Registre du commerce

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

^{p il}

Dixième Année.— N" 36.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 3 Mai 1896.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

Cn an : Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » là»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux île posb

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Gnaax-ie-Fonis

ANNON©ES

Provenant de la Suisse 20 cl. la ligne β de l'étranger 2o » » 'Minimum d'une annonce oO cent.

Les annonces so paient (!avance.

O r g a n c d e I» Société i i i t c r c a n t o n a l e de» IndiiMlrics <III J m ' a , de«» 01is»iiil>i-es d e c o m m e r c e , de» B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s Syndicat*· p r o f e s s i o n n e l s .

La Coopération en Belgique

S o c i é t é c o o p é r a t i v e intellectuelle La coopération grandit toujours, pénè- tre partout. 1511c a envahi le domaine des intellectuels.

Une société coopérative intellectuelle ses! créée à Bruxelles le .'IJ juillet de l'année dernière.'KlIe s'efforce de grou- per, dans l'intention d'élever le niveau général de la culture, de tous ceux qui, à quelque degré q u e ce soit cl abstrac- tion l'aile de leurs tendances philoso- phiques et religieuses, t'ont («livre sin- cère de science, d'art, ou de morale, pour ne pas dire de politique. A cet ell'el elle procure à ses m e m b r e s , dans les meilleures conditions possibles de prix, les livres, journaux et revues dont ils ont besoin. KUe publie un bulletin bibliographique et a créé à Bruxelles une salle de lecture des livres nouveaux.

KIIe favorisera la créa!ion ou le déve- loppement de cours, de conférences, de bibliothèques circulantes, la publication des ouvrages méritants et, en un mol, toutes les œuvres tendant à développer le mouvement intellectuel d u pays.

Le fonds social est divisé en parts de cinq francs, nominatives et incessibles.

Aucun membre de la Société ne peut être titulaire de plus de dix actions. Le capital minimum esl tixé à :>..'>(>() francs:

son maximum ainsi que le nombre des membres sont illimités.

Parmi ses n o m b r e u x adhérents, nous avons à signaler d e s professeurs d'Uni- versités et d'Athénées, des ingénieurs, des olliciers, des médecins, des avocats, des hommes de lettres, des députés, des journalistes, des artistes, etc.

Voici comment la coopérative intel- lectuelle compte faire fonctionner sa Bourse aux livres. Il y avait depuis longtemps des bourses de commerce, on a créé récemment avec succès des

bourses du travail, il fallait bien une Bourse aux /ivres. Vn bulletin sera consacré sous celle rubrique aux de- mandes el otfres d'achat de livres. Les eoopéraleurs n'auront q u ' à adresser au secrétaire une liste sur fiche des ou- vrages qu'ils désirent vendre ou acheter:

chacune de ses fiches, ayant autant que possible le format d'une. .carte .postale, indiquera le litre exact de l'ouvrage, le nom de l'auteur, la date de l'édition, le nombre de pages el Ie prix demandé ou offert. La Bourse aux livres sera faite d'une manière très méthodique; on n'y trouvera p a s , sans changement de ru- brique, un ouvrage de droit à côté d'un romand ou d'un traité d'astronomie, elle sera adressée aux grands bouqui- nistes du pays ou de l'étranger. Cette organisation rendra d'incontestables ser- vices à ceux q u i , aujourd'hui, ne se débarrassent pas de certains livres, uni- quement parce qu'un bouquiniste, ne sachant s'il les revendrait dans un délai rapproché, ne pourrait leur en olfrir qu'un prix dérisoire.

La Société se propose également de remplir les fonctions de trésorier des sociétés qui poursuivent un but élevé d'art, de science ou de morale et qui vomiront bien s'aflilier à elle pour cet office. Les savants et les artistes qui p e r d e n t aujourd'hui leur temps à rédiger des reçus de cotisations et des borde- reaux en seraient dispensés p a r une administration c o m m u n e , se chargeant, à p e u de frais, de celle besogne maté- rielle.

La coopérative intellectuelle s'est ins- pirée d'un projet développé dans la Revicw of Reviens pour former, avec le concours de spécialistes compétents, de petites bibliothèques de livres et bro- chures sur toute question à l'ordre d u j o u r : La Coopération: La Réforme de

Γ Ortographe française ; L'Alcoolisme;

La Représentation proportionnelle; Le Libre-Echange, etc. Chacune de ces petites bibliothèques sera contenue dans une caisse qui sera remise p o u r u n e période de lemps à déterminer d'après la nature ou l'actualité d u sujet, aux membres qui en feront la demande et acquitteront un prix modique de loca- tion.

T5n dehors des services énumérés ci- dessus, la Société s'intéressera à toute œuvre tendant à développer le mouve- ment intellectuel d u pays.

Cetle société qui groupera en Belgique les éléments les plus instruits est certes appelée à u n avenir brillant. C'est p o u r ce motif que nous en avons détaillé plus ou moins longuement le fonction- nement. Pierre HUYBREGHT.

Registre du commerce

Le registre du commerce — on lui en l'ait un reproche — ne répond pas toujours à la réalité. A l'effet d'établir aussi exactement que possible les points sur lesquels il s'en écarte et de faciliter sa revision, le départe- ment fédéral du commerce a prié toutes les maisons et sociétés qui y figurent au 30 juin 1895, en leur envoyant à chacune une carie questionnaire, de bien vouloir lui faire con- naître si, peut-être, l'Annuaire suisse du com- merce, rédigé depuis 1894 sur la base de ses indications, renfermait des inexactitudes à leur égard. La plupart des maisons et sociétés ont répondu à cette invitation. Toutefois, un assez grand nombre de caries ne sont pas rentrées. A en juger par les réponses obte- nues, les reproches d'insécurité qu'on adresse au registre du commerce ne sont que trop fondés. Les fautes sont nombreuses et doivent être prises en due et sérieuse considération, encore que nombre d'inexactitudes et de la- cunes n'aient trait qu'au genre de commerce, soit a son indication plus précise, ou n'aient qu'une importance secondaire. Les cartes- questionnaires rentrées ont été classées par le département déjà cité, tant par ordre de ma- tières que-par localités, c'est-à-dire, là ou il y a plusieurs registres du commerce, par arron- dissements de resistre. Elles seront transmises

182

d'ici à quelques jours a u x gouvernements cantonaux, avec un tableau sommaire et ré- capitulatif des inexactitudes relevées, le tout en vue d'obtenir des inscriptions, soit rectifi- cations ou compléments nécessaires, au re- gistre du commerce, afin que ce registre g a g n e en sûreté quant a u x renseignements qu'il fournit et puisse de nouveau raisonna- blement servir de base à la prochaine édition de l'Annuaire suisse du commerce.

Un nouveau projet d'assurance contre le chômage

C'est la question sociale la plus aiguë peut- être de notre temps. Deux solutions sont en présence, la solution libérale qui s'en remet à l'initiative individuelle des ouvriers et de leurs associations professionnelles: la solu- tion collectiviste qui attend le remède de la transformation radicale des conditions de pro- duction. Le socialisme d'état donne une solu- tion intermédiaire : c'est celle qu'ont adoptée certains cantons de la Suisse et qui inspira une brochure de M. le professeur G. Schanz, tout récemment publiée. M. S. admet le prin- cipe de l'assurance obligatoire contre le chômage. Tout ouvrier doit verser a la caisse d'épargne 30 pfennings (environ 0,40) qui lui sont retenus sur son salaire par le patron : celui-ci de son côté doit verser pour le compte de l'ouvrier 10 pfennings. La caisse d'épargne sert un intérêt de 3°/« sur les sommes ainsi déposées. Tant que le compte de l'ouvrier ne dépasse pas 100 m a r k s (Ί.25 fr.) il reçoit, en

•cas de chômage, au bout de cinq jours, une indemnité hebdomadaire qui varie de ΰ à 8 m a r k s , suivant le chiffre de son compte. Le système se résume donc ainsi : épargne obli- gatoire, intervention de l'Etat en cas d'insuffi- sance. U a soulevé beaucoup de critiques et certaines approbations surtout dans le clan socialiste. Le journal de M. Hirsch, auquel j'en ai emprunté le résumé remarque qu'il ne fait aucune différence entre les divers causes de chômage, volontaires ou involontaires : grèves, inconduite ou crises industrielles:

qu'il décharge les patrons de la responsabilité morale qui leur incombe et les invitera à sus- pendre le travail de leurs usines au premier mécompte, enfin qu'il va imposer de lourdes charges aux finances de l'état déjà obérées.

L'Emancipation.

Nouvelles diverses

Quand on compare les chemins de fer secondaires de la France et ceux

d e la B e l g i q u e , dit le ministre anglais, on trouve que ceux de la France sont trop coû- teux. On les construit sur le môme plan que les chemins de fer ordinaires; en Belgique, au contraire, ce sont des t r a m w a y s à vapeur qui suivent les routes ordinaires, qui coûtent beaucoup moins cl sont beaucoup plus pra- tiques que ceux de la F r a n c e .

Variété

i .

L'Art de s'ennuyer

(Vest un art que l'on n'enseigne pas, sous son nom du moins, dans les lycées et dans les institutions de demoiselles : et, malgré les incessants remaniements de nos programmes, il n'a pas encore, que je sache, figurer sur la liste des arts d'agrément. Il n'en occupe pas moins, dans nos sociétés, tout ensemble, trop et trop peu civilisées, assez de place pour

FÉDÉRATION HORLOGERE

mériter, de temps à autre, l'attention des moralistes et des économistes.

C'est par hasard toutefois, ou plutôt par ricochet, que l'idée m'est venue de lui consa- crer quelques lignes. F a r double ricochet même, pour être tout à fait exact.

Il y avait, au siècle dernier, en Allemagne, un brave homme, chef d'une institution de jeunes gens, qui, en cette qualité de brave homme, prenait au sérieux sa profession et, non content d'élever de son mieux les enfants qui lui étaient confiés, avait la prétention d'enseigner aux autres à bien remplir leur tâche d'éducateurs.

Il avait écrit, dans ce but, un certain nom- bre de petits traités dont je ne citerai que deux : Lies FOURMIS, OU l'art de bien, élever ses enfants ; et LES ECRKVISSKS, OU l'art de les mal élever.

Pourquoi les fourmis '. Apparemment parce que les fourmis, si elles ne sont pas prèLeuses, et si ce n'est là, au dire du bonhomme, que leur moindre défaut, sont laborieuses, écono- mes, prévoyantes ou tenues pour telles. Or le travail, l'économie, la prévoyance, sont des qualités dont tous les hommes ont besoin et dont il est nécessaire, en conséquence, de donner l'habitude aux enfants.

Et pourquoi les écrevisses? Parce que ces a n i m a u x , à l'inverse, ont mauvaise réputa- tion. Ils sont voraces, cruels : et, chose plus grave, ils passent pour marcher de travers.

L'Académie française, au dire des mau- vaises langues, aurait elle-même consacré de son autorité ce préjugé défavorable en inscri- vant clans une de ses éditions cette définition burlesque : Ecrevisse, petit poisson rouge qui marche à reculons.

L'écrevisse n'est pas un poisson, c'est un cruslacé.

Elle n'est pas rouge, sauf exception, avant d'être cuite, pas plus que son grand cousin, décoré jadis par un poète trop marseillais du surnom de cardinal des mers. Témoin ce que chantait, en 1848, dans une revue de l'année, un marchand de comestibles, évidemment peu révolutionnaire.

« Dans ma boutique, où personne ne bouge,

» La politique a créé des partis.

» Plus d'un homard ne veut plus être rouge,

» Car il prétend que les rouges sont cuits ».

Enfin l'écrevisse n'a pas une allure très gracieuse, il faut le reconnaître; et il peut lui arriver comme à chacun d'entre nous, de marcher a reculons. Mais ce n'est pas sa marche habituelle, encore moins sa marche nécessaire.

Toujours est-il que c'est la marche qu'on se plnit à lui prêter, et la prétendue définition de l'Académie, que personne d'ailleurs, que je sache, n'a encore pu montrer dans son texte original, n'aurait jamais trouvé créance si ce préjugé était moins répandu. Cela étant, rien de plus naturel que de prendre les éere- visses pour type des gens qui élèvent leurs enfants de travers. Ils font comme elles : ils marchent à contresens.

Le petit traité de l'auteur allemand eut-il, de son vivant, beaucoup de succès '. J e l'ignore.

Mais il eut, longtemps après sa mort, une rare fortune. Notre éminenl confrère Lnbou- laye. qui, avec ses yeux de myope, était un fureteur incomparable, le découvrit un jour dans la boite d'un bouquiniste du quai voisin.

Et ayant à faire, à quelque temps de là, l'un de ces merveilleux discours de distributions de prix dont il gratifia, pendant plus de quatre ans, l'institution Bertrand à Versailles, il le prit pour sujet de son allocution.

C'était un peu hardi, car c'était faire la leçon aux parents devant leurs enfants, autant au moins qu'aux enfants devant leurs pa- rents. Mais il était de ceux à qui toutes les hardiesses sont permises: et il n'y avait pas

, •

de difficultés dont son art c h a r m a n t et son tact infaillible ne fussent à même de se jouer.

Je suppose, disait-il donc après son prédé- cesseur allemand, que vous avez un enfant bien portant, intelligent, aimable, et d'un bon naturel. Vous voulez en faire un petit être maladif, bête, égoïste et insupportable. La chose est facile, et voici la recette en trois formules :

P o u r avoir raison de cette belle santé qui évidemment vous importune, bourrez-le de gâteaux et de friandises: laissez-le m a n g e r a toute heure et à tout propos: coucliez-le dans un lit trop mou et l'y étouffez sous des mon- ceaux de couvertures et d'édredons : laissez-l'y faire, tout à son aise, la grasse matinée bien au-delà du temps nécessaire au repos: prenez garde qu'en courant, en jouant, en se servant de ses mains pour quelque exercice utile cl viril, il ne développe ses muscles et fouette son s a n g : évitez-lui, selon le temps et la sai- son, le soleil et le vent, la pluie et la neige:

tenez-le, comme une plante de serre chaude, à l'abri du contact vivifiant de l'air pur, sous prétexte de lui épargner les r h u m e s et les engelures: et soyez tranquilles, vous roussirez bien vite à lui faire perdre ses belles couleurs et à le rendre souffreteux et cacochyme.

Est-ce son intelligence à laquelle vous en voulez? Surchargez son cerveau encore fra gile; exigez de lui des efforts d'applicatio "

excessifs et prématurés: contrariez, en l ' a s "

servissant à des méthodes rigides et en acca-~

blant sa mémoire de formules a b s t r a i t e s , l'essor naturel de ses idées: faites-en u n e machine à retenir sans comprendre, au lieu d'une personnalité toujours en éveil pour sen- tir et pour penser: étouffe/, sa curiosité natu- rel sous l'amas des définitions, des distinctions et des analyses toutes faites, et faites-lui per- dre l'habitude et le goût de voir, d'observer cl de juger par lui-même les réalités qui l'en- tourent pour l'enfermer dans Ie monde mort des livres et le réduire ;ï l'étal d'un perroquet répétant servilement, comme l'a ait André Chénier, ce que d'autres ont lu. El soyez tranquille Qncore, vous aurez bientôt devant vous un pédant parfait, capable peut être d'étonner les imbéciles par un vain cliquetis de mots et par le fatras d'une érudition stérile, mais incapable d'avoir une idée à lui et de sentir par lui-même. U vous décrira au be- soin, ainsi que le contait Bersot, en latin ou en français, en vers ou en prose, le chant du rossignol: il ne l'aura jamais e n t e n d u : ou, s'il vient à l'entendre, il ne saura pas le re- connaître.

Soyez maintenant en admiration perpétuelle devant ce jeune prodige. Pàmez-vous devant ses gestes et ses réparties. Proclamez partout, et répétez-lui à lui-même, qu'il est un petit modèle de grâce, de bon sens et d'esprit.

Faites toutes ses volontés surtout, et dresse/, votre entourage à céder à tous ses caprices, jusqu'à ne pas permettre que sa bonne, s'il en a une, lui refuse la lune quand il la de- mande. Faites, en un mot, qu'il se croie (il qu'il se seule un personnage, le centre de tout ce qui gravite autour de lui. Et vous le verrez bientôt entiché de =.a petite personne et plein de son importance, jusqu'à croire naïve- ment que tout lui est dû et qu'il peut sacrifier tout impunément à son égoïsme.

(A suivre). Frédéric PASSV.

Agence

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , e o m p - t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne,

C o t e d e l ' a r g e n t

du a mai i8gG

Argent fin en grenailles. . fr. 117.'—le kilo

•

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 183

T a b l e a u d e s o p é r a t i o n s d ' a c h a t , *

de ioite et d'essai de déchets d'or et d'argent laites pendant le 1

^er

trimestre de l'année 1896.

Arrondissements

1. Bienne

2. Chaux-de-Fonds . . . 3. Delémonl

4. Fleuvier 5. Genève

G. Granges (Soleure) 7. Loclc

8. Neuchàtel I). Noirmont 10. P o r r e n t r u y 11. St-Imier

12. Schaffhouse . . . . 13. Trainclan

1 " trimestre 1896 1 " » 1895 DiffirciMi en ΓηηηΓ iln lor1rineln 189G

» » » » 18V)-J

Berne, le 30 Avril 1896.

Acheteurs, lonilwirsft essajeurs uulortsés

1 0 26

3 8 9 2 13 8 3 3

HG 96

Opérations (Bordereaux rentrés) Janvier Février

2 3 6 6 7 1 1 2 9 113 8 IGO 3 1 2 2 1 0 6 69 14 76

2 6 9 8 3 6 5 16 109 23 175 15 611 130

78 9 109 1,516 1,545 D

1,843 1,654

•189 Mars

271 680 (i 32 98 13 102 14 49 92 90 4 IdO

TOTAL

776 2,187.

W

7.7,, 32*6' 4 4 497:

GO 140 3 2 8 2 3 7 27 295 1,621 1,5,000 1,751 4,950

50 130

1" tri- mestre

1895

661 2,233.

• 71 32CV

48 . 529

77 137 367 225 ,•48!

4,950

Déchets achetés (valeur payée)

Janvier Février Bars

Fr.

5 0 , 0 9 1 » 3 0 116,1G4»80 6 1 » 3 0 4 , 6 1 8 » 2 5 4 0 , 3 7 9 » 7 0 6 2 0 » 3 5 3 1 , 0 5 S » 0 5 2 , 2 2 9 » 9 5 2 , 0 1 3 » 8 0 3,8G5»95 4 , 2 7 4»70 4 , 1 5 5 » 1 5 1 , 3 8 5 » 4 0

Fr.

5 4 , 0 3 1 » 2 0 1 2 0 , 3 0 2 » 4 0 1 , 3 5 7 » 7 5 2 , 1 8 9 » 7 5 2 2 , 2 7 0 » 2 5 1 , 2 1 6 » 0 5 I 2 8 , 2 1 0 » 4 5

1,505»50 2 , 2 9 8 » 9 5 6,191 »30 3 , 0 4 8 » 3 0 1,031»10 3 , 5 7 3 » 8 0 2 6 0 , 9 1 8 » 7 0

2 2 0 , 7 0 8 » 5 0

247,22G»80 2 0 0 , 1 7 1 » 4 5 3 4 , 2 1 0 » 2 0

— » —

4 7 , 0 5 5 » 3 5

Fr. • 49,241»25 98,94G»15 898»20 1,755»45 19,947»30 482»95 1G,218»30 709»05 1,305» 10 3,020»45 6,351»85 1,30G»30 2,150»80

TOTAL Fr.

153,363»75 335,413»35 2,317»25 8,563»45 82,597»25 2,319»35 75,48G»80 4,444»50 5,677»85 13,077»70 13,074»85 G,492»55 7,110»—

,202,393»15 i,

!'177,958»71 jj

710,538»65 G04.838»70 24,434»40 1 0 5 , 0 9 9 » 9 5

1" trimestre 1895 Fr.

1 0 3 , 2 6 4 » 7 0 2 6 7 , 2 9 7 » 5 5 5 , 4 1 0 » 1 0 8 5 , 7 3 7 » 7 5 8 , 0 7 5 » 5 0 7 9 , 0 3 1 » 1 5 6 , 2 9 1 » — 2 , 8 3 8 » 8 0 1 4 , 5 1 9 » — 1 0 , 0 3 9 » 8 5 9 , 2 8 3 » 15 7 , 0 5 0 » 1 5 604,838»70

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181 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE U n liomiri(3 e x p é r i m e n t é d e

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