CORRECTIF : Chapitre Les Grandes Découvertes
Lis le dossier 94 et observe la carte de la page 267 ensuite, réponds aux questions :
Qu’est-ce qui caractérise les échanges entre Orient et Occident avant le XIIIe siècle ?
Avant le XIIIe siècle, les échanges sont commerciaux. Il existe des itinéraires et routes terrestres et maritime. On échange principalement de la soie, des épices, des pierres précieuses. Malgré ces échanges, Orient et Occident s’ignorent largement. La communication se fait grâce à des intermédiaires : les arabes se chargent d’acheminer les marchandises d’Extrême-Orient vers les ports du Proche-Orient.
Aux XIIIe et XIVe siècles, que cherchent à faire les Européens ? À entrer directement en contact avec l’Asie orientale
Aux XIIIe et XIVe qu’est-ce qui favorise les échanges ? La domination que les mongols exercent sur la Chine, la Perse, l’Asie centrale et une grande partie de la Russie et du Moyen- Orient, qui assure un climat de stabilité favorable au commerce. En effet, la dynastie mongole soutient les échanges commerciaux par des subventions aux marchands et l’hospitalité qu’elle offre aux négociants étrangers.
Par où passent les routes de la soie et des épices ?Par des routes maritimes le long des côtes de la mer Rouge, du golfe Persique, de l’océan Indien et jusqu’à la mer de Chine. Par des routes terrestres reliant les ports méditerranéens (Alexandrie et Athènes) à Calcutta et l’extrême Est de la Chine en passant par le nord de la péninsule arabique, la Mésopotamie, le Nord de l’Inde, le Nord de l’Himalaya jusqu’au désert de Gobi puis le centre de la chine.
Qui emprunte ces routes ? Marchands, missionnaires, envoyés diplomatiques.
Quels produits Orient et Occident s’échangent-ils ? Du coton, de la soie, des épices, des pierres précieuses, le verre, du coton, des tapis, du tissus, des chevaux, de l’or, de la soie et des perles.
Que se passe-t-il à partir du milieu du XIVe siècle ? Pourquoi ? Les Mongols cèdent une partie de leur territoire aux Ottomans. Le recul de l’Empire mongol réduit les possibilités d’échange par voies terrestres entre l’Europe et l’Extrême-Orient.
Les Grandes Découvertes :
Regarde la petite vidéo (3 min 16s. ) dont voici le lien et réponds aux questions.
https://www.youtube.com/watch?v=T--268qZCY8&feature=youtu.be
Quel événement fait entrer le commerce des européens avec les Indes en crise ?La prise de Constantinople par les turcs en 1453
Pourquoi partir à la conquête des océans ?Car il faut trouver de nouvelles routes de commerce
Quels moyens disposent ces explorateurs pour effectuer ces voyages ?Des bateaux plus solides et faciles à manœuvrer : les caravelles et d’inventions comme le gouvernail d’étambot et la boussole
Qu’ont prouvés les navigateurs portugais ?Qu’on peut atteindre les Indes en contournant l’Afrique
Quelle est la théorie de Christophe Colomb ?Il croit pouvoir atteindre l’Asie sans escale en naviguant vers l’ouest (puisque la terre est ronde)
Pour quels souverains voyage-t-il ?Les souverains espagnols
Que sa passe-t-il le 12 octobre 1492 ? Christophe Colomb pose le pied sur une île des Bahamas et la nomme San Salvador
Comment se passent les premiers contacts avec les autochtones ? Les marins transmettent aux autochtones des maladies comme la rougeole ou la variole qui décimeront les populations.
Peut-on dire que Christophe Colomb a découvert un nouveau continent ?Non
Exercice d’analyse et de critique du document 51/2 :
Objet de la recherche : quelles sont les raisons qui ont poussé les explorateurs à partir vers de nouvelles destinations au XVe siècle ?
Document 51/2 : Gomez Eanes de ZURARA, Chronique de Guinée, 1453.
Pertinence : Ce document est une trace du passé (chronique écrite en 1453, période durant laquelle les voyages de découvertes ont lieu) pertinente. En effet, ce document présente les raisons qui poussent Henri le Navigateur (prince portugais donc européen) à voyager et découvrir de nouvelles terres (côte africaine). Notamment la recherche de marchandises, de nouveaux marchés, d’alliées chrétiens mais aussi la volonté « d’étendre la sainte foi ». Ces voyages ont lieu entre 1441 et 1448 donc au XVe siècle.
Fiabilité : Zurara, l’auteur du document est-il fiable ?
- D’où le témoin tire-t-il ses informations ? Connaît-il ce dont il parle ? Zurara est introduit dans l’entourage de la cour avant les expéditions : il a donc très bien connu le climat de préparation des expéditions (=Confiance).
- A-t-il été témoin direct de ce qu’il raconte, dessine, décrit ? Si non, s’est-il documenté ? Se fonde-t-il sur des témoignages fiables ? Zurara accède facilement à toutes les archives du royaume : il lui est facile de relire des documents qui traitent de la préparation des expéditions. (=Confiance).
Cependant, l’auteur écrit 13 ans après les faits (les motivations des expéditions existent avant ces expéditions, càd avant 1441). Au moment où les voyages se préparent, le projet d’écriture de cette chronique n’existait pas. Personne n’a pris note des motivations qui se discutaient. En 13 ans, elles peuvent avoir subi des modifications soit par perte de mémoire soit par désir d’idéaliser les faits passés.
(=Méfiance).
- Pourquoi le témoin (ou l’auteur) a-t-il réalisé ce document ? Quelles étaient ses intentions ? A qui le document est-il destiné ? A quoi doit-il servir ? Zurara écrit cette chronique pour satisfaire la commande d’Alphonse V (=Méfiance). Le document doit servir à glorifier Henri le Navigateur (=Méfiance).
Ce document est une chronique (récit des événements important suivant un ordre chrnonologique), c’est un document en principe destiné à la postérité. (Pour ce type d’information il n’est pas justifié de noter C/M).
- L’origine sociale du témoin, ses idées, ses conceptions, ses valeurs, ses croyances…
risquent-elles d’influencer son témoignage, sa manière de rapporter les événements dont il parle ? Zurara a pour fonction d’être chroniqueur de la famille royale. Il est influencé car son job consiste à mettre en valeur la famille royale. (=Méfiance)
Le contexte de l’époque (contexte de « croisade ») influence son récit. Au XVe siècle, les princes espagnols et portugais sont en pleine « croisade » contre les « Maures » pour reconquérir la péninsule ibérique. Il est bien vu par toute la chrétienté de chercher à diminuer la puissance des Maures et à augmenter celle de la chrétienté. Il est donc de bon ton de mettre en avant des objectifs religieux dans les opérations de conquête. Or, sur les 5 raisons qu’évoque Zurara, 3 sont liées à la religion (soit contre les Maures, soit pour les chrétiens). Cette insistance sur les raisons religieuses dans ce contexte de « reconquête catholique » est suspecte. (=Méfiance)
- Sa manière de rapporter les événements semble-t-elle indiquer qu’il est un observateur exacte, précis, fidèle… ou bien qu’il est plutôt inexacte, imprécis, subjectif, fantaisiste… D’après les informations complémentaires, on sait qu’il flatte les princes dont il parle (bon courtisan, style grandiloquent). Mais dans notre extrait, il n’utilise pas de termes excessifs pour glorifier Henri le Navigateur. Il expose
« simplement » les raisons des expéditions. (=Confiance)
- Ce que me montre ce document est-il en contradiction avec ce que j’ai déjà appris sur cet objet, par des spécialistes ou au cours ? J’apprends grâce à la carte 120 et à la suite du cours que les Portugais n’ont pas colonisé en profondeur ni ne se sont installés sur le sol africain mais ont surtout posté des comptoirs sur les côtes. Les raisons économiques évoquées dans la 2ème raison concordent avec la méthode mise en place par les Portugais (=Confiance).
Nous apprenons dans le cours que les raisons économiques (commerce et exploitation des ressources naturelles et des personnes) sont majeures. Les raisons religieuses viennent en second lieu. Il y a donc une contradiction entre le cours et les propos de Zurara. (=Méfiance)
La carte 87/1 et la chapitre sur la Reconquista me montre qu’effectivement les rois espagnols et portugais étaient en pleine lutte contre les Maures et parvenaient à les repousser. A l’époque où Henri lance ses expéditions (1441-1448), seule Grenade appartient encore aux Maures sur le sol ibérique. Il est donc vraisemblable que la raison évoquée de repousser les Maures soit bien réelle. (=Confiance)
Tableau : Les motivations des Européens (documents 52/2, 52/7, 52/10 et page 271).
Raison / motif économique
Raison / motif politique
Raison / motif religieux
Raison / motif intellectuel et
technique Pouvoir commercer
avec des chrétiens vivant dans les terres éloignées et avec les indigènes.
Trouver des ressources et des matières premières.
S’enrichir (attrait de l’or …)
Recherche de nouvelles routes commerciales pour atteindre les Indes et continuer à
s’approvisionner en épices …
Connaitre la puissance des Maures pour savoir jusqu’où allait leur pouvoir (mieux connaitre ses ennemis).
Elargir leur territoire et accroitre la puissance et le pouvoir des souverains.
Mission
« civilisatrice »
Voir s’il y a des chrétiens qui ont besoin d’aide contre les ennemis de la foi.
Repousser
l’influence de l’Islam
Vouloir convertir plus de personnes à la foi chrétienne : Evangélisation et diffusion de la foi chrétienne.
Savoir quelle terre s’étendait au-delà de ce qui est connu : étendre les
connaissances géographiques.
La soif de découverte : les scientifiques et les explorateurs, piqués de curiosités, veulent en savoir plus et partir à la découverte du monde.
Les progrès
techniques dans les domaines de la navigation permettent ces voyages.
