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Influence de la résistance de l'air sur les projectiles en rotation

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00242000

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242000

Submitted on 1 Jan 1917

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rotation

P. Appell

To cite this version:

P. Appell. Influence de la résistance de l’air sur les projectiles en rotation. J. Phys. Theor. Appl.,

1917, 7 (1), pp.5-10. �10.1051/jphystap:0191700700500�. �jpa-00242000�

(2)

JOURNAL

DE PHYSIQUE

TIÉORIQUE ET APPLIQUÉE.

---

INFLUENCE DE LA RÉSISTANCE DE L’AIR SUR LES PROJECTILES EN ROTATION ;

Par M. P. APPELL.

1.

-

M. Z. Carrière a étudié expérimentalement les trajectoires

aériennes de balles sphériques, homogène, légères, tournant autour d’un axe perpendiculaire au plan de la trajectoire du centre ; il a trouvé des formes de trajectoires diverses suivant le sens et la gran- deur de cette rotation (~ ).

Lorsque la sphère ne tourne pas, l’hypothèse communément admise est que la résistance de l’air se traduit par une force R appli- quée au centre, dirigée en sens contraire de la vitesse V du centre et fonction croissante de V (2) . Dans ce cas, l’expérience de M. Car-

rière donne bien la forme classique de la trajectoire.

Mais quand la balle tourne autour d’un axe perpendiculaire au plan

de la trajectoire, la forme de la irajectoire du centre peut changer de

diverses façons. La raison de ces changements doit être cherchée surtout dans le frottement de l’air sur la surface de la balle ; ce frot-

tement produit des actions élémentaires qui, transportées parallèle-

binent à elles-mêmes au centre de gravité, ont une résultante dépen-

dant du sens et de l’intensité de la rotation.

D’après les expériences de M. Zahm sur le frottement de l’air sur une

surface plane rectangulaire de côtés a et 1, la vitesse in de l’air par rapport à la surface étant parallèle à la dimension 1 du rectangle, la

force totale du frottement sur une face est :

(1) J. de phys., t. V, p. 175.

(~j Voir, par exemple, Précis de Jnécanique, par :~PPELL et DAUTHEVILLE 11° i57.

(3) A.-F. ZAHM, A ltnospheric friction with special î-eference to Ae>.o?iautic,

Université catholique d’Amérique 1904, voir Résistance de l’aio, par G. EIFFEL, Dunod et Pinat, 1910, p. 205.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191700700500

(3)

Mais les équations à tirer de cette loi, dans le problème actuel,

même en supposant F proportionnel au produit al et au carré de V paraissent bien compliquées.

Je pense qu’on pourrait arriver à expliquer les formes trouvées

par M. Carrière, en admettant, pour représenter l’effet global de la

résistance et du frottement de l’air, l’hypothèse suivante :

Le mouvement du centre de gravité est le même que si ce point

était sollicité par son poids mg et une force de résistance R

=

mg c~ (V),

croissant avec la vitesse V du point, dirigée non en sens contraire de la vitesse V, mais faisant avec le vecteur opposé à V un angle aigu «, positif ou négatif suivant le sens de la rotation w, nul avec w,

et variant avec w. Cette hypothèse revient à dire que tout se passe

comme si, la résistance R étant tangente à la trajectoire en sens con-

traire de V quand

w =

o, la rotation w faisait tourner R en sens con-

traire de w, d’un angle aigu a fonction de w, nul avec w.

Sur une petite étendue de trajectoire, w restant sensiblement cons-

tant, l’angle 0153 le serait aussi.

Il.

-

Écrivons les équations du mouvement dans cette hypothèse.

Supposons un arc le long duquel

w

et par suite a sont constants,

appelons 0 l’angle de V avec Ox, les axes étant ceux de M. Car- rière.

Les .équations du mouvement sont en prenant :

d’où, entre V et 0, la relation (équation différentielle de l’hodo-

graphe) :

qui donne V en fonction de 0. Cette équation pour a

=

o se réduit à

l’équation classique. Il y aurait intérêt à chercher les cas d’intégra-

bilité généralisant ceux que Legendre, Siacci et d’autres auteurs,

notamment M. Drach, ont donnés, et de la mettre sous une forme

(4)

normale analogue à celle que j’ai indiquée autrefois dans un article de l’ Archiv der 1nathematik und Physik, 3e série, t. V, p. 177.

Je ne m’occupe pas ici de ces questions qui ont un intérêt pure- ment mathématique.

III.

-

Je voudrais d’abord montrer que l’hypothèse en question

rend compte des formes rectilignes de l’arc de certaines trajectoires signalées par M. Carrière (fig. 4 de son article).

Supposons en effet la trajectoire AB rectiligne et faisant un angle 9 avec Ox. Soit M une position du mobile, V sa vitesse ; décomposons la résistance R en deux, une R, verticale, l’autre R2

suivant AB.

On devra avoir :

La vitesse V est alors telle que :

D’autre part :

Les angles « et 0 étant constants, R, étant constant et égal à mg, R2 est constant, R également, V aussi car R est fonction de V, donc R2 === o. Alors :

Le mouvement est donc rectiligne et uniforme et la droite fait

avec O~ l’angle 0 égal à 7-r - cz, 2 étant l’angle correspondant à la va-

leur donnée à

w.

IV.

-

Voici quelques indications sur le cas de R,proportionnel à V, ce qui est sensiblement exact pour de faibles valeurs de V : on est alors en présence d’un cas d’intégrahilité.

Supposions

,.

(5)

À étant la valeur de V pour laquelle R 1ng. Les équations du mou-

vement sont alors :

« étant une constante positive ou négative. On peut toujours choi-

sir les unités de façon que X == 9 === i ; on a donc en développant :

Une première intégration donne en supposant que pour t

=

o :

Soit i l’unité complexe, on en déduit :

d’où, en intégrant :

La constante C se détermine en écrivant que pour t

-

o, x et y sont nuls :

d’où :

En égalant les parties réelles et les parties imaginaires on obtient x

et y. Comme u est aigu, e-te1fJ. tend vers zéro quand t augmente in-

(6)

définiment et le mouvement tend à devenir rectiligne et uniforme :

les valeurs asymptotiques de x et y sont :

le point tend donc à décrire avec la vitesse une droite de coeffi- cient angulaire cotang cl.

Les composantes de la vitesse sont obtenues en différentiant (3).

On a ainsi :

uant t uant t augmente indéfiniment, dx tend vers sin « et dy vers cos a.

augmente ln e lfilment, dt tel vers SIn (X dt vers cos (x.

T

. "

1 1 d dx t d Y

Écrivant séparément les valeurs de

dx et et dt t on a :

L’une ou l’autre ne peuvent s’annuler qu’un nombre fini de fois.

Par exemple, pour représenter graphiquement les valeurs d e t

qUi 1 ù

=

clx on . 1 b

qui annu ent u

==

"7 on construira la courbe :

qui est une sinusoïde amortie dont les ondulations ont pour base

t

=

sina 2,m et on la coupera par la

~ z

sécante :

qui, à cause de l’amortissement, coupera en zéro, un, deux,

...,

en

général, un nombre fini de points.

Si U0 et v, sont égaux à sin « et cos 0153, le mouvement est rectiligne

et uniforme.

V . Points d’inflexion.

-

Reprenons le cas général

R - yng~ zut). Écrivons qu’en un point M, la somme des projections

(7)

mV"l.

des forces mg et R, sur la normale MN, est

20132013.

Nous avons, en

p

appelant comme plus haut, 0 l’angle de la tangente V avec Ox,

ce l’angle du vecteur opposé à R avec V :

S’il y a inflexion p

=

oc , et :

Quand e est aigu, comme dans la du mémoire de M. Carrière,

ceci ne peut arriver que pour oc > o. Dans le cas où R est propor- tionnel à V, R mg t’on a :

équation ui, d’après les valeurs ci-dessus de 2013 (t et y, üt donne les

valeurs de t correspondant aux inflexions.

ROLE DE LA LUMIÈRE ULTRA-VIOLETTE DANS LES RÉACTIONS CHIMIQUES (1) ;

Par M. DANIEL BERTHELOT.

La chaleur, l’électricité, la lumière sont sans doute les trois agents

physiques qui jouent le plus grand rôle dans le monde inanimé

comme dans le monde vivant. Le rôle de la chaleur a été le premier approfondi scientifiquement, et utilisé industriellement. L’étude de (1; Communication faite à la Société française de Physique : séance du

Il" mars 1912.

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