HAL Id: jpa-00237313
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Submitted on 1 Jan 1877
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R. BOERNSTEIN. - The influence of light upon thé electrical résistance of metals (Influence de la lumière sur la résistance électrique des métaux); Philosophical Magazine, 5° série, t. III, p. 481, juin (supplément) 1877
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. R. BOERNSTEIN. - The influence of light upon thé electrical résistance of met- als (Influence de la lumière sur la résistance électrique des métaux); Philosophical Magazine, 5°
série, t. III, p. 481, juin (supplément) 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.292-293.
�10.1051/jphystap:018770060029201�. �jpa-00237313�
292
pour
produire l’opacité
de laglace.
Si l’on faitpasser
dans unemasse
liquide
un courant d’airproduisant
unléger bouillonnement,
la
glace
obtenue esttoujours limpide
et cela à toutes lestempé-
ratures, même les
plus
basses. Toutes les vésicules d’air sont en-traînées par les bulles assez volumineuses que l’on introduit dans l’eau. C’est une
application
de ce que M. Turrettini aappelé
leprincipe
de l’entraînement de l’air par l’air.Il faut remarquer toutefois que le mouvement de l’eau et le pas- sage d’un courant d’air dans l’intérieur du
liquide pourraient
en-traîner le
parallélisme
nécessaire des cristauxqui
seforment,
d’oùrésulterait la
transparence
de laglace.
Dans les
expériences
de MM. Mousson etTyndall,
laglace
opaque, fortement
comprimée,
devienttransparente :
cela tient àce que l’air
englobé
entre lesparticules
solides sedégage
progres- sivement d’une manièrecomplète.
DAMIEN.
R. BOERNSTEIN. 2014 The influence of light upon thé electrical résistance of metals
(Influence de la lumière sur la résistance électrique des métaux); Philosophical Magazine, 5° série, t. III, p. 48I, juin (supplément) I877.
M. Bôrnstein a constaté que la résistance
électrique des métaux,
or,
argent, platine,
diminuelorsqu’on
les expose à lalumière ;
on serappelle qu’un
résultatanalogue
avaitdéjà
été établi pour le sé- lénium et le tellure. Il a été nécessaired’employer
ces métaux sousforme de
lames,
assez minces pour êtretransparentes,
afin que la lumièrepût agir
sur toute leur section. L’or a étépris
sous formede feuilles battues étalées sur du verre, le
platine
etl’argent
sousforme de
dépôts
miroitants sur du verre ;quelques expériences
ont été faites avec du fil à la wollaston. Gomnze source de
lumière,
on a
employé
la lumière du sodium rendueparallèle
au moyen d’un collimateur et, dansquelques
cas, la lumière d’unspectre
solaire.La sensibilité des métaux à la lumière a été trouvée fort diffé- rente, suivant la méthode
employée
pour mesurer leur résistanceélectrique,
ou pour mieux dire suivant l’intensité des courants em-ployés
pour faire cette mesure ; M. Bornstein a trouvé en effet que le seul fait du passage d’un courant à travers les feuillesmétalliques
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060029201
293
dont il s’est servi yproduisait
une double modification : leur ré- sistanceélectrique augmente
d’une fractionqui peut dépasser
1 pour I00, et, en même
temps,
leur sensibilité à la lumière di- minue. Cette double modification dure environ unjour;
on nepeut
donc la confondre avec une élévation detempérature.
Elleest d’autant
plus marquée
que le nombre et l’intensité des courantsemployés
pour les mesures ont étéplus
considérables. En se servantde la méthode de
Wheatstone,
l’auteur a trouvé que l’action de l’éclairement ne diminuait la résistance de l’or et duplatine
que d’environ 0,0I pour ioo de leur valeur. En se servant de la mé- thode d’inductionélectromagnétique
de W.Weber, laquelle n’exige
que des courants faibles et de courtedurée,
il a trouvédes nombres environ trois fois
plus grands ;
il a constaté en mêmetemps qu’après chaque
nouvelle détermination la résistance élec-trique
du métal avaitaugmenté,
et sa sensibilité à la lumière avait dimin ué .Enfin,
en se servant de la méthode de l’amortissement des oscil- lations d’uneaiguille
degalvanomètre,
dueégalement à W. Weber,
M. Bôrnstein a trouvé des nombres
considérables ;
les résistances duplatine,
de l’or et del’argent
diminuent d’environ3, 4
et 5pour 10o de leur
valeur,
sous l’influence de la lumière.Quant
àl’influence de la
réfrangibilité
de lalumière,
l’auteur faittrop
peud’expériences
pour donner des résultats définitifs sur cepoint.
G. LIPPMANN.
P. RIESS. 2014 Ueber die neutralen Kämme der Holtz’schen Maschine (Sur les peignes
neutres de la machine de Holtz); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 486, n° 3, I877.
M. Riess
appelle peignes
neutres ceuxqui
terminent le « con-ducteur auxiliaire diamétral » de
Poggendori.
Enséparant
cespeignes,
onpeut
constater que la machine donne des étincelles d’autantplus
fortes que l’on offreplus
de facilité à l’écoulement de l’électricité de cespeignes,
en les mettant en communication soit avec unepointe,
soit avec lesol; quand
ils sontisolés,
ilsn’améliorent en rien la marche de la machine : il est clair que la