HAL Id: jpa-00242190
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Submitted on 1 Jan 1906
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Bibliographie
A. Hollard
To cite this version:
A. Hollard. Bibliographie. Radium (Paris), 1906, 3 (7), pp.224-224. �10.1051/ra-
dium:0190600307022401�. �jpa-00242190�
224
51 L’auteur
aétudié la marche du phénomène qui est
très régulière;
comme mesurede l’autocatalyse, il
amème
la teneur de la dissolution
eniode, représentant le produit principal de la réaction.
()" Si
onreprésente par q la quantité d’iocle dégagé dans
un
temps 1 (en jours), par (1 la teneur totale
eniode (sous
forme de CliP)
enmilligrammes par centimètré cube, par Q 2013 a la limite de décomposition du système et par b
uneconstante dépendant des circonstances,
on ala relation
7° Si
onveut étudier la cinétique de la réaction,
on me-surera
les coefficients, lesquels sont minima quand le sys- tème
sedécompose dans l’obscurité ;
cesvaleurs vont
encroissant,
eninsolant de plus
enplus le système.
8° L’action quantitative de la lumièrc
surle dégagement,
de l’iode peut
sereprésenter par des équations analogues
aux
précédentes. Seulement les valeurs de q sont plus grandes pour
unmême temps 1. Alors les courbes construites sont aussi logarithmiques, mais
avecdes ordonnées élevées.
Soustrait-on de cette nouvelle équation représentant l’action
de la lumière + l’autocalyse, l’autre équation représentant
la lumière + l’autocalyse,
onobtient
uneéquation repré-
sentant seulement l’action de la lumière.
G.-II. NiEWENGLOVVSKI.
Bibliographie
Il est donné
uneanalyse bibliographique des ouvrages dont deux exemplaires sont envoyés à la Rédaction.
Précis de chimie-physique. - Pozzi-Escot (M. E.), professeur de chimie à l’École nationale d’agriculture et
de médecine vétérinaire de Lima, 1 vol in-8"de 231 pages. Jules Rousset, éditeur, Paris, 1906.
Ce précis est destiné à donner,
sous unpetit volume, les
éléments essentiels de la chimie-physique. De fait, cet
ou-vrage met rapidement le lecteur
aucourant des lois de la
cryoscopie, de la tonométrie, de la fusion des alliages, de l’électrochimie, etc. Le tout est présenté clairement, mais
d’une façon
unpeu trop sommaire. Les exemples sont trop peu nombreux. L’auteur aurait rendu la lecture de
sonlivre
plus facile et plus attrayante s’il avait développé davantage
les chapitres consacrés spécialement à la chimie-physique et
s’il avait supprimé les considérations d’ordre purement chi- mique (lois de la chimie, détermination des poids molécu- laires, stéréochimie, cristallographie) qui occupent beaucoup trop de place.
Le montage du pont de Kohlrausch-Wheastone (p. 205)
pour la
mesuredes conductibilités est mauvais. Le téléphone, placé
commeil l’est ici, est parcouru par
uncourant beau- coup trop faihle pour permettre l’appréciation de
sonmini-
mum.
Le téléphone doit être placé
auxbornes du fil tendu de platine,
commel’a indiqué Kohlrausch lui-même, afin que
sonminimum
accusetrès nettement la position du
cur-seur
qui correspond à l’équilibre cherché. Ce u’est pas la
première fois que des auteurs commettent cette erreur.
L’expression d = Mr uoo qui relie le degré de dissociation
aux
conductibilités moléculaires n’est pas la loi d’Ostwald
commc
l’indique l’auteur. Mais
nousserions mal
venude lui
enfaire
unreproche,
car nousl’avions appelé
nous-même loi d’Ostwald dans
unde
nosouvrages
1et c’est OshBald lui-même qui
nousl’a reproché dans le compte rendu qu’il
afait de notre livre.
A propos des radiations émises par le radium, l’auteur
considère surtout les électrons constituant les rayons p et indique qu’il s’agit là d’une propriété universelle de la
ma-tière.
A
cepropos, il entre dans des considérations philoso- (1) HOLLARD. 7’héo)-ir rles 1 ans et Slectrolytes (1900).
phiques qui,
nousdevons l’avouer, dépassent notre enten- doment scientifique :
«Les électrons
nousmontrent
unquatrièrne état de la matière, celui de dissociation ultime et d’éther...
o«