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Submitted on 1 Jan 1885
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Méthode pour mesurer le diamètre intérieur d’un tube barométrique
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. Méthode pour mesurer le diamètre intérieur d’un tube barométrique. J. Phys.
Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.35-40. �10.1051/jphystap:01885004003501�. �jpa-00238420�
rique, liquide
dont la mauvaise conductibilité rendnégligeables
les
échanges
de chaleur entre le gaz et sonenveloppe.
Les
quelques expériences
quej’ai
pu fairejusqu’ici
dans lesimple
butd’éprouver
la méthode queje
viens de faire connaître m’ont donnéchaque
fois des résultats conformes à ceuxqu’on
dé-duit de la vitesse du son. Voici les résultats
numériques
de la pre- mièreexpérience
double faite surl’air;
les variations depression
h, h’, Aj, h’1
sont évaluées en unités arbitraires(centimètres
dumanomètre
incliné) :
Cette méthode
permet
d’ailleurs de varier lespressions
initialestout en ne
produisant
dans le gaz surlequel
onexpérimente
que descompressions
ou raréfactionstoujours
assezpetites
pourqu’on puisse
admettrequ’elles
sontproportionnelles
aux variations detempératures correspondantes.
C’est avecl’appareil précédemment
décrit et avec un autre un peu
différente permettant d’opé-
rer entre des limites
plus étendues,
queje
me propose d’étudier l’influence de lapression
et de latempérature
sur la valeur durapport c
c relatif aux divers gaz, et de vérifier l’invariabilitéqu’on
a été conduit à lui atttribuer.
MÉTHODE POUR MESURER LE DIAMÈTRE INTÉRIEUR
D’UN TUBE
BAROMÉTRIQUE;
PAR M. J. MACÉ DE LÉPINAY.
Cette méthode
présente l’avantage
d’être directementappli-
cable aux baromètres
déjà
construits et même mis enplace.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01885004003501
Lorsqu’on
examine un tubecylindrique,
àparois
un peuépaisses,
on
distingue
facilement le canalintérieur, qui apparaît grossi
par réfraction.Proposons-nous
de calculer la valeur du diamètre ap-parent 20
de cecanal,
vu d’unpoint
C défini par sa distance OC = D à l’axe du tube. Si nous considérons le rayonlumineuxMI, tangent
au
canal,
et telqu’il
se réfracte enI,
de manière à passer par lepoint C, l’angle
ICO mesurera le demi-diamètreapparent ?
duFig. I .
canal. Or on a, en
désignant
par p le rayon ducanal,
par R celui du tube et par n l’indice du verre,On tire de là
L’équation ( 1)
donne le rayon cherché enfonction
de la dis-tance
D,
souvent difficile à évaluer exactement. Il estplus
com-mode de mesurer en même
temps
le diamètreapparent 2q’
ducontour extérieur des
tubes,
vu du mêmepoint
C. La relation37
R = Dsin y’
nousdonne,
eneffet,
Le rayon R est directement
mesurable ;
il suffit donc de déter- miner lesangles cp et ?’
pourpouvoir
calculer p(on
supposen= 1, 5).
Mais la forme même de
l’équation (2)
nous montre que la Fig. 2.méthode
précédente
ne sera pastoujours applicable.
On a néces-sairement en
effet q q’.
Si donc on anp > R,
on se trouveen
présence
d’uneimpossil)ilité provenant
de ce que les bords du canal intérieur ne sont pas visibles : pour ungrand
nombre debaromètres,
si l’on observe la colonne mercurielle au niveau du mé-nisque,
on constate que celle-ci sembleremplir complètement
letube.
Pour voir comment nous pourrons rendre de nouveau
possible
l’observation du canal
in térieur, imaginons
que l’on entoure le tube d’un secondtube,
de diamètresuffisant, parfaitement cylin-
drique
etconcentrique
aupremier,
et que l’onremplisse
d’eau lecanal annulaire ainsi constitué
(1).
Soient p,R,
P,,R,
les rayons intérieurs et extérieurs des deuxtubes, n,
n1, n2 les indices duverre du
premier
tube de l’eau et du verre du second tube. Sui-vons la marche successive d’un rayon lumineux
tangent
en M au canalintérieur,
et tel que, àl’émergence,
il passe par lepoint
C.Si r,
r,, r2, r3, r,4 et i sont lesangles
successif d’incidence et deréfraction,
on établira sanspeine
lessept
relationsEffectuons les
produits
membre à membre de cessept équations,
nous obtiendrons la relation
identi que
àl’équation ( 1).
Il est
remarquable
de trouver ainsi que le diamètreapparent
du canal central nedépend
absolument que de l’indice de cetube,
de telle sorte que les
enveloppes concentriques
que nous avons introduites n’ont d’autre rôle que de rendre visibles les bords dece canal.
On voit immédiatement que, si l’on
désigne
par 9,?, le diamètreapparent
du tubeextérieur,
vu dupoint C,
on pourracalculer p
par
l’équation
(’ ) Le moyen qui m’a paru le plus simple pour réaliser les conditions voulues consiste à entourer le tube barométrique d’une bande de papier préalablement mouillée, de Om,02 de large environ, et à l’enrouler, en le serrant fortement, un
assez grand nombre de fois pour remplir exactement l’intervalle des deux tubes.
On enfonce alors le tube auxiliaire, qui doit avoir de 0m,04 à om,05 de longueur jusqu’à ce qu’il dépasse à peine la bande de papier, puis on bouche avec de la
cire molle l’extrémité inférieure du canal annulaire ainsi constitué. Dans ces con-
ditions, les deux tubes sont nécessairement concentriques.
39
Telle est la relation dont nous ferons usage.Disposition
del’expérience. -
Pour mesurer lesangles ?et?,,
deux
dispositions expérimentales
ont étéessayées.
Dans la pre-mière,
onutilisait,
pour effectuer lesvisées,
lemicroscope
d’uneboussole de
Gambey;
lesangles pouvaient
être mesurés de lasorte avec une
exactitude,
toutefoisplus apparente
queréelle,
deio". On avait soin d’éclairer le tube
d’une
manière biensymé- trique,
soit au moyen d’une fenêtreéloignée,
soitplus simplement
Fig. 3.
par un bec de gaz à cheminée
cylindrique.
Il estavantageux
de donner à la source éclairante un diamètreapparent
àpeine supé-
rieur à celui du tube extérieur. Dans ces
conditions, l’aspect
dutube vu, soit dans le
microscope,
soit à l’oeil nu, est à peuprès
celui de la
figure (3), qui représente
la moitiégauche
dusystème.
Le bord externe A est suivi d’une
large région
trèssombre,
tra-versée par une
ligne
B étroite et assez lumineuse. Plus loin onretrouve une seconde bande
C, beaucoup plus large
et en mêmetemps plus
brillante que lapremière.
C’est le bord interne de laligne
lumineuse étroite Bqui correspond
au bord ducanal,
et c’estlui
qu’on
doit viser. C’est ce dont onpeut
s’assurer sanspeine,
en
opérant
sur un tube fermé par lebas,
à moitiérempli d’eau,
eten visant au niveau du
ménisque. Quelques précautions
que l’on prenne, la viséeprésente
toutefoistoujours quelque difficulté,
etle rayon interne du tube ne peut
guère
être déterminé àplus
de0mm,1 près,
exactitude d’ailleurs bien suffisante pourpouvoir
ef-fectuer les corrections de
capillarité.
Par suite même du
degré
limité d’exactitudequ’il
estpossible
40
d’obtenir,
il estplus simple
etparfaitement
suffisant d’effectuer les mesures à l’oeil nu.Plaçant
l’oeil à 3oc- environ dutube, placé
verticalement et éclairé comme il a été dit
plus haut,
onapplique
horizontalement contre lui une
règle graduée
en demi-millimètres.Il suffit de lire directement sur cette
règle (en
estimant à l’oeilles
-L 1 0
demillimètre ),
leslargeurs apparentes a
del’enveloppe
extérieure et b du canal central. Le
rapport .
mesure en effettangq,
que l’onpeut
confondre avecsinq; la
formule(4)
devienttang?" sin
alors
simplement
Parmi les divers essais que
j’ai
faits de cetteméthode, je
citerailes résultats relatifs à un tube à
parois
peuépaisses qui, d’après
un
jaugeage
àl’eau,
avait un rayon intérieur de5mm,4.
L’obser-vation par la méthode
optique
adonné,
pour ce même rayon,5""",3 par l’emploi
dumicroscope
et5mm,5
par visée à l’oeil nu.G. QUINGKE. 2014 On the measurement of magnetic forces by means of hydrostatic
pressure (Mesure des forces magnétiques au moyen de pressions hydrostatiques);
Phil. Mag., 5e série, t. XVII, p. 447, et Berliner Sitzungsberichte, 1884.
Un
liquide
isolant et électrisé subit dans unchamp électrique
despressions
à peuprès égales parallèlement
auxlignes
de force etperpendiculairement
à ceslignes.
Ces forces sontproportionnelles
au carré de l’in tensité
électrique
aupoint
considéré et à la con-stance
diélectrique
duliquide.
Si les substancesmagnétiques
secomportent
comme lesdiélectriques,
il doit donc seproduire
surun
liquide magnétique,
dans levoisinage
d’unaimant,
unepression
normale aux
lignes
deforce,
parexemple, exprimée
paroù H est l’intensité
magnétique
aupoint considéré,
et K la con-stante