• Aucun résultat trouvé

Physique Statistique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Physique Statistique"

Copied!
27
0
0

Texte intégral

(1)

Paris 7 PH 402

–

Physique Statistique

EXERCICES

Feuille 4 : Distribution canonique

1

Paramagn´etisme

On consid`ere N atomes identiques, ind´ependants, de spin 1/2, de moment magn´etique de moduleµ, plac´es dans un r´ecipient de volumeV, en contact avec un thermostat `a la temp´eratureT.

1. On suppose les atomes pi´eg´es sur des sites et plac´es dans un champ magn´etiqueBuniforme et constant.

On ne tient compte que de leur ´energie magn´etique. Calculer la fonction de partition du syst`eme, son

´

energie, son aimantation moyenne. Calculer l’´ecart quadratique moyen de l’aimantation.

2. Il n’y a pas de champ magn´etique et les atomes sont libres. On ne tient compte que de leur ´energie cin´etique. Calculer la fonction de partition et l’´energie moyenne du syst`eme.

3. Les atomes peuvent se d´eplacer librement mais sont plac´es dans un champ magn´etiqueB. Calculer la fonction de partition, l’´energie moyenne et l’aimantation moyenne du syst`eme.

2

Polarisation d’un di´electrique

Un gaz constitu´e deN mol´ecules `a la temp´eratureT, dans un r´ecipient de volumeV, est plac´e dans un champ ´electriqueEuniforme et constant dont on prendra la direction comme axe ˆz. Chaque mol´ecule poss`ede un moment dipolaire ´electriquep, de modulepdonn´e. L’´etat d’un dipˆolepest d´efini par son orientation dans l’espace, c’est-`a-dire par les angles z´enithalθ et azimutal ϕ. La densit´e d’´etats est isotrope.

1. Rappeler l’expression de l’´energie ´electrique d’un dipˆole de momentpplac´e dans un champE.

2. En admettant que l’orientation d’un dipˆole est ind´ependante de celles des autres dipˆoles, d´eterminer la probabilit´e pour que le moment dipˆolaire d’une mol´ecule pointe dans l’angle solide d2pˆautour de la directionp.ˆ

3. En d´eduire la polarisation P, c’est-`a-dire le moment dipolaire moyen par unit´e de volume du gaz.

Tracer la courbeP(E) et expliquer son allure. On commentera en particulier les limitespE/kT ¿1 et pE/kT À1. Calculer la permitivit´e di´electrique relativeεr= limE0(1 +P/ε0E).

4. Calculer l’´energie moyenne du gaz `a la temp´eratureT dans le champE, ainsi que sa capacit´e calorifique

`

a volume constant.

3

Chaleur sp´ecifique des solides

Un solide est constitu´e deN atomes situ´es aux nœuds d’un r´eseau cristallin, qui peuvent vibrer autour de leur position d’´equilibre. En premi`ere approximation, on peut assimiler le solide `a un ensemble de 3N oscillateurs harmoniques (discernables bien sˆur), isotropes (pour faire simple) et (surtout) ind´ependants.

1. Dans le mod`ele d’Einstein, tous ces oscillateurs ont la mˆeme pulsationω0. Calculer : i) l’´energie moyenne ;

ii) l’entropie ;

iii) la capacit´e calorifique `a volume constant, CV, du solide. Tracer la courbe CV(T). Quel est le comportement de la chaleur molaire `a haute temp´erature (loi empirique, et classique, de Dulong et Petit) ? Quel est le comportement deCV `a basse temp´erature ?

iv) D´efinissons la “temp´erature d’Einstein”TEtelle quekTE= ¯hω0.A 300 K, la chaleur sp´` ecifique du cuivre vautCV≈2,06 cal mole1K1. Quelle est la temp´erature d’Einstein du cuivre ? La temp´erature d’Einstein du diamant ´etant de 1380 K, quelle est la chaleur sp´ecifique du diamant `a 2000 K ? 2. Dans le mod`ele de Debye, on tient compte des interactions entre atomes en consid´erant des oscillateurs

qui n’ont plus les mˆemes pulsations : le nombre d’oscillateurs ayant une pulsation comprise entreωet ω+ dω est de la formeAω2dω, o`u Aest une constante et o`u ω varie entre 0 et une valeur limiteωD

`

a laquelle on associe naturellement une “temp´erature de Debye” d´efinie parkTD= ¯hωD. i) D´eterminer la relation existant entreA,ωD etN.

ii) Calculer l’´energie moyenne du syst`eme et sa capacit´e calorifique. ´Etudier les comportements deCV

`

a haute et basse temp´eratures.

(2)

2 Paris 7, Phy. Stat. 4 : distribution canonique.

4

Gaz diatomique

Un r´ecipient de volume V, maintenu `a la temp´erature T par un thermostat, contient N mol´ecules diatomiques identiques (par exemple HCl), de massem, de spin nul. On suppose que les interactions entre mol´ecules sont n´egligeables (gaz parfait) et que l’approximation de Maxwell-Boltzmann est justifi´ee. L’´etat d’une mol´ecule est caract´eris´e par :

i) l’impulsion~pde son centre de masse, ce qui fixe son ´etat de translation ; ii) l’´etat de vibration des deux atomes l’un par rapport `a l’autre ;

iii) l’´etat de rotation de la mol´ecule autour de son centre de masse.

L’´energie de la mol´ecule est, `a une excellente approximation, la somme de son ´energie de translation, de son ´energie de rotation et de son ´energie de vibration, de sorte que ces trois types de mouvement sont ind´ependants.

1. Ecrire la formule donnant la fonction de partition´ Z du gaz `a partir de la fonction de partition z d’une mol´ecule. Expliquer pourquoiz `a la forme d’un produitztrzvibzrot, o`u chacun des facteurs est la fonction de partition relative `a un seul type de mouvement.

2. On ´etudie tout d’abord les mouvements de translation. Calculer la fonction de partition de trans- lation zt, l’´energie moyenne de translation εt, et la chaleur sp´ecifique `a volume constant correspon- dante ct.

3. On consid`ere ensuite les vibrations de la mol´ecule, que l’on assimile `a celles d’un oscillateur harmonique

`

a une dimension (oscillations de la distance interatomique autour de sa valeur d’´energie minimale), de pulsation propre ω0 connue. L’´etat de vibration de la mol´ecule est alors caract´eris´e par un entier naturel n; l’´energie correspondante vaut ε(v)n =−u0+ (n+12)¯hω0, o`u u0 est une constante positive

´

egalement connue.

i) Calculer la fonction de partition de vibrationzv, l’´energie moyenne de vibration εv, et la chaleur sp´ecifique `a volume constant correspondantecv.

ii) Repr´esenter la courbe de cv(T).

iii) On d´efinit la “temp´erature de vibration” Tv par kTv = ¯hω0, en pratique de l’ordre de 400 `a 4000 K. Comment se comportent zv(T) et cv(T) `a basse temp´erature T ¿Tv? (On dit alors que le degr´e de libert´e de vibration est gel´e, et c’est un effet purement quantique.)

4. Les ´etats de rotation de la mol´ecule sont rep´er´es par les valeurs propres de−→L2 etLz, ou plus simple- ment par les entiersl(naturel) etm(pas naturel). L’´energie de rotation s’´ecritε(r)lm= (¯h2/2I)l(l+ 1), o`u I =mrd2 est le moment d’inertie de la mol´ecule par rapport `a son centre de masse,mrla masse r´eduite des deux atomes constitutifs etdleur distance.

i) Estimer, `a l’aide de valeurs typiques demret ded, l’ordre de grandeur de la “temp´erature de rota- tion” d´efinie parkTr= ¯h2/2I. Qu’en est-il de la valeur du rapportT /Traux temp´eratures usuelles ? ii) Se pla¸cant dans le cas T /TrÀ1, on peut traiterl comme une variable continue (approximation classique), et remplacerP

l=0 parR

0 dl. Calculerzr. En d´eduire l’´energie moyenne de rotation d’une mol´eculeεret sa chaleur sp´ecifique `a volume constant correspondantecr.

iii) Cependant, pour une mol´ecule l´eg`ere comme HD `a des temp´eratures inf´erieures `a 40 K, l’approximation classique n’est plus valable. Calculer zr dans ce cas et en d´eduire εr. Dans quels domaines de temp´eratures observe-t-on le gel du degr´e de libert´e de vibration seulement, puis des degr´es de libert´e de vibration et de rotation ?

5. i) En regroupant les r´esultats pr´ec´edents, ´ecrire la fonction de partition Z(T, V, N) du gaz parfait diatomique pour T /TrÀ1.

ii) Calculer la pressionp, l’´energie moyenne E, l’entropieS. Montrer que la chaleur sp´ecifique `a vol- ume constant CV est la somme des chaleurs sp´ecifique de translation, de vibration et de rotation.

Repr´esenter l’allure de la courbe de CV(T) et expliquer les raisons des trois paliers qu’elle comporte.

(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
(9)
(10)
(11)
(12)
(13)
(14)
(15)
(16)
(17)
(18)
(19)
(20)
(21)
(22)
(23)
(24)
(25)
(26)
(27)

Références

Documents relatifs

[r]

Utiliser les dipˆ oles passifs et actifs. Analyser un circuit en temporel On consid` ere le circuit ci-dessous.. 1.. Ainsi k

En se basant sur ce nouveau montage, d´ eterminez le courant I traversant la r´ esistance ´ equivalente Re en fonction de J et des r´

D´eterminer l’expression du moment magn´etique et l’expression du champ magn´etique cr´e´e loin de la sph`ere en utilisant l’expression du cours donnant le champ

On dit qu’on est dans la zone de rayonnement d’un dipˆ ole oscillant (ou d’une antenne) si l’on se trouve ` a une distance r du dipˆ ole (ou de l’antenne) grande devant

Toujours avec le mˆ eme type de raisonnement pour un point de Ox, le premier dipˆ ole donne un champ nul et le second un champ maximum selon −− → e y , donc, au total,

Sachant que le syst` eme a fonctionn´ e d´ ej` a pendant 1000 h, quelle est la probabilit´ e qu’il fonctionne encore pendant au moins 2000 h suppl´ ementaires5. Pour n = 2, calculer

On modelise les dur´ ees de vie de ces composants (exprim´ ees en heures) par des variables al´ eatoires T 1 et T 2 ind´ ependantes et de mˆ eme loi exponentielle de param` etre λ,