HAL Id: jpa-00242516
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Submitted on 1 Jan 1911
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Nature des rayons γ
Th. Laby, P.W. Burbidge
To cite this version:
Th. Laby, P.W. Burbidge. Nature des rayons γ. Radium (Paris), 1911, 8 (12), pp.464-465.
�10.1051/radium:01911008012046401�. �jpa-00242516�
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porte la préparation; il n’y a pas de parois latérales (fig. 1, III). Cette forme de condensateur a tige est préférable à l’autre. L’infériorité marquée du conden-
sateur a demi-sphère est facile à comprendre : comlne
nous l’avons déjà fait rclnarcluer, quand les raJons rJ.
sont parallèles aux lignes de force, le défaut de satu-
ration est indépendant de l’intensité d’ionisation tant
que les files d’ions ne s’influencent pas mutuellement.
Ceci s’observe aussi sur les autres condensateurs de la figure 5, car bien que l’ionisatioii soit millc fois
plus faible dans les courbes de la figure 4 que dans
Fig. 4.
celles de la figure 2, l’allure de la courbe de satura- tion ne s’améliore que très peu, et au voltage maxi-
mum de 700 volts on n’a encore nullement la satura- tion.
Cette particularité déjà connue de l’ionisation par les rayons a. pourrait amener à éliminer dans les
mesures comparatives l’erreur provenant du défaut de saturation. Il suftlrait que ce manque demeurât,
pour chaque valeur du courant, une fraction inva-
riablc de cc dernier. Malheureusement ce n’est pas le
cas. C’est ce qui résulte, entre autres, des récentes
mesures de la constante de temps du polonium, les- quelles ont montré que cette constante est d’autant
plus faible que la saturation est moins bien atteinte.
Enfin les courbes IV et V de la figure 4 ont été
obtenues avec une préparation encore plus faible (courant de saturation = 10-12 ampère à pp.). Le
condensateur à delni-sphère est très inférieur au
condensateur plan (courbe V), et quand on double la
tension à partir de 650 volts, il présentc encorc un
accroissement de courant.
Ces dernières mesures montrent que la métlode
électroscopique ordinaire ne convient pas aux déter- n1inations précises du rayonnement x. On ne dépasse guère avec l’électroscope la tension de 200-300 volts,
et avec des courants de l’ordre de 10--l’ ampère,
cette tension ne suffit plus, commc le montrent les
courbes de la figure 4, a assurer la saturation même dans le condensateur plan. Même avec les courants plus faibles, il faut être réservé, car le défaut de saturation ne varie pas en raison directe de l’intensité d’ionisation, fait bien connu qui résulte à nouveau
de la comparaison des ligures 2 et 4.
Les résultats de ce travail sont les suivants : 1° L’effet signalé par Moulin (influence du parallé-
lisme des rayons et du champ sur la courbe de satu-
ration des rayons ce) indique que le condensateur
plan est le mieux approprié à l’obtention des courbes de saturation;
2° En diminuant la distance des plateau, on anlé-
liore d’une façon spéciale les courbes de saturation.
[Manuscrit reçu le 27 novenibre 1911.]
[Traduit par L. BLOCH. ]
Nature des rayons 03B3
Par Th. LABY et P. W. BURBIDGE
[Université de Cambridge. - Laboratoire de J. J. THOMSON. ]
E. v. Schveidlcr a montré en 1905 qu’un effet tel
que l’ionisation par les rayons x dû à un nombre fini de circonstances indépendantes devait être suscep- tible de variations. La théorie mathématique des
différentes expériences qui ont été faites avec la lumière, les raj’ons ce et B, a été développéc par N. R. Campbell.
L’un de nous a entrepris en 1908, au laboratoire de J.-J. Thomson, quelques expériences préliminaire
acin de mettre en évidence des effets discontinus avec
les rayons y. Nous avions adopté dans nos expériences
deux formcs d’appareils. Dans le premier dispositif,
deux chambres d’ionisation cylindriques étaient placées côte à côte, leurs axes dirigés vers la source
de rayons y constituée par du radium. Si les rayons y
ont un front d’onde sphérique, les deux récipients semblable, étant symétriquement placés par rapport
à la source, doivent être adectés également par les rayons y, à moins que les résultats d’effets égaux puissent ne pas être les mêmes. Si, d’un autre côté,
les rayons y sont un type de radiation corpusculaire (au sens de la théorie de Newton) constituée d’un nombre fini de particules, l’effet dans les chambres d’ionisation doit être inégal pour de courtes périodes
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01911008012046401
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de temps. Dans le but de comparer les nombres d’ions produits dans les deux récipients, on reliait
les électrodes à un électromètre, l’un des récipients
étant chargé positivenlent, l’autre négativement. Les
courants positifs et négatifs traversant les deux élec-
chant complètement l’air ïllll y était contenu, on obtenait une saturation complète avec un champ de
8 volts seulement par cm. D’importantes varia-
lions ont été observées dans la compensation dcs
courants d’ionisalion des deux moitiés, la source
Fig. 1. - Voltage de l’électrode en présence et en l’absence de rayons y montrant, les variations ducs aux rayons y.
trodes se conErc-balançaient aussi bien que possible pcndant de longues périodes de temps, et il n’y avait
pas ainsi de mouvement constant appréciable de l’aiguille de l’électromètre. he fil de quartz de l’élec-
tromètre [Proc. Cconbr. Phil. Soc., 15 (1909) 106]
accusait des variations pendant cette compensation (voir la lig. 1). Dans le second dispositif, on utilisait
une chambre d’ionisation avec une électrode cen-
trale plane.
Les ions positifs formés dans une moitié étaient recueillis sur l’une des faces de l’électrode plane, les
ions négatifs de l’autre moitié sur l’autre face. En faisant le vide à l’intérieur de la chambre et dessé-
de rayons y étant placée en dehors du tube dans le plan de l’électrode centrale. Ce résultat expérimental pourrait s’expliquer en admettant soit que les rayons y du radium sont constitués par des parti-
cules projetées, soit que le nombre d’ions produits
dans l’air par une source constante de rayons est
susceptible de variations.
Nous poursuivons actuellement ces expériences en
vue de déterminer quelle part revient à chacun de ces facteurs dans ces variations observée.
Le radium utilisé dans ces expériences était prêté
par la Société Royale de Londres.
[Manuscrit reçu le 2 décembre 1911.J
Sur la mobilité des ions positifs produits par le phosphate
d’aluminium chauffé dans les gaz aux basses pressions
Par G. W. TODD
[Université de Cambridge. - Laboratoire de J. J. THOMSON.]
Dans un mémoire précédemment publié dans le
Raclium [8 (1911) 113-115], l’auteur a décrit des expériences qui montrent que la vitesse de l’ion posi-
tif dans un champ unité est inversement proportion-
nelle à la pression, jusqu’à une pression de quelques
millimètres de mercure. Les expériences n’avaient
pas pu êtrc poussées plus loin à cause du fait que
l’ionisation produite par les rayons Rôntgen devient
très faible aux basses pressions.
Des expériences analogues à celles dont on vient de
donner la référence, ont été faites en utilisant comme source d’électricité positive, le phosphate d’aluminium chauffé. La production d’ions à partir de ce sel peut
être rendue plus ou moins indépendante de la pression
du gaz environnant en réglant le courant de chauffe.
Le présent mémoire donne une brève description de
ces expériences.
L’appareil était très semblable à celui antérieure- ment décrit. A la place du plateau B deux lames de platine recouvertes de phosphate d’aluminium étaient
placées sous la toile métallique G. [Voir Le Radiu1n, 8 (1911) 113]. Ces lames de platine pouvaient être portées à telle température qu’on désirait par le pas- sage d’un courant d’une batterie d’accumulateurs isolée, et étaient toujours maintenues à un potentiel positif constant plus élevé que celui de la toile métal-
lique de sorte que, quand on chauffait le platine il y avait un courant constant d’ions positifs, dirigé vers
la toile métallique G et dans le champ alternatif entre cette toile et le plateau P relié à l’électroscope.
Si d est la distance entre la toile métallique et le plateau de l’électroscope; u, la vitesse de l’ion dans
un champ de 1 volt par centimètre et si le potentiel
alternatif est représenté par E = g (t), expression dans