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4.2 Limites ` a gauche et limites ` a droite

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Academic year: 2022

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(1)

Chapitre 4

Limites et continuit´ e

4.1 D´ efinition du concept de limite

On ´ecrit x→a pour signifier que« xest aussi pr`es que l’on veut de a». De mˆeme mani`ere, on ´ecrit que f(x)→Lpour dire que « f(x)aussi pr`es que l’on veut de L en choisissant les bonnes valeurs de x.

Une mani`ere d’interpr´eter la notation x→2 par exemple, est d’imaginer une suite quelconque de nombre qui s’approche de2. On pourrait par exemple consid´erer

2.1,2.01,2.001,2.0001,...

ou encore

1.9,,1.99,1.999,...

et mˆeme

2.1,1.9,2,01,1.99,2.001,1.999,2.0001,...

Ainsi, on ´ecrit x→2 pour dire«x s’approche de 2.» D´efinition 4.1. La notation lim

x→af(x)=Lsignifie :

« f(x)peut ˆetre aussi pr`es de Lque l’on veut si x∈dom(f) est assez pr`es dea, mais diff´erent dea.»

On peut aussi dire : f(x)→Lsi x→a et x,a.

Cette d´efinition est difficile `a utiliser, mais on peut le plus souvent simplement l’interpr´eter comme disant que

limx→af(x)=L

veut dire que f(x) s’approche de Lquand xs’approche de a.

Exemple 4.1.

limx→2x=2 limx→2x+1=3

x→lim3x2=9

x→0limx3=0

(2)

Remarque 4.1. Dans la d´efinition de limite, la mani`ere de se rapprocher de a ne change rien `a la limite. Peu importe comment x se rapproche dea, si la limite existe, f(x) se rapproche toujours de la limiteL.

Note 4.1. La d´efinition donn´ee de limite peut sembler un peu impr´ecise. En math´e- matiques, on utilise normalement la d´efinition pr´ecise suivante, qui est cependant beaucoup plus difficile `a utiliser.

Version habituelle en math´ematique de la d´efinition de limite (o`ud(x,y)=|y−x| est la distance entre xet y) :

x→alimf(x)=L ⇐⇒ ∀ >def 0.∃δ >0.d(x,a)< δ =⇒d(f(x),L)<

x y

a L+

L L

a a−δ

x f(x)

Remarque 4.2. La sp´ecification d’une limite ne d´epend pas du nom de la variable utilis´ee comme argument de fonction. On peut la changer comme on veut : les expressions lim

x→af(x), lim

y→af(y) et lim

z→af(z) d´esignent toutes la mˆeme quantit´e : la limite de la fonction quand son argument tend versa.

Par exemple, les trois expressions lim

x→2x2=4, lim

y→2y2=4 oulim

t→2t2=4 ont la mˆeme signification.

4.1.1 Existence d’une limite

D´efinition 4.2. On dit que la limite lim

x→af(x) existe quand il y a un L tel que limx→af(x)=L.

On peut aussi ´ecrire « lim

x→a f(x)∃» pour dire que la limite existe sans sp´ecifier la valeur de cette limite. Le symbole «∃» veut dire«existe ».

Une limiten’existe pas quand il n’y a pas deLtel que f(x)puisse ˆetre aussi pr`es de L que l’on veut si on prend des xassez pr`es dea. Dans ce cas, on ´ecrit «lim

x→af(x)@.» Remarque 4.3. La condition x∈dom(f) dans la d´efinition de limite (4.1) force les valeur de x `a s’approcher de a uniquement par des valeur qui sont dans le domaine de f et diff´erentes de a. Par exemple, quand on consid`ere

limx→0

√x,

on ne tient compte que des valeur positives (x≥0) de x car √

x n’est d´efini que pour ces valeurs. Dans ce cas, on a bien que

limx→0

√x=0.

(3)

0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.5

1 1.5

x

√x

Dans certains cas, il est possible qu’il n’y ai aucunx dans le domaine de la fonction assez pr`es dea. Par exemple, dans la limite

x→−2lim

√x,

si x est assez pr`es de −2, √

x n’est pas d´efini. Il est donc impossible que f(x) s’approche d’une valeurL. On a alors que

x→−2lim

√x@.

De mani`ere g´en´erale, voici trois situations o`u une limite n’existe pas.

Si la valeur de la fonc- tion devient ind´efiniment grande ou petite. Dans ce cas, on ´ecrit habituelle- ment lim

x→2f(x)=±∞.

limx→2f(x)@

2 x

f(x)

S’il y a un«saut»dans le graphe de la fonction fai- sant en sorte qu’en s’ap- prochant d’un cˆot´e de a ou de l’autre, on trou- verait des limites diff´e- rentes.

limx→1f(x)@

1 x

f(x)

Si la valeur de la fonction

«oscille»entre diff´erentes valeurs sans jamais s’ap- procher d’aucune valeur particuli`ere.

limx→0f(x)@

x f(x)

4.1.2 D´eterminer intuitivement la limite d’une fonction

La limite de certaines fonctions peut ˆetre d´etermin´ee en observant le comportement des valeurs f(x) quand on choisis des x de plus en plus pr`es dea. Il faut cependant garder en tˆete que cette m´ethode intuitive n’est pas rigoureuse et ne garantit pas

(4)

toujours de trouver le bon r´esultat si la fonction impliqu´e a un comportement complexe.

Exemple 4.2. On veut d´eterminer la valeur de lim

x→0f(x) si f(x)=2x+1. On prend des valeurs de x de plus en plus pr`es de0 (la colonne x du tableau suivant). Par chacune de ces valeurs, on calcule la valeur de f(x).

x f(x)

1.00000 3.00000 0.0312500 1.06250 0.00411523 1.00823 0.000976562 1.00195 0.000320000 1.00064 0.000128601 1.00026 0.0000594990 1.00012 0.0000305176 1.00006 0.0000169351 1.00003 0.0000100000 1.00002

On observe que quand x→0, f(x)=2x+1se rapproche de 1.

Notons que ce comportement ne d´epend pas des nombres choisis : peut importe comment x→0, f(x) se rapproche de 1. Dans le tableau suivant, on prend d`es valeurs de xqui «oscillent» autour de la valeur centrale0, mais de plus en plus pr`es de0. Les valeurs de f(x) sont de plus en plus pr`es de1, mˆeme si elles ont parfois plus grande que 1, parfois plus petite que1.

x f(x)

0.0156250 1.03125 -0.00195312 0.996094

0.000578704 1.00116 -0.000244141 0.999512

0.000125000 1.00025 -0.0000723380 0.999855

0.0000455539 1.00009 -0.0000305176 0.999939

0.0000214335 1.00004 -0.0000156250 0.999969

Notons enfin que f(0)=1, c’est `a dire que la valeur de la fonction enx=1co¨ıncide avec la valeur dont s’approche f(x) quand x→0.

4.1.3 Evaluation d’une limite `´ a l’aide d’un graphique

Si on connait le graphique d’une fonction, on peut souvent deviner la valeur de la limite lim

x→af(x) en d´eterminant dans le graphique de quelle valeur s’approche f(x) quand x s’approche de a.

Exemple 4.3. Le graphe de la fonction f(x)= 12(x+1)2−3est le suivant.

(5)

−2 −1 1 2 3

−3

−2

−1 1 2 3

x y

Ajoutons les points calcul´es dans le tableau suivant, en prenant une suite de valeurs de x telle que x→2.

x f(x)

2.0080 1.5240 2.0046 1.5139 2.0029 1.5088 2.0020 1.5059 2.0014 1.5041 2.0010 1.5030 2.0008 1.5023 2.0006 1.5017 2.0005 1.5014 2.0004 1.5011

−1 1 2 3

−1 1 2

f(x)→32

2←x

3 2

x y

On voit sur le graphique que les valeurs de f(x) sont de plus en plus proche de3/2.

On a donc que

limx→2f(x)= 3 2.

Cela est vrai peu importe comment la suite de valeurs de x s’approche de 2 : les valeurs de la fonction seront toujours de plus en plus pr`es de3/2.

En ´etudiant le dernier exemple, on pourrait penser que la limite d’une fonction quand x→a est toujours f(a), comme dans les exemples suivants :

limx→2x2=22

x→−lim1x2+1=(−1)2+1 limx→0x2+x+1=02+0+1

limx→73=3

Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Les fonction o`u la limite ne co¨ıncide pas avec la valeur de la fonction sont ditesdiscontinues. Tentez par exemple de faire comme dans le dernier exemple pour deviner la valeur de la limite avec la fonction suivante.

(6)

−3 −2 −1 1 2 3

−2

−1 1 2

x y

Si on prend une suite de valeurs de x telle que x→2 et que x>2, les valeurs de f(x) s’approchent de1 qui est f(2). Cependant, si on prend une suite de valeurs de x qui s’approche de 2mais telles que x<2, alors les valeurs de f(x) s’approchent de−1, qui n’est pas f(1). Ainsi, on voit qu’il n’est pas toujours vrai que

limx→af(x)= f(a).

4.1.4 Fonctions diff´erentes ayant la mˆeme limite

Deux fonctions peuvent ˆetre globalement diff´erentes, mais identiques dans certaines r´egions. Un principe tr`es important pour ´evaluer alg´ebriquement des limites (c’est `a dire sans l’aide d’un tableau de valeurs ou d’un graphique), est de remplacer une fonction pour laquelle l’´evaluation d’une limite est probl´ematique par une autre pour laquelle la limite est plus facile `a d´eterminer.

Nous faisons du mˆeme coup l’hypoth`ese que la valeur de la limite lim

x→af(x) ne d´epend pas du comportement de la fonction loin de x=a, mais uniquement des valeurs de

f(x) assez proche de x=a.

Hypoth`ese 3 (Principe de localit´e). Si f(x)=g(x) pour tout x,a assez pr`es de a, sauf peut-ˆetre en x=a, et si la limite du membre de droite existe, alors

x→alimf(x)=lim

x→ag(x).

4.2 Limites ` a gauche et limites ` a droite

Nous avons vu qu’une des situations faisant qu’une limite lim

x→af(x) n’existe pas est celle o`u faire s’approcher x deapar la gauche ou par la droite ne donne pas le mˆeme r´esultat. Pour ´etudier plus pr´ecis´ement ce type de situation, nous introduisons une version de la notion de limite o`u les valeurs de x sont contraintes `a ˆetre«`a gauche» ou«`a droite»de a.

Les limites `a gauche sont d´efinies comme les limites en g´en´eral, mais en limitant les valeurs possible de x «`a gauche» de a.

On ´ecrit x→a pour dire que xse rapproche dea par des valeurs plus petites quea.

De mˆeme, on ´ecrit x→a+ pour dire que x se rapproche dea par des valeurs plus grandes quea.

(7)

D´efinition 4.3.

Limites `a droite : la notation lim

x→a+f(x)=L signifie :

« f(x)peut ˆetre aussi pr`es de Lque l’on veut si x∈dom(f) est assez pr`es deaavec x>a.»

Limites `a gauche : la notation lim

x→af(x)=L signifie :

« f(x) peut ˆetre aussi pr`es de L que l’on veut si x∈dom(f)est assez pr`es deaavec x<a.»

Le lien entre la limite et les limites `a gauche et `a droite est donn´e par le r´esultat suivant.

Hypoth`ese 4.

Si lim

x→a+f(x)= lim

x→af(x)=L, alors lim

x→af(x)=L.

Si lim

x→a+f(x), lim

x→af(x), alors lim

x→af(x)@.

La seconde de ces hypoth`eses est utile pour d´eterminer alg´ebriquement si une limite existe dans le cas de fonctions d´efinies par morceaux.

Exemple 4.4. Soit la fonction f d´efinie de la mani`ere suivante.

f(x)=





x2 si x≥1 (x+1)2 si x<1 D´eterminons si la limite lim

x→1f(x) existe.

D’une part, si x→1 par la droite, on a que

x→1lim+f(x)=lim

x→1x2=12=1.

Notez que nous utilisons l’hypoth`ese ??pour remplacer f(x) par x2 quand x≥1, car les deux fonctions sont ´egales sur l’intervalle [1,∞[ et ont donc les mˆemes limites sur cette r´egion.

D’autre part, si x→1 par la gauche, on a que

x→1limf(x)=lim

x→1(x+1)2=(1+1)2=4 En comparant les deux r´esultats, on voit que

x→1lim+f(x), lim

x→1f(x), et donc, par l’hypoth`ese 4, la limite

limx→1f(x)

(8)

n’existe pas.

Pour mieux comprendre l’argument alg´ebrique, voici le graphe de la fonction f.

1 1

4

x f(x)

4.2.1 Composition de fonction

Quand on doit d´eterminer la limite d’une fonction compos´ee comme f◦g, la limite de la composition est trouv´ee `a l’aide du r´esultat suivant.

Proposition 4.1. Si la limite lim

x→ag(x) existe, on peut poserb=lim

x→ag(x). On a alors que

limx→af(g(x))=lim

y→bf(y).

D´emonstration. Supposons que la limite lim

x→ag(x) existe, et posons b=lim

x→ag(x) et y=g(x). Il faut montrer que

y→blim f(y)=lim

x→af(g(x)).

Quand x→a, y=g(x)→bpar d´efinition de b. Les limites lim

y→bf(y) et lim

x→bf(g(x))sont donc ´egales. Comme la variable utilis´ee comme argument de fonction dans une limite n’a pas d’importance,

limx→bf(g(x))=lim

y→bf(y)=lim

x→bf(x).

Exemple 4.5. On peut ´evaluer

x→2lim(x+1)2

en consid´erant la fonction donn´ee comme la composition de f(x)=x2 et de g(x)= x+1. Comme lim

x→2(x+1)=3, on peut remplacer la limite originale en utilisant la derni`ere proposition :

limx→2(x−1)2=lim

y→3y2.

(9)

Exemple 4.6.

limx→3

x−2=lim

y→1

√y.

4.3 Limites et continuit´ e

Le concept de continuit´e permet de mieux comprendre pourquoi certaines limites n’existent pas.

On dit qu’une fonction est continue en un point si son comportement pr`es de ce point permet de pr´edire la valeur de la fonction `a ce point. Plus rigoureusement, on d´efini la continuit´e de la mani`ere suivante.

D´efinition 4.4. Une fonction f est continue au pointa si et seulement si limx→af(x)= f(a),

la limite existe et que f(a) soit d´efini.

La continuit´e d’une fonction en x=a est ce qui permet d’´evaluer une limite «di- rectement» en ´evaluant la fonction. C’est pr´ecis´ement ce que dit la d´efinition de continuit´e : la valeur de la limite lim

x→af(x) est f(a).

Exemple 4.7. Si on suppose que f(x)=x2 est continue en x=3, la d´efinition de continuit´e dit

limx→3f(x)= f(3), c’est `a dire

limx→3x2=32.

Proposition 4.2. Si une fonction n’est pas d´efinie en x=a, elle n’est automati- quement pas continue en x=a.

Exemple 4.8. La fonction d´efinie par f(x)= 1

x−3 n’est pas continue en x=3.

4.3.1 Diff´erent types de discontinuit´es

On peut se servir de la d´efinition de continuit´e (4.4) pour classifier les discontinuit´es : il y a quatre types de discontinuit´es :

Type 1 lim

x→af(x), f(a) mais la limite existe et f(a) est d´efinie.

Type 2 lim

x→af(x) n’existe pas mais f(a) est d´efini.

(10)

Type 3 f(a) n’est pas d´efinie mais lim

x→af(x) existe.

Type 4 f(a) n’est pas d´efinie et lim

x→af(x) n’existe pas.

Quand une fonction ait une discontinuit´e en x=a qui ne peut pas ˆetre modifi´ee en fonction continue en a en modifiant la d´efinition de f(a) de mani`ere `a ce que

x→alimf(x)= f(a), la discontinuit´e est diteessentielle. Dans le cas contraire, on dit que la discontinuit´e est non-essentielle. Les discontinuit´es non-essentielles sont celles o`u la limite lim

x→af(x) existe, c’est `a dire celle de type 1 et 3.

4.3.2 Continuit´e sur un intervalle

D´efinition 4.5. On dit qu’une fonction f est continue sur un ensemble I⊆Rsi elle est continue pour chaque x dansI.

Dans ce cours, l’ensemble I sera le plus souvent un intervalle comme [a,b], ]a,b[, ]a,b] ou[a,b[. L’ensembleI peut aussi ˆetre le domaine de la fonction f (I=dom(f)) ; si f est continue surdom(f), on dit que« f est continue sur son domaine.»

Comme une fonction n’est pas continue l`a o`u elle n’est pas d´efinie, le domaine d’une fonction co¨ıncide souvent avec l’ensemble des valeurs o`u une fonction est continue.

4.4 Propri´ et´ es des limites

Hypoth`ese 5. Propri´et´es axiomatiques des limites accept´es sans d´emonstration, mais motiv´ees par l’intuition g´eom´etrique.

(AL1) Si une limite existe, elle est unique.

(AL2) lim

x→aC=C (C = constante) (AL3) lim

x→ax=a (AL4) lim

x→af(x)+g(x)=lim

x→af(x)+lim

x→ag(x), si les deux limites du membre de droite existent.

(AL5) lim

x→af(x)g(x) =

limx→af(x) lim

x→ag(x)

, si les deux limites du membre de droite existent.

Proposition 4.3. Les limites ont les propri´et´es suivantes, pouvant ˆetre d´eduites des propri´et´es axiomatiques.

(PL1) lim

x→aC f(x)=Clim

x→af(x) si la limite du membre de droite existe.

(PL2) lim

x→axn=an. (PL3) lim

x→aP(x)=P(a), o`u P(x) est un polynˆome.

(PL4) lim

x→a

f(x) g(x) = lim

x→af(x)

limx→ag(x), si les deux limites du membre de droite existent et si limx→ag(x),0.

(11)

(PL5) lim

x→a

n

x= √n asi √n

a est d´efini.

(PL6) lim

x→a

P(x)

Q(x)= P(a)

Q(a) quandP(x)et Q(x)sont des polynˆomes et quandQ(a),0.

(Les fonctions rationnelles sont continues sur leur domaines) D´emonstration.

(PL1)

limx→aC f(x)=

x→alimC lim

x→af(x)

(AL3)

=Clim

x→af(x) (AL1)

(PL2)

x→alimxn=lim

x→a nfois

z}|{x· · ·x

=

nfois

z }| {

limx→ax

· · ·

limx→ax

=

nfois

z}|{a· · ·a

=an

(PL3) Comme un polynˆome est une somme de monˆomes consistants en puissances de x multipli´es par des constantes, on utilise (PL1), (PL2) et (AL3) pour d´emontrer l’´egalit´e voulue.

La d´emonstration des autres propositions est laiss´ee en exercice ! En r´esum´e, on suppose que les fonctions rationnelles et alg´ebriques sont continues partout o`u elles sont d´efinies.

4.5 Continuit´ e et composition de fonctions

Th´eor`eme 4.1. La fonction f est continue en bsi et seulement si limx→af g(x)= f

limx→ag(x)

pour toutes les fonctionsgtelle que lim

x→ag(x)=b existe.

Autrement dit, une fonction est continue en un point si et seulement si on peut

«´echanger la limite et la fonction»ou «la limite passe `a travers la fonction.»

(12)

Exemple 4.9. Evaluons´ lim

x→4

x−3 `a l’aide du theor`eme 4.1.

limx→4

x−3= q

limx→4x−3

= √ 4−3

= √ 1

=1

Exemple 4.10. Evaluons´ lim

x→2(x−1)100 `a l’aide du theor`eme 4.1.

limx→2(x−1)100=

limx→2x−1 100

=(2−1)100

=1100

=1

D´emonstration. Supposons que f est continue en b=lim

x→ag(x), c’est `a dire que

u→blimf(u)= f(b).

Sigest une fonction telle quelim

x→a g(x)=b, on peut remplacerbparlim

x→ag(x)et obtenir limx→bf(x)= f

x→alimg(x) .

Quand x→a, g(x)→b. On peut donc remplacer lim

u→bf(x), en posant u=g(x) qui s’approche deb quand x tend versa. C’est une mani`ere particuli`ere de tendre versa, mais comme on suppose que lim

u→bf(u)= f(b) peu importe la mani`ere queu s’approche de a, cette mani`ere particuli`ere ne change pas la limite qui est toujours f(b). Ainsi

u→blimf(u)=lim

x→af g(x). En combinant les r´esultats, on obtient le r´esultat voulu :

limx→af g(x)= f

limx→af g(x) .

La r´eciproque est plus simple `a d´emontrer. On suppose que limx→af g(x)= f

limx→af g(x)

pour toute fonction g telle que lim

x→ag(x) existe. On peut prendre le cas particulier g(x)=x, car la limite existe. L’hypoth`ese devient

x→alimf(x)= f

limx→ax .

Commelim

x→ax=a, on obtient que

x→alimf(x)= f(a),

ce qui montre que f est continue ena.

(13)

Enfin, on d´emontrer que la composition de deux fonctions continues est elle aussi continue.

Proposition 4.4. Si f etg sont deux fonctions continues, alors la compos´ee f◦gest aussi continue et

x→alimf g(x)

= f g(a)

.

D´emonstration.

x→alim[f◦g](x)=lim

x→af g(x)

= f

limx→ag(x)

(par thm 4.1 et f continue)

= f(g(a)) (carg continue)

=[f◦g](a)

Ainsi, la compos´ee f◦g est continue car lim

x→a[f◦g](x)=[f◦g](a).

En combinant les hypoth`eses (AL1) `a (AL11) et les propri´et´es (PL1) `a (PL8) et cette derni`ere proposition, on sait maintenant que toutes les fonctions obtenues en combinant des fonctions continues par composition, produits, quotients, puissantes, racines, etc, sont elles aussi continues, tant que le r´esultat est d´efini.

4.5.1 Limites et continuit´e des fonctions d´efinies par morceaux Rappel Une fonction d´efinie par morceaux est une fonction dont la r`egle de d´efinition comporte plusieurs cas mutuellement exclusifs.

En pratique, il faut v´erifier si les trois conditions de la d´efinition de continuit´e sont v´erifi´ees. Il est g´en´eralement plus facile de le faire dans l’ordre suivant :

(1) Est-ce que f(a) est d´efini ? V´erifier en ´evaluant.

(2) Est-ce que lim

x→af(x) existe ? V´erifier `a l’aide de??si n´ecessaire.

(3) Est-ce que lim

x→af(x)= f(a)? V´erifier si les r´esultats obtenus aux deux premi`eres

´etapes co¨ıncident.

Si les trois conditions sont v´erifi´ees, alors la fonction f est continue en x=a. D`es qu’une des conditions n’est pas v´erifi´ee, la fonction n’est pas continue.

Pour ´evaluer une limite avec x→a, ont v´erifie dans quelle partie de la fonction on se trouve : est-ce que si xest assez pr`es de a, x v´erifie une des conditions ou se trouve plutˆot `a la «fronti`ere» entre deux conditions ?

Voyons comment s’applique cette id´ee `a la fonction valeur absolue.

D´efinition 4.6. La fonction valeur absolueest la fonction d´efinie par mor- ceaux de la mani`ere suivante :

|x|def=





x si x≥0

−x si x<0.

Ainsi, si on ´evalue|3|, comme3≥0, c’est la premi`ere ligne de la d´efinition qui doit ˆetre utilis´ee. Cela donne que|3|=3.

Si on ´evalue plutˆot | −3|, comme −3<0, c’est la seconde ligne de la d´efinition qui doit ˆetre utilis´ee. Cela donne que| −3|=−(−3)=3.

(14)

Exemple 4.11.

limx→2|x|=lim

x→2x (hyp??, car|x|=x pr`es de x=2)

=2

x→−3lim |x|= lim

x→−3−x (car |x|=−x pr`es de x=−3)

=−(−3)

=3

Pour ´evaluer

limx→0|x|

nous devons s´eparer la limite en limite `a droite et limite `a gauche car 0 est une valeur «fronti`ere.»

x→0lim+|x|=lim

x→0x (car|x|=xsi x≥0)

=0

x→0lim|x|=lim

x→0−x (car|x|=−x si x<0)

=−0

=0

Comme les limites `a gauche et `a droite co¨ıncident, limx→0|x|=0.

Exemple 4.12. Soit

f(x)=













x2 si x<1 3 si x=1 2x si x>1.

Comme la fonction f est d´efinie par un polynˆome si x,1, f est continue pour toute valeur de x,1. Est-ce que f est continue en x=1?

Pour que f soit continue en x=1, il faut que (1) f(1)soit d´efini, (2) lim

x→1f(x)existe

(15)

et que

(3) lim

x→1f(x)= f(1).

Par d´efinition, f(1)=3.

On v´erifielim

x→1f(x) `a l’aide des limites `a droite et `a gauche.

x→1lim+f(x)= lim

x→1+2x=2(1)=2

x→1limf(x)= lim

x→1+x2=(1)2=1

Comme la limite `a droite (2) n’est pas ´egale `a la limite `a gauche (1), lim

x→1f(x)@et f ne peut pas ˆetre continue en x=1.

Exemple 4.13. Soit

f(x)=

















x2 si x≤0 x si0<x<2

−10 si x=2 2 si x>2.

Comme la fonction f est d´efinie par un polynˆome si x,0,1, f est continue pour toute valeur de x,0,1. Est-ce que f est continue en en x=0et en x=1?

En x=0 : f(0)=02=0est d´efini.

On v´erifie si lim

x→0f(x) existe `a l’aide des limites `a droite et `a gauche.

x→lim0+f(x)= lim

x→0+x=0

x→0limf(x)= lim

x→0x2=(0)2=0

Comme la limite `a droite est ´egale `a la limite `a gauche et on la mˆeme valeur 0, la limite lim

x→0f(x)=0.

Enfin, on a que

0=lim

x→0f(x)= f(0)=0;

la fonction est donc continue en x=0.

En x=2, on a que f(2)=−10par d´efinition.

On v´erifie si lim

x→2f(x) existe `a l’aide des limites `a droite et `a gauche.

x→2lim+f(x)= lim

x→2+2=2

x→2limf(x)= lim

x→2x=2

Les deux limites existent et ont la valeur 2. On a donc que

x→2limf(x)=2

(16)

La fonction n’est cependant pas continue en x =2 car lim

x→2f(x)= 2 alors que f(2)=−10. On a donc que

limx→2f(x), f(2).

4.5.2 Limites `a gauche et `a droite et composition

La propri´et´e 4.1 s’applique aux limites `a droites et `a gauche dans certaines conditions.

Par exemple, lim

x→a+f(g(x))= lim

x→b+f(x) sib= lim

x→a+g(x).

On utilise habituellement les notations suivantes :

« f(b+)» pour lim

x→af(g(x)) quandg(x)→b+quand x→a+;

« f(b)» pour lim

x→af(g(x)) quandg(x)→bquand x→a+.

Il faut donc pouvoir d´eterminer de quelle mani`ereg(x) approche deb quand x→a+. On peut par exemple utiliser le r´esultat suivant et la factorisation :

Proposition 4.5.

x→alim+(x−a)=0+

x→alim(x−a)=0

On peut ainsi ´ecrire que(a+−a)=0+ et(a−a)=0.

On peut comprendre ces ´egalit´es `a l’aide du graphique suivant. On voit dans le graphe que si x→a, alors x−a→0et si x→a+, alors x−a→0+.

a

xa

xa+ xa0

xa0+

x x−a

Exemple 4.14.

x→5lim+

x−5= √ 5+−5

= √ 0+

=0

x→5lim

x−5= √

5−5= √ 0@.

(17)

Exemple 4.15.

x→2lim+ p

x2−4= lim

x→2+

p(x−2)(x+2)

= p

(2+−2)(2++2)

= p (0+)(4)

= √ 0+

=0

x→2lim p

x2−4= lim

x→2

p(x−2)(x+2)

= p

(2−2)(2+2)

= p (0)(4)

= √ 0

=0

On peut mieux comprendre pourquoi lim

x→2x2−4=0 etlim

x→2+x2−4=0+ `a l’aide du graphe dey=x2−4.

−2

x2

x2+ y

0

y

+0

x y=x2−4

On voit dans ce graphe que les valeurs dey sont plus petites que0 quand x→2+, donc quey→0.

Les relations suivntes peuvent aussi ˆetre utiles pour ´evaluer certaines limites de fonctions compos´es.

Proposition 4.6.

C0+=0+ siC est positif C0+=0 siC est n´egatif C0=0 siC est positif C0=0+ siC est n´egatif

0n

=0+ sin est pair

(18)

4.6 Ind´ eterminations

Une ind´eterminationde la forme « 00 » est une situation o`u, en ´evaluant la limite limx→a

f(x) g(x) on trouve que lim

x→af(x)=0 et lim

x→ag(x)=0. Dans cette situation, les propri´et´es des limites que nous avons vu jusqu’ici ne permettent pas de d´eterminer la valeur de la limite (d’o`u le termeind´etermination ou forme ind´etermin´ee).

Exemple 4.16. Consid´erer la fonction f(x)= x2−2x−3 x2−1 .

−1 1 x

g(x)

En factorisant le num´erateur et le d´enominateur de la fraction alg´ebrique qui d´efinie la fonction et en simplifiant, on trouve que

x2−2x−3

x2−1 = (x+1)(x−3) (x+1)(x−1)= x−3

x−1.

La fonction f n’est pas d´efinie enx=−1et en x=1, car ces deux valeurs entrainent des divisions par z´ero. Cependant, l’expression x−3x−1 peut s’´evaluer quand x=1. Si on d´efini

g(x)= x−3 x−1,

on a une nouvelle fonction qui a les mˆemes valeurs que f, sauf quand x=1. Son graphe est le suivant :

−1 1 x

g(x)

(19)

On a donc la situation suivante : les propri´et´es des limites vue pr´ec´edemment ne permettent pas d’´evaluer

x→−1lim f(x).

parce qu’il y a une discontinuit´e. La discontinuit´e de la fonction f est cependant non-essentielle. En simplifiant le facteur commun `a x2−2x−3et `a x2−1, on obtient une nouvelle fonctiong. Comme les deux fonctions sont identiques sauf en x=−1, on peut remplacer f par gpour ´evaluer la limite :

x→−1lim f(x)= lim

x→−1g(x)= lim

x→−1

x−3

x−1= (−1)−3 (−1)−1= −4

−2 =2

Ces ind´eterminations« 00 »sont dues `a une discontinuit´e de la fonction g(x)f(x). Si cette discontinuit´e est non-essentielle, on peut «lever l’ind´etermination» en utilisant l’hypoth`ese??. On rappelle qu’intuitivement, cette hypoth`ese permet de remplacer dans une limite une fonction par un autre si les deux fonctions sont identiques pr`es d’une valeura. Cela permet de remplacer une fonction f discontinue en apar une fonctiong continue ena qui a la mˆeme limite. Commegest continue en a, la limite

x→alimg(x) s’´evalue plus facilement que lim

x→af(x).

4.6.1 Techniques alg´ebriques pour lever les ind´eterminations Pour utiliser l’hypoth`ese ??, il faut ˆetre capable de trouver la bonne fonction de remplacement ! Dans les ind´etermination« 00 », on peut trouver g(x) en simplifiant un facteur commun au d´enominateur et au num´erateur — le«facteur coupable.» Dans le cadre de ce cours, il y aura trois techniques alg´ebriques pour trouver le facteur commun `a simplifier pour lever une ind´etermination « 00 » :

ˆ factoriser (utiliser le th´eor`eme de factorisation ou une identit´e connue) ;

ˆ multiplier par le conjugu´e s’il y a des racines.

ˆ mettre au d´enominateur commun s’il y a des fractions.

Ces trois techniques ne permettent pas de lever toutes les ind´eterminations, car dans certains cas, on peut obtenir une forme« 0/0 »sans que l’on puisse facilement trouver un facteur `a simplifier. Par exemple, la limite

limx→0

sin(x) x .

est une ind´etermination « 00 », mais comment trouver au num´erateur un facteur x `a simplifier avec le d´enominateur ? Nous verrons plus loin que cette limite vaut1. Cette limite est tr`es importante en science (en physique en particulier) car elle permet d’approximersin(x) par x quand on sait que x est pr`es de0.

Exemple 4.17. D´eterminons la valeur de la limite limx→4

x3−3x2−6x+8 x3−3x2−10x+24 Premi`erement, on a que

limx→2

x3−3x2−6x+8

x3−3x2−10x+24= « 0 0 », ce qui est bien une forme ind´etermin´ee«0/0».

(20)

On simplifie le facteur commun x−4par factorisation polynomiale. On a que x=4 est un z´ero des polynˆomes x3−3x2−6x+8 et x3−3x2−10x+24. Par le th´eor`eme de factorisation, on sait que(x−4)est un facteur de chacun de ces deux polynˆome.

On trouve par division polynˆomiale que

x3−3x2−6x+8=(x−4)(x2+x−2)et x3−3x2−10x+24=(x−4)(x2+x−6).

On utilise ces factorisation pour simplifier le facteur commun x−4.

limx→4

x3−3x2−6x+8 x3−3x2−10x+24=lim

x→4

(x−4)(x2+x−2) (x−4)(x2+x−6)

=lim

x→4

(x−4)(x2+x−2) (x−4)(x2+x−6)

=lim

x→4

x2+x−2

x2+x−6 (hyp 3)

= 42+4−2

42+4−6 (continuit´e)

= 9 7

Exemple 4.18. D´eterminons la valeur de la limite limx→4

x−4

√x−2.

On commence par v´erifier v´erifie que l’on a bien une forme ind´etermin´ee «0/0» :

x→4lim x−4

√x−2= 4−4

4−2=« 0 0».

On utilise le conjugu´e de √

x−2 pour ´eliminer la racine probl´ematique et pou- voir simplifier le facteur x−4. En multipliant par le conjugu´e on doit avoir que (√

x−2)(√

x+2)=(x−4).

x→4lim x−4

√x−2=lim

x→4

x−4

√x−2

√x+2

√x+2

=lim

x→4

(x−4)(√ x+2) x−4

=lim

x→2

(x−4)(√ x+2) (x−4)

=lim

x→4

√x+2 (hyp 3)

= √

4+2 (continuit´e)

=4

(21)

Exemple 4.19. D´eterminons la valeur de la limite limx→4

1 x14 x−4. Il s’agit d’une forme ind´etermin´ee«0/0» :

limx→4 1 x14 x−4=

1 414 4−4 =« 0

0 ».

On utilise la mise au d´enominateur commun au num´erateur pour pouvoir simplifier le facteur x−4.

limx→4 1 x14 x−4=lim

x→4 4−x

4x

x−4

=lim

x→4

4−x 4x

1 x−4

=lim

x→4

−(x−4) 4x

1 x−4

=lim

x→4

(x−4) 4x

1 (x−4)

=lim

x→4

−1

4x (hyp 3)

=− 1

16 (continuit´e)

4.7 Comparaisons de limites

Hypoth`ese 6. Si f(x)≤g(x) pour toutes valeurs de x assez pr`es de a, on a que

x→alimf(x)≤lim

x→ag(x) quand ces deux limites existent.

On utilise souvent la cons´equence suivante de la derni`ere hypoth`ese pour d´eterminer la valeur de certaines limites probl´ematiques.

Th´eor`eme 4.2 (des gendarmes ou du Sandwich). Si f(x)≤g(x)≤h(x) pour tout les xassez pr`es dea, on a que

limx→af(x)=lim

x→ah(x)=L =⇒ lim

x→ag(x)=L

D´emonstration. En utilisant l’hypoth`ese 6, on a que limx→af(x)≤lim

x→ag(x)≤lim

x→ah(x).

Silimx→af(x)=limx→ah(x)=L, l’in´egalit´e pr´ec´edente devient L≤lim

x→ag(x)≤L.

Comme le seul nombre `a la fois plus grand et plus petit queL est Llui-mˆeme, on doit avoir que

x→alimg(x)=L.

(22)

L’exemple suivant utilise la fonction sinus et le fait que−1≤sin(x)≤1. Nous d´efinirons et ´etudierons en d´etail la fonction sinus plus loin.

Exemple 4.20. Evaluons la limite suivante :´ limx→0x2sin 1

x

! .

Sur ce graphique de la fonction x2sin(1/x), on voit que sont graphe est compris entre le graphe dey=−x2 et celui dey=x2.

x y=x2sin(1/x)

Comme−1≤sin(1/x)≤1, on doit avoir que

−x2≤x2sin 1 x

!

≤x2.

On doit donc avoir que

limx→0−x2≤lim

x→0x2sin 1 x

!

≤lim

x→0x2,

en ´evaluant on trouve que

0≤lim

x→0x2sin 1 x

!

≤0.

Il faut donc que

limx→0x2sin 1 x

!

=0.

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