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DELEGATION DE LA COMMISSION DES COEKDKAUTES EUROPEENNES EN REPUBLIQUE DU NIGER L'URANIUM AU NIGER. E. GABELKàlïN MARS 1978

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(1)

DELEGATION DE LA COMMISSION DES COEKDKAUTES EUROPEENNES

EN REPUBLIQUE DU NIGER

L'URANIUM AU NIGER

E . GABELKàlïN MARS 1 9 7 8

(2)

TABLE DES_MATIERES

1 . LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT 2 . LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES

a ) Le M i n i s t è r e d e s Mines e t de l ' H y d r a u l i q u e b ) L ' O f f i c e N a t i o n a l d e s R e s s o u r c e s M i n i è r e s 3 . LES SOCIETES MINIERES EXISTANTES

a ) l a S o c i é t é d e s Mines d e l ' A ï r b ) l a Compagnie M i n i è r e d ' A k o u t a

4 . PROJETS D'EXPLOITATION MINIERE POUR LESQUELS DES DECISIONS D'INVESTISSEIÎENT SONT PREVUES POUR MI - 1 9 7 8

a ) Immouraren

b ) Tassa N ' T a g n a l g u e ( A m i ) 5 . LES PROJETS DE RECHERCHE 6 . PROJECTION DE LA PRODUCTION 7 . LE MARCHE DE L'URANIUM

8 . LES EFFETS DES EXPORTATIONS D'URANIUM SUR LA STRUCTURE DES EXPORTATIONS ET LA BALANCE COMMERCIALE

9 . EFFETS DE L'EXPLOITATION DE L'URANIUM SUR LES REVENUS DE L'ETAT 10. LE PROBLEME DES TRANSPORTS

1 1 . ACTIVITES CONNEXES

a ) l a r o u t e de l ' u r a n i u m

b) l a S o c i é t é N i g é r i e n n e du Charbon c) l ' u r b a n i s m e en zone m i n i è r e d ) l ' E c o l e d e s Mines d e l ' A ï r

ANNEXES .

i

BIBLIOGRAPHIE

(3)

1 - LA. POLITIQUE DU GOUVERNEMENT

La politique du Gouvernement nigérien en matière de mise en valeur, de dévelop- pement et d'exploitation des "ressources d'uranium du Niger est régie par les objectifs et principes d'action suivants :

- la. concentration des efforts sur l'établissement de struptur.es. jxxîippp.lea raJ;_iojDnelIes et efficaces, sur les plans, de la législation, de l'organisa-

tion pour la recherche, l'exploitation et la commercialisation ; ces ef- forts seront plus particulièrement concentrés sur l'équipement des orga- nismes nationaux et la formation de leur personnel ;

- les fflJLges. en valeur...des, richesses minières assurées et potentielles, .suivant un rythme d'exploitation .qui satisfait les besoins actuels en manière. de.

développement .tout en tenant compte des besoins des générations à_ venir ; - vis à vis de l'extérieur, la politique minière est une politique .de diver-

sj.ficati.Qn des partenaires. ; c'est une politique ouverte à tous les pays amis du Niger, notamment les pays membres de la Communauté Economique Européenne ;

~ la recherche de nouvelles formes de coopération avec les partenaires choisis et les pays dont .ces, .derniers sont ressortissants ; ils doivent participer au.déyel.ojop.ome.nt du Niger .pu manifester des, intentions bien précises en ce sens. ; cette coopération peut se concrétiser, d'une part en la formation d'associations pour la recherche et l'exploitation en commun ou, d'autre part, pour entreprendre des projets de développement liés aux activités mi- nières (infrastructure économique et sociale etc..) ;

~ la garantie.,, en. cas de découverte d'uranium, d'une fourniture assurée à long terme, de_ .tous. pays amis qui participent à la recherche d'uranium au Niger ; - placement, des ressources provenant de l'uranium en. grande .partie, dans, le.

Fonds. JfetiQPp-,1. d'Investissement pour le Développement du pays..

2 - LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES

a) Le-Ministère des Mines et de l'Hydraulique

Le Ministère des Mines et de l'Hydraulique comprend la Direction des Mines et de la Géologie (DMG) ainsi que la Direction de l'Hydraulique.

En ce qui concerne la Direction des Mines, elle a les attributions sui- vantes :

- préparation et exécution des programmes concernant la recherche et l'ex- ploitation de substances minérales ;

- élaboration des textes réglementaires ;

- instruction des demandes de titres miniers et préparation des actes octroyant ces titres :

(4)

- surveillance des travaux de recherche et d'exploitation des substances minérales, de leur transformation et de leur commercialisation.

En 1978, le budget de la DMG s'élève à 63 mio de F.CFA.

Le personnel technique de la DMG comprend 3 ingénieurs et S techniciens en géologie et mines.

b) L'Office lational de3 Ressources Minières (ONAREM)

L'Office îïatlonal des Ressources Minières (ONAREM), créé en 1976, repré- sente l'établissement successeur à la fois de l'Office National de Recher- che, d'Exploitation et de Commercialisation de l'Uranium au ffiger (ÏÏRÂNIGER)

et de l'Office National des Recherches Minières et Géologiques ( O P R E M I G ) .

URANIGER avait vocation pour la recherche, l'exploitation et la commercia- lisation de l'uranium tandis que l'OFREMIG avait l'exclusivité d-e la re- cherche et uniquement de la recherche minière et géologique, pour toutes les substances y compris l'uranium, et les hydrocarbures. Il y avait donc chevauchement entre les deux Offices sur le plan de la recherche de l'ura- nium, Aucun des deux Offices n'avait de compétence pour l'exploitation et la commercialisation des substances autres que l'uranium.

Par contre l'OKAREM, établissement public, à caractère industriel et com- mercial, eflt chargé de promouvoir la recherche, le développement, l'ex- ploitation aussi bien que la commercialisation de toutes les substances minérales et fossiles»

Il a, plus particulièrement, les attributions suivantes :

- exécuter ou faire exécuter des travaux de recherches géologiques et minières portant sur les substances minérales et fossiles ;

- exploiter et commercialiser les produits miniers et fossiles j

- demander et obtenir les autorisations de recherche, d'exploitation et de commercialisation de substances minérales et fossiles et exercer tous les droits relatifs aux résultats desdites recherches dans le cadre de la législation en vigueur ;

- prendre des participations dans tous groupements, syndicats ou sociétés ayant pour objet l'étude, la recherche, l'exploitation ou la commerciali- sation de substances minérales et fossiles ;

- céder, conformément à la législation existant en la matière, tous permis de recherches et d'exploitations avec les droits et obligations y affé- rents.

(5)

L'ONAREî.: exerce ses fonctions,ou en association avec des sociétés minières, ou indépendamment. Jusqu'ici, il a réalisé ses projets de recherche, de développement et d'exploitation en association avec différentes sociétés.

Quant h la commercialisation de l'uranium, l'ONAREM a prélevé 50 tonnes sur la production de la SOMAIR en 1977 et les a vendues à son propre compte.

Le budget actuel (1.10.77 - 30.9.78) de l'ONAREM s'élève à 450 mio F.CFA.

Son personnel technique nigérien se- décompose comme suit : - 1 ingénieur géophysicien ;

- 2 ingénieurs géologues ; - 7 techniciens en géologie ; - 6 techniciens en chimie ; - 10 soudeurs.

En outre, l'ONAREM est do-té de personnel technique expatrié (assistance technique : au total, 5 ingénieurs de différentes disciplines).

3 - LES SOCIETES MINIERES EXISTANTES

a) La. Société des Mines de l'Aïr (SOMAIR)

En 1967» le Gouvernement du Niger d'une part, et le Gouvernement de la France et le Commissariat d'Energie Atomique(C.E.A.) d'autre part, si- gnaient une série d'accords pour la mise en exploitation du gisement d'Arlit. Par ces textes, le Niger accordait une concession minière de 360 km

2

pour une durée de 75 ans, et le C.E.A. devenait titulaire de la

"concession d'Arlit", dont il amodiait à la SOMAIR une surface de 18 km

2

à l'intérieur de laquelle se trouve le gisement principal.

La SOMAIR, dont l'objet est l'exploitation du gisement d'uranium d'Arlit, a été créée en 1968. Ce gisement comprend des réserves de 20.000 tonnes d'uranium d'un degré de concentration de 2,5 °/

00

.

Son capital social s'élève actuellement à 4.348.885.000 F.CFA et se répar- tit de la manière suivante :

- 0NAREIÏ, Niger 33 f>

- Compagnie Générale des

Matières Nucléaires

(Société dépendant du

C.E.A.), France 26,96 fo

- Compagnie Péchiney Mokta

France 15,16 fo - Compagnie Française des

Mines d'uranium, France 1 1 , 8 0 $ - Urangesellschaft, R.F.A. 6,52 fo

- AGIP nucléaire, Italie 6,52 f>

(6)

_ 4 -

Les investissements de la SOMAIR s'élevaient en 1976 à 13 milliards de F,CFA. Outre son capital social, ses sources de financement sont consti- tuées par un prêt de la C.C.C.E. de 3.375 millions de F»CFA, un prêt de la "Kreditanstalt fuer Wiederaufban" (RFA) de 800 millions de F.CFA, un prêt de T'Ente Finanzario Interbancario" (Italie) de 850 millions de F.CFA et dos crédits fournisseurs.

\ Le minerai d>uranium d'Arlit se trouve à une profondeur de 40 t 70 mètres.

)

ette profondeur relativement peu importante permet d'exploiter le gise- ent à ciel ouvert.

L'usine a actuellement une capacité de traitement de 1.800 tonnes/an d'ura- nium métal (ou de 600.000 tonnes de minerai). Le procédé de traitement est le suivant :

- concassage qui réduit les blocs de minerai à un diamètre maximum de 30 cm ;

- broyage autogène à sec qui réduit les bloc précédents à une taille de 0,8 mm, ce qui a pour effet la libération de l'uranium ;

- le réchauffage du minerai broyé et l'imprégnation avec de l'acide sulfu- rique ;

- séparation entre les particules uranifèrea- et les particules, solides qui sont désormais stériles ;

- purification et concentration des liqueurs ;

V précipitation de l'uranium sous forme d'uranate de soude (concentré

\ d'uranium de 70 c/o).

La mine et l'usine de la SOMAIR aussi bien que la ville d'Arlit sont ap- provisionnées en eau par trois nappes souterraines qui se trouvent à des profondeurs de 50 à 400 m. Il semble certain que les réserves en eau sont suffisantes pour satisfaire les besoins pendant plusieurs dizaines d'années.

L'usine et la mine de la SOMAIR sont approvisionnées en énergie électrique par une centrale thermique de 8.600 kw.

Le personnel de la SOMAIR se décompose actuellement comme suit : - 24 ingénieurs ;

- 134 agents de maîtrise et techniciens ; - 880 ouvriers et employés.

Ingénieurs, agents de maîtrise et techniciens sont pour la très grande partie de3 européens,

La production d'uranium de la SOMAIR passait de 411 tonnes en 1971 à 1.450 tonnes en 1977 (*) - (annexe n°1 ) .

(*) la quantité de production d'uranium est exprimée en tonnes d'uranium métal, bien que les usines ne traitent l'uranium que jusqu'au stade de

l'uranate de soude,

(7)

La stagnation de la production en 1977 a été due à une panne majeure de l'usine de traitement qui a duré plus d'un mois. Il est prévu une produc- tion d'uranium de 1.600 tonnes pour l'année 1978 et de 1.800 tonnes pour l'année 1979.

Entre les années 1978 et 1980, il est prévu une extension de l'usine de traitement. Celle—ci consistera en un doublement de la capacité de la

"tête" de l'usine (concassage, broyage, attaque et séparation). Les in- vestissements pour ce projet s'élèveront à 22 milliards de F.CFA. Après son achèvement, il est prévu une production d'uranium de 2.300 tonnes.

Cette extension portera l'effectif du personnel de la S0HAIR à 1.400.

b) Le. Compagnie Minière d'Akouta

( C O M I N A K )

La Compagnie Minière d'Akouta (COMINAX), société de droit nigérien a été i créée en 1974.

Son objet social est l'exploitation d'un gisement d'uranium, situé à 10 km au sud-ouest de la ville d'Arlit, que lui a amodié le Commissariat à l'Energie Atomique, titulaire de la concession d'exploitation minière d'Arliti

Les actionnaires actuels de la COMINAK sont :

- Office. National des Ressources Minières (Niger) 31 $ - Cor.ipa.gnie Générale des Matières Nucléaires. .

(CEA, France) 34 $ - Overseas Uranium Hesources Development Company

(Japon) 25 £

- Eapresa Nacional del Uranio S.A. (Espagne) 10 fo

Les investissements de la société s'élèvent a. 45.541 millions de F.CFA ; ils 3e décomposent comme suit ;

- valeurs incorporelles 12,644 mio F.CFA

- mine 5.422 - usine de traitement 7.004

- utilités (atelier d'acide sulfurique, puits, etc..) 4.701

- zone industrielle 1.534 - matériel non affecté 1.616

- vilte d» Akokan 7.117 - autres immobilisations 5.503

Ces investissements ont été financés par le capital social de la société : 3,5 milliards de F.CFA, des avances des actionnaires de 7 milliards de P.CFAf des crédits à moyen terme cautionnés par le Niger de 4 milliards de F.CFA, des crédits à l'exportation de 24 milliards de F.CFA, et des crédits à court terme.

• / ...

(8)

Le gisement uranifère d'Akouta se trouve à 250 m de profondeur, dans des formations gréseuses du Guezouman , dont la puissance peut varier de 1 à 1 5 m , et dont la teneur moyenne est de 4,1 °/00. Les réserves totales de ce gisement s'élèvent à 44.000 tonnes d'uranium métal.

En ce qui concerne la mine, l'accès au gisement se fera par une descende- rie composée de deux fûts inclinés, d'environ 1.300 m de long. L'exploi- tation souterraine s'effectuera par la méthode des "chambres et piliers foudroyés". L'exploitation sera fortement mécanisée, la puissance couran- te de la zone minéralisée permettant l'emploi d'engins de foration , de chargement et de transport sur pneus.

Après concassage primaire au fond, le minerai sera évacué par bande transporteuse implantée dans l'un des fûts de descenderie, l'autre fût étant utilisé pour la circulation des engins et du personnel. L'ezhaure est un problème important pour l'exploitation, compte tenu des débits et pressions d'eau existants.

Quant au traitement des minerais, les méthodes appliquées seront en prin- cipe identiques à celles appliquées nar la S0KAIR.

Etant donné eue la centrale thermique de la S0NICEAR fonctionnera seule- ment à partir des années 1980/81, la COKINAK était obligée de se faire construire une centrale thermique indépendante. Le problème de disponibi- lité d'eau est résolue, parce que les réserves de la nappe aquifère prin- cipale de la région sont largement supérieures à la durée de vie du gise- ment.

Les provisions de production d'uranium métal par la COKIM" sont les suivantes :

197S 600 tonnes 1979 1.500 tonnes

1930 2.200 tonnes (niveau de croisière)

Suivant le contrat de constitution de la société, les acheteurs de cette production seront ses actionnaires étrangers.

Dans la phase de croisière, le personnel de la société sera constitué de : - 43 ingénieurs (dont 1 nigérien et 42 européens) ;

- 187 agents de maîtrise (dont 12 nigériens et 175 européens) ; - 870 employés et ouvriers (tous nigériens).

Pour loger ce personnel, il est construit la ville d'Akolcan, à 5 km au nord d'Akouta, le site de 1?. mine. Outre les logements du personnel, elle comprendra tous les équipements collectifs nécessaires (magasins, école, hôtel, cercles, installations sportives et culturelles, hôpital e t c . ) .

te tenu de la population "induite", il est estimé que la population d'Akokan atteindra environ 7.500 habitants.

La COïT'IAZ e3t obligée de former intégralement, elle-même, les ouvriers spécialisas nécessaires à son exploitation. De 1975 à 1977, le Centre de formation professionnelle a forme 224 mineurs dans différentes branches de spécialisation.

(9)

Les é t a p e s de r é a l i s a t i o n s e p r é s e n t e n t comme s u i t :

- l a c o n s t r u c t i o n de l ' a t e l i e r d ' a c i d e s u l f u r i q u e é t a i t t e r m i n é e f i n 1977 5 - l a mine p r o d u i r a l e s p r e m i è r e s t o n n e s de m i n e r a i en mars 1 978 j

- l a c o n s t r u c t i o n de l ' u s i n e de t r a i t e m e n t s e r a achevée en j u i l l e t 1978 ; - l a c o n s t r u c t i o n de l a v i l l e d'Akokan s e r a t e r m i n é e f i n 1978.

4 " P P L 0 J 3 T S D'EXPLOITATION MINIERE POUR LESQUELS DES DECISIONS D^Ilf/ESTISSEMENT SONT PREVUES POUR KI-1978

a ) Immouraren

Situé à une centaine de kilomètres au sud d'Arlit, le gisement actuelle- ment connu d'Immouraren renferme des réserves d'environ 70.000 tonnes d'uranium exploitables. C'est donc, à l'heure actuelle, le plus grand gi- sement d'uranium au Niger.

L'association de recherche suivante a été établie en 1974 : - ONAREÎi (Niger) 30 fo

- C0G3ÎÏA (CEA, F r a n c e ) 35 f>

- CONOCO ( U . S . A . ) 35 $>

Les investissements de cette association en recherche et développement sur fonds propres représentent 3 milliards de P.CFA, dont la totalité a été financée par les deux partenaires extérieurs.

Le gisement situé à une profondeur d'environ 120 m sera exploité, en grande partie, à ciel ouvert avec possibilité d'extraction souterraine par chambres et piliers, par endroits.

L'étude de factibilité sur le projet a été achevé en janvier 1978. Une commission sera constituée qui définira les structures et modalités de mise en exploitation du gisement ; les décisions respectives seront prises à la fin du premier semestre 1978.

Le début de la production d'uranium est prévue pour les années 1981/82.

La capacité de production maximale de la mine d'Immouraren s'élèvera a, au moins 2.500 tonnes d'uranium métal par an.

b) Tassa N'Taghalgue ( A m i )

Dans la concession d'Arlit, il existe plusieurs gisements d'uranium, dont les configurations géométriques n'étaient pas bien connues. Tassa N'Taghalgue

(Arni), situé à 4 km au sud-ouest de la mine d'Arlit, fait partie de ces

types de .gisements.

(10)

- 8 -

Il sera exploité par une société minière à créer à raison de 50 fi de parts nigériennes et 50 f> de parts revenant à la COGEMA. Les réserves connues de ce gisement sont, de l'ordre de 20.000 tonnes d'uranium métal.

Une étude de pré-factibilité a été achevée en 1977. Le Gouvernement nigé- rien a demandé à la COGEMA d'effectuer une étude de factibilité comparable à celle d'Immouraren. Les décisions définitives sur les structures et les modalités de l'exploitation du gisement de Tassa ïT'Taghalgue sont égale- ment prévîtes pour la fin du premier semestre 1978.

Le début de la production est prévue pour les années 1901/82.

5

' LES PROJETS DE RECHERCHE Afasto - Ouest

Des indices sérieux d'uranium ont été découverts à l'ouest de la flexure dite d'Arlit, L'aire d'Afasto - ouest (1.860 km2) qui jouxte, au sud-ouest la concession d'Arlit fait partie de cette zone indicielle. Les recherches sur ces surfaces ont fait l'objet de l'association suivante :

- COGEIIA ( F r a n c e - ONAHEH ( N i g e r ) - OUED ( J a p o n )

Les investissements, pour ce projet de recherche, s'élèvent à 2,5 mil- liards de F.CFA.

Il est estimé qu'une ou plusieurs mines pourront être construites dans ces régions, aux environs de 1985.

Ce périmèti'e d'environ 2.000 km

2

jouxte à l'est et au nord, la concession d'Arlit. Ce projet de recherche a pour but de reconnaître des extensions possibles du gisement de Madaouela, déjà connu depuis 1964 et situé au coeur de ce périmètre. Les réserves déjà prouvées de Madaouela sont de l'ordre de 6.500 tonnes d'uranium métal, d'un minerai carbonate, à la dif- férence de ceux jusqu'à présent connus qui sont oxydés.

Les recherches et le développement éventuel de gisements à l'intérieur de ce périmètre font l'objet de l'association suivante, en voie de cons- titution :

- OEAKEÏI (Higer) 30 fo - COGEIIA (France) 30 f>

- Etat du NIGERIA. 16 fo - C.E.G.B. (Grande Bretagne) 12 fo - SAARJIERG INTERPLAN (R.F.A.) 12 fo

®

33,33 f>

33,33 f

33,33 fo

(11)

sont

Les investissements prévisionnels/de l'ordre de 1,5 milliard de F,CFA. La production d'uranium débutera aux environs des années 1985»'

In - Adrar l'X)

De nombreux indices de surface de minerais d'uranium avaient été repérés sur le degré carré dit IN-ADRAR depuis 1959 lors des premières projections des terrains sédimentaires autour d'Agadez. Si ces petits amas minéralisés de surface ne peuvent pas faire l'objet d'exploitation industrielle à l'heu- re actuelle, on pense que d'autres amas minéralisés dont l'existence a été décelée par sondage à large maille ont pu dtre piégés en profondeur sous 500 in d'argile . Ces amas pourraient constituer des gisements importants qui peuvent faire l'objet d'exploitation économiquement rentable.

C'est dans ce but que l'association suivante a été constituée ; - ONAREM (Niger) 33 $

- COGEIIâ (CEA, F r a n c e ) 26 fo

- A.O.E.I. ( I r a n ) 26 f

- AGIP ( I t a l i e ) 15 f>

Les investissements prévus dans le cadre de ce projet de recherche s'élè- vent à 5 milliards de F.CFA. Le début de la production est prévue pour les années 1935/86.

Abokorien - Azelik

Le gisement d'uranium d'Abokorien - Azelik fut le premier connu au Niger depuis 1S59. Il a été estimé à quelques 5.500 tonnes d'uranium métal.

Le C»E,A, avait abandonné ce gisement, qu'il avait découvert, parce que, d'une parti son minerai de nature carbonates était de traitement difficile et que, d'autre part, son faible tonnage rendait l'exploitation marginale.

La Société japonaise IRSA avait obtenu du Niger un titre minier couvrant non seulement Azelik, mais aussi quelques 10.000 km2 jouxtant à l'ouest, au nord et au sud, le degré carré d'In-Adrar.

Une association de recherche (ONAREM/Niger 50 f> et IRSA/japon 50 JSQ a été formée en 1975 en vue de reconnaître les extensions d'Azeli'c et de trouver des tonnages additionnels dan3 les zones limitrophes 5 des investissements de 2 milliards de F.CFA sont prévus.

Tiguida iï'j?essoum c7

Le gisement de Tiguida N'Tessoum est situé à 150 km au nord-ouest d'Agadez, et à 160 km au sud-ouest d'Arlit.

8

(12)

- 10 -

Un permis de recherches a é t é accordé, en 1975, à l a Japan Petroleum Trading Company ( j . P . T . C . ) , qui s ' e s t mise en a s s o c i a t i o n en 1976 avec l'Arabian Oil Company Ltd, pour créer une nouvelle s o c i é t é , l ' I n t e r n a - tional Ressources S.A.-Japan (iRSA - Japon).

Les a c t i v i t é s de recherche proprement d i t e s avaient commencé en 1976.

L'existence d'une m i n é r a l i s a t i o n u r a n i f è r e économiquement e x p l o i t a b l e a été confirmée*

Djado

1 1'extrême nord— est du Niger, une série sédimentaire analogue à celle qui ceinture l'Aïr vers l'ouest, borde les massifs cristallins du Tibesti.

Par analogie, un sj'stème de recherche pour l'uranium était dégagé en 1969.

Le but de ce sujet d'étude était de démontrer l'existence de gisements d'uranium "type Arlit" dans ce vaste bassin de 100.000 km^.

La Société des Mines du Djado fut créée à cet effet avec les participations suivantes J

- 0MREK (Niger) 25 %

- C0GEÎIA ( C M , F r a n c e ) 25 f>

- TJRAEGESELLSCHAFT (R.F.A. ) 25 f>

- P.N.C. (Japon) 25 $

Jusqu'à présent, plusieurs campagnes de recherche ont été exécutées sur ces surfaces, dont les résultats seront bientôt connus.

Les investissements en matière de recherche représentent 2,5 milliards de F. CFA.

Les permis de recherche de ESSO MINERALS

En 1976, trois permis de recherche (permis d'Agadez, de Tazole et d'Amachegh) ont été accordés à la Société ESSO MINERALS (valables jusqu'en septembre 1979).

Les participations à d'éventuelles sociétés d'exploitation seront de 51 f*

pour Esso limerais et de 49 fi nour le Niger (ONAREM).

Les permis de recherche de PAN OCEAN OIL Ltd ''

En 1976, trois permis de recherche (permis d'Assamaka, de ïikikila et de Emi-Lulu) ont été accordés à la Société Pan Océan Oil Ltd.

Les participations à d'éventuelles sociétés d'exploitation seront de 50 f>

pour Pan Océan Oil Ltd et de 50 f pour le Niger

( O N A R E M ) .

• / • • •

(13)

- 11 -

Les permis de r e c h e r c h e de Daragaram du groupe ARACC&-0X0C0

Un permis de r e c h e r c h e s e r a b i e n t ô t a c c o r d é a u groupe ARACcA-OXOCO pour l a r é g i o n de Damgaram.

Les p a r t i c i p a t i o œ à une é v e n t u e l l e s o c i é t é d ' e x p l o i t a t i o n seront de 50 f°

pour Aracea-Oxoco e t de 50 $ pour l e Niger (ONAREM)

PROJECTION; DE LA PRODUCTION

La p r o d u c t i o n d ' u r a n i u m du N i g e r p a s s e r a de 1.450 t o n n e s en 1977 à 9.000 t o n n e s en 1984 (annexe n° 3 )

C e t t e p r o j e c t i o n e s t b a s é e s u r l e s données s u i v a n t e s :

- l a p r o d u c t i o n de l a SOMAIR p a s s e r a de 1.450 t o n n e s en 1977 à 2 . 3 0 0 tonnes en 1980, année de c r o i s i è r e a p r è s l ' a c h è v e m e n t de l ' e x t e n s i o n de son u s i n e ;

- l a p r o d u c t i o n de l a COKINAK p a s s e r a de 600 t o n n e s en 1978 à 2 . 2 0 0 t o n n e s en 1980, année de c r o i s i è r e ;

- quant à l a mine d'Immouraren, i l e s t e s t i m é que l a p r o d u c t i o n d é b u t e r a en 1982 ( 1 . 0 0 0 t o n n e s ) e t a t t e i n d r a son n i v e a u de c r o i s i è r e en 1984 ( 2 . 5 0 0 t o n n e s ) ;

- en ce qui concerne la mine de Tassa N'Taghalgue, il est estima que la production débutera également en 1982 (700 tonnes) et atteindra son niveau de croisière en 19f<4 (2.000 tonnes).

Sn ce qui concerne la quantité des productions éventuelles résultant des projets de recherche analysés plus avant, il est difficile de faire des projections, au stade actuel.

La Direction des Hines et 1'ONAREM estiment qu'environ la moitié de ces projets aboutiront à la découverte de gisements, qui sont économiquement exploitables, et que la production provenant de ces gisements pourrr at- teindre 9.000 tonnes d'uranium métal en 1990.

La_ production totale d'uranium s'élèverait donc, en J,9£Qj. ) \ .18.«P.0.Q tonnes ce qui multiplierait par plus de douze., la production 1977 ( 1.450. tonnes)..

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MARCHE DE L'URANIUM

~ La totalité de la production d'uranium est exportée, étant donné que le Niger ne produit pas encore de l'énergie nucléaire.

- Les vendeurs d'uranium au Niger sont les sociétés minières, jusqu'en 1977 la seule SOMAIR. Etant donné qu'une des attributions de l'ONAREM est la commercialisation de produits miniers, il a le droit de prélève- ment sur la production des sociétés minières, sous réserve de l'accord des partenaires étrangers de ces dernières.

- En 1977, l'ONAREM a, pour la première fois, prélevé 50 tonnes de la pro- duction de la SOMAIR et vendu cette quantité au Pakistan.

- Les acheteurs de l'uranium nigérien sont en principe les partenaires étrangers des sociétés minières. Leurs quotas d'achat sont fixés, au prorata de leurs participations au capital des sociétés minières.

- En ce qui concerne les achats par la France, un groupement d'intérêt économique pour la commercialisation de l'uranium (URANEX) s'est créé, dont les partenaires sont la COGEMA, la Société Minière Péchiney-Mokta et la Compagnie Française des Mines d'Uranium.

Ainsi la France est devenu un des plus grands acheteurs et vendeurs d'uranium.

- D'autre part, depuis 1977, il a été vendu de l'uranium à des pays non actionnaires de sociétés exploitantes, tel que les Pays-Bas, la Belgique et le Pakistan (déjà cité)*

- Le prix FOB de l'uranium au Niger est resté stable entre 1971 et mars 1975 (5.000 F.CFA par k g ) .

Ensuite, il a connu des augmentation annuelles très considérables, jusqu'à 23.500 F.CFA par kg pour l'année 1978 (annexe n ° 4 ) .

Depuis 1975» il a été adopté le principe de renégociation annuelle des prix de l'uranium, par les parties concernées.

L'augmentation spectaculaire des prix de l'uranium au Niger, entre 1975 et 1973 était surtout liée à la hausse des cours mondiaux causée par la crise d'énergie.

L'évolution du marché d'uranium à moyen terme, devrait se caractériser, d'une part, par le fait que l'électricité d'origine nucléaire est actuelle- ment très largement compétitive par rapport à l'électricité d'origines traditionnelles ; d'autre part, par le décalage dans l'exécution des pro- grammes de développement de l'électricité nucléaire dans les principaux pays industrialisés ainsi que par la progression de la production d'uranium en Australie (réserves identifiées récemment : 323.000 tonnes).

Etant donné que la situation s'est stabilisée au niveau du marché mondial,

les augmentations des prix au cours des années à venir seront probablement

beaucoup moins importantes qu'au cours des années 1975-1978. Sur la base

d'indications de sociétés minières et de l'Administration, il est supposé

que le prix de vente de l'uranium nigérien montera de 2.000 F.CFA par kg

par an jusqu'en 1984 (35.500 F.CFA en 1984).

(15)

-„-

8 - LES EFFETS DES EXPORTATIONS D'URANIUM SUR LA STRUCTURE DES EXPORTATIONS - EP LA BALANCE COMMERCIALE

Les exportations d'uranium du Niger ont augmenté de 931 mio de F.CFA en 1971, première/de production, à 29.500 mio de F.CFA en 1977 (annexe n° 5 )

année

liSâ .exportations d'uranium par rapport aux exportations totales pas.saient de 8,7 9k. À 73,9. a/° au cours de cette même période.

Parmi les différents produits d'exportation du Niger, l'uranium est donc devenu en quelques années, et de loin, le plus important.

Par contre, les exportations d'arachides et des produits de l'arachide; , produits d'exportation les plus importants pendant les années 1950 à 1970, sont tombées de 4.645 mio F.CFA en 1971 à 1.023 mio F.CFA en 1977 ; par rapport aux exportations totales, elles sont tombées de 43,4 $ à 2,6 f>

au cours de cette période.

Les exportations du niébé ont connu un essor très important ces trois der- nières années (de 137 mio F.CFA en 1975 à 3.600 mio F.CFA en 1977), tandis que le niveau des exportations d'animaux vivants était caractérisé par de fortes fluctuations (2.092 mio F.CFA en 1974 ; 5.100 mio F.CFA en 1976 ; 1.450 mio F.CFA en 1977).

Les exportations de ces deux produits, qui occupent actuellement la deuxiè- me et la troisième place respectivement parmi les exportations du Niger, ne représentaient que 12,7 fo des exportations totales en 1977.

Pour 1984, année à laquelle les mines existantes et celles qui se trouvent en voie de développement auront atteint leur niveau de production de croi- sière (9.000 tonnes), il est possible de faire la projection suivante quant à l'importance de l'uranium par rapport aux exportations totales : Si l'évolution du prix de l'uranium se présente de la façon dont elle a été analysée plus haut (32.500 F.CFA par kg en 1984), la valeur des expor- tations d'uranium s'élèvera à 292.500.000.000 F.CFA en 1984. Il est suppo- sé que les exportations traditionnelles monteront à 15 milliards de F.CFA en 1964.

e Les_ exportations d'uranium, par rapport aux exportations totales, s'élève-

Il roflt. fl°nc À 5>.6j,7. 'Â.

L'augmentation considérable des exportations d'uranium est la cause prin- cipale de la diminution progressive du déficit de la balance commerciale depuis 1971 et de la situation excédentaire de cette dernière, depuis 1976.

Le fait que le taux de couverture de la balance commerciale s. baissé de 139,1 /J en 1976 à 106,5 f° en 1977 est causé par l'augmentation très consi- dérable des importations, en 1977, conditionnée par le démarrage de plu- sieurs grands projets.

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- 14-

9 - EFFETS DE L'EXPLOITATION DE L'URANIUM SUR LES REVENUS DE L'ETAT

Lee revenus de l'Etat nigérien provenant de l'exploitation de l'uranium sont montés de 1.009 mio P.CFA en 1974, à 7.514 mio P.CFA, en 1976 (annexe n° 6 ) . Les sources de revenus se décomposent comme suit :

- impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (B.I.C.) ; - impôt sur les revenus des valeurs mobilières (iRVM) ;

- redevance minière ; - droits de sortie ; - dividendes.

Parmi ces sources, l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux cons- titue, de loin, la plus importante.

La totalité des revenus sus-indiqués provenait de la SOMAIR. Etant donné que cette dernière ne faisait pas de bénéfices, de 1971 à 1973» les revenus de l'Etat, provenant de l'uranium, étaient très modestes au cours de cette pério- de.

Les autorités nigériennes estiment que les revenus de l'Etat jirovencnt de l'exploitation de l'uranium, par la SOMAIR, se sont élevés à 13 Milliards de FiCFA en 1977 (le calcul exact ne sera possible qu'après la clôture du bilan de la société, en avril 1978), et s'élèveront à environ 20 milliards de F.CFA

en 1978t

Les revenus de l'Etat provenant de l'exploitation de l'uranium par la COMIEAK, en 1978, et 1979 seront encore relativement modestes, étant donné que cette dernière ne fera pas encore des bénéfices au cours de cette période.

En ce qui concerne les revenus de l'Etat provenant des impôts qui sont calcu- lés sur la base des bénéfices des sociétés (impôt sur le bénéfice industriel et commercial (BIC), impôt sur les revenus des valeurs mobilières (iïïvîî), il est très difficile de faire des projections pour les raisons suivantes : - les charges financières et d'amortissement ainsi que les charges d'exploita-

tion et de fontionnement des sociétés minières à créer ne sont pas encore connues 5

- la politique d'auto- financement des nouvelles sociétés minières n'est pas encore connueè ; la loi N° 68-02 prévoit une "provision pour reconstitution de gisement" j cette provision pourrait amputer notablement los recettes au titre de l'impôt sur le bénéfice industriel et commercial, par une réduction

préalable du bénéfice avant impôt (jusqu'ici, la SOMAIR n'a pas encore cons- titué des provisions de ce type).

(17)

- 15 -

Une estimation des revenus de l'Etat provenant de l'uranium, au cours des années à venir est d'autant plus difficile, que le régime fiscal des futures sociétés minières n'est pas encore déterminé. Il sera pro- bablement moins favorable que celui de la SOKÀIR qui est exonérée de plusieurs taxes importantes (taxe sur le chiffre d'affaire, taxe sur le production, droits miniers, etc...).

Il peut être estimé que les revenus totaux de l'Etat nigérien prove- nant de l'uranium monteront à, au moins 50 milliards de F.CFA en

1982 et à 60 milliards de F,CFA en 1984.

(18)

- 16 -

LB PROBLEME DES TRANSPORTS '

Le croissance de la production d'uranium conditionnera une expansion très importante du volume de transport destiné à la zone minière.

Pour la production d'un kilogramme d'uranium, sont requi3 30 kg de diffé- rents biens d'approvisionnement. Etant donné que la région minière est localisée en plein désert, en gros, à mi-chemin entre le Golfe de Guinée et la fêéditerrannée, il est nécessaire de les acheminer.par la route sur des milliers de kilomètres.

La Société Nationale des Transports du Niger (S.N.T.N.) estime que les transports destinés à la zone minière vont augmenter de 63.000 tonnes en 1978 à environ 200.000 tonnes en 1985 (non compris les hydrocarbures).

A l'heure actuelle, 90 de ces transports sont effectués par la voie du Bénin. Etant donné que cette voie est la plus courte de toutes les voies possibles, elle reste aussi la plus économique.

D'autre part, quant à cette voie, se posent les problèmes suivants : 1 ) La saturation du chemin de fer Cotonou - Parakou :

tous les biens d'approvisionnement destinés à la zone minière du

Niger, doivent être transportés par ce chemin de fer» La. S.N.T.N. n'est pas autorisée, en effet,, à les transporter par ses propres véhicules sur ce tronçon.

Bien que du point de vue technique, la capacité du chemin de fer ne soit pas utilisée à 100 'p, le trafic est en fait saturé, compte tenu du man- que d'efficacité de l'Administration béninoise.

2) La saturation du port de Cotonou :

Bien qu'une extension de ce port soit-prévue, le problème de sa satura- tion risque de devenir chronique, pour des raisons liées également à l'inefficacité de son administration.

Actuellement, il n'y a pas de solutions à ces problèmes, du moins, à court terme.

Ces problèmes ont amené la S.N.T.N. à transporter 10 fo des biens d'appro- visionnement destinés à la zone minière par la voie du Togo. Etant donné que cette voie est de 250 km plus longue que celle du Bénin et qu'elle est par conséquent plus chère, elle ne sera utilisée qu'autant/durera le. satu-

ration de la voie béninoise. clu e

Quant à la voie de la Côte d'Ivoire, la aussi, se pose la oroblème de la saturation du chemin de fer Abidjan - Ouagadougou.

La voie du Nigeria est exclusivement empruntée pour le transport des hy- drocarbures. Etant donné qu'il est prévu la construction d'un pipe-line de Port-IIarcourt à Kano, cette voie demeurera la plus économique pour ce groupe de produits.

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- 1 7 -

En tant que voie internationale conduisant au Niger et -plus particulière- ment h la zone minière, la route de l'Algérie pourrait constituer une alternative réelle à moyen et à long terme. Les problèmes qui se posent à l'heure actuelle quant à l'utilisation de cette voie, sont :

- le fait que la route n'est pas encore goudronnée entre Tamanrasset et la zone minière ;

- le manque complet d'infrastructures de support entre Tamanrasset et la zone minière du Niger ;

- la congestion du port d'Alger ;

- le fait que les tarifs de la Société Nationale des Transports d'Algérie sont trop élevés.

Outre les problèmes des communications internationales, se pose actuelle- ment encore le problème des transports entre Tahoua, au centre du Niger et Arlit. Vu l'état de cette route et le fait qu'elle est impraticable pendant la saison des pluies, les transports sur ce tronçon sont devenus excessivement coûteux. La construction de la "route de l'uranium", qui sera achevée fin 1961, résoudra entièrement ce problème (voir chapitre

"la route de l'uranium").

Pour faire face à la croissance du trafic conditionné par l'expansion du secteur minier, la S.II.T.N. a arrêté un programme d'investissements très important (augmentation du nombre de camions semi-remorques de 300 en 1978 à 490 en 1935 et construction de 5 nouveaux centres d'exploitation).

Etant donné que la S.ïï.T.N. est appréciée par les sociétés minières comme entreprise efficace, ces dernières vont continuer de la charger de toutes les opérations de transport liées à l'exploitation de l'uranium. Dans le secteur des transports, la S.N.T.N. n'a pas un monopole accordé par l'Etat, mais un monopole de fait.

Dans le souci de contribuer a la solution des problèmes de transport, les société minières sont en train d'examiner les possibilités de transport aérien entre Arlit et l'Europe.

11 - ACTIVITES CONNEXES

a) La route de l'uranium

En septembre 1976, le Gouvernement du Niger signait un accord avec

l'ONAREïI et les sociétés minières engagées dans la recherche et l'exploi- tation de l'uranium au Niger, qui fixait les modalités de la participation de ces dernières au financement de la route de l'uranium.

Le préambule du protocole d'accord précise que le mode de financement ne doit faire peser aucune charge particulière sur le budget de la République du Figer et ne pas handicaper les capacités d'endettement extérieur de celle-ci.

• / • • •

(20)

Deux sociétés sont crées i

- la Société Concessionnaire de la route Tahoua-Arlit (CONCERTA), chargée

de la construction, de l'exploitation et de l'entretien de la route. Le capital social de la société s'élève à 2,2 milliards de P.CFA, 25 ?° des actions seront détenues par le Niger et les collectivités locales de droit public. Les 75 ^ restants des parts appartiennent à la société de financement, c'est-à-dire aux compagnies minières. La société est maître d'ouvrage. Elle confiera à l'Administration des Travaux Publics du Niger le rôle de maître d'oeuvre. La ressource financière principale de la société est une redevance routière, versée par tous les exportateurs de concentré marchand d'uranium, même si leurs exportations n'utilisent pas cette route, fixée annuellement au kilo d'uranium exporté.

- Une société de financement créée par les sociétés minières, chargée de fournir la majeure partie des ressources de financement nécessaires à

le société concessionnaire. Son siège est à Luxembourg. Les participations des sociétés minières au capital de cette société ont été fixées en fonc- tion du stade d'avancement de l'opération.

- sociétés au stade d'exploitation 30,5 fa - sociétés au stade de recherche 6 $ - sociétés au stade de prospection 5 %

La participation des différentes sociétés se présentent donc comme suit ; COÏIINAÎ' 30,5 %

SOESLZR 30,5 f°

autres sociétés 27,7 fo

En outre, la C O G E M a pris une participation de 11,3 $*

La route conduira de Tahoua via Agadez à Arlit et aura use longueur d'en- viron 653 km. Elle sera goudronnée sur tout le parcours (bi-couche, lar- geur de plateforme 8,60 ; largeur du revêtement 6 m ) .

Il est estimé que le coût de construction de la route s'élèvera à 52_J5i2c liards de F.CFA. Ce montant comprend la révision des prix durant les tra- vaux, ainsi qu'environ 5 milliards de F.CFA d'impôts et d'intérêts inter- calaires .

Les groupements d'entreprises suivants ont été désignés comme adjudicataires : Lot 1 (Tahoua - Abalak) et

Lot 3 (Agadez - Arlit) ;

Groupement DRAGAGES, SAT01, SNGTN, RAZEL, BILFINGERft BERGER.

Lot 2 (Abalak - Agadez) :

Groupement SOURDIN ET CHAUSSE, FOUGEROLLES.

La période de construction de la route s'élève à 36 mois.

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- 19 -

La vocation de la route de l'uranium sera la suivante :

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une voie rapide et économique, utilisable pendant toute l'année, vers la zone minière, adaptée à la croissance très inportante du trafic conditionné par l'expansion du secteur minier ;

- dôsenclaveaent du nord du Niger, notamment de la région d'Agadez ; - achèvement d'un tronçon important de la route transsaharienne.

b) La Société Nigérienne d u Charbon (SONICHAR)

L'objet de la SONICHAR est l'exploitation du gisement de charbon d'Anou Araren pour la production d'énergie électrique qui sera fourni aux mines d'uranium dans la région d'Agadez - Arlit.

La répartition du capital de la SONICHAR se présente comme suit : Etat NIGERIEN 26,4 £

SOIÎAEl et COKINAK 47 f>

B.D.R.N. 10,5 % SOHAKA 10,5 fo NIGELSC 2,6 $ S.N.T.H. 2,6 $

La SOHICHAR sera chargée de la oroduction et la Société Nigérienne d'Elec- tricité (NIGELEC) du transport et de la distribution de l'énergie électri- que. Le site de la mine est à 40 km d'Agadez et à 180 km des mines d'ura- nium.

Les réserves de charbon actuellement connues s'élèvent à 6.500.000 tonnes.

Elles sont susceptibles de satisfaire les besoins du secteur minier en énergie électrique pendant une période de 25 ans. L'exploitation du char- bon se fera à ciel ouvert. Le charbon est d'une qualité moyenne (capacité calorifique de 4.000 termies/tonne).

L'équipement de la centrale se fera en deux tranches de 16 ï?J, ouissance nette et de 18,8 MW de puissance brute chacune (32 MW de puissance instal- lée disponible au total).

Les travaux de construction commenceront début 1978. La- mise en exploita- tion de la première tranche de la centrale s'effectuera au cours du pre- mier semestre 1980, tandis que celle de la deuxième tranche sera au cours du 1er semestre 1983.

En ce qui concerne la quantité d'électricité à produire, il fallait par- tir du fait que la SOKAIR et la CONINAK sont déjà équipées de centrales thermiques ; il était estimé d'autre part, que jusqu'en 1985, cinq nou- velles mines seront ouvertes.

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(22)

-20

lie coût d'investissement pour l'usine et annexes, la centrale et annexes ainsi que l'infrastructure de transport s'élèvera à 3«?.«4,60 raio. F..CFA. En outre, le coût d'investissement pour les centrales diesel d'appoint dans les nouvelles mines s'élèvera à 11.600mio P.CFA.

La production d'énergie électrique de la SOHICHAR s'élèvera à 221 Gigawatt t*& heure (G-Wd)^Snl5hase de croisière, les centrales diesel d'appoint des 5 mines produiront 35 G¥H en phase de croisière.

Une ville minière sera construite par la SONICHAR pour ses 250 employés et leurs familles. Le problème de l'eau est résolu, étant donné l'existen- ce d'une nappe fossile au site de la mine.

c) L*urbanisme en zone minière

L'expansion du secteur minier a entrainé des activités très importantes sur le plan de l'urbanisme.

Ainsi, la SOMAIR a implanté la ville d'Arlit de 1969 >•• 1971 et la COKHJAK la ville d'Akokan de 1976 à 1978 afin de pouvoir loger leur personnel . La ville d'Arlit a actuellement environ 12.000 habitants, dont environ 8.000 •• 9.000 sont des employés de la SOMAIR et leurs familles. Son nombre total d'habitants montera à environ 15.000 en 1985.

Le nombre d'habitants de la ville d'Akokan s'élève actuellement à environ 3.000.

Les deux villes sont équipées des infrastructures de te.se et installations communales nécessaires. Chaque ville se décompose en ville minière et ai quartiers qui se sont développés spontanément/sont liés surtout h.

l'établissement du secteur tertiaire. et qui

La ville d'Arlit représente le centre administratif de la région minière aussi bien que son centre économique, où beaucoup d'activités du secteur secondaire et tertiaire de la zone minière sont concentrés (entreprises de construction, commerce , services).

Ce rôle est favorisé par le fait que cette ville est localisée au centre géographique de la région minière et qu'elle représente le premier noyau..

industriel et pôle de croissance en région minière.

La nolitique de développement régional prévoit que ce rôle se""', maintenu et renforce (probablement construction d'un aéroport pour grands avions de transport etc...).

Il est estimé que chaque ville minière, à l'exception d'Arlit, aura une population de 7.000 habitants au moment où la mine aura atteint son niveau de croisière. Etant donné que les mines d'Immouraren et de Tassa ÏT'Taghal- gue auront atteint ce stade en 1984, la population totale en zone minière aura atteint 36.000 habitants, à cette date. Si seulement la moitié des projets de recherche en cours aboutit à des projets d'exploitation, la

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(23)

population en zone minière s'accroîtra à 60.000 - 80.000 habitants en 1995.

Jusqu'ici, chaque mine a été dotée d'une ville minière. Le Service de l'Urbanisme et de l'Habitat est en train d'examiner s'il est possible de construire des centres urbains plus importants pour plusieurs mines, dans le cas où plusieurs mines se trouvent relativement proches les unes des autres.

Ainsi, la ville minière de la mine de Tassa N'Taghalgue (Arni) constitue- ra probablement une extension de la ville actuelle d'Ako!.:an.

Dès maintenant, s'avère nécessaire l'élaboration d'un plan directeur de développement régional pour la zone minière.

d) L'Ecole des Mines de l'Aîr

L'Ecole des îîines de l'Air ( E M A I R ) , établissement public de l'Etat, fut créée en 1975 à. Agadez,(par ordonnance n° 75-18 du 2.5.75).

Cette école a pour but de former des cadres de maîtrise dans les spécia- lités suivantes î

- mines et carrières ? - recherches minières ; - forages ;

- traitement des minerais % - travaux publics .

La durée de la scolarité est de quatre années après le B.E.P.C.. Un tronc commun de 2 ans dispense aux élèves une formation générale et technique.

Les deux dernières années, les élèves sont répartis en cinq sections ou spécialisations.

Des visites d'initiation et des stages obligatoires de formation ont lieu chaque année pour tous les élèves.

En fin de scolarité sont décernés des diplômes de cadre-de maîtrise dans les spécialités respectives.

La construction des bâtiments de l'école, d'une valeur de 750 millions de P.CFA a été terminée en 1977.

Le budget de fonctionnement de l'Ecole s'clève à 45 mio de ?.CTA en 1978.

L'effectif des professeurs s'élève actuellement à 8 et s'olovoro. à 15 en régime de croisière.

Les promotions seront de 40 élèves en moyenne, cet effectif répondant aux besoins des services des Mines et des Travaux Publics de l'Etat et des sociétés minières en activité au Niger, dans un proche avenir.

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ANNEXE ÏT° A

EVOLUTION DES PRIX POB DE L'URANIUM PAYE A LA SOMAIR ( p a r kg)

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Source : SOMAIR

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