• Aucun résultat trouvé

BRUNO KOLBE. — Geometrische Darstellung der Farbenblindheit (Représentation géométrique de la cécité des couleurs); Société de Physique de Saint-Pétersbourg, 1881

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "BRUNO KOLBE. — Geometrische Darstellung der Farbenblindheit (Représentation géométrique de la cécité des couleurs); Société de Physique de Saint-Pétersbourg, 1881"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237876

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237876

Submitted on 1 Jan 1881

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

BRUNO KOLBE. - Geometrische Darstellung der Farbenblindheit (Représentation géométrique de la

cécité des couleurs); Société de Physique de Saint-Pétersbourg, 1881

J. Macé de Lépinay

To cite this version:

J. Macé de Lépinay. BRUNO KOLBE. - Geometrische Darstellung der Farbenblindheit (Représenta- tion géométrique de la cécité des couleurs); Société de Physique de Saint-Pétersbourg, 1881. J. Phys.

Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.538-539. �10.1051/jphystap:0188100100053800�. �jpa-00237876�

(2)

538

BRUNO KOLBE. 2014 Geometrische Darstellung der Farbenblindheit (Représentation géométrique de la cécité des couleurs); Société de Physique de Saint-Pétersbourg,

1881.

Dans cet

Ouvrage, M.

Bruno

Kolbe propose une nouvelle

méthode

d’étude et de mesure de la cécité des couleurs

(daltonisme).

Au

moyen d’un

appareil

tournant,

reposant

sur le même

principe

que

le

disque

de

Maxwell,

il

mélange

des couleurs

pigmentaires,

rouge,

orangée, jaune,

verte et

bleue,

avec des

proportions

variables

de blanc. Il mesure

chaque fois,

pour un observateur doué d’une

vue

normale, puis

pour un

daltonien,

les

proportions

de la couleur

employée qu’il

faut

mélanger

au blanc pour que cette couleur

commence à être reconnue exactement. Pour la

plupart

des dal-

toniens

examinés,

le

jaune

et le bleu étaient reconnus, alors même

qu’ils

étaient fortement lavés de

blanc,

tandis que le rouge et le

vert ne l’étaient

qu’à

la condition d’être presque saturés. L’inverse

se

produisait

pour les autres daltoniens. L’auteur conclut de là que la théorie de

Hering (f)

est exacte, c’est-à-dire que,

parmi

les

daltoniens

examinés,

les uns ne

percevaient

ni le vert ni le rouge, les autres ni le

jaune

ni le bleu.

Si les faits observés par l’auteur sont

incontestables,

il n’en

est

plus

de même des conclusions

qu’il

tire de ses

expériences,

car la théorie de

Young,

comme celle de

Hering,

suffit pour les

expliquer.

Adnlettons en effet la

première

de ces théories et considérons

un daltonien pour le rouge

qui,

dans cette

hypothèses, perçoit

bien

le vert. Ne

percevant

le rouge que comme une couleur bien

sombre,

il ne la reconnaîtra comne couleur que

quand

elle sera presque saturée. D’autre

part, d’après

la même

théorie,

une surface blanche donne au daltonien considéré la sensation d’un vert un peu bleuâtre. Il est donc naturel que le vert,

quoique

perçu exacte-

ment par

lui,

ne soit que très difficilement

distingué

par lui du

blanc, qui produit

sur son 0153il une sensation très voisine de la pre- mière. Une

explication

tout à fait

analogue

serait

applicable

à un

daltonien pour le vert

percevant

bien le rouge, et à un daltonien pour le bleu

percevant

bien le

jaune.

(1) Journal de Physique, t. p. 13-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100053800

(3)

539

Ajoutons

que

l’au teur,

avant

repris

avec la lumière artificielle

quelques-unes

des

expériences

que

j’ai

faites avec le D’ Psicati

(1),

déclare être arrivé à ce résultat

surprenant, qu«un aveugle,

pour

le rouge vert,

pouvait distinguer

des caractères

d’imprimerie noirs, placés

sur un fond éclairé par de la lumière verte, presque miieux qlle lui-nul/ne. Ce

résultat,

de tous

points

conforme aux

nôtres,

nous semble suffisant pour démontrer

qu’un

daltonien

pour le rouge

perçoit

fort bien les radiations vertes, et

qu’il

est

faux de conclure de la confusion nominale de deux couleurs à leur

non-perception.

J’attire,

du reste, l’attention sur cet

Ouvrage,

dans

lequel

on

trouvera une

bibliographie

très

complète.,

avec

l’analyse

et la dis-

cussion de toutes les méthodes

employées jusqu’à

ce

jour

pour élucider la

question

de la vision des couleurs.

J. MACÉ DE LÉPINAY.

A. KUNDT. 2014 Ueber die Doppelbrechung des Lichtes in bewegten reibenden Flüs- sigkeiten (Sur la double refraction dans les liquides en mouvement) ; Annalen der

Physik und Chemie, t. XIII, p. 1 10; 1881.

M. Mâcha

sibnalé,

dès

1872 (2),

la double réfraction

qu’ac- quièrent

certaines substances

pâueuses (baume

de

Canada,

acide

phosphorique sirupeux, etc.), lorsqu’on

les

agite rapidement.

Maxwell

reprit

ces

expériences

par une méthode

analogue

à celle

que nous allons décrire

( 3 )

et montra que la bonzme et des

sirops

concentrés ne donnaient aucun résultat.

Deux

appareils

ont été

employés

simultanément par l’auteur.

Entre deux nicols

croisés,

dont les sections

principales

sont à

45°

de

part

et d’autre de la

verticale,

se trouve

interposée

une boite

qui présente

une cavité

cylindrique,

dont l’axe est horizontal.

Dans cette cavité

peut

tourner, d’un mouvement très

rapide (de

5ooo à 10 000 tours à la

minute ),

un

cylindre plein qui

ne laisse

entre sa surface et celle de la boîte

qu’un

espace annulaire étroit

(1) Comptes 7-eiidris des séances de l’Académie des Sciences, 2, décembre i83o.

(2) Journal de Physique, t. II, p. 210.

(3) Proceedings q/’ the rOTaI Socict.J" 1874.

Références

Documents relatifs

en fait, et par là sans doute Sémion Frank rejoint Mérejkovski : l’impor- tant n’est peut-être pas ce qu’il croyait, en quoi consistait sa foi, mais la manière dont il

bahomètre, on fait monter la colonne; l’air qui peut se trouver dans la chambre barométrique finit par être poussé par le mercure dans le tube capillaire du second

D'une façon générale, tous ces douze arrondissements sont en progrès; il en était de même de 1867 à 1881, mais de 1881 à 1890, deux d'entre eux avaient vu diminuer leur

Le dénombrement de 1869 a fait constater que parmi la population au-dessous de dix ans et parmi celle ayant dépassé cinquante- cinq ans, le sexe féminin prédomine numériquement sur

Quetelet devait cet honneur non-seulement à l'initiative qu'il avait prise et au zèle qu'il avait déployé pour organiser la session, mais au mérite de ses nombreux travaux ; il

Tandis qu'à Bruxelles les questions relatives à l'agriculture, au commerce, à l'industrie, à la population, au cadastre, à l'émigration, à la justice, à l'instruction

Par deux points situés sur une conique, menons quatre rayons vecteurs aux foyers \ ils forment un qua- drilatère non convexe, circonscriptible à un cercle : c'est le cercle Jocal, et

Nous nous proposons maintenant de donner une ’représentation géométrique de cette gamme, c’est-à-dire de faire correspondre à chaque note un point (et par là