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APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE DE DEUX VILLAGES DANS LA REGION DE MARADI EN REPUBLIQUE DU NIGER

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI(UAC)

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI(EPAC)

***********

DEPARTEMENT : DE GENIE CIVIL

***********

OPTION : SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’EAU(STE)

***********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Réalisé et soutenu par Soulemane IGUE

Encadreur: Sous la supervision du : Mr Boubakar MAGAGI DADINKOWA Pr François de Paule CODO, Directeur Régional de l’Hydraulique et IngPhD,

de l’Assainissement de Maradi Maître de Conférences des Universités, Enseignant-Chercheur EPAC/UAC

Membre du jury

Président : Dr ALLASSANE Abdou Karim, Enseignant à la FAST / UAC Rapporteur : Mme AHONONGA Elena, Collaboratrice extérieure de l’EPAC Membre : Mr HOUNTONDJI Babylas, Ingénieur en Génie Civil

Année académique 2013-2014.

APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE DE DEUX VILLAGES DANS LA REGION DE MARADI EN

REPUBLIQUE DU NIGER

3ème promotion

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Rédigé par Soulémane IGUE Page i

DEDICACE

A

ALLAH, Le Misericordieux, Le Clement

Soulemane IGUE

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Rédigé par Soulémane IGUE Page ii

REMERCIEMENTS

Dire « Merci » est et demeure un devoir de gratitude envers ceux à qui nous devons quelques bienfaits. Aussi ne saurais-je commencer la rédaction de ce rapport sans exprimer mes sincères remerciements à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre m’ont aidée, soutenue et encouragée tout au long de ma formation et durant le stage pratique.

Qu’il nous soit permis de remercier :

Notre Superviseur, le Professeur François de Paule CODO, Maître de Conférences des Universités, Enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), Chef option Sciences et Techniques de l’Eau (STE). Vous aviez accepté, malgré vos importantes occupations, de diriger ce travail avec patience. Recevez ici notre profonde gratitude et notre profond respect.

Mr Arcadius DEGAN , vous qui aviez suivi de très près la rédaction de ce rapport ;

Mr Boubakar MAGAGI DADINKOWA, Directeur Régional de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Maradi ; Merci de m’avoir accepté dans l’illustre structure que vous avez l’honneur de diriger ;

Mr Hassane ISSAKA , Chef de la Division de l’Hydraulique Rurale de la région de Maradi, pour m’avoir encadré durant tout le stage

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Rédigé par Soulémane IGUE Page iii

Professeur AVLESSI Félicien, Professeur Titulaire des Universités, Directeur de l’EPAC ;

• Professeur BONOU Clément, Maître de conférences des Universités, Directeur Adjoint de l’EPAC ;

Et tout le corps professoral du département de Génie Civil auquel appartient notre filière de formation notamment au :

• Professeur AÏNA Martin Pépin, Maître de Conférences des Universités, Chef département Génie Civil ;

• Professeur DEGAN Gérard, Professeur Titulaire des Universités ;

• Professeur ADJOVI Edmond, Maître de Conférences des Universités ;

• Professeur GBAGUIDI A. Gérard, Maître de Conférences des Universités ;

• Professeur GBAGUIDI S. Victor, Maître de Conférences des Universités ;

• Dr WANKPO Epiphane, Enseignant à l’EPAC

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Rédigé par Soulémane IGUE Page iv

Adolphe TCHEHOUALI, Dr Ing. en Génie Civil, Maître-Assistant des Universités, Enseignant chercheur à l’EPAC ;

Gossou Jean HOUINOU, Dr. Ing en Topométrie, Enseignant à l’EPAC

• Dr BACHAROU Taofic, Enseignant à l’EPAC ;

• Dr ZINSOU Codjo Luc, Enseignant à l’EPAC ;

• Dr ZOGO Dieudonné, Directeur Régional SONEB-Parakou, Enseignant- Chercheur à l’EPAC ;

• Ing Elena AHONONGA, Enseignante à l’EPAC ;

• Ing Paul LANMANDJEKPOGNI, Enseignant à l’EPAC

Merci pour tout le sacrifice et tout l’effort dont vous faites preuve dans le but de nous assurer une formation de qualité.

Notre profonde gratitude revient à :

 Notre cher papa, Rafiou IGUE pour les nombreux sacrifices consentis pour moi. Reçois ici papa, le fruit de tes efforts ;

 Notre mère, Philomène ALOUMON pour m’avoir donné la vie, éduqué et aimé. Saches que tes conseils et tes prières ont eu un impact incontestable. Trouves en ce travail la marque de ma profonde gratitude ;

 Tous nos frères et sœurs pour le soutien et les conseils. Puisse la tige de la fraternité ne jamais se rompre ;

 Aux frères AZON qui m’ont toujours tendu leurs mains fraternelles, puisse la solidarité s’intensifie entre nous ;

 A Faosiath MOUSSE, pour son amour et ses soutiens ;

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Rédigé par Soulémane IGUE Page v

 A tous mes camarades de la troisième promotion Licence Professionnelle Sciences et Techniques de l’Eau, pour les moments de joie et de peine partagés ;

 A tous ceux dont les noms ne figurent pas ici, et qui, de quelque façon que ce soit, ont contribué à l’aboutissement de ce travail.

Enfin j’adresse mes sincères remerciements à Monsieur le Président et aux membres du Jury pour avoir accepté de consacrer une partie de leur temps pour juger ce travail. Soyez-en infiniment remerciés.

(7)

Rédigé par Soulémane IGUE Page vi

SOMMAIRE

Dédicace……….. i

Remerciements ... ii

SOMMAIRE……… iv

Introduction ……… 1

Chapitre 1: Présentation de la structure d’accueil et de la zone d’étude………. 4

1.1

Présentation de la structure d’accueil... 5

1.2

Présentation de la zone d’étude ………. 8

Chapitre 2 : Démarche méthodologique et déroulement du stage………. 16

2.1 Démarche méthodologique……… 17

2.2 Déroulement du stage ………...

17

Chapitre 3 : Présentation et analyses de résultats des travaux réalisés……….. 34

3.1 Cas de Dan Issa ………

35

3.2 Cas de Guidan Roumdji………

38

Chapitre 4 : Difficultés rencontrées et suggestions……… 42

4.1 Difficultés rencontrées………

43

4.2 Suggestions ………..

43

Conclusion ……… 45

Bibliographie ……….. 47

Annexe ……… 48

Table des matières ………..

52

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Rédigé par Soulémane IGUE Page vii

LISTE DES TABLEAUX , FIGURES et photos Liste des tableaux

Tableau 1 : Evaluation pluviométrique des cinq dernières années de la région de

Maradi ……….11

Tableau 2 : Observations faites au cours du développement du forage de Dan Issa ………..37

Tableau 3 : Observations faites au cours du développement du forage de Guidan Roumdji ………40

Liste des figures Figure 1 : Organigramme de la DRHA-Mi ………7

Figure 2 : Coupes lithologique et technique du forage de Dan Issa ……….…35

Figure 3 : Coupe lithologique et technique du forage de Guidan Roumdji .…38 Liste des photos Photo 1: Tricône ……….…..…17

Photo 2 :Trilame ………...…17

Photo 3 : Antisol ………..……18

Photo 4 :Bentonite ………....18

Photo5: Les tuyaux PVC et leurs différentes longueurs ……….…..25

Photo 6 : Crépine à fentes de scies .. ………....27

(9)

Rédigé par Soulémane IGUE Page viii

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES UAC : Université d’Abomey-Calavi

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi STE : Sciences et Techniques de l’Eau

PVC : Polyvinyle de Chlorure AEV : Adduction d’Eau Villageoise PEA : Point d’Eau Autonome

pH : Potentiel Hydrogène

OMS : Organisation Mondiale de la Santé CPT : Cahier des Prescriptions Techniques DAO : Dossier d’Appel d’Offre

DRHA-Mi : Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Maradi

DDH : Division Départementale de l’Hydraulique

DRHUSU : Division Régionale de l’Hydraulique Urbaine et Semi Urbaine DRELP/D : Division Régionale de la Législation, des Etudes, de la Programmation et de la Documentation

DRRE/S : Division Régionale des Ressources en Eau et de la Statistique

DRRHM/F : Division Régionale des Ressources Humaines, Matérielles et Financières

DRHR : Division Régionale de l’Hydraulique Rurale.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page ix

RESUME

Ce rapport intitulé «Approvisionnement en eau potable de deux villages dans la région de Maradi (REPUBLIQUE DU NIGER) entre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Sciences et Techniques de l’Eau. Il rend compte des trois (03) mois de stage de fin de formation que nous avons effectué à la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Maradi dans la République du Niger.

Il aborde les travaux de réalisation de forage et d’essais de pompage dans les villages de Dan Issa et Guidan Roumdji situés dans le nord de la dite région . Ces travaux auxquels nous avons assisté visent l’accès des populations concernées à l’eau potable et réduire ainsi les problèmes liés à la boisson d’eau de mauvaise qualité..

A part les petites difficultés auxquelles nous avons été confrontées sur le terrain, ces travaux se sont déroulés dans de bonnes conditions et nous ont permis d’enrichir davantage nos connaissances en matière d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

(11)

Rédigé par Soulémane IGUE Page 1

INTRODUCTION

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 2

La question de disponibilité et d’accès à l'eau potable est sans aucun doute un des problèmes majeurs auquel est confronté l'humanité. Celui-ci va perdurer dans le temps si les dispositions adéquates ne sont pas prises. Aujourd'hui, en effet on estime qu'un habitant sur cinq de la planète n'a pas accès à l'eau en quantité suffisante alors que de très nombreuses activités de production et de consommation relèvent directement ou indirectement des ressources en eau.

L’eau, denrée indispensable à la vie et facteur de développement humain et durable, est inégalement répartie à la surface de la terre. Une portion de cette eau constitue les eaux souterraines. Celles-ci sont les plus exploitées par l’homme parce qu’elles sont de bonne qualité et ne comportant pas autant de danger que les eaux de surface du point de vue de la santé humaine.

Malgré sa présence dans le sol , l’approvisionnement en eau potable constitue un véritable problème surtout pour les populations des zones rurales qui ne disposent pas assez d’ouvrages d’alimentation en eau (puits, forages, PEA ou AEV) pour subvenir à leurs besoins. C’est conscient de ce fait que le Gouvernement Nigérien avec l’appui des partenaires techniques et financiers s’est lancé dans un défi qui consiste à faciliter l’accès à l’eau potable surtout dans les contrées rurales.

Toute formation pour être complète, doit associer la théorie à la pratique.

Ainsi, à la phase pratique de notre formation en Sciences et Techniques de l’Eau (STE) à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), nous avons fait un stage au sein de la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Maradi-NIGER. Durant ce stage, nous avons participé à la réalisation de plusieurs forages dans la région de Maradi plus précisément dans les villages de Dan Issa et Guidan Roumdji.

Le présent travail s’inscrit alors dans le cadre de notre rapport de fin de formation en vue de l’obtention du diplôme de Licence professionnelle. Il est

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 3

développé suivant quatre chapitres. Le premier se rapporte à la présentation de la structure d’accueil et de la zone d’étude tandis que le deuxième est relatif à la méthodologie adoptée et au déroulement du stage puis le troisième présente les résultats et analyses des travaux réalisés et enfin le dernier chapitre montre les limites de l’étude et fait état des diverses suggestions formulées.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 4

CHAPITRE 1: PRESENTATION DE LA STRUCTURE

D’ACCUEIL ET DE LA ZONE D’ETUDE

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 5

1-1 Présentation de la structure d’accueil

La Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Maradi, autre fois Direction départementale de l’hydraulique a été créée en 1984 avec la première décentralisation.

Elle a pour mission essentielle l’approvisionnement en eau de la population et le suivi des ressources en eau .A travers cette mission elle veille à l’application des textes régissant la politique nationale de gestion de l’eau au niveau de la région de Maradi.

La direction régionale de l’hydraulique et de l’assainissement est chargée - de la connaissance et le suivi des ressources en eau, leur mobilisation

et ensuite leur gestion.

- du contrôle de l’exécution des ouvrages hydrauliques ;

- de la collecte, l’analyse et le stockage des données sur les ressources en eau ;

- du contrôle et du suivi des travaux de collecte et d’évacuation des eaux usées de la dite région ;

1-1-1 Moyens de la direction régionale de l’hydraulique et de l’assainissement

 Moyens humains

La Direction régionale de l’hydraulique compte six (06) directions départementales, l’effectif de la Direction est de 30 agents toute catégories confondues dont vingt quatre (24) cadres, six (6) auxiliaires. Les appelés du Service Civiques National sont au nombre de onze (11).

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 6

 Moyens Matériels

La Direction régionale de Maradi dispose de : Sept (7) véhicules 4/4

- Un camion pour le transport des matériaux ; - Un (1) compresseur en panne ;

- Trois (3) moto-cross ; - Dix (10) ordinateurs ; - Quatre (4) imprimantes

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 7

1-1-2 Organigramme de la structure

Notons que cet organigramme est en pleine modification vue le changement de dénomination récente du ministère de tutelle.

DIRECTION REGIONALE SECRETARIAT

DRRE/S DRHUSU DRHR DRLEP/D DRRHM/F

LABORATOIRE CELLULE

INFORMATIQUE

CELLULE SOCIO- ECONOMIQUE

DOCUMENTATION

DDH/Aguié DDH/Dakoro DDH/G.Roumdji DDH/Marounfa DDH/Mayahi DDH/Tessaoua

DIRECTION REGIONALE ADJOINTE

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 8

1.2. Présentation de la zone d’étude

1.2.1. Aspect physique - Situation Géographique

La région de Maradi est située dans la zone Sud – Est de la république du Niger .Elle se localise Parallèle 13° et 15°26 de latitude Nord, Méridien 6° et 8°32 longitude Est.

La région de Maradi s’étend sur 32.500 km2 soit environ 3% du territoire National et se répartit en six départements, neuf communes urbaines et trente-sept communes rurales (Source DRHA-Mi). La Commune urbaine de Maradi, chef-lieu de la région couvre environs 8577 hectares soit 87,77 km2. La région de Maradi est limitée au Nord par la région d’Agadez, à l’est par celle de Zinder, à l’ouest par la région de Tahoua et au sud par la république fédérale du Nigeria. La population est de 369.366 habitants en 2002 avec un taux d’accroissement annuel de 8,6% (source S.C.P.Monàgraghie en 2002). La ville de Maradi a été créée vers 1930 après la chute de Birni Katchina vers 1920 .Elle a été érigée en commune mixte en 1955 sous l’autorité coloniale .Maradi est actuellement administré par un maire assisté d’un secrétaire général tous deux sous la hiérarchie du gouverneur de la région. Notons que la chefferie traditionnelle concoure aussi dans l’organisation sociale de la ville .

- Le relief, le climat et l’hydrographie

La région de Maradi est sur un plateau dunaire à une altitude moyenne de 370 à 390m situé sur la rive droite de la vallée du Goulbi .Ces sols dunaires périphériques sont favorables à la pratique de culture extensive du mil ; niébé et l’arboriculture fruitière.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 9

L’existence de dépression de terres a créé les cuvettes et les mares recevant les eaux de ruissellement permettant à la population de pratiquer la pêche, le jardinage.

Le climat de la région de Maradi est de type sahélien au nord et de type soudanien pour la partie centrale et le sud. Il est caractérisé par :

Une saison de pluie allant de juin en septembre avec une température moyenne de 30°C ;

Une saison froide allant d’octobre en janvier ;

Une saison sèche et chaude s’étale de février en juin avec une température qui peut atteindre 45°C.

Les principaux vents soufflant dans la région de Maradi sont le harmattan et la mousson.

La région de Maradi constitue un territoire qui renferme un réseau hydrographique important.

La zone comprend trois grands bassins hydrographiques : Le Goulbi de Maradi, le Goulbi N’kaba et la vallée de la tarka.

Le réseau hydrographique est important mais n’est fonctionnel que dans la partie méridionale de la zone (Goulbi de Maradi et sud du Goulbi N’kaba) le reste du réseau est fossile (vallée de la tarka et partie nord du Goulbi N’kaba). Les trois (3) bassins, présents dans la zone de Maradi sont situés sur le plan hydrologique dans le bassin versant du fleuve Niger. Ce sont des affluents dits de rive gauche qui contribuent peu au niveau des apports car situés dans des zones de pluviométrie réduites. La région de Maradi dispose aussi de quelques mares permanentes et semi-permanentes. Ses eaux sont utilisées dans la pratique de l’irrigation.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 10

1.2.2. Géologie et hydrogéologie

Au plan géologique, on note que la structure géologique du Niger est relativement simple. En effet, le matériel géologique est constitué de roches anciennes du socle et de roches sédimentaires relevant de deux ensembles géologiques : les bassins du socle précambrien et les bassins sédimentaires paléozoïques. Les formations sédimentaires renferment diverses substances minérales dont le fer, l’or, le cuivre, l'argent, le gypse, les phosphates, et aussi des substances énergétiques comme l'uranium et le charbon que l'on trouve dans les séries de carbonifère.

L'uranium et le charbon qui font l'objet d'une exploitation, constituent les principales ressources minières du pays. Leur importance dans l’économie nationale est grande, surtout en ce qui concerne l'uranium. La production d'uranium, qui fait du Niger le quatrième producteur mondial, s'était fortement accrue dans la période de 1975 à 1981 où elle a atteint son niveau le plus élevé de 4364 tonnes.

D'importants indices de pétrole ont été mis en évidence dans le bassin d'Agadem et dans le Djado. Trois permis de recherche sont en cours (Bilma, Ténéré et Kafra) et permettent de fonder de sérieux espoirs quant à la découverte éventuelle de nappes susceptibles de déboucher sur une exploitation rentable.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 11

Les ressources en eau souterraine dans la région de Maradi se répartissent entre le système aquifère du Continental Hamadien, les aquifères discontinus du socle du Sud Maradi et les nappes alluviales des Goulbis et de la Tarka qui sont d’extension limitée.

- La nappe du continental Hamadien

La nappe du continental Hamadien couvre toute la région sauf la bordure sud où le socle affleure. Elle est libre dans la majeure partie de la région et peut être localement en charge vers le nord. La profondeur de la nappe est supérieure à 20 m (20-100 m). Les valeurs de transmissivité ne sont pas mesurées, néanmoins des essais de débit ont permis de dégager des valeurs entre 10-4 et 10-2 m2/S. Les débits sont faibles dans la partie supérieure de l’aquifère. Ils dépassent 5 m3/h et atteignent localement 50 m3/h dans les termes inférieurs. Les eaux sont en général douces (350 –600 mg/l). Certains éléments tels que le fluor peuvent se trouver en

Figure 2 : Carte géologique simplifiée du Niger

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 12

concentration anormale (l’arc de cercle Tibiri, Fissataou,Chadakori, Baban Kori, Malan Kaka, Sabon Machi), et les nitrates vers Maïjirgui. Des émanations de gaz toxiques sont observées dans les puits profonds de la région de Dakoro. Cette nappe est très faiblement alimentée par les eaux de pluie ; le très faible renouvellement de ses eaux lui confère un caractère fossile qui limite sa vulnérabilité à la pollution.

- La nappe alluviale des Goulbis et de la Tarka

La nappe alluviale des Goulbis et de la Tarka est libre et localisée dans les vallées. L’épaisseur des alluvions dépassent rarement 40 m et ces derniers reposent en discordance sur le socle précambrien. La profondeur du niveau de la nappe varie entre 1 et 10 m dans sa partie amont et peut s’abaisser de14 à 18 m dans sa partie avale . Le gradient hydraulique de cette nappe est de 1,2% avec un sens d’écoulement. Ses transmissivités sont de l’ordre de 5.10-3 à 2.10-2 m2/S.

Les débits des forages atteignent 100 m3/h par endroit. La qualité des eaux est en général bonne, moyennement minéralisées, de conductivité moyenne de l’ordre de 150 µS/cm.

- La nappe du socle

Elle est localisée dans la bande Sud de la région et couvre 2% de la superficie totale. Les débits varient généralement de 0,5 m3/h à 2 m3/h ;

Cet aquifère présente des bonnes caractéristiques physico-chimiques avec une conductivité électrique moyenne de 160 µs/cm.

1.2.3. Les sols, la végétation, la faune et la pluviométrie

Les sols de la région de Maradi sont de deux types, qui sont les sols de vallée et les sols de plateau.

- les sols de vallée sont des sols peu évolués d’apport alluvial.

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- les sols de plateau qui sont des sols ferrugineux tropicaux représentent la plus grande partie des sols cultivés.

La végétation est composée d’espace variés et, repartie en trois (3) states :

 La state arborée composée d’espèces comme Acacia Atlida Acacia, nilotique, Balkanne aegytiacia , Zizi phare manitiana, Banhinica rufescens, Anogeissus ;

 La state arbustive composée de : Acacia senegal, Calotropres procera, boscia Sénégalais ;

 La state herbacée est composée de : cenchures bifplorus, Audiologiste gayanes, sida cordifola.

.Cependant une grande menace plane sur ces ressources forestières dues à une surexploitation, feu de brousse et les aléas climatiques.

La région de dispose d’une faune presque absente du fait de l’occupation de leurs habitats par les cultures, l’ élevage et aussi le climat non favorable .

En dépit du climat acide, les précipitations annuelles varient de 400 à 600 mm .Cette zone est l’une des plus favorables à l’agriculture à faible contrainte

Tableau N°1 Evaluation pluviométrique des cinq dernières années.

Années 2009 2010 2011 2012 2013 Hauteur des

pluies

338,1 532,3 485 371 561

Nombre des jours

42 37 27 36 38

Source: DRHA-Mi

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 14

1.2.4. Aspect Socio –économique - Population

Les premiers occupants de la région de Maradi sont d’origine très mal connue. Par contre celle de la population Haoussa qui est le groupe le plus important est assez commenté .Cette population est composé des sédimentaires (Katsinawa, Gobirawa, Zarma etc.) et des nomades (Touareg, Peulh). Cette population est en majorité jeune avec une démographie galopante.

Cependant, on retrouve des communautés étrangères dans la commune .La population vit essentiellement de l’agriculture.

- Agriculture

L’agriculture occupe une place importante dans l’économie de la ville de Maradi.

Le mil, Sorgho, le niébé sont les principales cultures vivrières qu’on produit, à cela s’ajoute la commerciale telle que l’arachide, le coton, le souchet. Notons que plus de la moitié de la région de Maradi est à vocation agricole .Cette population s’adonne aussi à des cultures maraîchers aux niveaux des points d’eaux.

Cette activité est confrontée à des problèmes d’insuffisances des terres cultivables liées à pression démographique, aux aléas climatiques et surtout aux développements des cultures commerciales.

- Elevage

Après l’agriculture, l’élevage est la seconde activité économique de la population de Maradi. Cet élevage est aussi confronté à des difficultés comme le manque de surface de pâturage amenant ainsi les éleveurs à l’utilisation des produits agricoles et à faire le pâturage aérien. L’élevage rousse qui est recherché du fait de sa fécondité, de la qualité de sa viande et de son adoption aux conditions

(25)

Rédigé par Soulémane IGUE Page 15

difficiles. Maradi dispose également d’une station avicole .Le cheptel est principalement, constitué des bovins, caprins, camelins, oiseuses.

- La pèche

En Matière des ressources abiotiques, la région de Maradi dispose d’un potentiel non négligeable .Les plus importants sont constitués par le lac de Madarounfa et les quelques mares semi- perméables .Cependant, elle reste limitée à quelques pêcheurs pour un besoin commercial qui n’arrive pas à répondre aux attentes de la population.

- Commerce artisanat Industrie

La région de Maradi est un carrefour d’élevage commerciaux important entre le commerçant de la région et ceux venant du Nigeria .L’ on ne peut parler de cette région sans faire allusion à son tissu industriel quelques peu altéré, de sa chèvre rousse, mais cette activité est peu développée et n’est pratiquée que par les allocations (Malien, sénégalais) On y trouve des forgerons, bijoutier etc.

La pratique de l’artisanat traditionnelle des crus et peaux reste désirer malgré la disponibilité permanente de la qualité instable de la peau de la chèvre rousse. La crise économique qui sévit dans le pays n’a épargné la capitale commerciale.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 16

CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET

DEROULEMENT DU STAGE

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 17

2.1. METHODOLOGIE

La méthodologie utilisée dans le cadre de notre travail sanctionné par ce rapport comporte les étapes suivantes : la collecte de données, le traitement des données et enfin la réalisation des coupes de forage

 La collecte de données

La collecte de données est relative aux étapes à suivre dans un projet d’exécution de forage, aux engins et techniques utilisés pour la réalisation des forages. Elle se rapporte aussi aux différentes étapes dans l’exécution d’un forage ainsi que le but et le déroulement de chacune d’elles. Ces données ont été recueillies au cours de notre stage pratique sur le terrain puis lors des recherches documentaires.

 Le traitement des données

Le traitement des données a été réalisé à l’aide du logiciel Coupe de forage.

Le traitement consiste à présenter les résultats obtenus à la fin de chaque forage pour en tirer si possible des conclusions sur la relation entre la lithologie et performance des forages

2.2. DEROULEMENT DU STAGE

Cette étape consiste à présenter les différentes activités menées au cours du stage.

Les travaux de terrain se sont déroulés au sein de deux ateliers de forage : la foreuse T3W et la sondeuse SPC 600 3T. Notons qu’avant notre arrivée sur les lieux les études de prospection géophysique ont été déjà réalisées et ont fixé les coordonnées des points de forage. N’ayant pas participé à ces études, nous ne parlerons que de ce que nous avons suivi.

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 18

2.2.1. Activités relatives aux différents forages

Selon le contexte hydrogéologique du village de Guidan Roumdji, le forage réalisé est du type Rotary à la boue.

Les travaux de forages se sont déroulés en plusieurs étapes à savoir: exécution, équipement, cimentation, développement et essais de pompage.

2.2.1.1. Exécution des forages

L’exécution des forages s’est déroulée en plusieurs étapes à savoir:

l’installation du chantier et des matériels de forage, la préparation de la boue de forage et la réalisation des forages.

2.2.1.1.1. Installation du chantier et des matériels de forage

Installation du chantier

L’installation du chantier nous a permis d’avoir une bonne visualisation de l’aire de travail.

Cette opération a consisté à:

- L’arrivée du personnel de chantier, de la foreuse, du camion-citerne, et des tuyauteries en Polychlorure de vinyle (PVC);

- La délimitation de l’aire de travail et l’installation de la foreuse à l’emplacement adéquat pour le forage ; le creusement de la fosse, de la rigole à boue et l’installation du camion-citerne en fonction de l’aire de la fosse à boue;

- La prévision d’un accès au chantier pour les véhicules, l’approvisionnement en eau (citerne d’eau) et pour le remplissage des fosses à boue ; la prévision d’une zone de déblais (cutting).

- L’installation du bureau de chantier et l’entretien avec les représentants des habitants du village ;

- Le levage du mât, le graissage du câble, la mise en place des vérins assurant la stabilité de la machine et la mise au point de la foreuse ; la descente et l’installation de tout le matériel nécessaire au forage ;

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Rédigé par Soulémane IGUE Page 19

- La mise en marche de la machine.

Installation des matériels de forage

Cette phase a consisté à placer dans des endroits propices, les matériels essentiels pour l’exécution des forages. Ces matériels sont :

- Le trilame et le tricone et : encore appelés trépans ; ils constituent les outils de forage qui servent à fractionner ou à perforer les roches ;

- Le marteau fond de trou : il sert à casser les roches très dures - La masse tige sert à augmenter le poids sur l’outil de forage ;

- Les tiges, vissées entre elles, exercent leur poids sur l’outil et permettent de forer ;

- Le réducteur permet de raccorder le tricône , le trilame ou le marteau à une tige.

Photo 1 : Tricône Photo 2 :Trilame

S’agissant des matériels qui accompagnent la foreuse au cours de son activité, on peut citer entre autres : un véhicule de liaison, un mixeur (matériel servant à mélanger les produits de la boue) , des clés fourchette, à griffe et à chaine, des réducteurs, des pelles, des brouettes, des sceaux, des pioches, le niveau pour s’assurer de la verticalité de la tige de forage lors du positionnement de la foreuse, des tuyauteries de raccordements, etc.

Source: Nos enquêtes Source: Nos enquêtes

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2.2.1.1.2. Préparation de la boue de forage

La boue est constituée d’un mélange d'argile (la bentonite), d'eau et d’additif (Antisol) injectée de façon continue lors des opérations de forage.

Pour préparer la boue, on ouvre d’abord le robinet (citerne) refoulant l’eau vers la fosse à boue, les vannes alimentant la pompe à boue (annexe 2) et le mixeur. Pendant que l’eau se déverse dans la fosse, on ferme la vanne d’alimentation de la tête d’injection. En fonction de la qualité de la boue et de la nature du terrain traversé, il est indispensable d’ajouter de produits de boue et ou de l’eau.

2.2.1.1.3. Réalisation de forage avec la foreuse T3W

Le procédé de forage est la méthodologie adoptée pour réaliser les différents forages que nous avions suivis avec la foreuse T3W.

Toutes les actions et les mouvements, des différents organes des foreuses effectués pendant le forage, sont commandés par le tableau de bord.

Les différentes étapes de réalisation du forage sont :

- Les raccordements au sol du réducteur au trilame à l’aide de la clé à chaine et d’une tête de levage au bout libre du réducteur ; on accroche la tête de

0 20 40 60 80 100

1er trim.

2e trim.3e trim.4e trim.

Est Ouest Nord

Photo 3 : Antisol Photo 4 : Bentonite

Source: Nos enquêtes Source: Nos enquêtes

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levage au treuil du mât et on ouvre la table de rotation pour y entrer l’ensemble trilame-réducteur-tête de levage ; par la suite, on referme la table de rotation et on maintient le réducteur à l’aide de la clé fourchette, qu’on fixe autour de lui; après cela, on retire la tête de levage.

- Ajout de tige : Pour ajouter une tige, on fixe la tête de rotation sur une tige de la loge, on fait descendre l’ensemble tête de rotation-tige sur le réducteur et on les raccorde à l’aide de la clé à griffe; on retire la clé fourchette et on commence à forer le trou. Dès que commence le forage, on ouvre la vanne d’alimentation de la tête d’injection en boue.

- Principe: Le trilame est animé d’un mouvement de rotation de vitesse variable et d’un mouvement de translation verticale depuis la surface du sol par l’intermédiaire de la tige. L’avancement de l’outil s’effectue par abrasion du terrain, sans choc, uniquement par rotation et pression verticale. Cette dernière est fournie par la puissance de la foreuse mais surtout le poids des tiges au-dessus de l’outil. Le trilame détache dans le fond du trou des copeaux de terrain encore appelés cutting.

La boue dont la composition et la consistance sont fonction du terrain rencontré, circule à l’intérieur de la tige et de l’outil. Cette circulation de la boue permet de remonter les déblais à la surface du sol à travers l’espace annulaire entre le train de tiges et les parois du trou foré. Lors de sa remontée, elle tapisse les parois du trou (cake), pour les stabiliser.

Arrivée au sol, la boue est décantée dans les rigoles et se déverse dans la fosse. Avant son arrivée dans la fosse à boue, les sédiments déposés au fond de la rigole et ceux contenus dans la boue sont récupérés au moyen des pelles et déversés dans des brouettes. Dans la fosse à boue, se produit l’aspiration de la pompe à boue qui ferme le circuit en refoulant dans l’ensemble trilame- réducteur-tige, une boue qui a été débarrassée de ses cuttings.

Il s’avère nécessaire de prélever, les matériaux au niveau de la rigole à

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chaque mètre foré pour la description de la lithologie. Au fur et à mesure de l’avancement du forage, la qualité de la boue, l’évolution des tiges dans le trou, et la remontée des sédiments sont analysées afin de juger, s’il faut ajouter des produits de boue, de l’eau dans la fosse ou préparer une nouvelle boue.

Lorsqu’on termine de forer la longueur d’une tige, on maintient son extrémité avec la clé fourchette et on desserre la tête de rotation de cette tige ; on ajoute une nouvelle tige en la faisant descendre dans le manchon supé- rieur de la première tige ; on les raccorde grâce au mouvement de la tête de rotation ; puis on retire la clé fourchette et on continue à forer.

- Changement d’outil de forage : Au cours du forage, dès que nous at- teignons, les couches de calcaires, on change le trilame par un tricône. Le tricône est en effet plus adéquat et efficace quant au forage des couches de calcaires, à cause de sa capacité à broyer la roche. Ses dents sont plus résistantes que celles du trilame. Le trilame balaie juste la roche, mais remonte les sédiments tout comme le tricône. Pour changer d’outil on remonte toutes les tiges.

- Descente de tiges et suite de forage : Suite au changement d’outil, on redescend toutes les tiges préalablement remontées sans les animer d’un mouvement de rotation. Si toutes les tiges remontées n’entrent plus dans le trou, on déduit qu’il y a eu éboulement. A partir de la profondeur éboulée, on commence à forer en suivant le principe précédemment présenté. Dans le cas, où celles-ci parviennent toutes à entrer dans le trou, on continue de forer.

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- Fin du forage : Lorsqu’on finit le forage, toutes les tiges sont retirées et on ouvre la table de rotation puis l’ensemble tricône/trilame-réducteur est descendu au sol. Avant de retirer, ce dernier, une pelle est placée à la sur- face du trou creusé afin d’empêcher l’entrée de tout sédiment collé à l’outil de forage.

En effet, pour connaître la fin du forage, il faut analyser chaque fois les échan- tillons prélevés. Dès que nous atteignons une couche de sable de couleur blanchâtre et de taille peu grossière à une profondeur éloignée du terrain naturel, on déduit que l’aquifère est atteint. Mais, il est conseillé de poursuivre le forage pour connaître la nature de la couche suivante. Cette dernière est im- portante dans la mesure où elle nous permet de savoir le type d’aquifère capté.

NB: Avant de changer l’outil de forage, il est nécessaire de nettoyer le trou foré. Cette action est effectuée non seulement, lorsqu’on finit de forer une tige et avant l’introduction d’une nouvelle, mais aussi à la fin du forage et avant le retrait de toutes les tiges. Le nettoyage se fait en laissant circuler la boue à l’intérieur des tiges, du trépan et du trou, tout en maintenant le mouvement de la tête de rotation. A la fin du forage, après le nettoyage du trou, on ferme la vanne d’alimentation de la tête d’injection en boue.

- Analyse des cuttings et signes d’eau

Les cuttings qui remontent avec la boue sont sources d’informations essentielles. Leur observation attentive permet d’identifier les formations géologiques traversées, de savoir si elles sont susceptibles de fournir de l’eau. Les cuttings sont prélevés à chaque mètre foré ou tout au plus à chaque changement de tige et de terrain. Recueillis à la main juste à la sortie du forage, ils sont conservés dans des sachets plastiques et transparents identifiés (profondeur du cuttings). Tous les cuttings sont noyés dans la boue, ce qui rend difficile leur interprétation : un nettoyage léger à l’eau claire est alors impératif.

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Il est conseillé de forer encore quelques mètres même après avoir atteint la couche productive, ceci permet de savoir la nature de nappe captée.

-Nettoyage du forage

Au rotary à la boue, le nettoyage consiste à laver les parois du forage à l’eau claire pour éliminer le cake. Le nettoyage a pour but de remonter les cuttings qui sont tombés au fond du trou pendant le forage. Il permet aussi de racler les parois afin de les rendre plus lisses pour l’équipement et de maintenir le trou foré pour éviter les éventuels éboulements.

2.2.1.1.4 Forage avec la sondeuse SPC 600 3T

Les études géophysiques préalablement réalisées sur le site de Dan Issa ont révélé la présence du socle. Donc la technique appropriée à ce type de sous-sol est le forage au marteau fond de trou. Pour ce, nous avons décidés d’utiliser la sondeuse sus citée. La technique du forage au marteau fond de trou présente des ressemblances et des dissemblances par rapport à celle du rotary à la boue.

Puisque nous avons déjà abordé la technique du rotary forage à la boue, nous allons juste compléter cela avec les dissemblances.

La technique percutant fond de trou est une méthode de forage par roto- percussion qui utilise le fluide de circulation pour remonter les sédiments mais aussi comme source d'énergie pour la percussion. Le marteau (annexe 4) est vissé à l'extrémité du train de tiges et c'est lui qui porte l'outil. L'énergie de la frappe du piston est directement transmise à l'outil. L'échappement du fluide ayant servi à la frappe est utilisé également à l'évacuation des cuttings et au refroidissement de l'outil. Le fluide utilisé est l'air comprimé à haute pression et à fort débit. Notons aussi que nous avons utilisé le rotary à la boue pour forer l’altération jusqu’au toit du socle.

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2.2.1.2 Equipement du forage

La mise en place de l’équipement est une étape très essentielle de la réalisation du forage d’eau. En effet, le plan de captage et la position de la crépine influent sur le débit d’exploitation de l’ouvrage. Dans le village de Dan Issa, nous avons procédé à un tubage provisoire de la couche altérée jusqu’au toit du socle pour empêcher un quelconque éboulement de cette couche sous l’effet de l’action du marteau fond de trou lors du forage.

2.2.1.2.1. Mise en place de la colonne de captage

Les risques d’éboulements pouvant être importants, la colonne de captage est mise en place le plus rapidement que possible.

Ainsi, du bas vers le haut, la colonne de captage comprend :

 Un tube plein en PVC dont le fond est fermé et qui se pose sur le fond du trou servant ainsi de piège à sable. Il est appelé décanteur ou sabot ;

 Une ou des crépines qui constituent la partie « captage » du forage. Elles sont placées en face des venues d’eau, au niveau de l’aquifère à capter. Le nombre de crépines à placer dépend de l’épaisseur de l’aquifère à capter.

Elles peuvent être placées de manières continues ou discontinues ;

 Des tubes pleins en PVC appelés « tubes d’exhaure », reliés à la crépine (ou aux crépines) et les surmontant ;

 Le hors sol qui est la partie du PVC se trouvant au-dessus de la surface du sol. Il permet de fermer le forage pour le protéger de toute contamination et éviter l’infiltration et la poussière.

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Le diamètre des tuyaux PVC et crépine est fixé dans le CPT dans le DAO, dans notre cas il est de 120/140mm.

La crépine est l’élément principal de l’équipement d’un forage d’eau. La zone la plus importante est celle qui est en contact direct avec la crépine. C’est celle où la vitesse d’écoulement de l’eau dans le terrain est la plus grande. Si sa construction n’est pas adaptée au terrain, elle ne permettra pas d’extraire toute l’eau, exempte de sable que peut donner la formation. Par contre, si les fentes sont trop ouvertes ou irrégulièrement exécutées, le sable fin y pénètre.

Les PVC doivent avoir une qualité alimentaire c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas posséder d’éléments susceptibles de se dissoudre dans l’eau ou de modifier sa potabilité.

Photo 5 : Les tuyaux PVC et leurs différentes longueurs

Photo 6 : Crépine à fentes de scies

Source: Nos enquêtes

Source : Nos enquêtes

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Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle

Rédigé par Soulémane IGUE Page 27

2.2.1.2.2. Pose du massif filtrant

Le massif de gravier filtre ou massif filtrant permet la filtration de l’eau venant de l’aquifère avant son entrée dans la colonne de captage par les crépines . Le gravillonnage (opération qui consiste à remplir l’espace annulaire entre crépine et paroi par le massif de gravier filtre) permet la décantation de l’eau et retient derrière la crépine les éléments grossiers de l’aquifère. Il favorise aussi l’élimination, autour des crépines, des éléments les plus fins de la formation qui risquent d’y pénétrer.

Caractéristiques

Le gravier utilisé est du gravier de quartz, propre et rond issu de carrières agréées par la DRHA-Mi (voir photo en annexe 3). Il est le plus fin possible mais ne passe pas par l’ouverture des crépines. La taille du plus petit gravier est supérieure au diamètre des fentes de la crépine. Il est à noter que la région de Maradi dispose d’une carrière de gravier filtrant tous diamètres confondus qu’elle fournit à des pays de la sous-région.

Mise en place du massif de gravier

Le remplissage de l’espace annulaire par le gravier se fait avec des seaux de même capacité. Le gravier descend dans l’espace annulaire le long du tubage jusqu’à la profondeur forée.

Dans le cas du rotary forage à la boue, au fur et à mesure que le gravier est envoyé dans l’espace annulaire, une remontée de boue est observée par le tube de forage. Ceci indique une descente correcte du gravier. Lorsque le niveau du gravier atteint la côte supérieure de la crépine, la boue ne remonte plus par le tube de forage mais par l’espace annulaire. Le gravier est envoyé au moins à cinq (05) mètres au-dessus de la côte supérieure de la crépine.

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Volume nécessaire de gravier filtre

Le volume nécessaire de gravier se calcule de la manière suivante :

Avec V : volume de gravier (litres)

H : hauteur du massif de gravier (m)

D : diamètre du trou (pouces) et d : diamètre des tubes (pouces).

Remplissage : nombre de seaux nécessaire

Le calcul du nombre de seau nécessaire pour atteindre le volume de gravier se fait comme suit :

Côte du gravier

Puisque la côte inférieure du gravier correspond à la profondeur équipée, il s’agit de la côte supérieure du gravier. C’est la côte à laquelle se trouve le gravier dans le forage, après remplissage. Etant donné que le gravier est envoyé jusqu’à 05 mètres au moins au dessus de la crépine, la côte supérieure du gravier se détermine comme suit

La crépine a deux côtes : côte supérieure et côté inférieure. Elles se déterminent de la façon suivante

V = H X 0,8 X (D2 – d2)

Côte supérieure de gravier (m) = Côte supérieure crépine (m) – 5 m

Côte inférieure (m) = Profondeur équipée (m) - Hauteur du décanteur (m)

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Hauteur de gravier

C’est la hauteur sur laquelle s’étend le gravier, à partir du fond du forage.

Autrement dit, la hauteur qui a été comblée avec du gravier, à partir du fond équipé.

Elle se calcule de la manière suivante :

2.2.1.3. La cimentation

La cimentation est une opération indispensable dans la réalisation d’un forage d’eau. Elle consiste à remplir par un mélange fait de ciment, sable et d’eau une partie de la hauteur de l’espace annulaire entre le tubage et les parois du forage. Le but à atteindre est de rendre étanche l’espace annulaire et d’empêcher la pollution par les eaux de surface. Il sert aussi à ancrer solidement dans le terrain, la colonne de captage et la protège contre les attaques corrosives de certaines eaux.

En ce qui concerne la mise en place, on procède de la même façon que dans le cas du massif de gravier filtre : remplissage de l’espace annulaire au dessus du massif de gravier jusqu’à la surface du sol puis séchage durant au minimum 12 heures avant le début du développement.

La cimentation doit être réalisée avant le développement et les essais de pompage.

Côte supérieure (m) = Côte inférieure (m) – Hauteur de la crépine (m)

Hauteur de gravier (m) = Profondeur équipée (m) – côte supérieure gravier (m)

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2.2.1.4. Développement du forage

Le développement est l’opération consistant à mettre en production un forage d’eau. C’est une étape très importante quelque soit la nature géologique de la roche aquifère.

Le développement permet d’éliminer la plupart des particules fines du terrain et du gravier filtre ayant pénétré dans le forage ainsi que le reste du cake et d’aménager le terrain autour de la crépine afin d’en augmenter la perméabilité.

Cette opération permet d’augmenter de façon significative le débit du forage initialement estimé. En effet, la nappe est progressivement mise en production : l’aquifère est libéré des fines particules, la perméabilité et le débit augmentent.

En résumé, le développement sert à :

 Prévenir un colmatage prématuré ;

 Stabiliser la formation autour du forage ;

 Améliorer la production du forage ;

 Obtenir une eau claire, exempte de sable (dépôt de moins 1 mm de diamètre au fond d’un seau de 10 litres).

Il existe plusieurs procédés de développement, celui qui est utilisé sur nos forages est le développement à l’air lift (développement pneumatique).

Principe

Le développement pneumatique est le plus répandu. Son principal avantage est que le matériel de pompage (pénaflexe) ne subit aucune détérioration. Le pénaflexe est introduit dans le forage par l’une de ses extrémités, l’autre extrémité étant relié au robinet d’air. De l’air comprimé est alors injecté dans l’eau du forage.

L’émulsion ainsi créée diminue la densité de l’eau qui s’élève et qui ressort par le tube de forage.

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Contrôle de la fin du développement

Le développement est effectué jusqu’à l’obtention d’une eau claire exempte de particules sableuses ou argileuses. Le contrôle de la teneur en sable ou en argile, se fait grâce à la méthode de la tâche de sable.

En effet, l’eau sortant par le tube de forage est prélevé dans un seau de 10 litres puis, avec la main, un tourbillon est fait dans l’eau. La main est ensuite plongée dans l’eau jusqu’à toucher le fond du seau. Il ne doit pas y avoir de particules sableuses dans l’eau ou tout au plus les particules doivent être très fines c'est-à-dire imperceptibles au toucher. Dans ce cas, le développement peut être arrêté. Lors du développement, le débit de l’eau est mesuré.

Mesure du débit de développement Il se mesure comme suit :

Avec : D en m3/h

Volume du seau en litres (l)

Temps de remplissage en secondes (s) 2.2.1.5. Les pompages d’essais

Les pompages d’essais sont toujours d’une grande utilité. Les débits et les horaires de pompage sont planifiés afin d’empêcher l’assèchement ou l’appauvrissement des nappes et de vérifier si la production de l’ouvrage répond aux besoins en eau des populations de la localité. La finalité est de définir les réglages nécessaires pour l’exploitation d’un forage à savoir :

 Débit et temps de pompage

 Position optimum de la pompe

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 But de l’essai de puits ou essai par paliers

Ce type d'essai dit de courte durée est réalisé à débits croissants et vise à évaluer les capacités de production du forage. L’essai permet de déterminer : le débit à ne pas dépasser en cours d’exploitation (débit critique) - le débit d’exploitation - les différentes pertes de charges et les rabattements en fonction des débits. Les caractéristiques de la pompe à installer dépendent des résultats obtenus.

 Principe de l’essai par paliers enchainés

Il s’agit de faire trois (03) paliers de pompage avec un débit spécifique à chaque palier puis d’observer le rabattement de l’eau. Le pompage est réalisé sans temps de repos. Au terme des trois paliers de pompage, un temps d’arrêt est observé pour permettre à la nappe de retrouver son équilibre initial : il y a alors une remontée de l’eau. La remontée de l’eau permet de mettre en évidence la capacité de la nappe. L’essai de pompage dure quatre (04) heures et la remontée une (01) heure. Avant le début de l’essai, le niveau statique de l’eau est mesuré avec une sonde piézométrique.

Le premier palier de pompage dure deux (02) heures, le deuxième et le troisième dure une (01) heure de temps chacun. A chaque palier sont mesurés, à l’aide d’une sonde piézométrique, deux paramètres : le débit Qi d’extraction de l’eau (débit de pompage) et le niveau de l’eau dans le forage.

La sonde piézométrique (voir photo en annexe 1) est descendu dans le forage, et lorsqu’elle atteint la surface de l’eau, un circuit électrique est activé et émet un « bip ». Le niveau d’eau peut alors être lu sur un ruban gradué. Le niveau d’eau est enregistré en mètres, au-dessous d’un point de référence, par exemple le bord supérieur du tubage. Lors de l’essai, une fiche technique d’essai de pompage

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est remplie par l’opérateur. L’interprétation de l’essai se fait sur la base des couples débit/rabattement.

Malheureusement, nous n’avons pas participé à ces pompages d’essais au cours de notre stage.

 Analyse d’échantillons

. Avant que l’eau du forage ne soit consommable, elle doit au préalable subir des analyses au laboratoire.

A environ dix minutes de la fin des pompages d’essais, trois échantillons d’eau seront prélevés dans des bidons d’un litre pour les analyses (chimiques, microbiologiques et bactériologiques) au laboratoire. Les analyses seraient réalisées pour vérifier la potabilité de l’eau c’est- à- dire pour contrôler sa conformité avec les directives de l’OMS en matière d’eau potable. En cas de conformité, le forage est déclaré positif. Les travaux continueront alors par : la construction de la margelle (dalle anti-bourbier, rigole, puits perdu) , la pose de la pompe à motricité humaine et enfin la formation d’un habitant du village sur le fonctionnement de la pompe en vue d’une rapide intervention en cas de panne de la pompe .

En cas de non-conformité, le forage est déclaré négatif. Il va alors servir de piézomètre.

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CHAPITRE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES

RESULTATS DES TRAVAUX REALISES

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3.1. Cas du forage de Dan Issa

Dans cette localité, la coupe lithologique (figure 2) du forage montre quatre couches. Du haut vers le bas, nous avons la terre végétale, les alluvions latéritiques, l’altération et la roche saine qui est du granito gneiss dont le toit est à 1 1 m p a r r a p p o r t a u s o l . Plusieurs venues d’eau ont été captées : la première entre 29,54 et 41,36 m ; la deuxième entre 47,26 et 64,99 m ; la troisième entre 70,9 et 76,81m et enfin la quatrième entre 82,72 et 88,62 m.

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Figure 3 : Coupe lithologique et technique du forage de Dan Issa.

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 Calcul du volume de gravier (Vg)

Avec : H= 91,87- 24,5= 67,37 m

D= 165,1 mm= 6,5 pouces car 1 pouce = 25,4 mm d= 140mm= 5,51 pouces ; d’où

Vg = 67,37 x 0,8( 6,52-5,512) Vg = 640,82 litres

 Détermination du nombre de seaux (Ns) nécessaire

Pour poser le massif filtrant, nous avons utilisé des seaux d’une capacité de 20litres, alors :

Ns ═ 640,82 ÷ 20= 32,04 seaux≈ 33 seaux Ns = 33 seaux

 Calcul du débit de développement du forage

Avec Vs = 20litres , volume du seau

Tr = 28 secondes, temps de remplissage du seau D = (3600 x 20) ÷ 36

D = 2000 l/h = 2 m3/h ,

le teableau suivant nous fait part des observations faites lors du développement.

V g= H x 0,8 (D2 - d2)

D= (3600x Vs) ÷ Tr

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Tableau 2 : Observations faites au cours du développement du forage de Dan Issa

Durée de développement Observations

30 minutes Eau trouble

1 heure Eau peu claire

2 heures Eau claire

3 heures Eau très claire

Ce tableau nous montre qu’au fur et à mesure que le développement s’effectue, l’eau s’éclaircit.

3.2. Cas du forage de Guidan Roumdji

Les coupes lithologique et technique (figure 3) du forage de Guidan Roumdji montre que la plupart des couches traversées sont des sables et graviers de divers types avec avec entre elles des intercalations d’argiles s i l i t e u s e . Les épaisseurs des couches de sables e t d e g r a v i e r s sont variable. Deux niveau aquifère ont été capté d’une épaisseur moyenne d’environ 14,5 m. Ils sont constitués de gravier moyen bariolé.

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Figure 4 : Coupe lithologique et technique du forage de Guidan Roumdji

Massif filtrant

PVC Plein

Rotary 251mm

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 Calcul du volume de gravier (Vg)

Avec : H= 89 - 57,63 =31,37 m

D= 251mm=9,88 pouces car 1 pouce = 25,4 mm d= 140mm= 5,51 pouces ; d’où

Vg = 31,37 x 0,8( 9,882-5,512) Vg = 1687,81 litres

 Détermination du nombre de seaux (Ns) nécessaire

Pour poser le massif filtrant, nous avons utilisé des seaux d’une capacité de 30litres, alors :

Ns ═ 1687,81 ÷ 20= 84,5 seaux≈ 85 seaux Ns = 85 seaux

 Calcul du débit de développement du forage

D= (3600x Vs)÷ Tr

Avec Vs = 20litres , volume du seau

Tr = 24 secondes, temps de remplissage du seau D = (3600 x 20) ÷ 24

D = 3000 l/h = 3m3/h

Vg = H x 0,8 (D2 – d2)

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Tableau 3: Observations faites au cours du développement du forage de Guidan Roumdji

Durée de développement Observations

30 minutes Eau très trouble

1 heure Eau très trouble

2 heures Eau peu trouble

3 heures Eau peu trouble

4 heures Eau peu claire avec des grains

5 heures Eau peu claire avec des grains

6 heures Eau claire

Ce tableau nous montre qu’au fur et à mesure que le développement s’effectue, l’eau s’éclaircit.

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CHAPITRE 4 : DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS

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4.1. Difficultés rencontrées

Notre stage de fin de cycle effectué à la DRHA-Mi fut pour nous une expérience édifiante. Il s’est déroulé dans de bonnes conditions. Toutefois, nous avons été confrontés à certaines difficultés telles que :

L’état défectueux des voies et les différentes intempéries (pluies) ont rendu difficile l’accès aux différents sites ; Cela a entrainé des pertes de temps et par conséquent a freiné l’avancement des travaux;

 L’éloignement des points d’eau (rivières) par rapport au site ; ce qui occasionne des pertes de temps considérables ;

 Les pannes de certains organes de la foreuse ;

 L’incompréhension de la langue Haoussa qui se glisse souvent à la place de la langue officielle pendant les causeries autant avec le personnel qualifié qu’avec la population de la région.

4.2. Suggestions

 Nos suggestions pour la DRHA-Mi sont les suivantes :

- Comparer effectivement les résultats des analyses physico-chimique et bactériologique des échantillons prélevés aux normes de l’OMS ;

- Définir la fréquence du contrôle de la qualité de l’eau ;

- Etudier la faisabilité de construction d’un réseau d’adduction d’eau potable.

 Nous suggérons à l’entreprise de :

- Assurer une maintenance préventive à chacun des organes de la

foreuse afin d’éviter les pertes de temps dus aux pannes de ces derniers en

pleine activité de forage ;

- Disposer sur le chantier d’une boite de pharmacie ppour les

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premiers soins en cas d’éventuels accidents de travail .

 A la population bénéficiaire, nous suggérons de :

- S’organiser en association d’usagers pour l’utilisation rationnelle de l’eau ;

- Respecter l’hygiène autour de l’ouvrage.

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CONCLUSION

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L’accès à l’eau potable constitue un véritable problème au NIGER surtout pour les populations du monde rural qui ne disposent pas assez de forages pour satisfaire leurs besoins. Cet état de chose va à l’encontre de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD, 2006) parmi lesquels il y a la réduction d’ici 2015 de la population n’ayant pas accès à l’eau potable. En effet, ce concept prône un accès à l’eau potable pour toutes les populations du monde en quantité, en qualité et à plein temps.

Le gouvernement nigérien ayant compris que l’eau est un facteur de développement humain et durable a mis un point d’honneur à résoudre progressivement les problèmes d’approvisionnement en eau potable des populations du monde rural. C’est dans ce cadre qu’il a initié à travers la DRH- Mi la réalisation de forage dans plusieurs villages dont ceux de Dan Issa et Guidan Roumdji auxquelles nous avons participé. Après la réalisation de ceux- ci, les essais de pompage réalisés montrent qu’ils sont performants et peuvent répondre convenablement aux besoins des populations bénéficiaires.

Toutefois, au cours de notre stage, nous avons été confrontés à de nombreux problèmes auxquels nous avons fait des approches de solutions à l’endroit de chaque partie intervenant dans la réalisation et la gestion rationnelle du forage.

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