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(1)

Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1059

Gel des admissions – compromis acceptable après d’intenses efforts

FMH 1061

Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH – rapport annuel 2012

ASSM 1072

Accès facilité à la littérature médicale spécialisée:

l’ASSM élargit son offre

Tribune 1091

Finanzielle Fehlanreize verhindern Kosten- senkungen und Qualitätsverbesserungen

Horizons 1099

Le «Indignez-vous» d’un honnête homme engagé

«Et encore…» par Jean Martin 1102

Partenariat Privé-Public

27 28

3.7. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1059 Gel des admissions – compromis acceptable après d’intenses efforts Jürg Schlup

Droit

1061 Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH: rapport annuel 2012 Valérie Rothhardt

Lorsqu’un patient soupçonne une faute de diagnostic et/

ou de traitement et qu’aucun accord avec l’assureur res- ponsabilité civile n’a pu être trouvé, le Bureau d’exper- tises mandate une expertise.

1066 Swiss Quality Award 2013 – DDQ les lauréats (2

e

partie)

Jocelyne Bonnet; Michael T. Hirschmann, Adrian Bernard, Helmut Rasch, Johann Henckel

L’article présente les lauréats du Swiss Quality Award dans les catégories «Management» et «Technologie».

Les premiers ont élaboré un nouveau modèle de prise en charge périnatale et les seconds ont développé un logiciel pour évaluer la position des prothèses du genou et de la hanche après opération.

Nécrologie

1069 In memoriam Andres Giedion Georg Eich

1070 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

1071 Formation postgraduée: SSMI

pierre angulaire de l’assurance qualité et de la sécurité des patients

Jean-Michel Gaspoz, François Héritier

Autres groupements et institutions

1072 Accès facilité à la littéra­ ASSM ture médicale spécialisée:

l’ASSM élargit son offre Académie Suisse des Sciences Médicales

Pour les médecins en pratique privée, l’accès à la littérature spécia-

lisée s’avère souvent difficile et coûteux. En plus des offres déjà disponibles, l’ASSM propose désormais aussi un abonnement avantageux pour consulter les guides de pratique EbM en ligne.

Autres groupements et institutions SEVHep

1073 La lutte contre l’hépatite B et C est une urgence pour la santé publique suisse Francesco Negro

Le groupe d’experts suisses contre l’hépatite virale pro- pose, d’entente avec l’OFSP, de sensibiliser plus fortement les médecins à cette problématique. Un dépistage pré- coce systématique doit permettre d’identifier toutes les personnes appartenant à des groupes à risque particulier.

Courrier / Communications

1075 Courrier au BMS

1078 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1079 Assurance responsabilité civile professionnelle

FMH Insurance Services

1081 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

1091 Finanzielle Fehlanreize verhindern Kostensenkungen und Qualitäts­

verbesserungen Michael Stamm

L’auteur déplore que le potentiel d’économie important qu’offrent les opérations ambulatoires ne soit pas utilisé.

Les modalités de rétributions actuelles empêchent selon lui une utilisation optimale de cette possibilité. A l’aide d’exemples concrets et chiffrés, il présente les économies possibles.

Management

1094 Das Unwahrscheinliche managen Matthias Mitterlechner, Johannes Rüegg- Stürm, Harald Tuckermann

Dans l’édition précédente du BMS, les auteurs ont ana- lysé pourquoi l’implantation des soins intégrés était re- lativement improbable. Dans le présent article, ils es- quissent des pistes pour rendre les soins intégrés plus vraisemblables, à savoir au travers de la réflexion et de nouvelles pratiques en matière d’introspection dans un environnement de la santé en pleine mutation.

1098 Spectrum

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

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Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

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Immeubles/Divers»

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Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Horizons

Notes de lecture

1099 Le «Indignez­vous» d’un honnête homme engagé Jean Martin

«Nus parmi les chacals» est le titre d’un livre de Raymond Durous, un auteur de 77 ans qui a lutté toute sa vie contre les inégalités et les injustices. Cet ouvrage est consacré aux enfants exploités et abusés et à la vie qu’ils devraient pouvoir vivre.

Horizons

1100 Bücher, die Grenzen ausloten Erhard Taverna

La sexualité chez les adolescents handicapés ou atteints d’une maladie chronique ou potentiellement mortelle, d’hallucinations ou d’autres phénomènes neurologiques terribles font partie des situations limite dont il est ques- tion ici.

Et encore…

1102 Partenariat Privé­Public Jean Martin

Jean Martin estime qu’il est bon que l’Etat ait en face de lui des partenaires privés forts, et ce aussi en médecine.

Il rapporte comment, dans le canton de Vaud, l’autorité sanitaire et la Société vaudoise de médecine collaborent dans plusieurs domaines. Ces initiatives sont souvent complexes, mais elles portent leurs fruits et exigent con- certation et loyauté de la part des partenaires.

Anna

Délégués des sociétés de discipline médicale

Allergologie et immunologie clinique:

Pr A. Bircher

Anesthésiologie: Pr P. Ravussin Angiologie: Pr B. Amann-Vesti Cardiologie: Pr C. Seiler Chirurgie: Pr M. Decurtins Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique:

Pr T. Carrel

Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer Chirurgie orthopédique: Dr T. Böni Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique: Pr P. Giovanoli

Cytopathologie clinique: vacant Dermatologie et vénéréologie:

PD S. Lautenschlager

Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas Gastro-entérologie: Pr W. Inauen Génétique médicale: Dr D. Niedrist Gériatrie: Dr M. Conzelmann Gynécologie et obstétrique:

Pr W. Holzgreve Hématologie: Dr M. Zoppi Infectiologie: Pr W. Zimmerli Médecine du travail: Dr C. Pletscher Médecine générale: Dr B. Kissling Médecine intensive: Dr C. Jenni Médecine interne: Dr W. Bauer Médecine légale: Pr T. Krompecher

Médecine nucléaire: Pr J. Müller Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist Médecine physique et réadaptation:

Dr M. Weber

Médecine tropicale et médecine de voyages:

PD Dr C. Hatz

Néonatologie: Pr H.-U. Bucher Néphrologie: Pr J.-P. Guignard Neurochirurgie: Pr H. Landolt Neurologie: Pr H. Mattle Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg Neuroradiologie: Pr W. Wichmann Oncologie: Pr B. Pestalozzi Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot

Pathologie: Pr G. Cathomas Pédiatrie: Dr R. Tabin

Pharmacologie et toxicologie clinique:

Dr M. Kondo-Oestreicher Pneumologie: Pr T. Geiser

Prévention et santé publique: Dr C. Junker Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner Psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents: Dr R. Hotz Radiologie: Pr B. Marincek Radio-oncologie: Pr D. M. Aebersold Rhumatologie: Pr M. Seitz Urologie: PD Dr T. Zellweger Rédaction

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«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

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Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

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E d i t o r i a l

F M H

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 27/28

1059

Au solstice d’été, les Chambres fédérales ont décidé de réin- troduire le gel des admissions pour les médecins. En vigueur depuis le 1er juillet 2013, cette mesure urgente ne devrait être appliquée que trois ans.

C’est cependant la qua- trième fois en onze ans qu’une telle mesure nous est annoncée pour une période

«temporaire de trois ans». En 2002, 2005 et 2008, plutôt que de proposer une solution per- mettant de réguler la densité médicale, le Conseil fédéral avait déjà présenté la clause du besoin comme une mesure

«provisoire», à chaque fois limitée à trois ans. Cette nouvelle version sera-t-elle véritablement transitoire comme le conseiller fédéral Alain Berset l’a plusieurs fois affirmé? Pour les médecins, le moratoire décidé par le Parlement doit être le dernier du genre!

Convaincues que cette mesure envoie un signal négatif aux jeunes médecins dont notre pays a urgemment besoin, la FMH et l’ASMAC ont œuvré en coulisses pendant ces cinq derniers mois contre une nouvelle mouture du gel des admis- sions. Lors des sessions de printemps et d’été, nous avons fourni un travail essentiel alors que le projet allait et venait

entre les deux Chambres. Nous ne sommes pas parvenus à empêcher entièrement le gel des admissions, mais nous avons réussi à ce que le législatif prête une oreille attentive à nos revendications. La version approuvée par le Parlement en témoigne, et elle constitue aussi un compromis acceptable pour la FMH et l’ASMAC.

C’est ainsi que les médecins de toutes spécialités confon- due qui ont travaillé au moins trois ans dans un établisse- ment de formation postgraduée suisse reconnu obtiendront une autorisation de pratiquer sans être soumis à la preuve du besoin, et ce indépendamment du fait qu’ils ont accompli leur formation postgraduée ou exercé en tant que spécialistes pendant cette période.

Après trois ans dans un hôpital suisse, les médecins connaissent en effet notre système sanitaire et social ainsi que la langue de leurs patients. Bien qu’encore insuffisantes, ces conditions sont nécessaires pour garantir une prise en charge médicale de haute qualité – qui reste primordiale pour la FMH. En revanche, la règle des trois ans permet aux jeunes médecins une planification et des perspectives profession- nelles adaptées.

Comme pour les autres secteurs professionnels, le do- maine de la santé et le corps médical ont besoin de sécurité pour l’avenir. Invoquer le droit d’urgence pour limiter les au- torisations de pratiquer avec des mesures dites provisoires, mais renouvelées tous les trois ans, provoque exactement l’ef- fet contraire. Néanmoins, le compromis adopté offre aux jeunes médecins des perspectives professionnelles et leur per- met de choisir entre exercer à l’hôpital ou dans un cabinet.

Cette possibilité répond également au souhait de nos jeunes confrères de pouvoir travailler à temps partiel. Le compromis finalement adopté envoie un signal important à la relève mé- dicale dont nous avons urgemment besoin et que nous nous réjouissons de voir venir!

Dr Jürg Schlup, président de la FMH

Gel des admissions – compromis acceptable après d’intenses efforts

En matière de démographie médicale, le gel des admissions n’est pas un levier de régulation adéquat.

Le compromis obtenu présente

au moins l’avantage d’offrir

des perspectives professionnelles

à nos jeunes confrères.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 27/28

1061

Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH:

rapport annuel 2012

Le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH a pour but de mandater un ou plusieurs experts1, à la demande d’un patient ayant été traité en Suisse, pour déterminer si, dans le cas concret, un médecin exerçant en pratique privée ou à l’hôpital a commis une faute de diagnostic ou de traitement. Les experts sont proposés par la société de discipline médicale concernée, ce qui permet de trouver des experts in- dépendants et compétents. Ce sont les assurances de responsabilité civile (ci-après assurances RC) des médecins qui prennent en charge les honoraires des experts, le patient devant uniquement s’acquitter d’une taxe administrative de 600 francs plus TVA.

Ainsi, le Bureau d’expertises est un instrument utile et efficace pour les patients et pour les méde- cins. En effet, d’un côté, il permet aux patients de faire éclaircir la question de savoir s’ils ont été vic- times d’une faute médicale à des coûts peu élevés.

De l’autre côté, il donne une base fiable aux méde- cins, respectivement à leur assurance RC, qui leur permettra de régler au mieux le litige.

En 2012, le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH a procédé à l’établissement de 64 exper- tises. Les experts ont conclu à une ou plusieurs fautes de diagnostic ou de traitement dans 30 cas et n’ont constaté aucune faute dans 32 autres cas.

Le Bureau d’expertises de la FMH n’est pas com- pétent pour tous les litiges. Pour qu’il organise une

expertise, il faut notamment que le patient ait subi une atteinte considérable à sa santé et qu’il n’ait pas pu trouver d’accord sans expertise avec l’assureur RC du médecin ou de l’hôpital. Il faut également qu’au- cun tribunal n’ait été saisi du litige ni n’ait prononcé de jugement à ce sujet.

La demande, que le patient doit motiver de ma- nière détaillée, permet de bien saisir quelle/s société/s de discipline médicale est/sont concernée/s et de déterminer la complexité du cas. Le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH peut ainsi oc- troyer son mandat d’expertise à l’équipe d’experts adéquate pour examiner le cas litigieux. Dans bien des situations, l’équipe d’experts doit se composer de représentants de plusieurs disciplines médicales.

Statistiques du Bureau d’expertises extrajudiciaires 2012

Méthode de classification

En cas d’expertise multidisciplinaire, la classification s’effectue selon la discipline la plus touchée par le cas. Exemple: s’il est fait appel à une équipe d’experts principalement en gynécologie et secondairement en anesthésiologie et qu’une faute est reconnue seu- lement en gynécologie, l’expertise sera classée dans la catégorie «gynécologie, faute constatée». Si, dans le même cas, une faute est reconnue en anesthésio- logie, et non pas en gynécologie, l’expertise sera clas- sée exclusivement dans la catégorie «anesthésiolo- gie, faute constatée». Si une faute est reconnue dans ces deux disciplines, l’expertise apparaît dans la sta- tistique sous «gynécologie, faute constatée».

La statistique reflète ainsi le résultat déterminant pour le patient et non pas la mesure du travail total fourni par les experts.

Analyse de la statistique et limites quant à son interprétation

En 2012, 64 expertises ont été menées à bien alors que leur nombre s’était élevé à 77 durant l’exercice précédent. Dans un peu plus d’un tiers (37 %) des cas examinés, il s’est agi d’analyser exclusivement des traitements prodigués par des médecins en cabinet

privé. Quant au reste des cas (moins des deux tiers), ils ont porté soit exclusivement sur l’analyse de trai- tements hospitaliers, soit sur des traitements impli- quant conjointement des cabinets privés et des hôpi- taux. Les expertises réalisées en 2012 ont nécessité l’intervention de 21 équipes multidisciplinaires d’ex- perts.

Le pourcentage de fautes reconnues a légèrement augmenté par rapport à l’année précédente et s’élève à 46,9 % pour 2012 (contre 44,2 % en 2011).

Ces 10 dernières années, soit entre 2003 et 2012, le pourcentage de fautes reconnues a été compris entre 34,9 % (en 2004) et 50,6 % (en 2010). Le pour- centage de fautes niées s’est élevé entre 45,7 % et 65,1 %.

Valérie Rothhardt

Avocate, service juridique de la FMH

1 Pour faciliter la lecture, la forme masculine est utilisée dans ce texte pour désigner des personnes, mais elle englobe toujours les personnes des deux sexes.

Correspondance:

Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH Case postale 6159 CH-3001 Berne Tél. 031 359 12 10 Fax 031 359 12 12

D r o i t

F M H

«Les experts sont proposés par la société de discipline médicale concer-

née, ce qui permet de trouver des experts indépendants et compétents.»

(6)

D r o i t

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 27/28

1062

Editores Medicorum Helveticorum

Tableau 1

Vue d’ensemble 1982–2012.

Période Expertises

établies Faute/s de traite- ment ou de dia- gnostic avérée/s

Faute/s de traite- ment ou de dia- gnostic niée/s

Faute/s de traitement ou de diagnostic indéterminée/s

Toute la Suisse 1982–2011 3391 1140 2155 96

Suisse alémanique et Tessin 2012 36 18 17 1

Romandie 2012 28 12 15 1

Toute la Suisse 2012 64 30 32 2

100 % 46,9 % 50,0 % 3,1 %

Toute la Suisse 1982–2012 3455 1170 2187 98

100 % 33,9 % 63,3 % 2,8 %

Toute la Suisse

(10 dernières années) 2002–

2012 804

100 % 357

44,4 % 432

53,7 % 15

1,9 %

Tableau 2

Résultats par spécialité 1982–2012.

Expertises

établies Faute/s de traitement ou de diagnostic avérée/s

Faute/s de traite- ment ou de diagnostic niée/s

Faute/s de traitement ou de diagnostic indéterminée/s

Médecine générale 239 88 141 10

Anesthésiologie 118 38 77 3

Chirurgie 830 293 510 27

Dermatologie 30 9 19 2

Gastro-entérologie 14 2 12 0

Gynécologie et obstétrique 438 166 264 8

Chirurgie de la main 52 19 31 2

Chirurgie cardiaque

et vasculaire thoracique 25 8 16 1

Médecine interne 233 78 151 4

Cardiologie 22 12 9 1

Chirurgie maxillo-faciale 23 3 20 0

Chirurgie pédiatrique 14 4 10 0

Psychiatrie pédiatrique 1 0 1 0

Néphrologie 2 0 2 0

Neurochirurgie 92 25 65 2

Neurologie 25 7 17 1

Oncologie 9 4 5 0

Ophtalmologie 133 40 87 6

Chirurgie orthopédique 657 243 399 15

Oto-rhino-laryngologie ORL 120 27 89 4

Pédiatrie 68 28 37 3

Pathologie 6 4 2 0

Pharmacologie 2 2 0 0

Médecine physique

et réadaptation 13 3 9 1

Chirurgie plastique, reconstruc-

tive et esthétique 128 27 99 2

Pneumologie 2 1 1 0

Psychiatrie 15 7 8 0

Radiologie 51 14 34 3

Radio-oncologie 1 1 0 0

Rhumatologie 16 5 11 0

Urologie 76 12 61 3

Total 1982–2012 3455 1170 2187 98

(7)

D r o i t

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 27/28

1063

Editores Medicorum Helveticorum

Ces 5 dernières années, soit entre 2008 et 2012, le pourcentage de fautes reconnues a oscillé entre 44,2 % et 50,6 %. Quant au pourcentage de fautes niées pour cette même période, il a varié entre 45,7 % et 55,8 %. On remarque ainsi, d’une part, que le pourcentage de fautes reconnues s’est stabilisé ces dernières années et, d’autre part, que l’écart entre les fautes admises et les fautes niées s’est réduit.

La prudence est de mise si l’on veut procéder à une interprétation de ces chiffres. S’agissant tout d’abord du nombre de cas traités annuellement par le Bureau d’expertises (qui pour 2012 est inférieur à 2011 et 2010), il suffit qu’un petit nombre de cas soit terminé juste à la fin de l’année précédente ou au début de l’année suivante pour modifier sensible- ment ce nombre.

Le nombre total de 64 expertises terminées en 2012 reflète uniquement l’activité du Bureau d’ex- pertises de la FMH et n’est que peu représentatif de la situation en matière de responsabilité civile dans les hôpitaux et chez les médecins en Suisse. Sans avoir de chiffres à disposition, nous savons que de nom- breuses expertises privées sont effectuées chaque an- née et qu’un grand hôpital cantonal non universi- taire est confronté, à lui seul, à environ vingt à trente cas de responsabilité civile chaque année.

Cette statistique montre donc uniquement com- bien d’expertises ont été établies dans les diverses disciplines par le Bureau d’expertises de la FMH et dans combien d’entre elles une faute de diagnostic et/ou de traitement a été constatée ou niée. Le petit nombre de données à disposition et le manque de valeurs comparatives ne permettent pas d’en tirer d’autres conclusions. On ne saurait donc, par exemple, prendre cette statistique comme base de calcul pour établir le pourcentage de fautes par discipline médi- cale ou de manière générale en Suisse.

Enfin, la statistique ne montre pas le grand inves- tissement en temps et en ressources engagé dans des demandes qui ne conduiront pas à une expertise, soit parce que la demande est incomplète ou alors parce que la société de discipline médicale concernée estime qu’il n’y a pas de matière suffisante pour orga- niser une expertise. Patients, avocats – de plus en plus nombreux –, médecins, assurances et autres ins- titutions s’adressent, avec des questions multiples et variées, au Bureau d’expertises extrajudiciaires qui tente, dans la mesure du possible, de leur donner des informations utiles, même si les problèmes exposés n’entrent pas dans son domaine de compétence. Il est aussi souvent difficile de faire comprendre à un patient que la procédure est réglementée et que

chaque complication ou attente de guérison déçue ne peuvent pas conduire à une expertise.

Lien de causalité entre la faute et le dommage à la santé

La réponse à la question de savoir si une faute a été commise dans le diagnostic ou le traitement ne clôt pas encore l’expertise. Si une faute a effectivement été constatée, il convient alors de déterminer si elle est aussi à l’origine du dommage à la santé évoqué par le patient. En effet, en matière de responsabilité civile, les conditions pour que le patient obtienne une réparation sont l’existence d’une faute (viola- tion de l’obligation de diligence de la part du méde- cin), d’un dommage et d’un lien de causalité entre la faute et le dommage. Pour savoir s’il y a un lien de causalité, l’expert doit déterminer quel aurait été l’état de santé du patient si la faute n’avait pas été commise. Dans l’hypothèse où l’état de santé aurait été le même (soit si le dommage se serait également produit), la faute n’est pas causale.

Les cas dans lesquels les experts constatent une faute mais estiment que le lien de causalité est inexis- tant ou très peu probable sont relativement nom- breux. Ainsi, en médecine comme ailleurs, chaque faute n’a – heureusement – pas forcément de consé- quences graves ou négatives.

La statistique établie depuis des années ne recense pas ce critère de manière explicite. Pour 2012, le lien de causalité entre la faute constatée et le dommage a été reconnu clairement ou de manière très probable dans moins d’un quart (21,8 %) des dossiers concluant à l’existence d’une faute. Toutefois, dans le reste des cas avec fautes avérées, le lien de causalité a été nié ou considéré uniquement comme possible. Cela s’ex- plique par le fait qu’il est souvent difficile de quanti- fier l’influence d’un seul facteur, en l’occurrence celui

de la faute de diagnostic ou de traitement, sur le résul- tat global insatisfaisant. Il n’est pas rare que d’autres facteurs déterminants influencent le résultat, comme un pronostic de guérison préalablement défavorable dans tel cas particulier, des antécédents défavorables ou des maladies co-existantes.

Information médicale au patient

et communication entre médecin et patient La question de savoir si l’information médicale don- née au patient était suffisante ne peut pas à elle seule faire l’objet d’une expertise de la FMH. Elle peut toutefois être abordée parallèlement à la faute de diagnostic et/ou de traitement supposée si le patient fait valoir un défaut d’information.

«Ainsi, en médecine comme ailleurs, chaque faute n’a – heureusement –

pas forcément de conséquences graves ou négatives.»

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Il faut souligner ici combien il est important que cette information au patient soit suffisamment do- cumentée. Il peut en effet arriver que les experts par- viennent à la conclusion qu’aucune faute de dia- gnostic ou de traitement n’a été commise, mais que le médecin a violé son devoir d’information, soit parce qu’il a omis d’informer le patient soit parce que l’information était lacunaire ou non documen- tée. Dans ces cas, le fait qu’un risque se soit réalisé engage la responsabilité du médecin même si le trai- tement a été effectué avec diligence. Cela a été le cas à une reprise en 2012.

Il est également régulièrement apparu que la communication entre médecins et patients n’était pas optimale. Or, si les résultats du traitement ne correspondent pas entièrement aux attentes du pa- tient ou si le traitement prend subitement une mau- vaise tournure, une communication insuffisante de la part des médecins risque d’éveiller ou de renforcer chez les patients la présomption qu’une faute a été commise et leur ressentiment vis-à-vis du médecin.

Assurance-qualité

L’assurance-qualité revêt une grande importance dans la procédure suivie par le Bureau d’expertises, afin que les expertises puissent être le plus utile pos- sible aux parties. Les démarches suivantes y contri- buent:

– Les sociétés de discipline médicale proposent, pour chaque cas particulier, un/des expert/s. Le mandat est octroyé à ce/ces dernier/s au terme d’une procédure de récusation, une fois que les parties ont donné leur accord. Lorsque le cas l’exige, une équipe d’experts pluridisciplinaire est constituée. Le but visé est d’assurer une éva- luation par des personnes neutres et compé- tentes en la matière, qui parlent si possible la langue du patient.

– Le schéma destiné aux experts, utilisé depuis des années, s’avère très utile car, en leur donnant une structure, il les aide à élaborer une expertise abor- dant tous les points déterminants, qui permette aux parties de régler le litige.

– Un instrument particulier de l’assurance-qualité est la lecture du projet d’expertise par le service juridique de la FMH. En principe, les patients approuvent cette manière de procéder. La tâche des deux avocates est ainsi de soutenir les experts dans la rédaction de l’expertise, afin que cette dernière soit claire, complète, pertinente et, sur- tout, compréhensible pour des non-médecins.

Formation des experts

Les avocates du service juridique de la FMH parti- cipent régulièrement à des rencontres dont le but est de former les médecins à l’expertise médicale ou qui abordent la question de la responsabilité civile du médecin. Pendant l’exercice en revue, elles sont à nouveau intervenues lors des formations en exper-

tises médicales de Swiss Insurance Medicine (SIM), à l’Institut de médecine légale à Zurich et lors du congrès annuel de la Société suisse de médecine interne (SSMI) à Bâle.

Durée de la procédure

La durée de la procédure est régulièrement critiquée, avant tout par les patients qui attendent une réponse prochaine à leurs questions. Il arrive parfois qu’une expertise puisse être close moins d’un an après l’en- voi de la demande mais en principe, il faut compter avec un délai d’environ 17 à 18 mois à partir du moment où la demande est complète. Les raisons suivantes permettent, entre autres, d’expliquer ces longs délais: une procédure réglementée, transpa- rente et acceptable par tous prend du temps; selon les cas, la recherche d’experts compétents dure à elle seule plusieurs mois, en particulier lorsque les ex- perts proposés sont récusés par l’une des parties; à cela s’ajoute généralement le temps investi par le service juridique de la FMH pour lire les projets d’ex- pertises, et le cas échéant, le temps dont a besoin l’expert pour réviser ou compléter son expertise (ce qui, en contrepartie, permet d’améliorer la compré- hension et la pertinence de l’expertise); enfin, la recherche et l’obtention des documents nécessaires à la réalisation de l’expertise ne sont pas toujours aisées et les patients ne sont pas tous coopératifs (par exemple lorsque l’expert ne peut pas auditionner le patient parce que ce dernier se trouve à l’étranger pendant plusieurs semaines, cas qui n’est pas rare).

En outre, lorsque plusieurs experts ont été man- datés, chaque étape requiert plus de temps, depuis l’audition et l’examen du patient jusqu’à la rédac- tion finale de l’expertise. Il faut souligner que la charge de travail de nombreux experts est telle qu’ils trouvent à peine le temps nécessaire pour effectuer ce genre de mandats supplémentaires dans le délai souhaité; la plupart y sacrifient même une partie de leurs moments de loisir.

Le Bureau d’expertises extrajudiciaires offre une prestation, mais ne détient pas le monopole en ma- tière d’établissement d’expertises. S’il accepte d’orga- niser une expertise, il veut pouvoir diriger la procé- dure conformément à son règlement et traiter toutes les parties équitablement.

Conseil scientifique

Le Conseil scientifique surveille l’activité du Bureau d’expertises extrajudiciaires sur mandat du Comité central de la FMH. Il n’a pas de compétence décision- nelle en ce qui concerne les différents cas traités mais décharge le Comité central de son devoir de surveil- lance et soutient le Bureau d’expertises en cas de difficultés lors d’une procédure d’expertise. Au cours de l’exercice en revue, le Conseil scientifique s’est réuni à deux reprises et a examiné par sondage 8 dos- siers d’expertise et 2 décisions de non-entrée en matière.

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

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Le Conseil scientifique se compose des membres suivants: du Dr Bruno Lerf, président, du Dr Jürg Knessl et de Me Massimo Pergolis, avocat.

Personnel

Responsable du Bureau d’expertises extrajudiciaires, Susanne Friedli se charge des dossiers de la Suisse alé- manique et du Tessin. Son suppléant, Sébastian Lerch, traite les dossiers de la Suisse romande.

A la fin du mois de septembre 2012, Lucia Rabia a quitté la FMH après 8 ans passés à son service. Du- rant ces 8 années, ellea supervisé le Bureau d’exper- tises avec volonté et engagement. Nous la remer- cions ici vivement pour sa précieuse collaboration et lui adressons nos meilleurs vœux pour la suite de sa carrière. Depuis le mois d’octobre 2012, le Bureau d’expertises extrajudiciaires est supervisé par Valérie Rothhardt, avocate, qui a été rejointe en novembre 2012 par Ursina Pally Hofmann, avocate et docteure en droit, toutes deux en fonction au service juri- dique de la FMH.

Remerciements

Pour pouvoir fonctionner, le Bureau d’expertises extrajudiciaires a besoin de la collaboration de nom- breuses personnes. Nous remercions les sociétés de discipline médicale et leurs délégués pour leur pré- cieux soutien ainsi que les experts pour leur disponi- bilité et le grand travail qu’ils accomplissent en vue d’éclaircir les cas. Le Bureau d’expertises remercie les médecins traitants ainsi que les directions d’hôpi- taux qui, à la demande des patients, ont coopéré de manière ouverte et correcte à la réalisation d’exper- tises.

Susanne Friedli et Sébastian Lerch sont chargés du traitement des dossiers, depuis la réception de la première demande jusqu’à l’envoi des rapports d’ex- pertise. Ils sont les interlocuteurs de toutes les parties et fournissent un grand travail de coordination et de conseil. Je leur adresse ici mes chaleureux remercie- ments pour leur engagement et leur motivation.

Conseil aux patients

Le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH propose aux patients, à leurs avocats et à d’autres conseillers de discuter du cas d’espèce par téléphone avec le collaborateur en charge du dossier avant le dépôt définitif de la demande.

Sur la base des recherches préliminaires, à quel moment et par quel médecin une faute aurait- elle pu être commise? Quelles sont les autres causes de fautes possibles? En quoi pourrait consister le dommage à la santé? Quels sont les éléments particuliers que doit indiquer le Bu- reau d’expertises au délégué de la société de discipline médicale qui propose des experts?

etc. Ces discussions préalables requièrent du temps, mais permettent d’éviter nombre de questions ultérieures et de faire avancer plus rapidement la procédure.

Les documents nécessaires au dépôt d’une de- mande d’expertise peuvent être obtenus auprès du Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH, Case postale 6159, 3001 Berne, 031 359 12 10, fax 031 359 12 12. D’autres informations peuvent être obtenues sous www.fmh.ch → Ser- vices → Bureau d’expertises extrajudiciaires.

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Âge gestationnel à l’inclusion.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94:27/28 Accompagnement global de la naissance

Constat

Sur les 4000 accouchements annuels de la Maternité des Hôpitaux Universitaires de Genève, nous esti- mons qu’au moins 20 % de ceux-ci se déroulent sans intervention médicale. En distinguant les domaines de compétences des professionnels, nous pensons pouvoir améliorer la prise en charge des partu- rientes.

Implantation d’un nouveau modèle de suivi périnatal

La responsable des soins de la Maternité a facilité le démarrage de ce projet-pilote portant sur «l’accom- pagnement global de la naissance», dans lequel une équipe de 8 sages-femmes assure le suivi de patientes

volontaires dont la grossesse se déroule sans particu- larité médicale. L’objectif principal est de proposer un accompagnement intrahospitalier de la femme, du début de sa grossesse à sa sortie du post-partum, par une équipe dédiée de sages-femmes sous déléga- tion du médecin chef de service.

Depuis janvier 2011, ce projet permet d’identifier un professionnel hospitalier dans un suivi physiolo- gique et révèle le rôle autonome des sages-femmes dans un centre universitaire. Le projet a réussi à fédé- rer et à obtenir l’adhésion des différents partenaires pour se développer. Ce type de prise en charge com- plète des situations obstétricales physiologiques est novateur dans le milieu universitaire suisse.

La dynamique de ce projet s’est répercutée sur le développement des pratiques professionnelles: l’en- tretien et l’examen de sortie du post-partum, la Jocelyne Bonnet

Swiss Quality Award 2013 –

Gros plan sur les innovations qualité

Sur la soixantaine de projets soumis, quatre se sont vu décerner le Swiss Quality Award lors du Symposium national pour la gestion de la qualité dans le domaine de la santé. Les trois organismes responsables – la Société suisse pour la gestion de la qualité dans le domaine de la santé (SQMH), l’Institut pour la recherche évaluative en médecine de l’Université de Berne (IEFM) et la Fédération des médecins suisses (FMH) – sont

heureux de publier ci-après les portraits des lau- réats des catégories «Management» et «Technolo- gie». Les projets lauréats des catégories «Sécurité des patients» et «Empowerment» ont été présen- tés dans l’édition précédente du Bulletin des mé- decins suisses.

Dr Christoph Bosshard, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Données, démographie et qualité et de l’ASQM

Swiss Quality Award 2013 – les lauréats (2 e partie)

Lauréats de la catégorie Management

Correspondance:

Jocelyne Bonnet

Sage-femme spécialiste clinique Hôpitaux Universitaires de Genève

Direction des soins Boulevard de la Cluse 30 Maternité

CH-1205 Genève

jocelyne.bonnet[at]hcuge.ch www.hug-ge.ch

avant 12

semaines de 12 à 20

semaines de 12 à 35

semaines après 35

semaines

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Dans le cadre de la consultation spécialisée «La prothèse de genou douloureuse», notre mission a donc consisté à développer une méthode simple et utilisable de routine en pratique clinique pour déter- miner de manière fiable la position de ces prothèses.

Nous avons constaté alors qu’il est possible, grâce à la reconstruction tridimensionnelle d’images to- modensitométriques, de minimiser suffisamment l’imprécision des mesures pour obtenir des valeurs cliniquement fiables. Nous avons développé un pro- tocole d’imagerie spécifique comprenant des couches de 3 mm pour l’articulation de la hanche et de la cheville, et des couches minces pour l’articulation du genou (au moins 0,7 mm). De cette manière, il est possible d’aligner les données obtenues de façon standardisée en fonction de l’axe mécanique de la Equipe lauréate de la catégorie Management du Swiss Quality Award 2013:

Jocelyne Bonnet, Lucia Floris, Virginie Briet (de gauche à droite).

Lauréats de la catégorie Technologie

Un logiciel pour l’analyse fiable de la position prothétique après arthroplastie du genou et de la hanche, par reconstruction tridimen- sionnelle d’images tomodensitométriques L’implantation d’une prothèse totale (PT) de genou met fin aux souffrances de la plupart des patients.

Mais chez certains d’entre eux, les douleurs per- sistent. Après l’intervention, environ un quart des patients ne sont pas satisfaits, pour diverses raisons.

La malposition de la prothèse est l’un des problèmes essentiels. Pour le chirurgien orthopédiste qui réalise le traitement, il est donc essentiel de pouvoir déter- miner le positionnement de la PT de genou de ma- nière précise et fiable. Jusqu’à présent, cette évalua- tion était réalisée sur la base de radiographies conventionnelles ou du scanner bidimensionnel (ou tomodensitométrie axiale, CT 2D).

Selon une étude publiée en 2011 dans le Journal of Bone and Joint Surgery, la détermination de la position de la PT de genou par des radiographies conventionnelles ou par scanner 2D est peu fiable.

Cela découle de l’impossibilité de standardiser l’ac- quisition des images, d’une méthodologie de mesure imprécise et de la difficulté à reconnaître avec préci- sion les repères anatomiques et prothétiques. Dans l’étude citée, les variations maximales mentionnées entre deux investigateurs utilisant la même méthode ont été de 20° pour les radiographies convention- nelles et de 10° pour le scanner 2D. Or les chirurgiens orthopédistes ont pour objectif de positionner la prothèse avec une précision de ± 3°. Ces valeurs montrent à l’évidence que le positionnement de la PT de genou ne peut être évalué correctement en cli- nique par la radiologie conventionnelle ou le scan- ner 2D.

consultation post-partum entre 6 et 10 semaines et la formation à la pratique de la suture simple du péri- née.

Evaluation et perspectives

Nous prévoyons de comparer le coût du suivi global au coût d’un suivi traditionnel. La satisfaction des patientes semble plus élevée dans le groupe de suivi global selon leur témoignage à la sortie du post-par- tum. Nous constatons aussi que le taux d’absen- téisme de cette équipe est nettement plus bas que ce- lui des professionnels du département.

Pour évaluer ce projet, nous avons mis en place certains indicateurs issus de la documentation cli- nique et d’un questionnaire auto-administré par les patientes à 2 mois post-partum.

Dès lors que nous aurons analysé l’ensemble de nos indicateurs, nous regarderons quelle suite don- ner à ce premier projet.

Production d’images après mesure de la position de la prothèse de genou (à gauche: varus-valgus; au centre:

flexion-extension; à droite: rotation).

Michael T. Hirschmann, Adrian Bernard, Helmut Rasch, Johann Henckel

Correspondance:

Dr Michael T. Hirschmann, p.-d.

Clinique de chirurgie orthopé- dique et de traumatologie de l’appareil locomoteur Hôpital cantonal de Bâle- Campagne, site de Bruderholz CH-4101 Bruderholz

michael.hirschmann[at]unibas.ch

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Michael T. Hirschmann, Helmut Rasch, Adrian Bernard (de gauche à droite): représentants de l’équipe lauréate de la catégorie Technologie du Swiss Quality Award 2013.

jambe et de réduire l’erreur de mesure à ± 1°. Pour l’analyse des images, un logiciel spécifique basé sur Python a été développé, couplant les composants C++ aux modules VTK (www.vtk.org). Grâce à lui, l’investigateur réalise, étape par étape, l’ensemble du processus de mesure en 8 minutes. La facilité d’utili- sation et la production de données compréhensibles, avec une option de stockage dans le PACS (Picture Archiving and Communication System) pour les chirurgiens orthopédistes et les radiologues, créent des conditions favorables pour une utilisation cli- nique de routine (fig. à la page 1067). Cette méthode est utilisée dans notre clinique depuis juillet 2012, après une évaluation et une procédure de validation appro fondie.

Le logiciel que nous avons développé permet ainsi de déterminer avec une précision et une fiabi- lité accrues la position des prothèses totales de hanche et de genou, ce qui représente une améliora- tion significative du diagnostic clinique. Nous conti- nuons à développer ce logiciel pour d’autres articula- tions, et nous proposerons une licence d’utilisation aux autres établissements hospitaliers.

Le Swiss Quality Award en bref

Les innovations en matière de gestion de la qualité bénéficient non seulement aux patientes et aux pa- tients, mais aussi à l’ensemble du domaine de la santé. C’est précisément ce que le Swiss Quality Award tient à souligner en récompensant des projets qualité hors pair. Le Swiss Quality Award est placé sous le patronat de la Fédération des médecins suisses (FMH), de l’Institut pour la recherche éva- luative en médecine de l’Université de Berne (IEFM) et de la Société suisse pour la gestion de la qualité dans le domaine de la santé (SQMH). Décernée dans les catégories Management, Sécurité des pati- ents, Technologie et Empowerment, cette récompense est dotée d’un prix de 10 000 francs par catégo- rie. La remise des prix a lieu chaque année lors du Symposium national pour la gestion de la qualité dans le domaine de la santé.

Vous trouverez des informations détaillées sur le concours ainsi que les posters des projets lauréats et d’autres projets sous: www.swissqualityaward.ch

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In memoriam Andres Giedion

Andres Giedion wurde als zweites Kind von Sigfried Giedion und Carola Giedion-Welcker in München geboren. Seine Kindheit und Jugend in Zürich waren durch das kulturelle Interesse seiner Eltern geprägt.

Der Vater lehrte an der Harvard University, der ETH Zürich und am MIT moderne Architektur und war Mitbegründer der Congrès Internationaux d’Archi- tecture Moderne. Seine Mutter prägte als Kunsthis- torikerin, Autorin und Mitglied des Gremiums für Ankäufe des Kunsthauses das kulturelle Leben von Zürich und stand den Surrealisten nahe. Künstler wie Moholy-Nagy, Arp, Schwitters, Mondrian, Max Ernst, James Joyce und Le Corbusier verkehrten mit den Gie- dions und machten ihr Heim zu einem Treffpunkt der

«Internationalen Moderne».

Andres Giedion besuchte das Gymnasium und studierte Medizin in Zürich. Das Staatsexamen be- stand er 1950. Er doktorierte über «Die hämorrhagi- sche Encephalitis postvaccinalis» und entschied sich für eine Ausbildung in Pädiatrie am Children’s Hospi- tal in Boston bei C. Janeway. Dort begegnete er E.B.D. Neuhauser, einem der Gründerväter der Kin- derradiologie. Beeindruckt von Neuhauser und der Bedeutung der Radiologie in der Kindermedizin kehrte er 1954 nach Zürich ans Kinderspital zurück.

Unter Guido Fanconi hatte das Spital Weltruhm erlangt, doch eine Röntgenabteilung fehlte. Auf Wunsch von Fanconi erlernte Giedion die radiologi- schen Grundlagen am Kantonsspital Zürich, dem heutigen USZ, parallel zu seiner Tätigkeit als Oberarzt in der Kinderklinik. Auch die Radiologie hatte in Zü- rich unter Hans Rudolf Schinz internationale Bedeu- tung gewonnen. Wichtige Kontakte pflegte er mit Kollegen wie W. A. Fuchs, A. Rüttimann, M. del Bono und E. Maranta. Im Hinblick auf die neu zu schaf- fende Röntgenabteilung im Kinderspital kehrte Giedion nach Boston zu Neuhauser zurück, wo er seine Kenntnisse bei Experten wie D. Wittenborg und C. Harris erweiterte.

Andres Giedion übernahm 1959 die Leitung der Radiologie und später die neugeschaffene Chefarzt- position am Kinderspital Zürich. Er beschäftigte sich intensiv mit der Projektionsradiographie und Durch- leuchtungsuntersuchungen, wovon zahlreiche Publi- kationen zeugen. Sein Hauptinteresse galt dem Ske- lett, vor allem bei Missbildungen. Er widmete sich der Beobachtung, Charakterisierung und Klassifizierung der Knochendysplasien. Dabei kamen ihm sein brei- tes Interesse, seine scharfe Beobachtungsgabe und sein Kombinationsvermögen zustatten. Publikatio- nen, wie «Konstitutionelle Skeletterkrankungen» im Standardwerk «Schinz, Radiologische Diagnostik in Klinik und Praxis» legen davon Zeugnis ab.

Giedion habilitierte sich 1968 an der medizini- schen Fakultät der Universität Zürich mit dem Thema: «Zapfenepiphysen: Naturgeschichte und diagnostische Bedeutung einer Störung des enchon- dralen Wachstums». Er analysierte Veränderungen an den Wachstumszonen der Fingerknochen und fand Merkmale bestimmter genetischer Erkrankun- gen, die nun seinen Namen tragen. Seine Antritts- vorlesung endete folgendermassen: «Die direkte oder verschlüsselte Sprache der Morphologie auf- zuzeichnen und wiederzugeben, ist unser Beruf.

Morphologie aber ist ein Abenteuer. Dies ist unser Lust-Gewinn.»

Andres Giedion war ein international geachteter Vertreter der Kinderradiologie und Experte für Kno- chendysplasien. Er war Mitbegründer der Schweize- rischen Gesellschaft für Pädiatrische Radiologie, der International Skeletal Dysplasia Society, der Gesell- schaft für Pädiatrische Radiologie und der European Society of Pediatric Radiology, sowie Organisator und Präsident des 14. Jahreskongresses letzterer Ge- sellschaft. Die Wertschätzung, die er genoss, äusserte sich in vielen Ehrenmitgliedschaften von radiologi- schen und kinderradiologischen Gesellschaften.

Giedion verfolgte mit Interesse die Entwicklung der Technik. Ein Sabbatical 1982 am Hospital for Sick Children in Toronto bei D. Harwood-Nash diente ihm als Einführung in die Computertomographie des Nervensystems. Die Einführung der CT im Kin- derspital kurz nach seiner Pensionierung ist mass- geblich seiner Vorarbeit zu verdanken. Auch im Ruhestand blieb er dem Kinderspital und der Univer- sität eng verbunden. Seine Energie war unbegrenzt, Gipfel wurden auch im wörtlichen Sinn erklommen, speziell in seiner zweiten Heimat, Davos, wo er Kraft und Freude schöpfte zusammen mit seiner Frau Monica. Noch 2002 schrieb er ein Buch über «Die Architektur der Davoser Alphütten» und kehrte gleichsam zu seinen kulturhistorischen Wurzeln zurück.

Andres Giedion verstarb in seinem 88. Lebens- jahr. Er bleibt in Erinnerung als herausragende Per- sönlichkeit, als Wegbereiter der Kinderradiologie und als Erforscher der Knochendysplasien. Er vertrat seine Anliegen mit Brillanz und Leidenschaft und wurde weit über die Grenzen seiner Heimat bekannt.

Viele erinnern sich mit Dankbarkeit an den gütigen und treuen Freund, der sich mit grosser Zuneigung und Einfühlungsvermögen ebenso um seine kleinen Patienten gekümmert hat wie um seine Studenten, Schüler und Kollegen.

PD Dr. med. Georg Eich, Aarau Prof. Dr. med.

Andres Giedion (2.5. 1925–15. 1. 2013)

N é c r o l o g i e

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 27/28

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Ärztegesellschaft des

Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich angemeldet:

Sabine Maria Fischer, Fachärztin für Kardiologie und Innere Medizin FMH, Luzerner Kantons- spital, 6000 Luzern 16

André Marti Surovy, Facharzt für Dermatolo - gie & Venerologie FMH, St. Leonhaårdstr. 20, 9000 St. Gallen, ab ca. November 2013: Inseli- quai 12, 6005 Luzern

Saphira Rodenhausen Mosses, Fachärztin für Rheu- matologie FMH, Centramed, Frankenstrasse 2, 6002 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Pu- blikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan- tons Schwyz hat sich angemeldet:

Cornelius Würtenberger, Facharzt für orthopädi- sche Chirurgie und Traumatologie des Bewe- gungsapparates, Querstrasse 4, 8805 Richters- wil. Tätigkeit in Praxis Dr. Komorek in 8808 Pfäffikon und Belegarzt Regionalspital Einsiedeln.

Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärztege- sellschaft haben sich angemeldet:

Jörg-Christoph Blecher, Facharzt für Mund-/

Kiefer-/Gesichtschirurgie, Industriestrasse 23, 6055 Alpnach,

Tobias Brandenburg, Facharzt für Plastische, Re- konstruktive und Ästhetische Chirurgie, Son- nenbergstrasse 11, 6052 Hergiswil

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsidentin der Unterwaldner Ärztegesellschaft zu richten.

Todesfälle / Décès / Decessi Antonio Binzoni (1921), † 26.1.2013, Specialista in medicina interna generale, 6500 Bellinzona

Peter Bleiker (1923), † 29.4.2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 9016 St. Gallen

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

AG

Bernhard Andreas Wolf,

Facharzt für Urologie, Kaiserstrasse 7a, 4310 Rheinfelden

BE

Eva Cordula Boose,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Effingerstrasse 92, 3008 Bern

GE

Nemanja Polic,

Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur et Médecin praticien, 1, rue Emile-Yung, 1205 Genève

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Thomas Fischer, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Humboldtstrasse 24, 3013 Bern

Michèle Irene Mérat, Fachärztin für Anästhesie FMH, Bellevuestrasse 163, 3095 Spiegel Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in- nerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge- reicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einspra- chen.

Preise / Prix Rössler-Preis 2013

Der diesjährige Rössler-Preis geht an Olivier Voinnet, Professor für RNA-Biologie am Depar- tement Biologie der ETH Zürich. Der Franzose erhält den mit 200 000 Schweizer Franken do- tierten Förderpreis für seine bahnbrechenden Entdeckungen im Bereich der Molekular- und Zellbiologie.

Wolter de Loos Award

An der European Conference on Traumatic Stress in Bologna wurde Prof. Dr. med. Ulrich Schnyder, Klinikdirektor der Klinik für Psychia- trie und Psychotherapie des UniversitätsSpitals Zürich, mit dem Wolter de Loos Award for Dis- tinguished Contribution to Psychotraumatol- ogy in Europe ausgezeichnet.

The International Otopathology Society

Le travail intitulé «Partial restoration of the VOR in humans by motion-modulated electri- cal stimulation of the vestibular system» de Nils Guinand, Angelica Perez-Fornos, Marco Pe- lizzone, Jean-Philippe Guyot, du Service d’Oto- rhino-laryngologie et de Chirurgie cervico- faciale des Hôpitaux Universitaires de Genève et de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève a été récompensé du Travel Award de

«The International Otopathology Society»

(a.k.a. The Schuknecht Society, Massachusetts Eye and Ear Infirmary, Harvard Medical School, Boston).

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