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Dispositif d'éclairage par tube à éclairs d'une chambre de Wilson permettant l'observation visuelle directe des trajectoires peu contrastées

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235745

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235745

Submitted on 1 Jan 1958

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Dispositif d’éclairage par tube à éclairs d’une chambre de Wilson permettant l’observation visuelle directe des

trajectoires peu contrastées

Guy Corbé, Tosiko Yuasa

To cite this version:

Guy Corbé, Tosiko Yuasa. Dispositif d’éclairage par tube à éclairs d’une chambre de Wilson perme- ttant l’observation visuelle directe des trajectoires peu contrastées. J. Phys. Radium, 1958, 19 (1), pp.110-111. �10.1051/jphysrad:01958001901011001�. �jpa-00235745�

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110

3. Observations sur le changement de phase

iodure jaune - iodure rouge à la température ordi- naire. - Les cristaux, à base losange, d’iodure jaune

orientés sur mica peuvent rester dans cet état métas- table à la température ordinaire pendant plusieurs

mois

lorsqu’ils

sont tenus à l’abri. Mais on peut observer leur passage à l’état rouge soit par formation spontanée d’un germe soit en déclenchant la transfor- mation par le contact d’une pointe fine. On constate

alors que la vitesse de propagation du phénomène

est grande (plusieurs mm à la minute). Il arrive

souvent que la transformation n’intéresse qu’une

fraction du cristal limitée par une droite parallèle à un

côté du losange. On met probablement ainsi en évi-

dence l’existence de fissures dans le cristal jaune pro-

voquées par des tensions appliquées au cristal dans la

région de contact avec son support. On peut alors observer pendant plusieurs semaines un cristal mi-

FIG. 1.

rouge - mi-jaune, les deux parties étant séparées l’une de l’autre par une frontière rectiligne.

Il nous a été donné à plusieurs reprises d’observer la sublimation du cristal jaune vers le cristal rouge

jusqu’à

complète disparition du premier (au bout de plusieurs semaines) ; on sait en effet qu’un cristal métastable a une tension de vapeur plus élevée que celle du cristal stable à la même température.

Lettre reçue le 21 novembre 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] WYCKOFF (R. W. G.), Crystal Structures, Tome I, chap. IV, p. 20.

[2] MONIER (J. C.), Thèse, Paris, 1954. Masson éd.

[3] GERNEZ, Ann. Ch. Phys., 1903, 7, 29, 417.

DISPOSITIF D’ÉCLAIRAGE

PAR TUBE A ÉCLAIRS

D’UNE CHAMBRE DE WILSON PERMETTANT L’OBSERVATION VISUELLE DIRECTE DES TRAJECTOIRES PEU CONTRASTÉES

Par M. Guy CORBÉ et Mlle Tosiko YUASA,

Laboratoire de Physique

et Chimie Nucléaires du Collège de France.

1 Une chambre à brouillard à

pression

variable (1 - 76 cm

Hg)

autocommandée précédemment

décrite

[1]

a été

équipée

d’un système d’éclairage par tube-éclair à xénon utilisable pour la photographie.

Cependant la brièveté de cet éclair ne permet pas l’observation visuelle directe dans de bonnes condi- tions des

trajectoires

peu denses. Les réglages

préalables de la chambre se font généralement pour

cette raison au moyen d’une

lampe

à incandescence très puissante (1 000

W)

survoltée ; cette

lampe

très

encombrante dégage

beaucoup

de chaleur et donne

un éclairage différent de celui utilisé pour la

prise

de

vue

photographique.

De plus, dans le cas de la chambre autocommandée à basse pression, l’inertie de la lampe

à incandescence en rend l’emploi impossible. C’est

pourquoi

nous avons mis au point un dispositif

simple

permettant d’augmenter la durée apparente de l’éclair

qui

est portée à plusieurs dixièmes de seconde.

La solution consistant à prolonger l’éclair au moyen

d’une self mise en série avec le tube à décharge, utilisée habituellement pour obtenir une durée d’environ 1/1 000 de seconde, ne convient plus ici car la résis-

tance

ohmique

d’une self suffisamment importante provoque une perte d’énergie lumineuse considérable.

Le principe du dispositif utilisé consiste à

produire

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001901011001

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111

une succession rapide d’éclairs brefs : environ 90 pour

0,5 secondes d’observation. La figure 1, p. 110, montre les circuits

employés :

- Dans le cas d’une

prise

de vue

photographique,

les deux commutateurs doubles sont

placés

sur la posi-

tion « R ». , L’impulsion de commande provenant du

« programme

électronique » déclenche

l’univibrateur L1 qui délivre une

impulsion

positive rectangulaire de 0,5 secondes et de 100 V d’amplitude. Cette impulsion dérivée agit sur un thyratron L2 qui décharge à travers

le primaire d’un transformateur d’impulsions une capa- cité de 1 03BCF chargée à 300 V provoquant l’allumage

du turbe (Phillips PF 900 X). Ce tube est alimenté

par une capacité de 100 (LF chargée à 2 200 V.

Pour l’observation visuelle de la chambre les 2 com-

mutateurs doubles sont placés sur la

position

« L ».

De cette façon on superpose sur la grille du thyra-

tron L2 le signal rectangulaire venant de Li et une succession d’impulsions provenant de la clifférentiation des signaux d’un multivibrateur Lg dont la fréquence

de répétition est de 170 cycles par seconde. Si les constantes RI Clet R2

C2

sont convenablement

ajustées, on obtient l’allumage du tube PF 900 X à la

fréquence

choisie pendant 0,5 s.

La puissance dépensée dans la lampe-éclair reste

dans les limites permises par le constructeur

puisque

la capacité de 100 V.F sert de volant d’énergie pendant

le train d’éclairs, l’impédance de l’alimentation ne

permettant pas pendant ce temps un apport d’énergie

appréciable.

Ce dispositif a permis l’observation directe des tra-

jectoires de

rayons P

d’énergie supérieure à 100 keV produits dans la chambre à brouillard alors que la

pression du gaz (air et vapeur d’eau) était de l’ordre

de 10 cm Hg après la détente.

Lettre reçue le 14 janvier 1958.

[1] YUASA (T.), Le Journal de Physique et le Radium,

Physique appliquée,

Supplément au 3, mars 1957, 18, p. 58 A.

_______

[1] YUASA (T.), Le Journal de Physique et le Radium, Physique appliquée, Supplément au 3, mars 1957, 18, p. 58 A.

SPECTROGRAPHIE

MAGNÉTIQUE SEMI-CIRCULAIRE 03B2

AVEC DÉTECTION PHOTOGRAPHIQUE

ET POST-ACCÉLÉRATION

Par Jacques

DELESALLE,

Laboratoire de l’Aimant-Permanent à Bellevue.

Le spectrographe

magnétique

semi-circulaire avec

détection

photographique

est un instrument

qui

pos-

sède un très bon

pouvoir

de résolution : en général,

les raies de conversion LI LII LIII des éléments lourds

pourront

être séparées et leurs rapports d’intensités mesurés d’après leurs noircissements.

Malheureusement, le noircissement de l’émulsion

photographique

est fonction de l’énergie des électrons

qui

la frappent, la courbe représentative dépendant beaucoup du type de l’émulsion

employée.

Il paraît

donc

logique

pour comparer les intensités de deux groupes d’électrons

monocinétiques

d’énergies diffé-

rentes d’accélérer l’un d’eux, de façon à leur donner

des énergies égales : la courbe de réponse de l’émulsion

photographique

n’intervient

plus

alors.

En

pratique,

tous les groupes d’électrons sont égale-

ment accélérés. Pour en comparer deux il suffit de faire deux poses de même durée (en supposant l’activité

de la source constante) avec et sans accélération.

Deux méthodes d’accélération sont

possibles :

la pré-

et la post-accélération. Dans la première on crée un champ

électrique

entre la source et la fente du spectro- graphe. Dans la deuxième on crée un champ

électrique

entre deux grilles situées au-dessus de la

plaque

[1].

La

pré-accélération

transforme

l’énergie,

le rayon des

trajectoires et

l’angle

solide d’émission des électrons ;

cette dernière variation est assez importante pour des électrons d’énergie inférieure à 50 keV (5 % pour 4 kV,

à 50 keV) et rend délicate la

comparaison

des intensités des deux raies obtenues avec et sans accélération. La

post-accélération

n’agit que sur l’énergie des électrons

et ’permet donc une mesure précise

desrapports,de

conversion.

Adoptant cette méthode, nous avons réalisé un dis-

positif

de

post-accélération

constitué de deux grilles,

distantes de 1 cm,

placées

0,8 cm au-dessus de la

plaque photographique ;

chaque grille est constituée

par un réseau de fils de cuivre parallèles (0 0,05 mm)

au pas de 1,5 mm,

placé perpendiculairement

aux raies.

La longueur de ce réseau est celle d’une

plaque,

soit

24 cm. Sa largeur est limitée à 30 mm par l’entrefer du spectrographe.

Les images des fils supérieurs et inférieurs appa- raissent nettement sur le film, ce

qui

prouve que le faisceau

électronique

est

parallèle

au champ

électrique.

Ceux-ci étant bien superposés, le pas des images est le

même que celui des fils (1,5 mm) ; le faisceau lumineux du microphotomètre (0,7 mm) peut ainsi passer entre.

La figure 1 représente les spectres de conversion du rayonnement y de 48 keV émis au cours de la trans- mutation Ra D -> Ra E obtenus avec une accélération de 1 000 V et sans accélération, le film ayant été déplacé de 8 mm.

°’

Enfin, nous avons étudié avec un microphotcmètre Vassy la forme des raies pour des tensions de 0 à 4 kV

(on a toujours LI - LII LII - Ljji 4 keV). Celle-

ci est invariable. ,

La

spectrographie magnétiquet semi-circulaire fi

avec post-accélération et détection

photographique

est donc

une méthode permettant des mesures très

précises

des

rapports de conversion dans les sous-couches L et M.

Lettre reçue le 31 janvier 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DELESALLE (J.), Thèse, Journal des Recherches des Labo- ratoires de Bellevue, mars, 1958.

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