant
lescylindres
verticalement. Celafait,
on couche le fléau sur deuxsupports
fixés entre lescylindres,
de manière que son
plan
soitparallèle
auplan
des axes, que lesmicroscopes
dupremier cylindre
soientbraqués
sur les arêtes desprismes extérieurs,
et le troisième sur l’arête duprisme
moyen, tourné du côtéopposé.
La coïncidence des réticules avec les arètesne doit pas cesser d’exister
pendant
la rotation descylindres,
siles arêtes sont
parallèles
entre elles. En retournant lefléau,
onvérifie la
perpendicularité
des arêtes à sonplan,
ainsique l’égalité
des bras. En usant les facettes des
prismes,
ainsi que lefléau,
onparvient
peu à peu à réaliser ces conditions.Le second
appareil
est une sorte de marbre de mécanicienapproprié
à cet usage. La surface d’unelongue plaque
de fonte estbien
planée
et munie d’unedécoupure à jour.
On pose le fléau sur laplaque
de manière que les arêtes des deuxprismes
extérieurss’appuient
sur sasurface ;
le fléau et leprisme
moyen trouvent leurplace
dans lesdécoupures.
En recouvrant laplaque
d’unelégère
couche de rouge àpolir,
on s’assure du contactparfait
desdeux arêtes. Une
petite plaque
deglace
couverte de rouge etposée
sur l’arête moyennepermet
de s’assurer que celle-ci est aussicomprise
dans leplan
de la surface de laplaque. L’appareil
peut
indiquer
une erreur de 30" de l’inclinaison d’une arête et celle de0,0000I25
de lalongueur
du bras.W. LERMANTOFF. - Application de l’appareil de M. Toeppler pour amortir les oscillations de l’aiguille d’un galvanomètre, p. 336.
Le
physicien
allemandToeppler
adécrit,
en1873,
unappareil ingénieux
fonctionnant par la résistance de l’air pour amortir les oscillations d’un corps librementsuspendu (1),
mais cette inven-tion utile n’a pas été
appréciée
par les constructeurs. L’auteur l’aappliqué
à ungalvanomètr e Gaugain
et à un autre sy stènie de Wie- demann.L’aiguille
dupremier
revient au reposaprès sept
oscilla-tions ;
celle du secondprend
un mouvementapériodique
si l’onemploie
l’aimant astatisant.J. BORGMAN. - Sur la résistance galvanique du charbon à températures différentes,
p. 163. (Analyse de l’auteur.)
L’auteur a
trouvé,
au moyen dupont
deWheatstone,
que l’élé- vation de latempérature portée
au rougejaune produit
une dimi-nution de la résistance du charbon de
bois,
del’anthracite,
de laplombagine,
du coke et de charbons de M. Carré. Les coefficientsthermiques pour I°
C. sont :Pour le charbon de bois ...
0,00370 (entre
26 et 26o,C.)
Pour l’anthracite du bassin du Donez
o, 00265 (entre
20 et 2600C.)
Pour la
plombagine
d’Aliberi ...o,ooo82 (entre
25 et 250°C.)
Pour le coke...
o, 00026 (entre
26 et275° C.)
La chaleur
rayonnante,
mêmefaible, produit
une diminutionnotable de la résistance d’une
plaque
de charbon de bois. La résis-tance du bois de
pin,
de bouleau et d’ébène diminue aussi nota-blement
pendant
l’échauffement à1000_125° C. ;
cette diminutionest
très-marquée
pour l’ébène.J. BORGMAN. - Sur la force électromotrice thermo-électrique développée au point de contact d’un conducteur traversé par un courant et d’un autre conducteur par lequel le courant ne passe pas, p. 3I4. (Analyse de l’auteur.)
On connaît
quelques
faitsqui indiquent
unchangement
destructure dans un conducteur
pendant
le passage d’un courant.(1) Voir Journal de Physique, t. il, p. 37.
355 L’auteur a trouvé que, dans des conducteurs en
fer,
cechange-
gement
de structure estcapable
deproduire
une force thermo-électrique. Après
avoir réduit à o° le courant d’unpont
de Wheat-stone, formé de fil de fer et traversé par un courant
puissant,
l’auteur faisait chauffer un des
points
de contact ; il s’ensuivaitune déviation au
galvanomètre
dupont.
Lechangement
de direc-tion du courant de la batterie
changeait
le sens et lagrandeur
dedéviation,
preuve del’apparition
d’une force électromotrice dans lepont
lui-même. Ungrand
nombred’expériences
ont donné desrésultats concordants.
J. BORGMAN. - Influence du milieu ambiant sur les actions électrodynamiques,
p. 285.
P. ZILOFF. - Influence du milieu ambiant sur l’induction électrodynamique,
p. 3 1 4.
Les deux auteurs ont traité
indépendamment
le mêmesujet,
ense basant sur les formules de M.
Maxwell,
et sont arrivés à des résultats à peuprès identiques.
Un milieudiélectrique
nepeut
pas influer sur l’inductionélectrodynamique,
mais un milieumagné- tique
fait augmenter la force électromotrice de l’induction dans lerapport
de i à 1+403C0k,
si l’on nomme k la fonctionmagné-
tisante de ce milieu. M.
Borgman démontre ,
en outre, que le mili eudiélectrique peut
influer sur la durée du courant induit.M. Ziloff discute une méthode
d’opposition
de deux bobines d’induction semblables pour la mesure dek, qu’il
se propose de réaliserplus
tard. M.Borg.rnan applique
dans le même but laméthode de
compensation
dePoggendorff (1).
W. LERMANTOFF.
(’ ) Les expériences de M. Borgman sont maintenant terminées; elles donnent n = 0,000035 pour une solution de perchlorure de fer du poids spécifique i, 52.