A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
A. B UHL
Sur les transformations et extensions de la formule de Stokes
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 5 (1913), p. 313-374
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1913_3_5__313_0>
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SUR LES TRANSFORMATIONS ET EXTENSIONS
DE
LA FORMULE DE STOKES
PAR M. A. BUHL.
l~ M
Cc
Mémoire,
lequatrième
icipublié
sur la formule deStokes,
est si manifeste- ment la suite duprécédent
que, cettefois, je
n’ai pas cru devoirchanger
de titre.J’essaie
toujours
d’examiner si les immensesavantages
dont laPhysique
mathé-Inatique
abénéficié,
de parl’emploi
des formules de Stokes et deGreen,
ne pour- raient pas êtretransportés
dans des domainesplus particulièrement analytiques
ougéométriques.
Les résultats que
j’ai
obtenusjusqu’ici
me semblent au nloinsencourageants
etle
parallélisme
cherché est aussi naturel quepossible.
On sait que les formules de Stokes et de Green ne
jouent
nullement un rôle indis-pensable
enPhysique mathématique.
Leséquations
fondamentales de cette science ont d’abord été formées sanselles;
elles n’ontapporté qu’après
coup lasimplicité,
la
symétrie
et surtout l’uniformité dans les raisonnements. Si mes recherches pou- vaientdonner,
si peu que cesoit,
uneimpression analogue je
seraisamplement
satisfait.
On trouvera, dans ce nouveau
travail,
dessujets plutôt disparates, déjà
traités dedifférentes manières par divers
géomètres,
etcependant
tous rattachés a des exten- sions de la formule de Stokes. Bien que, dans cesconditions,
la nouveauté des résultats ne suit pas la choseessentielle, je
pensecependant
quequelques-uns
d’entre eux ont
peut-être
un certaindegré d’originalité.
Je citeraiparticulièrement :
3I4
Il’ " Les remarques sur la formule de Riemann
(ir j)
conduisant à la constructiond’intégrales
doublesinvariantes
quand
la cloison S atoujours
même contour, avec mêmesplans tangents
lelong
de ce contour, etquand ,~,y~°, s-,
p,q )
est lapartie
réelle(ou imaginaire)
d’unefonction de deux variables
complexes x
+ +ip.
.~?~ L’étude 8 et
suivants)
des relationsintégrales
qui,
d’abord données avec des fonctions ("h!B Q, R,
S. T de .r, y. j,~. /, nepeuvent
exister sur une surface
(laquelle
surfacedépend
d’uneéquation
deMonge-Ampère quelconque)
sans donner lieu il des relationsanalogues,
mais d’une constructionplus générale pomant
notamment s’effectuer a l’aide de fonctions arbitraires,Ainsi,
surune surface
développable où p
est fonction de /. on aet ceci entraîne
~h étant fonction arbitraire de ,z~ et y.
3° Les
expressions
de la courburegéodésique,
de la torsiongéodésique,
de lacourbure normale de contours fermés au moyen
d’intégrales
doubles attachées auxsurfaces cloisonnant ces contours 31 et
suivants).
Peur la courburegéodésique
il
n’y
a là que la formule d’OssianBonnet, rnais,
pour la torsiongéodésique
et lacourbure normale, les résultats
analogues
semblent d’une forme nouvelle.4°
L’emploi général
de déterminantssymboliques
pour la construction de toutes les formules de Stokesgénéralisées.
Les résultats les
plus
saillants relatifs à ces différentspoints
ont donné lieu à desNotes aux
Comptes
rendus de l’Académie desSciences,
Votesprésentées
les 2février,
6
avril, II
mai et 29juin
lenr rôle estprécisé
au cours du Mémoire.~1~
Lapremière partie
de monprécédent
Mémoire étaitprincipalement,
consacréeal une formule
comparable à
la formule de Stokesordinaire,
niaiss’appliquant spé-
cialelnellt à des cloisons
passant
t par un contour donné y ettangentes entre
elles aucontour. Je vais d’abord redémontrer cette
formule,
cequi
n’étonneraprobablemen
tpersonne, étant données les très nombreuses démonstrations
qui
ont étépubliées
pour la formule de Stokes
proprement
dite.De
plus, je
tiens encore al revenir sur unpoint
surlequel j’ai déjà grandement
insisté. Toutes les transformations et
extensions, originales
ou non, quej’ai déjà
examinées ne me semblent être que des transformations et des combinaisons
répé-
tées de
l’égalité
laquelle exprime
de deux manières l’aireplane A
de contour C.Et,
comme iln’)
aguère
làqu’une
identité ou l’un desprincipes
fondamentaux du Calculintégral,
ouconçoit
l’extrême variété desquestions qu’on
pourratoujours
arriver à rattacher auxprésentes
considérations.Pour
l’instant,
considérons une surface,d’équation z= f (x, y),
enchaque point
de
laquelle
on aura desvaleurs
bien déterminées pour x, y, z, p, cl. Les formulesdéfinissent une transformation à deux variables
permettant
de passer de l’aireplane
.~à une cloison I’ située sur la surface
précédente,
et inversement. En vertu del’équation
de cette surface, iln’y
a en effet que deuxvariables, x
et y, dans les seconds membres des formules(2).
Si l’on veut effectuer lechangement
de variables dansl’intégrale
double de(I),
il faut yremplacer
dXdY par leproduit
de etdu déterminant
Or celui-ci
peut
aussi bien s’écriresi l’on pose
Dans ces
conditions, l’égalité (t)
devient, :C’est bien la formule
(D)
de monprécédent Mémoire ; je compte
encore laprendre
pour base à peu
près unique
de tout cequi
suit.On
pourrait objecter,
il estvrai,
que laprésente
démonstration suppose i~P, Q, R, S,
T les formesparticulières (4),
niais il est bien aisé d’établir lagénéralité
absolue. Pour Y===.y, P est
quelconque
etQ, I~, S,
‘l’ sontnulles ;
pour~‘=y, ()
estquelconque
etP,
il,S, 7’
sontnulles;
etc. On a ainsicinq
formules(D)
dont l’addi- tion donne une nouvelle formule(U)
oùP, Q,
R,S, T
sont des fonctions tout à faitquelconques.
Ceci fait encore concevoir que le
pseudo-déterminant
ducinquième
ordrequi figure
dans lepremier
membre de~~~
a non seulement un intérêt résultant de sasymétrie,
mais encore un intérêt desplus
utilitaires. De tels déterminants ne diffé- rentjarnais
que par la dernièreligne
et, parsuite,
leur addition se réduit à celle des dernièreslignes.
Aucun
procédé
aussi immédiatn’apparaît
si on laisse les déterminants suus la forme3 ).
C’est encore
la, d’ailleurs,
unavantage
bien connu pour la formule de Stokes ordinaire, formulequi peut
se démontrer comme laprécédente (Cf.
Surla formule
de Stokes dans l’hyperespace, Annales de la Faculté des Sciences de
Toulouse, IgI I ).
Enfin il est à
peine
utile de dire que, par fonctionsP,Q,R,S,T quelconques,
j’entends
des fonctionsqui,
sur toutes les cloisons I’possibles,
nepeuvent
avoir desingularités analogues
à cellesqui
mettraient en défaut la formule de Stokes ordi- naire.[2]
La formule(D) peut
évidemment s’écrire aussicar cela revient à intervertir les deux
premières lignes
du déterminant et àchanger
le
signe
de la troisième. Nous retrouverons naturellement cette forme à l’aide desgénéralités exposées
daas la troisièmepartie
duprésent travail:
elle est encore unpeu
plus symétrique
que laprécédente.
Dans lasuite,
les deux formes seront em-ployées,
ne serait-ce que pour êtreplus
facilement d’accord avec la forme(D)
seuleutilisée dans le Mémoire
précédent.
[3] Remarquons
que, pourdévelopper pratiquement
lepseudo-déterminant 0394 qui figure
dans(D),
on asi
l’on pose :
R = o el si
P, Q. S,
’l’ ne cont iennent pasexplicitement
z, laformule (D)
se réduit àC’est ce que l’on voit immédiatement en observant que
l’opérateur -’- annule,
dans ~, toutes les
expressions auxquelles
ils’applique ;
iljoue
ainsi le rôle d’unterme nul. Alors les formules
(E~
se réduisent. ~Ce cas est
important
enpratique ;
il existe notamment, sur les surfaces~=f(,~~, y), beaucoup d’expressions,
telles que la courbure ou la torsiongéodésiques
deslignes
ytracées, qu’on exprime
élémentairement en x, y, p, q sans interventionexplicite
de z.
[4] L’égalité (DJ
est encore un casparticulier
de la formuleoù ‘_,,
est,
dansl’espace
àquatre dimensions,
un contour fermé parlequel
passe la cloison à deux dimensions Sayant
pouréquations
J’ai démontré
(DJ
dans mon Mémoire Surla formule de
Stokes dansl’hyperespace publié
ici-même en 1911.Il est clair que si x. et x~ deviennent x et y et que si x3 et x4
deviennent p
et r~,hypothèse qui particularise
x3 et x4, la formule(D2)
donne(DJ.
Le lecteur
voit,
sansdoute,
delui-même,
l’extrêmegénéralité
de toutes ces consi-dérations. La formule
(D), qui
fait connaître uneintégrale
double invariante pour toutes les cloisonsayant
même contour et mêmesplans tangents
lelong
de ce con-tour, c’est-à-dire une
intégrale analogue
à la courbure d’une cloison d’étendue finie,permet
depénétrer
dans la théorie des surfaces; c’estplus particulièrement
la for-mule
(D~) qui,
dans la secondepartie
duprésent Mémoire, permettra
dedévelopper
cette idée.
D’autre
part
la formule(Dj,
tout à faitanalogue
à(D~),
conduit au théorème dePoincaré
qui,
pour les fonctions de deux variablescomplexes, généralise
le théorèmede
Cauchy.
J’ai encore démontré cette assertion dans mon Mémoire Sur laf ormule
de Stokes clans mentionné tout à l’heure.
En somme, la même
formule,
convenablementinterprétée,
conduit à la théorie des surfaces ou à celle des fonctionsanalytiques
de deux variables.[5] Remarque
sur laformule
cle Rimann. - Dans le Mémoire queje
viens deciter, j’ai
démontré que le théorème de Poincaré revenait n la formule de Riemannrendue,
sanschangement d’aspect
au cas oùalors S
désigne
une variété à deux dimensions déformable dansl’espace
àquatre
, mais
passant toujours
par un contour 03A3qui
est invariable. Cette variété S est définieanalytiquement
parquatre équations qui expriment
en fonction de deuxparamètres
ou, si l’on veut, parOr
l’analogie, signalée
auparagraphe précédent,
entre les formules(D,)
et(DJ, porte
à attribuer à la formule de Riemann unesignification qui
serait à laprécé-
dente ce que est à
(D~).
On doitpouvoir,
dans la formule deRiemann,
poserp et (1
désignant,
comme dans~Ds~,
~~ Alors 1 est un contour ferme ordinaire dansl’espace
u trois dimensions, comme y dans(DJ,
et les cloisons S deviennent des cloisonsqui passent par 03A3
enayant
toutes mêmes p et q lelong
de ce contour.Voyons,
d’une manièreprécise,
ce que devient la formule de Riemann dans de telles cond i tions.D’abord dudv
s’y remplace
par leproduit
dedxdy
et du déterminantet, par
suite,
la formule devient :Or NI et ~ étant fonctions de u et u, il en est de même de
1~u - NI,, ,
facteurqui,
en fin de
compte, prendra
la formeOr
si,
dans la formuleprécédente,
onsépare
les ternies réels des termespurement imaginaires,
on aboutit au théorème suivant : :L’intégrale
desurface,
étendue û une cloisonS,
,si
u.(x,
y, p,cl) représente
laparlie
réelle(ou
le coefficient de i dans lapartie
pure-ment
imaginaire)
d’unefonction
des deux variablescomplexes
x +iy
et q +ip,
estune
intégrale
invariante pour toutes lesdéformations
de lu cloison Squi
en conserventle contour el les
plans tangents
lelong
de ce contour. On sait td’ailleurs,
par cequi
iprécède, exprimer
cetteintégrale
double par uneintégrale
deligne
relative au con-tour en
question.
N’oublions pas que ce théorème ne
consiste,
aufond, qu’en
lapetite
formule deRiemann convenablement
interprétée;
nous le retrouverons, au cours de cepar une voie différente
(n° 26).
[6]
Lepremier
membre de(D)
étant de la forme.~A .
on
peut partir
d’une telleintégrale,
ou les coefficientsK, .~, B, C,
D sont des fonc- tionsde x,
y, z, h, q, et chercher ilquelles
conditions ellepeut
se réduire au second membre de(D)
et nedépendre
ainsi que des valeurs de x, y, ,p, sur le contour y de h .Ces
conditions,
si l’on poses’expriment
par lescinq
relationsque
j’ai
données dans monprécédent
enignorant qu’elles
avaientdéjà
été formées par iI. E. Gour.at, non il propos des
points
dedépart ci-dessus,
mais dans des recherches sur le «problème
de Bäcklund »(Sur quelques transformations
des
équations aux dérivées partielles
du second Annales de la Faculté des Sciences de ’l’oulouse, I902. - Sur certaines extensions cle lccformule
deStokes, Comptes
rendus de desSciences,
ojanvier I9I4).
Je reviendraiplus
loinsur la nature de cette coïncidence
(n° ‘ o).
Mais,
enposant
j’ai
observe que lesystème (J,) plus simplement :
C’est surtout cette dernière forme
qui
interviendra dans cequi
suit.[7]
Lesystème (J)
a, sur(J~), l’avantage
depouvoir
être vérifiébeaucoup plus
facilement par des
expressions
1Z et Ndépendant
de deux fonctions arbitraires.Supposons
d’abord K nul. Alors(J)
se réduit àOn trouve sans
peine
que cesystème
est satisfait par~ ne contenant pas / et
L
ne contenant pas /~ cequi
est d’ailleursindiqué
par la notation.Si maintenant on revient au
système (J),
contenantK,
il est aiséd’y-
satisfaireavec les formules
(5)
convenablementcomplétées.
On a définitivement :Il est entendu
qu’on
n’introduit pas, dans le calcul desintégrales,
de termes pure- ment additifsprovenant
desintégrations indéfinies ;
les termes arbitraires sontdéjà représentés,
dans ~IZ et N, par lesexpressions
en r et~.~,,.
On
peut
facilement vérifier lesystème (J)
en vportant
les valeurs(6).
Pour lacommodité de ce
calcul,
il est bon derappeler
les identitésForme intégrale des équations de Monge-Ampère (1).
[8]
Touteéquation
depeul
être mise sousla forme intégrale
-
désignant
un contourfermé quelconque
tracé sur unesurface intégrale
el y mant une aire rsimplement
connexe.0398, P, y, R,
sontdes fonctions
de x, y, q.W ânt de passer à la
démonstration
de cethéorème, je
désire fairequelques
remarques
qui
le montreront sous son véritableaspect
et ferontpressentir
de nom-breuses
applications.
Toutd’abord,
laréciproque
du théorème est évidente. En d’au-tres termes, si l’on se donne une
équation (2)
et si l’on cherche des surfaces sur les-quelles
ellepeut
êtreréalisée,
on nepeut
trouver que les surfacesintégrales
d’une, certaine
équation
deMonge-Ampère
dutype (1).
Eneffet, d’après
la formule de Stokesgénéralisée (D), l’équation (2) peut
s’écrire0394
désignant
lepseudo-déterminant qui figure
dans(D).
Et ceci doit avoir lieu pourn’importe quelle
cloison I’ arbitrairement délimitée sur la surface cherchée. On doit donc avoirce
qui
est bien uneéquation
deLes
plus simples
de ceséquations proviennent
deproblèmes qui
se traduisentimmédiatement par une
équation ’2 j
et, ii cepoint
de iur,l’équation intégrale pré-
l’
j Sur le.s extensions fie la,foil>iule
fie 1;séquations
,ieMonge-Ampère
el lrsfun.tion.; analytiques
fie lru,.i variables(Comptes rendus,
2 février i gifi).
cède
logiquement l’équation
différentielle. Ainsi, sur les surfacesdéveloppables,
p est, par
définition,
fonction de doncDans mon
précèdent
Mémoirej’ai
donnéplusieurs exemples analogues ~,I1‘"
1!~,I5, I6)
que l’onpeut
rattacher auproblème
(le tel que le pose lI. Goursat(Sur quelques transformations
ef(’., l0C’. cil.. l).problème
revient à chercherdes surfaces sur
lesquelles
on ait~cBy’,//,/
étant des fonctionsimposées
a l’avance de ~’,y,~,p,~. Naturellement,en écrivant
on aura une
équation (2)
avec (-)==: o,(3),
une[9]
Y a-t-il desproblèmes
degéométrie
se traduisant immédiatementpar
uneéquation (~)
où (~) ne serait pas nul Ils semblentplus
malaises f1 découvrir que lesprécédents,
a moinsqu’on
ne cherche toutexprès
des surfaces surlesquelles
l’inté-grale
doublen
signification géométrique remarquable,
doives’exprimer
parl’intégrale
deligne
donnée a l’avance. On aurait ainsi des surfaces, non
dépourvues d’intérêt,
donnantdes cloisons l’
auxquelles
onpourrait ntluclter.cles
aires, desvolumes,
etc.,qu’on exprimerait
finalement par desimples intégrales
delignes
étendues ancontour ~
de 1’ .
Ainsi,
pour(-)= r,
on a les surfaces,d’équation
aux dérivéespartielles 0394 = I,
sur
lesquelles l’in tégrale (6), prise
lelong
d’un contour ferme ,-,exprime
l’aire con-tenue dans la
projection
de 03B3 sur leplan
Pour
~~_~,
on a les surlesquelles (G,),
étendue u uncontour 03B3,
exprime
le volumecylindrique
contenu entre l’ etla projection
de cettecloison sur
O,r.y. + p2
+q2,
on a lessurfaces 0394=I -i-- p’ + q2
surlesquelles l’intégrale (6) exprime
l’aire de la cloison I’comprise
dans lecontour ; .
On
pourrait
trouver bien desexemples analogues qui
se rattacheraientplutôt
auxrecherches
développées
dans mon Mémoire Sur lesapplications géométriques
de laformule
de Stokespublié
ici-même en I9I0.Quant
à la méthodegénérale
de mise enéquation
dontje
viens de donner uneidée,
il me semblequ’on
nepeut
mieux la comparerqu’a
cellequi
tire leséquations
de la
Physique mathématique
des formules de Stokes ou de Green; pourtransporter
cette méthode cn
Géométrie,
il fallait d’abord écrire une formule de Stokes conve-nable
qui
est la formule(D).
[10]
Passons maintenant à une véritable démonstration du théorème énoncé entête du
paragraphe antéprécédent.
Rappelons
d’abordqu’on
doit avoir les conditions(Jj
> pour quel’équation de (t)
prenne la la forme(2)
avec (-’)~:o.Pins
généralement,
onpeut
écrire ces conditions(J~) après
avoirmultiplié l’équa-
tion
(I)
par un facteur;~,(~r,
~, p, on a ainsi lesystème
M.
Goursat,
sans écrireexplicitement
cesystème,
l’acependant
considéré aumême titre que
(JJ (loc. cil.,
pp.3I0-3I2);
l’éminentgéomètre
adésigné
par i, le facteur que,j’ai
ensuiteappelé
pourrappeler
sonanalogie
avec. unmultiplicateur jacobien.
Naturellement
(K) peut
sous la forme forme(J),
n°6]
à condition de poser cette fois :
Essayons
d’attribuer à cesexpressions
1I et N les formesd’après lesquelles
elles satisfairaient sûrement à(J) (n° ’;). L’égalité
des deux formes de ü esttoujours possible,
car, en la dérivant parrapport
à p et cl, on voit que ce n’est autre chose que lacinquième équation (K)
àlaquelle
onpeut justement
satis-faire par une
solution ~
a déterminer.Quant
àl’égalité
desN,
il est clair
qu’elle
nepeut
avoir lieu engénéral, puisque :J.
n’estplus
arbitraire et que D a uneexpression
donnéecomplètement indépendante
du second membre del’égalité.
Mais si l’on
prend
pour Dprécisément
la valeurDi
que donne(g),
on apuisqu’alors
les conditions(J)
sont satisfaites.D’autre
part,
sur les surfacesintégrales
del’équation (1),
on aidentiquement :
Par soustraction de ces deux dernières
égalités,
on obtient enfin :C’est bien la forme
intégrale (2)
dont il fallait démontrer l’existence. On a :[11]
Reste maintenant à écrirepratiquement
la formule(10),
c’est-à-dire à miner encoreP, ( ï,
R, s, ’l’. Tout d’abord onpeut prendre
R = o, car f~ non nulrentre dans P et
()
enremplaçant
dz parpdx
+qdy. Ensuite, d’après
desgénéra-
lités
exposées
dans monprécédent
Mémoire et relatives audéveloppement
dupseudo-
déterminant A, on doit avoir :
La
première,
la seconde et laquatrième équation
de cesystème
sont vérifiées parReste à voir si ces
expressions
deP, Q, S,
Tpeuvent
vérifier la troisième et lacinquième équation (t2).
En
portant
dans latroisième,
on aou bien
En dérivant par
rapport
à p et r~, on reconnaît lacinquième équation (K)
que l’on s’estprécisément arrangé
a vérifier par un choix convenable de ;~.; mais notre der-nière
équation
doit aussi être vérifiée sans dérivations. C’est donc iciqu’il
faudrachoisir convenablement les fonctions -1’ et 03C6.
Enfin on vérifie immédiatement que les
expressions (I3)
de Pet Q
satisfont iden-tiquement
a lacinquième équation (I2).
[12]
En résumé, pour mettrel’équation
clesous la
forme intégrale
on
prendra
d’abord une solution u. clel’équation
puis
on déterminera desexpressions D1(x,
y, z, p,q). 03C6(x,
y, z,p), 03C8 (x,
y, z,q)
tellesque l’on ail
On aura alors :
On voit que la transformation
exige
surtout la recherche d’une solution u. del’équation (03B1);
ensuite iln’y
aplus
que desquadratures,
sans termes additifs rap-pelons-le (n° ~).
Or la
solution
de(x) peut
avoir desdegrés
degénéralité
fortdivers;
ellepeut
ne rien contenir d’arbitraire tout comme elle
peut
contenir des constantes et même des fonctions arbitraires: dans ces conditions, il y ce uneinfinité d’équations
inté-grales (2) correspondant
à une seuleéquation
cleMonge-Ampère (I),
On
peut
encoreprésenter
ces résultats de la manière suivante :Cherchons d’abord à déduire de la
formule (D)
une formule(2) qui
aurait lieuidentiquement
sur toutes les cloisons h de même contour y. Alors lepremier
membre de
(2)
serait uneintégrale (F)
où l’on chercherait à donner à la fonctionD,
de J;, y, j,p, q, la forme laplus générale qui
soitcolnpatible
avecK, A,
B, C nuls.Le
système indique
alors que D doit satisfaire auxéquations
D’après
les truisdernières,
D ne contient pet q qu’au premier degré :
si l’on posela
première
se réduit aet la formule
espérée
n’est alors autre chose que la formule de Stokes ordinaire.En dehors de ce cas tout a fait banal, il cc
point
cleformule (2)
relative èzcloisons I’ tout à
fait quelconques
et limitées seulement à un contour commun 03B3.A elle
seule,
cette constatation suffirait a ce que l’on se delnandesi,
à défaut deces cloisons
quelconques,
on n’enpourrait
trouver d’autres satisfaisant à-de certaines conditions. On serait alors tout naturellement conduit aux cloisonsprises
sur lessurfaces
intégrales
d’uneéquation
deMonge-Ampère
aussigénérale
quepossible.
Si l’on
prend
une cloison de cette seconde nature, même biendéterminée,
l’arbi-traire
qui
a ainsidisparu
estremplacé
par un arbitraire de nature différente : la for- mule(2) peut
contenir des élémentsarbitraires,
notamment les fonctions dont il a étéquestion
à la fin duparagraphe précédent.
D’ailleurs lesexemples
des numérossuivants vont
rapidement
éclaircir tout ceci.Le
problème
deBâcklund,
comme il adéjà
été dit au numéro8, correspond
aucas
particulier
oùU=o:
il nepeut
donner uneéquation
deMonge-Ampère
aussigénérale
qucpossible.
Ceproblème peut
être traité directement, sans recourir à uneéquation intégrale
telle que(2),
car il suffit alorsd’exprinler
queest une différentielle exacte sur des surfaces a déterminer: c’est ainsi que
procède
M. Goursat. Mais pour retrouver, par une voie
analogue, l’équation générale
deMonge-Ampère, l’équation (2)
estpeut-être indispensable: quoi qu’il
en soit, sonrôle est
bien simple
et biennaturel, puisque
la formule de Stokesgénéralisée ( 1))
transforme immédiatement 2 ) (-) = o. ,[14]
Ces dernières réflexions en contiennent certainement encore d’autres comme casparticuliers.
Ainsi NI. O. Bolza
(Vorlesungen
überVariationsrechnung,
S. 659) en étudiant lescloisons,
de contour commun ~, minimantl’intégrale
cherche n’il
n’y
a pas des formes de~/’
pourlesquelles
ces cloisons I~ seraient indé- terminées.Il montre que cela arrive
quand
J estl’intégrale
double de la formule de Stokes ordinaire.On cherche alors a ne pas tenir
compte
del’équation
deLagrange (cas particulier
d’une
équation
de Monge-Ampère) tllaquelle
d’ordinaire satisfont les surfaces extrémales.début du numéro
précèdent,
nous avons de même retrouve la formule de Stokes en cherchant si(2)
étaitpossible
sansqu’on
ait 1 tenircompte
de(I).
Enfin, dans mon
précédent
Mémoire(n" 24), j’ai
déterminé lcsintégrales
les
plus générales qui
restent invariantes pour toutes les cloisons l’ayant
mêmecontour et mêmes
plans tangents
lelong
de celui-ci. Il faut alors chercher la fonc- tionK(x,
y, z. p,q)
qu satisfait t ausystème (J4) quand A,13,
C, D sontnuls,
ques- tion tout a faitréciproque
de celle résolue au début du numéro 1 3. La conclusion est d’ailleurs la même au fondpuisque,
comme nous l’avons vu,l’intégrale (i5)
sedéduit,
par la transformation deLegcndre,
del’intégrale
doublequi figure
dans laformule de ,stokes.
[15~
Onpourrait
encore donner des formesd’apparence plus générale
au thieo-rème du
paragraphe
8. Soit lepremier
membre d’uneéquation
deMonge-Ampère
absolument
quelconque.
Les
surfaces
surlesquelles
on ccpartout
sont
surfaces intégrales de l’équation
JeJL-0394=o.
Le raisonnement ne consiste encore
qu’à appliquer
la formule(D)
au secondmembre de la relation
intégrale
donnée.Ainsi les surfaces sur
lesquelles
toute cloison F a une courbure(totale
oumoyenne) exprimable
par uneintégrale
deligne
de forme donnée etanalogue
ausecond membre de
( n’a
sont des surfacesmondes
d’une certaineéquation
deQuand
on aura forme cette dernièreéquation
on pourra former, par le théorème duparagraphe 8
et par la VOIeindiquée
auparagraphe
I2, uneéquation intégrale
dutype (2) plus générale
que celle d’on l’on estparti
etqui
aura aussi bienlieu sur les surfaces considérées.
Formes intégrales de quelques équations classiques.
[16] Surfaces développables.
- Soit à chercherl’équation intégrale (2) qui responde
au cas où( 1 )
se réduit àl’équation
des surfacesdéveloppables
r’t - sQ = o.On a :
L’équation (03B1)
se réduit dJe
prends
poursolution,
trèsparticulière
maispermettant
des calculsexplicites,
Alors. des
équations qui
doiventdéterminer 03C6, 03C8, Di,
on tire aisément :On a ensuite :
L’équation intégrale
cherchée estdonc,
enremplaçant pdx
+qdy
par dz .On vérifie facilement que la formule
(D), appliquée
au second membre de cetteégalité, permet
deremplacer l’intégrale
deligne
parAlors
l’équation (I9)
se réduit bien àL’équation (i()),
si l’onremplace
(J) et 03A8 par des constantes,prend
troisformes
équivalentes :
:C’est lit
l’expression
du fait élémentaired’après lequel p
est fonction de fj sur une surfacedéveloppable.
Un voitqu’il
y a. sur la surface, des relationsintégrales,
tellesque
(lU), qui
sont d’unaspect beaucoup plus général;
il n’est même pas certain quece soient les
plus générales
parce que nous avonspris
pour solution de uneexpression (18) qui, malgré
les deux fonctions arbitrairesqu’elle contient,
n’est pas laplus générale.
Onpourrait
encore donner des formules bien autrement indéter- minées que en se fondant, parexemple,
sur l’existence, pourl’équation (~; J,
desolutions de la forme -
solutions
qui,
trèsprobablement,
sont pas encore lesplus générales.
Pour l’instant
je
nem’y
arrêtepoint.
] Surfaces applicables
sur miesurface
donnée. -;Bprès
les surfacesdévelop- pables, applicables
sur leplan,
considérons les surfacesapplicables
sur une surfacequelconque
z =f(x, y1.
Dans les
Leçons
sur lcc Théorie clessurfaces,
de Z. G. Darboux(t. III,
p.262),
nous trouvons, pour
équation
aux dérivéespartielles
de cessurfaces,
uneéquation
de
Monge-Ampère (r) ayant
pour coefficients:Ici
l’équation (x)
est fortcompliquée,
niais elle estcependant
immédiatement satisfaite si l’onprend
pour ;~. une fonction et y seulement.Alors,
si l’on pose, poursirnplifier l’écriture,
les formules du
paragraphe
12 donnent :On
simplifie
facilementl’expression
+ en Yremplaçan
t notammentprlx
+q dy
par dz.L’équation intégrale
cherchée estalors(1):
Uniquement
pour m’assurer que cette formule ne contenaitpoint
de fautes decalcul, j’ai
vérifie que la formule(D)
transformait le second membre enl’intégrale
double
où
K, A, B, C, D,
ont les valeursindiquées
dans leprésent paragraphe ; quant
aupremier
membre, il est(1) )
Sur laforme intégrale
deséquations
tlPrendus,
6 avrilet,
de l’égalité
de ces deuxintégrales doubles,
on déduit bienl’équation
aux dérivéespartielles primitive.
L’équation intégrale
obtenue est surtoutintéressante,
dans le casprésent,
a causede la fonction arbitraire
,~.(ar_~, y) qu’elle contient,
mais il ne faut pasperdre
de vueque? n’est ainsi
qu’une
solution trèsparticulière
del’équation ~x~;
si l’onpouvait
obtenir d’autres solutions de cette
équation,
on aboutirait vraisemblablement a d’autres formes del’équation intégrale,
formes dont la recherche semblepratique-
ment inextricable. Toutefois on
peut
aussi se demander si certaines solutions de(1.), plus compliquées
que ne donneraient pas, par contre, uneéquation intégrale plus simple
que laprécédente.
Pour cette
dernière,
une vérificationpartielle
est encorepossible
en revenant auxsurfaces
développables,
c’est-à-direapplicables
sur unplan quelconque
correspon- dant àf =
ax +by +
c ; alors 03C1 =1 + a2 + ha.L’équation
doit êtreindépendante
et b et, en
fait,
elle se réduit â(Iy)
ou P== ~.,[18] Surfaces
extrémales cloisonnant itn contour. - Les considérations cle ceMémoire
pourraient être,
de diversesmanières,
rattachées au Calcul des variations.On sait notamment que si l’on cherche des surfaces h, cloisonnant un contour
donné ’:
et rendant minimuml’intégrale
ces surfaces doivent satisfaire il
l’équation
aux dérivéespartielles
qui,
convenablementdéveloppée,
s’écrit :C’est
l’équation
deLagrange (O. Bolza, Vorlesungen
überVariationsrechnung,
S.
656).
-Si on veut la mettre sous forme
intégrale,
on voit quel’équation (x)
estet
qu’elle
est satisfaite par une fonction;~.c~~e,
y,~)
ne contenant ni p ni r~Alors on peut prendre
~=:o,~~=o.
On a ensuiteet
l’équation intégrale
est :On voit que les
surfaces
extrémalesl’, qui
rendent minimuml’intégrale J,
ontaussi la
propriété
cle rendre exprimables, par uneintégrale
cleligne
attachée uti con-tour 03B3, une
infinité d’intégrales
doubles attachées aux mêmes extrémales. )lais il faut t reconnaître que cette infinitéd’intégrales
doubles n’est que fortimparfaitement représentée
par lepremier
membre de~‘W~;
cette dernièreéquation
a été construite, effet. enpartant
d’une solution excessivementparticulière
de~:~o).
Il resterait àtrouver pour des
expressions beaucoup plus générales
parrapport ap
et q; mais ceci ne semble paspossible
si l’oll ne consent pas âparticulariser
la fonction~f’.
L’existence
implicite
de relationsintégrales, analogues
a(2I),
maisbeaucoup plus générales, garde, malgré
tout, un certain intérêt.Le
premier
membre depeut,
dans certains cas, être considéré comme Colll-prenant l’intégrale
doubleJ,
dont la valeur minimum est alorsexprimée
par uneintégrale simple.
Ceci arrive
si f’
esthomogène
en ~, h, cl et si l’onprend
y. _ ~ ; alors le crochet de la formule(21 )
estur (tant l’ordre
d’homogénéité.
Un obtient finalement :On
pourrait, plus généralement,
chercher les formes dey
pourlesquelles
J et lepremier
membre de(2I)
coïncidentidentiquement;
laquestion dépend
del’équation
aux dérivées
partielles
dupremier
ordreil laquelle
il semblequ’on puisse
trouver des solutions intéressantes bienqu’il
failleencore
regretter
le manque degénéralité
de ;r.. Pourl’instant, je
n’insiste pas sur cepoint qui pourrait
faire ouvrir unetrop longue parenthèse
et nécessiterait une étudespéciale
dans le domaine du Calcul des variations.[19] Surfaces minima.
- Xuus aBonsdéjà remarque plus
haut que l’indéteruli-nation formelle
de noséquations intégrales permettait
à certaines surfaces d’aioir à la fois uneéquation (2)
avec (_) = o et une autre avec0398~o.
Les surfacesdévelop-
pahles en
ont fait i‘ni. Les surfaces minimapermettent
de revoir la même chose de manière trèssimple.
Dans le cas des surfaces
minima,
lafonction f
duparagraphe précédent
est~I -E-p-
+q’;
si x,~.-;
sont les cosinus directeursde, la normale,
la formule(21)
s’écrit alors :
Si p.. se réduit à une
simple
constante, lepremier
membre est nul et l’on retrouvele résultat
classique d’après lequel f clyr
-03B2dx
est différentielle exacte sur les sur-faces en
question,
résultatqui
estgénéralisé
par laprésente
formule.Si l’on
prend ~,
successivementégal
à x~, ~~, j, on a notamment les relations :L’une
quelconque
des troispourrait
servir de définition aux surfaces minima.[20]
Sur leproblème
el sun certainstypes
detransformations
de Bäcklund. -Les travaux
classiques
relatifs à cessujets
et dus à Backlund même sontréexposés
dans leurs traits essentiels par Darboux
(Surfaces,
t.III,
livreVII, chap.
xnet
XIII)
et par Goursat(Équations
aux dérivéespartielles
du secondordre,
t.II,
chap. ix).
Lesdéveloppements plus
modernes sont surtout dus à J. Clairinqui,
en igo2,
publia
uneimportante
thèse Sur lestransformations
de Bäcklund(Annales
de
l’École Normale)
et n’a cessédepuis d’y ajouter
de nouveaux Mémoires. Enégalement
et peuaprès
la Thèse de lI.Clairin,
lI. Goursatpublia
un travail Surquelques transformations
deséquations
aux dérivéespartielles
du second ordre(Annales
de la Faculté des Sciences de
Toulouse) qui
contenaitdéjà
des résultatspubliés
dansmon
précédent
Mémoire et ausujet desquels
l’éminentgéomètre
a élevé une récla-mation de
priorité (Comptes
rendus, 5janvier
Goursat,
partant
dusystème (03C4),
écritplus
loin(n° 22), reprend
leproblème
cle Bäcklund
qui
consiste à rechercher àquelles
surfaces I’ doitappartenir
l’élémentx, y, z, p, q pour que l’élément
x’, y’, z’, p’, q’ appartienne
à des surfaces correspon- dantes Ilr.L’équation
de ceproblème
estc’est une