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D.Ferré1/8 Développementd’Edgeworthd’ordre1pourdesM-estimateursdanslecasdechaînesdeMarkovV-géométriquementergodiques. ChaînesdeMarkov V -géométriquementergodiques.Estimateur.Hypothèses.Théorème.Démonstrationduthéorème.Conclusion.

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Academic year: 2022

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(1)

Développement d’Edgeworth d’ordre 1 pour des M-estimateurs dans le cas de chaînes de Markov

V-géométriquement ergodiques.

(2)

(Xn)n≥0chaîne de Markov homogène surE I Qθnoyau de transition

I πθprobabilitéQθ-invariante

V-géométrique ergodicité.

V :E[1,+∞[t.q.

I sup

θ

πθ(V)<+∞

I il existe0< κ <1t.q. sup

θ,|f|≤V

|IEx[f(Xn)]πθ(f)| ≤C κnV(x).

Exemple :système linéaire simpleXn=θXn−1+Wnavec I (Wn)ni.i.d.,IE[|W1|γ]<+∞, de densitéfW >0 I etθ dans un compact dans]−1,1[.

On pose

Qθ(x, dy) :=fW(y−θx)dy et V(x) := (|x|+ 1)γ.

(3)

(Xn)n≥0chaîne de Markov homogène surE I Qθnoyau de transition

I πθprobabilitéQθ-invariante

V-géométrique ergodicité.

V :E[1,+∞[t.q.

I sup

θ

πθ(V)<+∞

I il existe0< κ <1t.q. sup

θ,|f|≤V

|IEx[f(Xn)]πθ(f)| ≤C κnV(x).

Exemple :système linéaire simpleXn=θXn−1+Wnavec I (Wn)ni.i.d.,IE[|W1|γ]<+∞, de densitéfW >0 I etθ dans un compact dans]−1,1[.

On pose

Qθ(x, dy) :=fW(y−θx)dy et V(x) := (|x|+ 1)γ.

(4)

I µθloi initiale, avecsupθµθ(V)<+∞

I αα(θ)paramètre d’intérêt (réel)

Mn(α) := 1 n

n X

k=1

F(α, Xk−1, Xk), oùF est à valeurs réelles.

α0unique t.q.

IEθ,πθ h

F(1)0, X0, X1)i= 0.

αˆnestimateur t.q.

αˆn= arg minMn(α)

Exemple.α=θetF(θ, x, y) :=−lnfW(y−θx)⇒estimateur du maximum de vraisemblance.

I Mn(1)( ˆαn) = 0 I supθ,d>0Pθ,µθ

nαnα0| ≥do=o(n12).

(5)

I µθloi initiale, avecsupθµθ(V)<+∞

I αα(θ)paramètre d’intérêt (réel)

Mn(α) := 1 n

n X

k=1

F(α, Xk−1, Xk), oùF est à valeurs réelles.

α0unique t.q.

IEθ,πθ h

F(1)0, X0, X1)i= 0.

αˆnestimateur t.q.

αˆn= arg minMn(α)

Exemple.α=θetF(θ, x, y) :=−lnfW(y−θx)⇒estimateur du maximum de vraisemblance.

I Mn(1)( ˆαn) = 0 I supθ,d>0Pθ,µθ

nαnα0| ≥do=o(n12).

(6)

I µθloi initiale, avecsupθµθ(V)<+∞

I αα(θ)paramètre d’intérêt (réel)

Mn(α) := 1 n

n X

k=1

F(α, Xk−1, Xk), oùF est à valeurs réelles.

α0unique t.q.

IEθ,πθ h

F(1)0, X0, X1)i= 0.

αˆnestimateur t.q.

αˆn= arg minMn(α)

Exemple.α=θetF(θ, x, y) :=−lnfW(y−θx)⇒estimateur du maximum de vraisemblance.

I Mn(1)( ˆαn) = 0 I supθ,d>0Pθ,µθ

nαnα0| ≥do=o(n12).

(7)

I pourj= 2,3etη∈]0,1/2[

|F(j)(α, x, y)−F(j)0, x, y)| ≤C|α−α0| V(x) +V(y)η I (D3) pour1≤j≤3 |F(j)(α, x, y)|3+εC V(x) +V(y)

mj(θ) :=IEθ,πθ

F(j)0, X0, X1) (D3)⇒σj(θ)2:= limn1

nIEθ,µθ

Pn

k=1F(j)0, Xk−1, Xk)−n mj(θ)2

.

I pourj= 1,2 infθσj(θ)>0 I infθm2(θ)>0

I condition de non-arithméticité.

(8)

I pourj= 2,3etη∈]0,1/2[

|F(j)(α, x, y)−F(j)0, x, y)| ≤C|α−α0| V(x) +V(y)η I (D3) pour1≤j≤3 |F(j)(α, x, y)|3+εC V(x) +V(y)

mj(θ) :=IEθ,πθ

F(j)0, X0, X1) (D3)⇒σj(θ)2:= limn1

nIEθ,µθ

Pn

k=1F(j)0, Xk−1, Xk)−n mj(θ)2

.

I pourj= 1,2 infθσj(θ)>0 I infθm2(θ)>0

I condition de non-arithméticité.

(9)

I pourj= 2,3etη∈]0,1/2[

|F(j)(α, x, y)−F(j)0, x, y)| ≤C|α−α0| V(x) +V(y)η I (D3) pour1≤j≤3 |F(j)(α, x, y)|3+εC V(x) +V(y)

mj(θ) :=IEθ,πθ

F(j)0, X0, X1) (D3)⇒σj(θ)2:= limn1

nIEθ,µθ

Pn

k=1F(j)0, Xk−1, Xk)−n mj(θ)2

.

I pourj= 1,2 infθσj(θ)>0 I infθm2(θ)>0

I condition de non-arithméticité.

(10)

N

fonction de répartition de la loi

N(0,1), et η

sa densité.

Théorème.

Il existe un polynôme

Aθ

t.q.

sup

θ,u

Pθ,µθ

n

σ(θ)( ˆαn−α0)≤u −N(u)−η(u)n12Aθ(u)

=o(n12),

avec

σ(θ) := σ1(θ) m2(θ).

et

Aθ

admet des coefficients uniformément bornés en

θ.

(11)

Sn(p) :=

n X

k=1

ξp(Xk−1, Xk).

HypothèseR(3).

Il existeV(0)⊂IRt.q.∀t∈ V(0)

IEθ[eitSn(p)] =λθ,p(t)n(1 +lθ,p(t)) +rθ,p,n(t),

et pour`= 0, . . . ,3:

I supt∈V(0)supθ,pλ(`)θ,p(t)<+∞ et supt∈V(0)supθ,pl(`)θ,p(t)<+∞, I supt∈V(0)supθ,p

r(`)θ,p,n(t)

=O(κn).

Proposition.

Si|ξp(x, y)|3+εC V(x) +V(y)uniformément enp, alorsR(3)est vérifiée.

(12)

Sn(p) :=

n X

k=1

ξp(Xk−1, Xk).

HypothèseR(3).

Il existeV(0)⊂IRt.q.∀t∈ V(0)

IEθ[eitSn(p)] =λθ,p(t)n(1 +lθ,p(t)) +rθ,p,n(t),

et pour`= 0, . . . ,3:

I supt∈V(0)supθ,pλ(`)θ,p(t)<+∞ et supt∈V(0)supθ,pl(`)θ,p(t)<+∞, I supt∈V(0)supθ,p

r(`)θ,p,n(t)

=O(κn).

Proposition.

Si|ξp(x, y)|3+εC V(x) +V(y)uniformément enp, alorsR(3)est vérifiée.

(13)

Hypothèse (N-A).

Pour tout compactK0IR, il existe0< ρ <1t.q.

sup

t∈K0

sup

θ,p

IEθ[eitSn(p)]=O(ρn).

Théorème : développement d’Edgeworth probabiliste d’ordre1.

R(3)et (N-A) vérifiéesil existeσθ,pet un polynômeAθ,pt.q.

sup

u,θ,p Pθ

Sn(p) σθ,p

nu

!

− N(u) 1

nAθ,p(u)η(u)

=o( 1

n).

etAθ,padmet des coefficients uniformément bornés en(θ, p).

Application :avec|u|<2√ lnnet Fn(1)0, x, y)+σ(θ)

nu Fn(2)0, x, y)−m2(θ)

! +(σ(θ)

n)2u2

2 Fn(3)0, x, y)−m3(θ)

! .

(14)

Hypothèse (N-A).

Pour tout compactK0IR, il existe0< ρ <1t.q.

sup

t∈K0

sup

θ,p

IEθ[eitSn(p)]=O(ρn).

Théorème : développement d’Edgeworth probabiliste d’ordre1.

R(3)et (N-A) vérifiéesil existeσθ,pet un polynômeAθ,pt.q.

sup

u,θ,p Pθ

Sn(p) σθ,p

nu

!

− N(u) 1

nAθ,p(u)η(u)

=o( 1

n).

etAθ,padmet des coefficients uniformément bornés en(θ, p).

Application :avec|u|<2√ lnnet Fn(1)0, x, y)+σ(θ)

nu Fn(2)0, x, y)−m2(θ)

! +(σ(θ)

n)2u2

2 Fn(3)0, x, y)−m3(θ)

! .

(15)

I ρ-mixing et modèle itératif lipschitzien I

ordre supérieur à

1

: condition de Cramér

Références :

[1] Ferré D. Développement d’Edgeworth d’ordre 1 pour des M-estimateurs dans le cas de chaînes de Markov V-géométriquement ergodiques. CRAS, 2010.

[2] Hervé L. and Pène F. The Nagaev method via the Keller-Liverani theorem. A paraître dans Bull. Soc. Math. Fr.

[3] Hervé L., Ledoux J. and Patilea V. A uniform Berry-Esseen theorem on M-estimators for geometrically ergodic Markov chains.

[4] Meyn S. P. and Tweedie R. L. Markov chains and stochastic stability. Springer Verlag, 1993.

[5] Pfanzagl J. Asymptotic expansions related to minimum contrast estimators.

Ann. Statist., 1973.

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