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Société de Physique de Saint-Pétersbourg. tome XI. — Année 1879

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(1)

HAL Id: jpa-00237693

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237693

Submitted on 1 Jan 1880

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Société de Physique de Saint-Pétersbourg. tome XI. - Année 1879

W. Lermantoff

To cite this version:

W. Lermantoff. Société de Physique de Saint-Pétersbourg. tome XI. - Année 1879. J. Phys. Theor.

Appl., 1880, 9 (1), pp.361-366. �10.1051/jphystap:018800090036101�. �jpa-00237693�

(2)

MM. Matthiessen

(1)

et d’Arndtsen

(2),

la résistance de tous les métaux

simples

décroit à peu

près proportionnellement

à la tem-

pérature

absolue.

A l’aide

d’hypothèses

malheureusement arbitraires sur la loi de l’échauffement d’un fil

métallique

traversé par un courant et

placé

dans un milieu à basse

température,

M. Auerbach établit la

formule

approchée

dans

laquelle

T

représente

la

température absolue, a et 6

les coef-

ficients du terme du

premier degré

dans les

développements

en

série de la résistance w et de la chaleur

spécifique s

par

rapport

a la

température :

Si l’on

néglige P

par

rapport

à a, on retombe sur la loi de Clau-

sius. E. BOUTY.

SOCIÉTÉ

DE PHYSIQUE DE

SAINT-PÉTERSBOURG.

TOME XI. 2014 Année I879.

L. WARNERCKE. - Sur la manière d’agir du révélateur alcalin des images photo- graphiques, p. 1-2.

L’auteur affirme que

l’image

latente se

développe

sous l’influence d’un révélateur alcalin par suite de la

déposition

de cristaux mi-

croscopiques d’argent métallique

sous l’action réductrice de l’acide

pyrogallique.

C’est le bromure de

potassium

du révélateur

qui

dis-

sout le bromure

d’argent

de la couche sensible et introduit ainsi

l’argent

au sein du

liquide.

On

pourrait

donc

remplacer

dans le

révélateur le bromure de

potassium

par d’autres

dissolvants,

neutres

--- ---

(1) Pogge Atiti., t. C. p. 178; 1837.

(2) Ibid., t. CIV, p. Ij 1858.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090036101

(3)

362

ou

alcalins,

du bromure

d’argent.

En

effet,

l’auteur a

employé

avec un

plein

succès du chlorure

d’ammonium,

du cyanure de

potassium

et de

l’hyposulfite

de soude. W. LERMANTOFF.

W. LERlB1ANTOFF. - Sur l’action chimique et photographique de la lumière, p. 3-11, 31-43.

On admet

généralement

que les divers rayons du

spectre

diffé-

rent entre eux

uniquement

par leur

longueur d’onde,

c’est-à-dire

quantitativement;

par

conséquent,

il est

probable

que leur mode d’action sur les corps est aussi le même. Les rayons

calorifiques

obscurs

produisent

un échauffement sensible du corps

entier;

mais

il est incontestable que

chaque

molécule

superficielle, qui reçoit

directement la force vive d’un rayon, s’échauffe

beaucoup plus

que le reste du corps et

communique

l’excès de chaleur aux molécules

voisines par conductibilité. Les rayons lumineux et ultra-violets

produisent

un effet

anal ogue ;

mais le mode de mouvement

qu’ils communiquent

aux molécules doit se

distinguer

par une vitesse

plus considérable, correspondant

à une

température plus élevée, qui peut

atteindre par moments celle de la source lumineuse elle- mêmes. Une telle

hypothèse

de l’échauffement moléculaire est suffi-

sante pour

expliquer

la

plupart

des effets

produits

par la lumière

sur les corps. 1

En

effet,

l’incandescence des molécules

superficielles

sous l’in-

fluence des

rayons les plus réfrangibles

émanant d’une source à haute

température

doit

persister

un

temps

fini

aprèsla

cessation de l’action de la lumière. C’est là

peut-être l’explication

directe de la

phospho-

rescence de courte durée que M. Ed.

Becquerel

a observée dans

presque tous les corps solides. La fluorescence

s’explique

aussi par

notre

hypothèse,

si l’on considère ce

phénomène

comme une

phos- phorescence

de courte

durée,

assez intense pour être vue

pendant

l’action de la lumière. En

général,

une élévation de

température

modérée favorise les réactions de

combinaison ; mais,

aux

tempéra-

tures les

plus élevées,

tous les

composés

connus

éprouvent

une dis-

sociation, qui

devien t une

décomposition

définitive si l’un des pro- duits est éliminé.

Ainsi,

selon notre

hypothèse,

la

partie

la moins

réfrangible

du

spectre

doit

produire principalement

des réactions

de

combinaison,

et la

partie

la

plus réfrangible

des

décomposi-

(4)

tions. C’est

précisément

ce que M.

Chastaing

a trouvé pour le cas

particulier

des

oxydations.

J’ai

comparé

l’action de la chaleur à l’action de la lumière dans

trente et un cas

particuliers, qui

sont décrits dans le JrIanllel de

Photographie

de H.

Vogel.

Dans

vingt-cinq

cas mieux définis que les autres, l’accord a été

satisfaisant,

et

je

n’ai

jamais

trouvé de

contradiction.

L’action

photographique

de la lumière est souvent

complètement

distincte de l’action

chimiques. Parfois,

pour faire

apparaître

l’i-

mage, le

produit

doit être

changé

en un autre d’une coloration

plus marquée,

ou bien la matière non modifiée par la lumière doit être éliminée par des

lavages ;

mais les

images

aux sels

d’argent

ne de-

viennent visibles que par l’accumulation des molécules

d’argent

aux

points

la lumière a

produi t

son action. La manière

d’agir

d’un

révélateur acide

s’explique

facilement

par l’action galvanoplastique

des

couples

locaux

(1).

L’action du révélateur alcalin est

analogue ;

mais les cristaux de bromure

d’argent

se transforment ici en cris-

taux

pseudomorphiques d’argent métallique,

sans

changer

de forme

et de dimensions.

Quelques expériences portent

à croire que le bro-

mure

d’argent

solide fait ici

partie

des

couples

moléculaires

qui produisent l’image.

Il est vrai que le bromure

d’argent

offre une

résistance

spécifique considérable ; mais,

la résistance interne d’un élément de

pile

variant

proportionnellement

aux dimensions ho-

mologues,

tandis que le nombre 71 des

couples

formés

par

une

quantité

déterminée de matière est en raison inverse du cube de

ces

dimensions,

on voit que, en

supposant

le nombre des

couples

moléculaires assez

grand,

le travail

chimique

de l’ensemble des

couples

pourra être très considérable. Il est

probable qu’on

pourra

appliquer

la même

explication

à la

plupart

des actions

catalytiques,

ainsi

qu’aux

réactions

chimiques

lentes.

W. LERMANTOFF.

W. LERMANTOFF.

N. SLOUGUINOFF. --- Sur la transmission du courant dans l’eau quand les dimen-

sions des électrodes de platine ne sont pas égales, p. 23-30.

1. Deux électrodes de

platine,

dont l’une est formée d’un fil et

(’) Voir JOllrnalde Physique, t. VI, p. 376; 1877.

(5)

364

l’autre d’une lame de

64"q,

sont

plongées

dans l’eau acidulée par

quelques

gouttes d’acide

sulfurique. Quand

le courant marche du

fil à la lame dans le

liquide,

son intensité est

plus grande

que dans la direc tion con traire . Ce

phénomène dépend

de la variation de force électromotrice de la

polarisation.

J’ai mesuré les forces électromotrices

parla

méthode de compen- sation de du

Bois-Reymond.

Voici

quelques

résultats :

Le courant d’intensité I est celui

qui

met en liberté

1cc,69

de

gaz par minute.

La force électromotrice du

couple

de Daniell est

représentée

par i .

Ces

expériences

démontrent que la

polarisation

est moins con-

sidérable

quand l’hydrogène

se

dégage

sur la lame.

Donc, quand

la surface des lames

augmente,

la force électromotrice de

polarisa-

tion par

l’hydrogène

diminue

beaucoup plus

que celle par

l’oxy- gène.

L’intensi té du courant

s’approche

d’autant

plus

d’être la même

dans les deux directions

qu’elle

est

plus

considérable.

2.

Quand

deux lames de

platine communiquant

avec un

galva-

nomètre sont

plongées

dans l’eau

acidulée, puis

l’une et l’autre

chargées (polarisées)

par

l’hydrogéne,

elles

produisent

un cou-

rant dont la direction

change plusieurs

fois. Deux lames

chargées

par

l’oxygène produisent

un courant de sens

invariable,

mais de

faible durée. Ce résultat

pouvait

être

prévu.

SLOUGUINOFF.

A. SOKOLOFF. - Sur la polarisation des électrodes, p. 49-51.

Un cas

particulier,

en con tradiction avec les théories de la

pola-

risation de MM.

Herwig

et

Colley,

s’est

présenté

à l’auteur dans l’étude de l’action d’un élément Daniell sur de l’eau

privée

d’air et

(6)

acidulée par l’acide

sulfurique.

Cette eau était enfermée dans un

tube

scellé,

muni de deux électrodes en

platine.

Si l’on fait

agir pendant plusieurs

heures l’élément Daniell en observant le

galva-

nomètre

placé

dans le

circuit,

et

qu’on décharge

les électrodes po- larisées sans

changer

la

résistance,

on a

pendant

les

premiers

mo-

ments un courant de

quatre

à dix fois

plus

fort que le courant

polarisant.

La résistance du fil du

galvanomètre était,

dans ces ex-

périences,

de

3760

unités Siemens. W. LEItMAIVTOFF.

N. SCHILLER. -, Quelques applications de la Tliéorie mécanique de la chaleur

aux variations d’état d’un corps solide élastique, p. 55-77.

L’auteur établit lcs formules

générales exprimant

les relations

entre la

quantité

de chaleur

communiquée

à un corps

élastique

soumis à des forces extérieures et les déformations de ce corps. En traitant ensuite

plusieurs

cas

particuliers,

il

déduit,

entre autres,

la conclusion que, pour

chaque

corps dont les déformations élas-

tiques

sont des fonctions linéaires de la

température absolue,

la

chaleur

spécifique

à

pression

constante aussi bien que celle à

farIne

constante sont fonctions de la seule

température

absolue.

Pour le cas d’un corps

isotrope,

l’auteur calcule la valeur numé-

rique

de la différence des deux chaleurs

spécifiques

en se fondant

sur les données de M. Kohlrausch relatives aux variations du coef- ficient d’élasticité du fer et du laiton à différentes

températures.

Cette différence est bien au delà de la limite des erreurs des ex-

périences

de

Regnault.

W. LERMANTOFF.

N. HESEHUS. - Expériences sur les variations de volume et du coefficient d’élas- ticité du palladium et de ses alliages sous l’influence de l’hydrogène absorbé, p. 78-99.

L’auteur a fait ses

expériences

avec des fils de

palladium

et de

ses

alliages

avec 25 pour 10o

d’or, d’argent

et de

platine.

Les fils

avaient 500mm de

longueur

et

0mm, 4

de

diamètre;

ils servaient successivement de cathode pour

l’électrolyse

de l’acide

sulfurique

dilué dans un

long

tube vertical en verre, oû ils étaient tendus par des

poids,

de manière à

permettre

la mesure de leur

longueur

au

cathétomètre sans démonter

l’appareil.

(7)

366

L’alliage

contenant

l’argent

a donné le

plus grand

accroissement de

longueur, égal

à

11mm, 7, l’alliage palladium-platine 6mm, 14,

le

palladium

pur 5mm et

l’alliage palladium-or

seulement

omm,g.

Avec un courant de 6 éléments au bichromate de

potasse,

l’allon-

gement,

très

rapide d’abord, atteignait

son maximum

après

à peu

près

une heure d’action.

Le raccourcissement

après l’interruption

du courant allait de

même,

mais moins

rapidement;

pour le fil de

palladium,

il

n’était,

par

exemple,

que

2mm,6 après vingt-quatre

heures.

Quelques

ex-

périences

ont été fai tes à l’aide d’un

appareil enregistreur

à cy- lindre

vertical,

mis en mouvement par un mécanisme à

régulateur Foucault,

exécuté par Eichens. Le bout inférieur du fil était fixé

au fond

du voltamètre,

et le bout

supérieur

était tendu par un

poids

par l’intermédiairc d’une

poulie.

Ces

expériences

ont démontré

que, contrairement

à l’opinion

de

Graham, l’absorption

de

l’hydro- gène

se fait

beaucoup plus

vite que l’action

inverse,

même

quand

on fait

agir

de

l’oxygène électrolytique

sur le

fil,

en le faisant servir d’anode.

Pour mesurer

plus

exactement les

petites

variations de

longueur

des

fils,

l’auteur a construit un

appareil spécial,

muni de deux

miroirs mobiles dont le mouvement était observé à l’aide d’une lu-

nette

unique,

par l’intermédiaire de deux miroirs fixes et de deux échelles divisées. Une division

correspondait

à

omm,003

de variation de la

longueur.

Pendant la

prenlière journée,

la vitesse de raccour-

cissement du fil

chargé d’ydrogène

décroît très

vite ;

vers le troi-

sième

jour

elle devient constante, et décroit de nouveau

rapide-

ment vers le

septième jour, puis S’alJpl’’OChe asymptotiquement

de

zéro. Ce résulta t est conforme aux

expériences

de MM. Troost et t

Hautefeuille sur la tension de

1"hydrogène

du

palladium.

Le même

appareil

a servi pour déterlniner les coefficients d’élas- ticité suivants des fils en

expérience :

W. LERMANTOFF.

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