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Études d'optique géométrique (second article)

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236783

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236783

Submitted on 1 Jan 1872

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A. Levistal

To cite this version:

A. Levistal. Études d’optique géométrique (second article). J. Phys. Theor. Appl., 1872, 1 (1),

pp.247-250. �10.1051/jphystap:018720010024700�. �jpa-00236783�

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ÉTUDES D’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

(SECOND ARTICLE);

PAR M. A. LÉVISTAL.

III. - Construction générale des ondes réfléchies ozc réfractées.

Nous pouvons iiiaintenant aborder le problème général de la

construction des ondcs réfléchies ou réfractées. Soient deux milieux

homogènes séparés par ulie surface continue, supposons que, dans l’un de ces milieux- se propage un système de rayons de même espèce, issus originairement d’ull point lumineux situé dans ce

milieu ou dans tout autre milieu homogènes, mais n’ayant eu à tra-

verser que des lnilieux homogènes. A ce système de rayons corres- pond llll système d’ondes que nous 11o111I11ero11S ondes incidentes,

et, comme les rayons sont de même espèce, chaque onde incidente

est formée d’une nappe unique et continue. Lorsque les rayons incidents viennent à rencontrer la surface de deux milieux, la lumière

se divise, du moins en général, en deux parties, dont l’une rebrousse

chemin dans le premier milieu et est dite réfléchie, tandis que l’ autre pénètre dans le second mili eu et est dite réfractée.

Ceci posé, considérons l’onde incidente dans une certaine posi-

tion S, elle coupe la surface de séparation des deux milieux, et

proposons-nous de trouver la position de l’onde réfléchie ou ré- fractée. Nous ferons usage du principe des ondes enveloppes. Sup-

posons, en premier lieu, qu’il s’agisse de l’onde réfractée : des diffé-

rents points de la courbe suivant laquelle l’onde S coupe la surface

réfringente comme centres on décrira des surfaces d’onde caracté-

ristiques du second milieu correspondant au temps T ; on cherchera

ensuite l’intersection de l’onde incidente postérieure de t à l’onde S

avec la surface réfringente, et des diuerents points de cette courbe

comme centres on décrira des surfaces d’onde caractéristiques du

second milieu correspondant au temps T ~. On donnera à Z toutes les valeurs positives colnprises entre zéro et T, et toutes les valeurs négatives comprises depuis zéro jusqu’à une certaine valeur

limite pour laquelle l’onde incidente devient tangente à la surface réfringente et cesse de la couper. L’enveloppe des portions situées dans

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010024700

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caractéristiques

des différents points de la surface réfringente comme centres sera

l’onde réfractée au bout du temps T. En d’autres termes, de chaque point de la surface réfringente comme centre, on décrit une surface

d’onde caractéristique du second milieu correspondant au temps

T - ri T étant l’intervalle qui s’écoule entre le moment l’omde

incidente passe par la position S prise pour origine et celui elle

passe par le point considéré, et v étant pris positivement ou négati-

vement suivant que le premier de ces deux moments est antérieur ou

postérieur au second. L’enveloppe des portions situées dans le second milieu de toutes ces surfaces d’onde caractéristiques est l’onde

réfractée demandée. Une construction absolument semblable donne la position de l’onde réfléchie au bout du temps T, mais, dans ce

cas, les surfaces d’onde caractéristiques qu’on doit décrire des dif-

férents points de la surface réfléchissante comne centres sont celles du premier milieu, et c’est 1’«enveloppe des portions situées dans le

premier milieu de ces surfaces d’onde caractéristiques qui est l’onde

réfléchie cherchée.

Pour avoir les directions des rayons réfléchis ou réfractés qui pro- viennent d’un rayon incident donné, il faut chercher les points

la surface d’onde caractéristique décrite du point A ce rayon incident rencontre la surface de séparation comme centre touche l’enveloppe commune, c’est-à-dire l’onde réfractée ou réfléchie, et

joindre ces points au point A. Dans le cas de la réflexion, on ob-

tiendra toujours par cette construction un rayon réfléchi unique

si le premier milieu est monoréfringent, mais on pourra en trouver deux si ce milieu est biréfringent. Dans le cas de la réfraction, cette

construction ne fournira jamais plus d’un rayon réfracté si le second milieu est monoréfringent, mais pourra en donner deux s’il est biré-

fringent.

Si le second milieu est biréfringent dans le cas de la réfraction, si

le premier milieu est biréfringent dans le cas de la réflexion, l’onde

réfléchie ou réfractée aura en général deux nappes, ce qui signifie qu’à un système de rayons incidents correspondent alors deux systèmes de rayons réfléchis ou réfractés, qui doivent être considérés

comme d’espèce diflërente.

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IV.

-

Construction de Hityghens.

La construction bien connue de Huyghens pour trouver la direc-

tion du rayon réfléchi ou réfracté, connaissant la direction du rayon incident et aussi celle du plan tangent à la surface réfléchissante ou

réfringente au point d’incidence, se déduit aisément de la construc-

tion générale de l’onde réfléchie ou réfractée. Il suffit pour cela

d’imaginer que le rayon incident fasse partie d’un système de rayons

parallèles de même espèce, que la surface de séparation soit plane,

et que cctte surface se confonde avec le plan tangent a la surface

réfléchissante ou réfringente au point d’incidence, hypothèses qui

ne changent en rien la direction du rayon réfléchi ou réfracté.

L’onde incidente est alors plane ainsi que l’onde réfléchie ou ré- fractée. Soient QA le rayon incident, P l’onde plane passant par le point d’incidence, P’ la position de l’onde plane réfléchie au bout

d’un temps égal a l’unité compté à partir du moment l’onde inci-

dente occupe la position P. L’onde P’ est tangente à celle des nappes de la surface d’onde caractéristique décrite du point A comme centre

et correspondant à l’unité de temps qui est de même nature que les rayons auxquels se rapporte cette onde P’, cette surface d’onde

caractéristique étant celle du premier milieu s’il s’agit d’une ré- flexion, celle du second s’il s’agit d’une réfraction. En joignant le point de contact au point A, on a le rayon réfléchi ou réfracté cheh- ché. Le plan P’ coupe d’ailleurs la surface plane de séparation des

deux milieux suivant la même droite que l’onde incidente considérée dans la position qu’elle occupe au bout de l’unité de temps.

Pour trouver cette position de l’onde incidente, il suffit évidem-

ment de décrire du point A comme centre la nappe de même

nature que les rayons incidents de la surface caractéristique du premier milieu correspondant à l’unité de temps, et de mener à la

portion de cette nappe qui est comprise dans le second milieu un plan tangent parallèle au plan P; on peut encore, ce qui revient

exactement au lnéme, mener à cette nappe, au point elle est

rencontrée par le rayon incident OA prolongé, un plan tangent, plan qui est nécessairement parallèle au plal P.

Nous arrivons à la construction suivante, qui n’est autre que celle

de Huyghens. Du point d’incidence comme centre, on décrit les

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caractéristiques premier

milieu et correspondant à l’unité de temps. Par le point de rell-

contre du rayon incident prolonge avec la surface Y,, si le premiers

milieu est monoréfriiigenl, avec celle des nappes de la surface 1

qui est de même nature que lui, si, le premier milieu étant biré-

fringent le rayon incident cs t sculenlent ordinaire ou seulement

extraordinaire, on mène un plan tangent à cette surface ou à cettc nappe ; si, le premier milieu étant biréfringent, le rayon incident est

à la fois ordinaire et extraordinaire, on mène par lcs points ce

rayon prolongé rencontre les deux nappcs de la surface E des plans

tangents à ces nappes. Pour avoir les rayons réfractés, par la-droite

ou par les droites d’intersection de ce plan tangent ou de ces plans

tangents avec le plan tangent à la surface de séparation au point d’incidence, on mène autant de plans tangents qu’il est possible à la portion de la surface £ comprise dans le second milieu et on joint

les points de contact au point d’incidence; pour avoir les rayons

réfléchis, on mène par les mêmes droites d’intersection autant de

plans tangents qu’il est possible à la portion de la surface 1 com- prise dans le premier milieu, et on joint les points de contact au point d’incidence.

Nous ne nous arrêterons pas à discuter les conséquences connues qui résultent de cette construction pour les milieux biréfringents à

deux axes, oiv la surface d’onde caractéristique présente des points singuliers et des plans tangents singuliers. Les phénomènes qui

peuvent alors se produire pour certaines directions du rayon inci- dent ont été étudiés au point de vue théorique par ~-Ianllltoll, et expérimentalement par Lloyd, et constituent ce qu’on est convenu d’appeler la réfraction conique intérieure oit extérieure.

Tel est l’enselnble des principes fondamentaux de l’optique géométrique.

De ces principes on peut déduire les propriétés des foyers totaux

et partiels et des lignes focales, la démonstration du tautochronisme des trajectoires lumineuses aboutissant au même foyer, la démons-

tration de la propriété générale des trajectoires lumineuses , la

détermination et les propriétés des surfaces aplanétiques et caus-

tiques.

_

Références

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