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Submitted on 1 Jan 1954
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Essai d’utilisation des rayons γ provenant de la réaction
(n, γ) produits par les neutrons d’une pile
V.O. Eriksen, C.P. Zaleski
To cite this version:
492
tains mouvements des atomes
métalliques,
dans leréseau
cristallin,
quoique
possédant parfois
desnombres d’ondes très bas
(au-dessous
deioocm-1),
présentent, jusqu’à
un certainpoint,
le caractère devibrations de valence.
Il
est
bien évident que certainsspectres,
mesurésdans
l’ultrahertzien,
seprolongent
dansl’infrarouge
et que, parconséquent,
une dénomination communesous le terme
d’octave, permet
de relier immédiatement lesphénomènes
dans les deux domaines.Pour ces
différentesraisons,
nous pensons quel’introduction,
d’unefaçon systématique,
de lanotion d’octave dans le
spectre infrarouge,
en évitantdes définitions
parfois
inexacteset,
en tout cas,souvent
impossibles
àgénéraliser,
nepeut présenter
que des
avantages.
Elles’applique,
comme on lesait,
déjà
avec succès aux ondeshertziennes,
et sonexten-sion à
l’infrarouge
contribuera à mieux marquer lacontinuité de ces deux
domaines,
suivant les vuesgéniales
de Maxwell.Manuscrit reçu le 8 avril 195G.
ESSAI D’UTILISATION DES RAYONS y
PROVENANT DE LA
RÉACTION (n, 03B3)
PRODUITS PAR LES NEUTRONS D’UNE PILE
Par V. O. ERIKSEN et C. P.
ZALESKI,
Service de la Pile de Châtillon,Commissariat à
l’Énergie
atomique.B. B.
Kinsey
et al.[1],
[2],
[3]
ont montré que lesrayons y
provenant
d’une réaction(n,
y)
sur certains éléments tels queFe,
Ti, S, Cu, Al,
possèdent
unspectre qui peut
êtreconsidéré,
enpremière
approxi-mation,
commemonochromatique.
Nous avons
essayé
d’utiliser les rayons yprovenant
de réactions
(n, y) produites
dans la Pile de Châ-tillon(1)
pour évaluer la section efficace de la réaction(y, n)
sur lebéryllium.
Des cibles en
fer, titane,
soufre,
cuivre,
nous ontfourni des
photons
de5,4
à 7,7 MeV. Dans cetterégion a (y, n)
dubéryllium
a été mesuré par Nathanset
Halpern
[4]
à l’aide d’un bétatron.Le
système expérimental qu’on
voulaitsimple,
présentait quelques imperfections
notamment en cequi
concerne :io la
protection
éliminant lerayonnement
parasite;
29 le
centrage
mécanique
del’ensemble;
3o l’efficacité du
dispositif
de détection.Les valeurs mesurées avec le
dispositif
utilisé étaient de l’ordre degrandeur
du bruit defond,
pour unepuissance
depile
de 15o kW.Pour ces
raisons,
onpeut
estimer l’erreur moyenneà environ 20 pour 100.
Étant
donné cette faibleprécision,
nous n’avons pas effectué les correctionsdes erreurs
dues;
io au monochromatisme
imparfait
duspectre
yprovenant
de la réaction(n, y) utilisée;
2° aux rayons y
provenant
de l’effetCompton
se(1) Depuis sa modification, la puissance de la Pile de Châ-tillon a été
portée
à i5o kW pour une marche continue.produisant,
a. dans la source; b. dans laparaffine
ralentissant les neutronsrapides;
c. dans lebéryllium.
Les
sections efficaces ont été obtenues en valeur relative parcomparaison
avec la réaction(y, n)
sur l’eau lourde. Les valeurs de la section efficace decette réaction
(y, n) publiées
par Barnes et al.[5]
nous ont ensuite
permis
d’atteindre les valeursabso-lues données ci-dessous.
Nous pensons que cette mesure est
trop imprécise
pour être utile aux théoriciens de la réaction
(y, n)
dubéryllium,
mais il estpossible
trèsprobablement
d’améliorer ledispositif
expérimental
et dans cesconditions,
l’utilisation durayonnement
yprovenant
des réactions
(n, y) produites
avec des neutrons depile
devient intéressante. Résultats :Fig. - Courbe donnée
par Nathans et Halpern [4]. X, Points obtenus par les mesures relatées dans cette Lettre.
Remerciements. - Nous remercions M. Ertaud pour les conseils et
encouragements qu’il
a bien voulu nous donner au cours de ce travail.a Manuscrit reçu le 10 avril
1954.
[1]
KINSEY
B. B. et BARTHOLOMEW G. A. - Phys. Rev., 1953,89, 375.
[2] BARTHOLOMEW G. A. et KINSEY B. B. -
Phys. Rev., 1953, 89, 386.
[3]
KINSEY B. B., BARTHOLOMEW G. A. et WALKER W. H.-
Phys. Rev., 1952, 85, 1012.
[4] NATHANS et HALPERN. 2014 Phys. Rev., 1953, 92, 940.
[5]
BARNES C. A., CARVER J. H., STAFFORD G. H. etWIL-KINSON D. H. -
Phys. Rev.,
1952,
86,359.
SPECTRE INFRAROUGE ET ONDES LONGITUDINALES
ET TRANSVERSALES DANS LES CRISTAUX
CUBIQUES
Par
M. M. C. HAAS et J. P.MATHIEU,
Laboratoire des Recherches
physiques,
Sorbonne.Frôhlich
[1]
a calculé lerapport
desfréquences v
let vt des ondes de
polarisation
longitudinale
ettrans-versale dans les cristaux