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Submitted on 1 Jan 1876
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D. BOBILEFF, privat-docent à l’Université de Saint-Pétersbourg. - Sur la forme et la position des
franges d’interférence de l’appareil de M. Jamin;
Comptes rendus de la Société de Physique de Saint-Pétersbourg
Woldemar Lermontoff
To cite this version:
Woldemar Lermontoff. D. BOBILEFF, privat-docent à l’Université de Saint-Pétersbourg. - Sur la forme et la position des franges d’interférence de l’appareil de M. Jamin; Comptes rendus de la Société de Physique de Saint-Pétersbourg. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1), pp.24-27.
�10.1051/jphystap:01876005002401�. �jpa-00237194�
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ce
qui indique
que le gaz dilué a un coefficientdiélectrique
moinsgrand.
SiDi
est le coefficientdiélectrique
du gazdilué, D2
celui dugaz avant
qu’on
ait fait levide,
le rapport]
]L’expérience
montre que, sib1
eth2
sont lespressions
initiale etfinale du gaz, le rapport est constant par consé- quent le coefficient
diélectrique
D croîtproportionnellement
auxpressions,
et l’on peut écrirepour la valeur du coef’ficient
correspondant
à lapression b;
d’autrepart,
Do
est l’unité par définition.Les valeurs de 03BB pour
l’air, l’hydrogène,
etc., sont données dans le tableausuivant,
pour unetempérature
de 15degrés
environ :Ces nombres
paraissent approchés
à70 près.
En les comparant aux indices de réfraction de ces gaz, la relation
théorique
deMaxwell,
D=== i 2, paiaît vérifiée.
A . POTIER.
D. BOBILEFF, privat-docent à l’Université de Saint-Pétersbourg. - Sur la forme et la position des franges d’interférence de l’appareil de M. Jamin; Comptes rendus de
la Société de Physique de Saint-Pétersbourg.
On observe ordinairement dans
l’appareil
de M.Jamill (1)
l’in-terférence des rayons du second
ordre,
c’est-à-dire de ceux dont chacun a subi une réflexion sur la face antérieure d’uniniroir,
et(1) Voir le Cours de Physique de l’École Polytechnique, t. III, p. 53g et suiv.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005002401
un autre sur la face
postérieure
de l’autre. La différence dephase
de ces deux rayons
s’exprime
parsi l’on nomme
D l’épaisseur
des deuxmiroirs,
ceeL fi
lesangles
d’in-cidence des rayons sur l’un et sur
l’autre,
et iz l’indice de réfraction du verre dont ils sont faits.Tous les rayons de lumière diffuse
qui
tombent sur lepremier
miroir
parallèlement
à une même direction restentparallèles
entreeux
après
les deux réflexions et viennent converger en un mêmepoint
duplan
focal de lalunette,
à l’aide delaquelle
on les observe.Cela
posé,
on peutreprésenter
lephénomène
de la manière sui-vante :
Du
point
K(fig. 1),
centreoptique
del’objectif
de lalunette, ’
décrivons une
sphère
de rayonégal
à la distance focale de cet ob-jectif ; représentons
par KZ uneparallèle
à I’axe vertical de rotation Fig. r .du second
miroir,
par EF legrand
cercle suiv antlequel
lasphère
coupe le
plan
horizontal.Quand
les deux miroirs étaientparallèles
entre eux, la
perpendiculaire
aupl an
dusecond, N’2K,
était leprolon-
gement de la
perpendiculaire
auplan
dupremier, KN1 ;
mais actuel-lement l’axe du second miroir est venu
prendre
laposition
NK entournant de
l’ angle F - 2 N’2
autour de l’axe vertical et del’angle
a
== N’2 N
autour de l’horizontal.Supposons
que KAreprésente
ladirection que prennent,
après
la réflexion sur lepremier miroir,
lesrayons de
l’angle
d’incidence ce, et KB leur directionaprès
la seconderéflexion .
Nommons j3 l’ angle
BKN =AKN ;
lepoint
Breprésentera
26
sur la
sphère
lepoint
de réunion de tous les rayonsqui
tombent surle
premier
miroir sousl’angle
ce, et sur le second sousl’angle 03B2.
Il est
évident, d’après
la formule(I),
que lapremière frange
bril-lante sera le lieu des
points
de la surface de lasphère
pour les-quels
ce =03B2.
Si l’onprolonge
l’arcN’2
N de lalongueur
N 7r =N’2
Net si l’on
joint
lepoint
x, ainsiobtenu,
avec lepoint
B par un arc degrand cercle,
on voit queLa
première frange
lumineuse est donc un arc degrand
cercle MEmené par le milieu de 03C0/N
perpendiculairement
à ce dernier.Pour
exprimer
leséquations
des autresfranges,
l’auteuremploie
des coordonnées
sphériques :
il assimile lapremièrc frange
àl’équa-
teur et
prend
legrand
cercle passant par N et 7r commepremière
méridienne. Il nomme y la latitude de
B,
T salongitude
et h lalongueur
de l’arc 03C0N.L’équation
de lafrange correspondant
à ladifférence de marche de iiz demi-ondes sera
généralement
En faisant
d’abord,
avec AI.Jamin,
n = i, on aura,après
transfor-mations,
Chaque frange
formera dans ce cas un cercleparallèle,
dont ladistance à
l’équateur
croîtra avec lu.Mais,
si l’on considèrel’équation générale (2),
on aura une autreforme de courbes
où cos y = cos ~ cosy. Cette
équation représente
des courbesqui
ren-contrent à
angle
droit lapremière
méridienne etqui
montentaprès
vers les
pôles
del’écluateur.
L’auteur discute l’influence desangles
F et a sur l’inclinaison des
franges,
démontrequ’elles
ne peuvent êtrerigoureusement
horizontalesqu’à
la condition 03BC =o,03B4
= o,et fait
quelques
remarques relatives à l’ensemble duphénomène,
en réservant la continuation pour une Note
prochaine.
Pour le casoù j .- o, les
franges
deviennentverticales;
l’auteur a constaté cefait en
employant
la lumière du sodium.WOLDEMAR
LERMONTOFF,
Préparateur de Physique à l’Université de Saint-Pétersbourg.
CH. TOMLINSON. 2014 On some phenomena connected with the boiling of liquids (Sur quelques phénomènes relatifs à l’ébullition de liquides); Philosophical Ma- gazine, 4e série, t. XLIX, p. 432-448 (juin I875), et t. LX, p. 85-I00 (août I875).
Je me suis attaché à
rassembler,
dans un Mémoires inséré dansles Annales de Chimie et de
Physique,
5csérie,
t.IV,
p.335,
lespreuves
expérimentales qui
établissent que, toutes les foisqu’on
voit se
produire
des bulles de vapeur au sein d’unliquide
chaufféau-dessus de la
température
normale del’ébullition,
on peut mettreen évidence l’existence d’une
atmosphère
gazeusequi
sert de milieudans
lequel
sedégage
la vapeur. A l’occasion de cettepublication,
M. Cli. Tomlinson a fait
paraître
dans lePhilosophical Magazine
deux Mémoires dans
lesquels,
sans nier l’exactitude de mesexpé-
riences et sans en donner une
explication
différente de celle quej’ai proposée,
il essayecependant
de soutenir despropositions
con -traires
qu’il
avaitdéjà
formulées à diversesreprises.
Je n’entrerai pas dans une discussion détaillée de cespropositions : je
m’atta-cherai seulement à deux
points importants qui
sontsusceptibles
dumeilleur contrôle
qu’on puisse invoquer
dans toute discussionscientifique,
le contrôleexpérimental.
1 ° L’auteur
prétend
que les gaz nejouent
pas dans lephénomène
de l’ébullition le rôle déterminant que
je
leur aiattribué ;
2° iladmet
qu’il
existe des corpsqui
ont lapropriété,
pour ainsi direspécifique,
de provoquer et d’entretenir1 ébullition,
et il lesappelle
des noyaux.
J’ai
démontré,
par lesexpériences indiquées
dans monMémoire,
que, dans toutes les circonstances où des bulles de vapeur prennent naissance au sein d’un