HAL Id: jpa-00234859
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Submitted on 1 Jan 1954
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Un dispositif efficace d’amorçage sans électrode
auxiliaire d’un tube à éclairs pour l’illumination d’une
chambre de Wilson
A. Rogozinski
To cite this version:
123 Contrairement à la
règle
habituellel’approximation
n’est pas mauvaise pour 2’S.
L’orthogonalité
à la fonction d’onde de l’état fondamental est sans doute presque réalisée.L’écart entre la valeur calculée et la valeur
expéri-mentale est sensiblement le même dans l’état 23S etdans l’état fondamental
d’après
lapublication [1j.
Le
procédé
donne une valeur trèsprécise
de ladis-tance I1s - 23S.
Il est
probable
que l’intervention du deuxièmeparamètre déjà
utilisé dans le cas de l’état fondamental fera descendrel’énergie
calculée de 2’S un peuau-dessous de la valeur
expérimentale
et améliorera sensiblement la valeur trouvée pour 23S ainsi quel’écart entre 23S et 2’S.
Manuscrit reçu le 6 novembre 1953.
[1] PLUVINAGE P. 2014 Ann. Physique, I950, 5,
I45.
[2] PLUVINAGE P. 2014 J. Physique Rad., I95I, 12, 789.
UN DISPOSITIF EFFICACE
D’AMORÇAGE
SANSÉLECTRODE
AUXILIAIRE D’UN TUBE AÉCLAIRS
POUR L’ILLUMINATION D’UNE CHAMBRE DE WILSON Par A.
ROGOZINSKI,
Laboratoire de
Physique
cosmiquede l’Institut d’Astrophysique, Paris.
L’illumination d’une chambre de Wilson ou d’une chambre à diffusion est obtenue
habituellement,
en
déchargeant brusquement
une batterie deconden-sateurs dans un tube
rempli
d’un gaz rare. L’amor-çage de ladécharge
estprovoqué,
dans laplupart
des cas, par une
impulsion
d’une dizaine dekilovolts,
obtenue,
parexemple,
à l’aide d’une bobined’allu-mage
d’un moteur àexplosion
etappliquée
au tubepar l’intermédiaire d’une électrode auxiliaire exté-rieure.
Le
pourcentage
d’inefficacités d’un teldispositif
d’allumage
n’est pastoujours
négligeable.
D’autrepart, l’emploi
d’une électrodeauxiliaire,
qui
doit êtreportée
à une tension relativementélevée, peut
s’avérerimpossible
dans certaines conditionsexpérimentales.
Pourpallier
cesinconvénients,
nous avons mis aupoint
undispositif simple, qui permet
de provoquer, sansdéfaillance,
ladécharge brusque
d’un tube sans avoir recours à une électrodeauxiliaire,
extérieureou
intérieure;
deplus,
la tension de la sourcequi
alimente le tube
peut
alors être très inférieure à la tensiond’amorçage
de celui-ci.La
partie
essentielle dudispositif
est constituée par une valve à mercure, caractérisée par une tension inverse d’anode d’une dizaine de kilovoltset
par unebobine
d’allumage,
du genreDelco,
d’un moteur àexplosion.
Le
schéma complet
dudispositif
estreprésenté
par la
figure,
où les valeurs destensions,
desrésis-tances et des
capacités
varient suivantl’éner-gie
W= I 2
CE2 àdépenser
dansl’éclair
et suivant lafréquence
de ces éclairs, Les résistances R etRi
ser-vent
uniquement
àcharger
plus
ou moinsrapidement
Cet
CI.
Parexemple,
pour W = 200J,
E = 2 ooo.Vet une
fréquence
moyenne des éclairs de l’ordre deun par
minute,
on auraOn excite la
bobine,
endéchargeant
dans soncircuit
primaire
le condensateurCl à
l’aide d’un commutateur(mécanique
ouélectronique)
I,
com-mandé par la détente de la chambre de
Wilson,
oupar
toute opération pouvant
se traduire par la fer-meture de I.La valve à mercure est du
type
866-A /866
ouVM-550-A,
maisplusieurs
autrestypes
conviennentégalement.
Son rôle est double : elle court-circuitel’impulsion positive
de labobine,
maisoblige
l’im-pulsion négative
à passer par le tube à gaz et àl’amorcer;
elle se laisse ensuite traverser par laFig.. - Schéma du dispositif d’amorçage
d’un tube à éclairs.
décharge
du condensateur C avecune
perte
deten-sion
négligeable.
Le tube à xénon utilisé dans nos essais ne
s’amor-çait
que pour des tensions continuessupérieures
à 5 oooV,
maisgrâce
à l’action dudispositif
il étaitpossible
de provoquer l’éclairdéjà
sous une tension de 600 V seulement.La méthode décrite se
prête
naturellement à de nombreusesapplications,
en dehors de celle pourlaquelle
elle a été mise aupoint.
Manuscrit reçu le I4 novembre 1 95 30
SUR
L’AMÉLIORATION
DE LATECHNIQUE
DESÉMULSIONS
NUCLÉAIRES
Par G. MARGUIN et
M.
MAITROT,
Institut de
Physique Atomique
de Lyon.De
multiples applications
des émulsions nucléaires sensibles aux électrons nécessitent ladisparition
des traces de fond
présentes
engrand
nombre dès leurréception
au laboratoire. La seule méthode connue,applicable
aux émulsions Ilford G 5 est cellemise au
point
par G.Albouy
et H.Faraggi
[1]
et[2].
Les émulsions sontplacées
dans uneatmosphère
saturée de vapeur d’eau
pendant
15 à 20 h à 60° C.Le