• Aucun résultat trouvé

Pierre Bersier Le nombre des véhicules à moteur allant croissant, le pro¬ blème de la circulation devient de jour en jour plus ardu et plus complexe

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Pierre Bersier Le nombre des véhicules à moteur allant croissant, le pro¬ blème de la circulation devient de jour en jour plus ardu et plus complexe"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

No 69 Journal illustré fribourgeois Mai-Juiri 1952

Organe indépendant paraissant une fois par mois Abonnement Fr. 5.— par an Lu numéro 50 cî.

Edition-Ad ministration : Imprimerie des Arcades, Fribourg - Téléphone 2 38 94 Compte de chèques II a 3555

\ Mme Pierre Verdon, Avenue Pérolles 67 Rédacteurs responsables : , pierre Rigo Fribourg - Tél. 2 38 94 Le nouveau commissaire à la circulation

M. Pierre Bersier Le nombre des véhicules à moteur allant croissant, le pro¬

blème de la circulation devient de jour en jour plus ardu et plus complexe. Le Conseil d'Etat désirait depuis long¬

temps trouver un homme capable d'assurer la responsabi¬

lité qui découle de ce problème moderne. Le choix n'était pas facile ; il fut néanmoins très heureux. Le Conseil d'Etat vient de nommer M. Pierre Bersier à la fonction de Com¬

missaire à la circulation.

M. P. Bersier est en tous points l'homme de la situation.

Ayant été successivement gendarme, mécanicien au garage de l'Etat, expert au service cantonal des automobiles, sous- chef de ce service, ses connaissances en matière de circula¬

tion sont vastes et sérieuses. Nous souhaitons à M. Pierre Bersier, une activité féconde en réalisations heureuses.

Un Fribourgeois au cœur de l'Afrique noire débarquent sur les terres exotiques. Ils n'en sont que plus appréciés.

Un fils de Fribourg, ancien élève de l'école secondaire, M. Guy Mayer, fils de M. Léon Mayer des Etablissements Sarina S. A., vient de tenter cette belle aventure. Il se trouve actuellement en Guinée (Côte d'Or).

Nos photos le représentent à une réception donnée par le roi des Archantis. à l'occasion de son couronnement. Nous souhaiterions l'enten¬

dre raconter son émerveillement de la découverte de tant de choses inédites pour lui.

Plus que jamais le désir de s'expatrier brûle au cœur des jeunes. La multitude des reportages sur les pays lointains, le nombre toujours croissant des expéditions en terre inconnue avivent en eux l'attrait magique qu'a toujours exercé le mystère de l'aventure sur le cœur de l'homme.

Il est de toute évidence qu'à l'heure où nous vivons ce goût de l'aventure est un bagage bien insuffisant pour quiconque tente d'affronter les pays étrangers, voire sauvages. Nos jeunes l'ont compris et c'est en général avec un sérieux lot de connais¬

sances techniques et professionnelles, qu'ils

L'homme chic s'habille à la Maison CHAMMARTIN-MULLER

Su CIE

Marchands-tailleurs-chemisiers Beauregard - Fribourg

La maison reconnue pour la bonne qualité

poui le «pique-nique»

Réchaud touriste, cylindrique, 2 casseroles, 1 brûleur, 1 pince 1* H 17.25 Réchaud touriste, conique, 2 casseroles, 1 brûleur, 1 pince 1 it 12.25

Thermos, large gouleau \ If- 4.50 % It- 5.50

Boîte aluminium, pour 4 œufs 2.45

Assiette aluminium, 18 cm. 0 avec poignée 2.35 simple 1.25

Gobelet oval, anse pliable -.50

Gobelet mou -.75

Gobelet pliable dans boîte

■ i

Gobelet mélangeur, Ovomaltine 1.55 i ■ 00 o

Gobelet mélangeur, avec presse-citron 1.50

Tasse aluminium 1.05

Tasse avec sous-tasse incassable 2.35

Assiette calotte, incassable 1.75

Boîte à provision, intérieur verre hermétique 10 cm. 1.95 12 cm 2.40

Marmite camping, avec couvercle, 20 cm. 0 5.50

(jZGMÔs tyffüC/ asms

y?. - fzibouzi'j

(2)

M. Adrien MACHEREL

Encore un non vieux papa qui s'en va ne laissant que des regrets. M. Adrien Macherel était né le 6 mai 1878. Il était le fils d'une nombreuse famille fribourgeoise.

Les habitants de la rue de Lausanne le connaissaient et le respectaient. Il fut employé aux magasins généraux des K.E.F. dés l'an 1900. Fendant 45 ans il fut un employé modèle et consciencieux. Ces chefs ont pu apprécier ses bons et loyaux services.

M. Adrien Macherel fut également un excellent père de famille. Il éduqua ses 3 enfants avec fermeté et sagesse.

Jl fut également un grand amateur de musique. La Concor- dia le comptait parmi ses membres libres et la Landwehr parmi ses membres vétérans.

Ses a/nis vinrent nombreux l'accompagner à sa dernière demeure.

Mme Bertha HOFMANN

Qui ne connaissait pas à Fribourg Mme Bertha Hofmann la vaillante tenancière du Casino des Charmettes ? Elle aussi vient de s'en aller, éclair'cissant encore les rangs des amis de Fribourg. Dès son jeune âge, travailleuse et consciente de ses responsabilités Mme Hoffmann fut tou¬

jours à la tâche. Ne ménageant pas ses peines, elle assura le bonheur de son foyer et la prospérité de son établisse¬

ment. Les écueils ne furent pas épargnés à Mme Hofmann.

En 1939, elle perd son mari. Sans se décourager elle se remet à la tâche et supporte seule les soucis du commerce.

En 19*13, c'est son plus jeune fils qui lui est enlevé, victime d'un accident au service de la Patrie. Malgré l'aide que lui apportent sa fille et son fils, elle surmonte difficilement cette nouvelle épreuve. Elle travaille néanmoins du matin au soir. Sa santé s'altère, les soucis et les peines ont rai¬

son de son courage et de sa résistance. Elle s'en est allée doucement vers le repos éternel.

M. Alberl WYSER

Il $ a une quinzaine de jours la population de Fribourg apprenait avec étonnement le décès subit de M. Albert Wyser, expert comptable.

Ayant été conduit il y a quelques semaines à l'hôpital des Bourgeois pour y subir une opération consécutive à un accident. M. Wyser semblait se rétablir normalement. Rien ne laissait supposer une issue fatale. Une embolie eut raison de sa forte constitution et enleva à 55 ans un hom¬

me taillé pour vivre 80 ans.

En dehors de ses occupations professionnelles M. Wyser fréquentait les milieux sportifs où il était très connu.

Pendant la guerre il servit son pays comme capitaine d'in¬

fanterie, il eut même l'honneur de présider un comité lors des championnats d'armée en 1942.

Une foule d'amis lui ont rendu les derniers honneurs.

M. Maxime SCIBOZ

Une bonne figure du terroir fribourgeois vient de dispa¬

raître. M. Maxime Sciboz, ancien cafetier vient de décéder à l'âge de 77 ans après une longue et douloureuse maladie chrétiennement supportée.

Pendant 38 années, aidé de son épouse, M. Sciboz fut le tenancier aimé et respecté de l'auberge communale de Corminbceuf. Tout au long de sa carrière il fut honnête et bon. Jamais un malheureux ne faisait en vain appel à son grand cœur. Il faisait la charité et la faisait discrètement.

En 1940, sentant ses forces décliner il quitte Corminbcouf et vient à Praroman jouir d'un repos bien mérité. C'est là qu'il devait finir sa vie.

L'ensevelissement eut lieu le 10 mai à Belfaux où un long cortège d'amis vint lui rendre les derniers honneurs.

M. Oscar ROGGEN M. le Dr Léon FASEL M. André BOCHUD Mme Georges CLÉMENT

Le 9 mai dernier, M. Oscar Koggen, inspecteur forestier de l'arrondissement du Lac et de la Broyé décédait à l'Hôpi¬

tal de Meyriez.

La jolie petite ville de Morat, où il habitait apprit la nou¬

velle avec consternation, c'est un de ses amis qui disparaît.

M. Oscar Roggen est né â Morat en 1892, il était le fils de M. Oscar Roggen, commerçant. Pendant deux ans, il travailla dans le commerce au côté de son père. Après le décès de ce dernier il se décida à faire des études supérieu¬

res. En 1920, il était ingénieur forestier. Après différents stages il devint inspecteur-forestier. En 1923, il fut nommé inspecteur à Estavayer-le-Lac où il œuvra pendant 8 ans.

En 1931. il revint h Morat comme inspecteur-forestier.

Tant à Estnvayer qu'à Morat, il ne laisse que des amis qui appréciaient ses qualités d'homme généreux et honnête.

La ville de Romont et le district de la Glane viennent de perdre un éminent disciple d'Esculape. M. le Dr Léon Fasel n'est plus. Rien ne laissait prévoir une fin si brusque.

Une semaine avant sa mort il vaquait encore à ses occu¬

pations.

M. le Dr Léon Fasel était né le 2 septembre 1883. Après des études classiques au Collège St-Michel, il se voua corps et âme à la noble profession de docteur en ÏTiédecine.

Au début de sa carrière il fit de nombreux stages dans plusieurs de nos villes suisses, notamment à Fribourg, à La Chaux-de-Fonds et à Lausanne.

En 1915. la ville de Romont le vit s'établir dans ses murs.

Jour et nuit il se dévoua pour ses chers malades, parcou¬

rant tout le district par n'importe quel temps.

En 1937, il fut nommé médecin-chef de l'Hôpital de Bil- lens. Son départ ne laisse que des regrets.

M. André Bochud. industriel, vient de décéder à Bulle à l'âge de 82 ans. M. André Bochud avait fondé la grande usine de mécanique et ateliers de construction. La ville de Bulle perd en lui un citoyen qui a œuvré au développe¬

ment et au bon renom de l'industrie bulloise.

C'est la Maison Bochud qui a procédé à l'électrification de la sonnerie de la cathédrale de St-Nicolas à Fribourg.

Malgré son grand âge, M. André Bochud s'occupait encore activement de ses affaires.

A part de sa grande activité professionnelle, il s'occupait des affaires publiques de sa commune et de son canton, il fut député au Grand conseil fribourgeois de 1921 à 1931.

Très sociable, il avait de nombreux amis qui lui rendirent les derniers honneurs et qui garderont de ce travailleur un souvenir durable.

K2T5 I

Fribourg vient de perdre en la personne de Mme Georges Clément, une figure fort représentative.

Elle était la belle-sœur de Mlle Athénais Clément, dont chacun se rappelle la bonté, et de réminent chirurgien du même nom.

Mme Georges Clément vécut de nombreuses années dans l'intimité de son foyer. Personne discrète et pleine de cœur elle faisait la charité avec tact et discrétion comme seuls savent le faire ceux qui comprennent les malheureux.

Beaucoup de déshérités ont, sans la connaître, retrouvé grâce à elle l'équilibre de leur vie. Jusqu'au dernier de ses )urs elle s'occupa des crèches catholiques de l'Auge et • de Beauregard qui perdent en elle leur bienfaitrice.

Mme Georges Clément s'éteignit doucement à l'âge de 74 ans aDrès une vie dont chacun gardera longtemps la mémoire.

M. Henri SIGLÉ

Dernièrement In population de Fribourg accompagnait A sa der¬

nière demeure. M. Henri Slglé, ancien boucher, en notre ville.

Né en 1880, M. Slglé avait fnlt un apprentissage de boucher chez son père. Sitôt l'apprentissage terminé et désireux de se perfec¬

tionner, le jeune homme partit en Allemagne et en France. De retour A Fribourg. il exploita A son compte l'entreprise pater¬

nelle pendont près de 20 nns. Grand travailleur, il donna A son commerce un essor réjouissant. A côté de ses occupations profes¬

sionnelles. M. Slglé s'intéressa A lo formation des apprentis el fonctionna plusieurs années comme expert aux examens de fin d'apprentissage. Il prit aussi une part active A la vie de no?

sociétés : Société des maîtres bouchers de la ville et du canton En reconnaissance des services rendus, il reçut le titre de Mem¬

bre honoraire.

Des raisons de santé l'obligèrent h abandonner sa boucherie qu'il remit A M. Fritz Meister. Malgré les soins vigilants de sa femme et de ses enfants, la maladie l'a enlevé A l'offectlon des siens.

Ses collègues et la population de Fribourg garderont de lui le meilleur souvenir.

notre compagnie aérienne nationale En collaboration avec les agences de voyages de la Banque Populaire Suisse et de la Maison Pavoni, Aubert & Cie S. A., la « Swissair » a donné le samedi 17 mai à 17 h. 15 au cinéma Rex, une conférence des plus intéressantes sur l'aviation commerciale.

M. Suëss, de l'agence de voyages de la Banque Populaire Suisse, présenta au public M. A.

Tschan de la Swissair à Genève qui, au cours de son remarquable exposé, tint son auditoire en haleine. Avec lui, nous répétons volontiers qu'il n'y a qu'à s'adresser à l'une des agences de voyages de la place qui, après avoir pris contact avec le bureau de réservation de la Swissair, délivrera immédiatement n'importe quel billet de passage aérien, au prix officie), sans frais supplémentaires. Nous retiendrons aussi nos places pour les voyages aériens noc¬

turnes à destination de Londres ou de Nice, par exemple. Ils ne coûtent pas plus cher

— voire un peu moins — que le billet de che¬

min de fer en 2me classe avec wagon-lit. Au¬

cune perte de temps, puisqu'on arrivant le matin de très bonne heure à Londres et en y passant la journée entière, on se retrouve à Genève-Cointrin peu avant minuit. Vols de plaisance, vol sur les Alpes ou, pour un baptê¬

me cie l'air le trajet Genève-Zurich et retour

pour le prix modeste de 60 fr. Un DC 6 de la Swissair survole le pays romand.

Il y a lieu de relever l'effort constant de notre compagnie nationale qui, entre autre, en août de l'année dernière fit l'acquisition de 2 splendides DC G B avec tout le confort possible. Ces avions affectés au service d'outre-atlantique sont des plus modernes et des mieux équipés. Déve¬

loppant au décollage environ 9800 CV et ayant une puissance'de croisière de 4800 CV, la capa¬

cité totale des réservoirs est de 17.870 litres. La vitesse maximum à 6000 mètres d'altitude, en plein ciel sans nuage ni remous, est de 590 km/h. L'équipage est formé d'un commandant, 1 capitaine, 1 co-pilote, 2 radios-télégraphistes, 1 navigateur, 2 mécaniciens de bord, 1 «purser , 2 hôtesses. Ce dernier mot ne fait-il pas le rêve de l'une ou l'autre jeune fille ? Pour y parvenir point ne suffit d'être aimable et agréable, il faut aussi connaître plusieurs langues, avoir suivi des cours de samaritains, de puériculture, etc. Quant aux pilotes qui sont déjà triés sur le volet, ils font encore un stage de 18 à 24 mois avant d'en obtenir le grade et la fonction. C'est dire que la « Swissair >• s'entoure de toutes le's précautions indispensables pour la sécurité de ses passagers.

Deux films magnifiques, l'un « Voyage en Egypte » et le second « Progrès de l'aviation commer¬

ciale », couronnèrent l'exposé de M. Tschan. M. le col. Weissenbach, président de la Société de développement et M. le préfet M. Renevey, se trouvaient parmi l'assistance que l'on peut évaluer à 600 spectateurs enthousiasmés.

Confort, ambiance et douce quiétude caractérisent les voyages aériens à bord des appareils de la Swissair.

VOULEZ-VOUS DE BELLES VACANCES...

UN VOYAGE BIEN PRÉPARÉ...

A DES PRIX ABORDABLES ?...

Renseignez-vous à

l'Agence de voyages de la Banque Populaire Suisse

Avenue de la Gare - FRIBOURG

(3)

LINOLEUM incrusté, imprimé Balatum - Lancastreum

à la pièce

Milieux - Passages TAPIS

Joli choix en Milieux - Garnitures de lits - Passages - Descentes

TAPIS COCOS jusqu'à 200 cm. de largeur TOILES CIRÉES

NAPPES ENCADRÉES Prix avantageux - Devis gratis Les spécialistes de la bonne qualité

Dessibourg & Cie FRIBOURG

FABRIQUE

DE PRODUITS EN CIMENT ET PIERRES ARTIFICIELLES MONUMENTS FUNÉRAIRES

Riva Frères - Fribourg Ateliers : Route de Marly 20 - Tél. 2.14.07 Domicile : Avenue de l'Université 11 - Tél. 2.14.87 r~

ATELIER MECANIQUE SERRURERIE INSTALLATIONS

7*>czez Si FLAM ATT

("Téléphone (031) 69.63.B6) Tous travaux en bâfiments

J

Hogg-Mons & Fils S. A.

ING.-ENTREPR. DIPL

FRIBOURG

Avenue du Midi 23 ■ Téléphone 2.33.48 TOUS TRAVAUX CIVILS ET BATIMENT

MAURICE P0CH0N TAILLE DE VERRE glaces cristal argentées

DESSUS DE MEUBLES FAÇONNAGE DU VERRE

VITRINES VITRERIE EN BATIMENT

RÉPARATIONS GLACES D'AUTO RÉARGENTAGE DE MIROIRS TACHÉS Péroliei 79 (Charmettei) Fribourg

MIROITERIE DU CAPITOLE EIGENE GLASSCHLEIPEREI KRISTALLSPIEGEL GLASPLATTEN GLASBEARBEITUNG SCHAUFENSTER BAUGLASEREI

REPARATUREN JEDER ART AUTOGLACEN

AUFFRISCHUNG GEFLECKTER SPIEGEL Fribouig Téléphone (037) 2.46.15

La nouvelle crèche réformée de la Paroisse de Fribourg A LA MOTTAZ

Autrefois, en 1897, les protestants des bords de la Sarine firent appel à leurs coreligion¬

naires suisses pour la fondation d'une crèche, dans la ville basse. Les preuves tangibles de la solidarité protestante d'alors furent pour les Réformés de Fribourg une expérience réjouissante.

Pendant plus de cinquante ans, l'œuvre pour l'enfant a déployé une activité fructueuse dans l'ancien bâtiment, sis au bord de la Sarine. Qui pourrait compter tous les bambins qui ont trouvé là un home amical et un entourage affectueux, tandis que leurs mères, comme journalières ou comme ouvrières de fabrique, s'en allaient travailler pour augmen¬

ter les ressources du foyer !

La raison d'être de la crèche réformée est demeurée la même. En revanche, les exigences se sont multipliées. L'ancien home ne répondait plus, et de loin, aux nécessités des temps actuels. Les installations sanitaires et hygiéniques étaient notoirement insuffisantes.

Durant trois mois d'hiver nous n'avions aucun rayon de soleil !

Nos protégés devenaient toujours plus nombreux et nos locaux étaient devenus trop exigus.

Il fallait faire quelque chose. Pendant longtemps, la recherche .d'un terrain approprié demeura sans résultat. Des paroissiens entreprenants s'attelèrent à la tâche avec dévoue¬

ment et nous eûmes la joie de voir les autorités communales nous faire don d'un terrain à bâtir, situé dans un endroit idéalement ensoleillé. Le problème était désormais résolu.

Mais de nos jours bâtir signifie une grosse dépense ! La construction de la nouvelle crèche a exigé une somme de 200,000 fr. environ. La Paroisse disposait d'un fonds de construction de 70,000 fr. Il fallut trouver l'important solde de 130,000 fr. manquant. Grâce au prover¬

bial esprit de sacrifice de la Paroisse, grâce à l'aide de beaucoup d'amis, la petite com¬

munauté protestante de Fribourg a réalisé son but. Sur notï-e photo ci-dessous, vous voyez la jolie nouvelle Crèche de la Mottaz, où va se poursuivre une œuvre éminemment humaine et utile.

C'est une belle réussite due à la collaboration des maîtres d'état et des entreprises men¬

tionnées dans cette page, qui ont fait là un travail qui leur fait honneur.

ènizeptisé de & pcintuïi'

Travail consciencieux et rapide

RENÉ M AU R OUX FRIBOURG

Champ-des-Fontaines Téléphone 2.10.63

ZOSSO-SAUTEREL VERRERIE - PORCELAINE VITRERIE - VERRES A VITRES ENCADREMENTS

FRIBOURG - RUE DES ÉPOUSES 139 TÉLÉPHONE 2.34.64

ENTREPRISE DE GYPSERIE ET PEINTURE

GRAND-RUE 46 TÉLÉPHONE (037) 2 36 21 CHÈQUES POSTAUX II a 570

r Menuiserie

générale du bâtiment Meubles

Réparations Transformations Devis

sans engagement

RENÉ DESSIEX

Remparts 6 Tél. 2.22.6I FRIBOURG

V..

"\

FABRIQUE DE CLOTURES

Pierre Friedly F R I B 0 U R 6

Téléphone 2.42.36 Grandes-Rames 166

CLOTURES

EN TOUS GENRES

J

wiremiE KIRSCH & C"

PÉROLLES 26 - TÉLÉPHONE 2.33.12 FRIBOURG

INSTALLATIONS TÉLÉPHONE ET SONNERIE

AU

Pérolies 17 FRIBOURG

FERBLANTERIE - COUVERTURE - INSTALLATIONS SANITAIRES

TEL. 2.43.72

(Z/tazUs ICuzt Ferb.lantier-Appareillcur diplômé fédéral

FRIBOURG RUE DU NORD 26

(4)

M. P. Glasson, président du gouvernement fribourgeois, en compagnie du colonel

Protzen, commandant du régiment 1.

Un nouveau bataillon de Fribourg fait bénir son drapeau Les chefs réorganisateurs de notre armée ont doté notre canton d'une nouvelle unité, le bataillon d'élite 20. Le lundi 12 mai, sur le terrain des Charmettes à Fribourg, avait lieu la bénédiction du drapeau et sa remise à la nouvelle unité.

Un nombreux public se pressait autour de la place. La manifestation était honorée de la présence de Mgr Charrière, de MM. Glasson.

président du gouvernement, Duccoterd, directeur militaire du canton de Fribourg, Torche, conseiller d'Etat, du col.-divisionnaire Tarden' commandant de la 2me division, du col. Protzen, com¬

mandant du Régiment 1, du lt-col. Rochat.

A 15 h. 15, la fanfare ouvrit cette belle manifestation patriotique. M. le col. Protzen adressa quelques mots à ses nouveaux soldats. Le major Barras, commandant du nouveau bataillon 20, parla aussi à ses hommes pour leur recommander la confiance en leurs chefs et la camaraderie entre eux, toutes vertus si nécessaire en service militaire.

Mgr. Charrière, d'une voix claire et sûre, expliqua le sens chrétien d'une bénédiction de drapeau. Puis vint l'instant solennel de la bénédiction au son de la fan¬

fare qui jouait le Cantique suisse. Le major Barras remit l'étendard au sergent-major Michel qui s'en alla faire le tour du bataillon.

M. Pierre Glasson en une courte allocution exprima toute la joie et l'orgueil qui gonflait son cœur à la vue de l'imposant carré formé par une unité bien fri- bourgeoise : le bataillon 20. A l'issue de cette manifes¬

tation tout le bataillon dans un ordre impeccable défila devant le Col.-div. Tardent et nos autorités.

Au centre de la place, devant le bataillon, le major Barras cdt du 20 remet l'étendard au sgtm. Michel

Pendant la cérémonie de la bénédiction du drapeau par son Exc. Mgr Charrière ; derrière lui, un aumônier, le major Pierre Barras cdt du Bat. 20, au fond de gauche

à droite, MM. P. Glasson, le colonel-div. Tardent et le colonel Protzen.

La compagnie de la garde du drapeau défile avec allure et bon ordre.

Le bataillon 20 a encore quelques chevaux à son service, un groupe de la compagnie mitrailleur défile en bon ordre sous l'œil d'un nombreux public.

TEA-ROOM - PENSION Pérolles 12

Famille Bussard

/Hczcatoz Toujours bien servi Bonne cuisine Café express

ESSEIUB

& CIE FRIBOURG

¥ Vins du pays Vins étrangers Spécialités :

Dôle de Grandinaz Fendant de Grandinaz

Liqueurs Gins - Wiskies

Cognac

Magasin : Grand'Rue 9 Tél. 2.30.38

(1 LSX LOT m

TIRAGE 5 JUILLET

TIRAGE

A

CHÄRMEY

La compagnie de renseignement s'apprête à passer devant le grand patron de l'heure le colonel-div. Tardent.

(5)

Tour du canton de Fribourg Dimanche 18 mai avait lieu à Fribourg l'importante course cycliste dite « Tour du Canton ». L'organisation avait été minutieuse¬

ment préparée par la Pédale fribourgeoise. La course était dotée par les maisons Cycles Schœni et Ballatum pour le prix de la mon¬

tagne. Nous pouvons féliciter le président du Comité d'organisation M. Aebischer et ses nombreux collaborateurs.

Aux Grand'Places, à 10 h. précises M. le Conseiller communal Roger Colliard donne l'envol à 75 coureurs qui prennent la route sous conduite jusqu'au Pont de Zaehringen où la liberté d'action leur est rendue.

La voiture du président du comité d'organisation. Au volant M. Sameli, de Fribourg, à ses côtés Henri Mauron, chroniqueur sportif, derrière lui Marc Weber, journaliste, et à ses côtés

M. Aebischer, président.

Le passage du villagi

Hulmacher suivi de Planl'ayon. Kn de Heimborg. tot»

La montée de Bourguillon voit déjà le peloton s'étirer. A Che- vrilles, deux coureurs font une chute sans gravité, peu après 7 hommes prennent la fuite.

Au premier passage à Fribourg, ces 7 fuyards passent en tête.

Il faut attendre la terrible mon¬

tée de Prévonloup pour voir le peloton s 'étirer à nouveau.

Rien de sensationnel ne se passe et la fin de la course voit en tête : Joseph Schraner, de Melikon, en 4 h. 53' 34" ; 2.

André Heimberg, de Genève, même temps ; 3. J.-Cl. Crêt, de Lausanne, en 4 h. 53' 59" ; 4. Remo Pianezzi, Lugano ; 5. John Perrin, de Genève ; 6. Paul Humbel, Egliswil ; 7.

Antoine Héritier, Sion, etc. Le premier fribourgeois est André Bonny de la Renaissance cy¬

cliste de Fribourg.

Avant le départ, le président Aebischer donne les dernières instructions.

Le vainqueur Joseph Schraner et son coéquipier 2me André Ileimberg

(Photo ci-dessus) Les coureurs sont lâchés et s'envolent contre Bourguillon.

(Photo à droite) De gauche à droite, André Heimberg et le vainqueur do la journée Joseph

Schraner.

Photo à ^auclir : Avnnt l'arrivée le pulilic est nuis¬

it le long de Avenue dee Ar- icnaux.

MEUBLES DE JARDIN ET TERRASSES 2 bancs et fable démontable

la garniture de trois pièces Fr. 60.-

Parasols - Chaises et tables en métal Chaises bois courbé pour cafés, depuis

Fr. 12.-

MEUBLES

Aug. Spiess, prop. Tél. 2.25.22

* Restaurant français

* Brasserie

* Café - Pinte fribourgeoise

* Carnotzet - Bar - Bonbonnière

* Salles à disposition

Maison de tout premier ordre

FribOUrgeOSS f Quan<^ vous voulez boire du bon vin vaudois pour un prix vrai¬

ment raisonnable, adressez-vous en toute confiance à la

cave des viticulteurs de Bonvillars et environs Téléphone 4.41.98 - Bonvillars

vous serez ravis de la qualité et du prix. - Les excellents crus de Bonvillars - Concise Champagne. - On livre partout. Demandez-nous renseignements.

BERNINA

AVEC ET SANS

PROSPECTUS GRATUITS SUR DEMANDE

E. WASSMER S. A. - FRIBOURG

Un joli but de promenade...

CAFÉ DE

(sjtanbfey Terrasse - Jardin - Tél. 2.37.02 Se recommande 1 A. Gumy F R I B U U R G

(6)

l'ENSEIGNEMENT DES 1®]§ SIM Mercredi 7 mai avait lieu à Fribourg une intéressante et utile

démonstration sur les lois de la circulation.

En arrivant aux Grand'PIaces grande fut notre surprise de voir un parc de véhicules original autant qu'inattendu. Petits vélos à 2 et 3 roues, autos à pédales, trottinettes, tous les gen¬

res de locomotion pour enfants étaient représentés. Une grande animation régnait, une classe entiers, celle de M. Ruf- fieux (cours moyen Vignettazj avait été choisie et préparée pour la démonstration. Les curieux ne manquaient pas. les journalistes non plus. Les officiels MM. Hays et Mauroux, conseillers communaux ; M. le député Strebel, M. Repond, directeur de l'école secondaire ; M. l'abbé Pfulg, inspecteur des écoles, ainsi que MM. Fernand Odier, chef du dépôt Shell de Fribourg ; Imhof, chef de la propagande de Shell Switzer¬

land à Zurich, etc. Sans omettre deux chevilles ouvrières do la journée : MM. Pierre Bersier. commissaire à la circulation, et André Wuilloud qui assumait la responsabilité d'instruire, de questionner et d'appliquer la théorie à la pratique.

Pour la première fois en Suisse, Fribourg recevait de la mai¬

son Shell Switzerland ce joli matériel roulant et des signaux.

Imaginez l'impatience de ces gosses, qui pour la première fois font une démonstration pratique sur la façon de se compor¬

ter en ville.

M. Wuilloud débuta par des questions aux élèves sur la signa¬

lisation routière. Le résultat fut excellent et bien des specta¬

teurs ont pu se remettre en mémoire ces signaux trop souvent oubliés et ignorés.

Poursuivant la démonstration, les élèves prirent possession de leur véhicule et par groupe sillonnèrent la piste aménagée en carrefour. Là encore, mis à part quelques étourderies de la part des gosses, tout se passa très bien.

Si, lorsqu'ils seront loin des yeux des inspecteurs, tous ces enfants mettent en pratique ce qu'ils viennent d'apprendre, l'ordre au sortir des bâtiments scolaires et dans les rues sera certainement respecté. Il est à souhaiter que toutes les classes dans tout notre canton soient instruites de la sorte. Nous osons espérer que sous les ordres de MM. Pierre Bersier, com¬

missaire. et A. Wuilloud. professeur, cette tâche sera accom¬

plie dans un temps très rapproché. Une charmante réception suivit au Buffet de la Gare à Fribourg où 2 films sur les dan¬

gers de la circulation furent projetés grâce à l'initiative de M. Bersier et l'obligeance de M. Wursthorn qui avait mis ses appareils à disposition. M. Bays, conseiller communal remer¬

cia chaleureusement tous ceux qui se dévouent pour la cause de la circulation. Le chef du dépôt Shell de Neuchâtel, expri¬

ma sa gratitude aux autorités pour leur compréhension et souhaitant que tout le matériel mis à disposition par la mai¬

son Shell soit une source de profit et de sécurité pour notre gent écolière.

lâ CI^CUlâîiOM dans ncs écoles

Sous l'œil amusé de M. Ruffieux, instituteur, les élèves répondent aux questions posées par M. A. Wuilloud.

M. André Wuilloud, professeur de gymnasti¬

que s'est mué en instructeur des lois dé la circulation. Il interroge ses élèves.

Après l'effort une récompense. M. Odier remet à chaque gosse un insigne souvenir lui rappelant ainsi la belle journée passée en plein air.

Les élèves cyclistes font une démonstration.

Les automobilistes en herbe et les cyclistes sur 3 roues prennent le départ pour un tour de piste.

De gauche à droite, MM. Imhof, chef de propagande de la Shell Switzerland à Zurich, et l'abbé Pfulg, inspec¬

teur scolaire de Fribourg.

Ces deux usagers de la route font preuve de beaucoup de prudence et s'arrêtent au signal « stop ».

UNE CARAVANE ORIGINALE La caravane «Morris» a passé par Fribourg et s'y est même arrêtée.

Le mois dernier une dizaine de véhicules utilitaires et voitures per¬

sonnelles ont fait des démonstrations dans notre ville.

Il s'agissait de présenter au public la grande diversité de véhicules que la grande firme anglaise « Morris » mettait à la disposition de n'importe quelle entreprise.

Nos photos illustrent cette caravane lors de son passage sur le Pont Suspendu à Fribourg.

ESSAIS - DÉMONSTRATIONS - EXPOSITION

DALER FRERES S.A.

TÉL. 2.36.50 - FRIBOURG - ROUTE NEUVE 4 (Derrière le Restaurant Continental)

La première voiture est une «Minor» de luxe, 4 portes, 5 cv.

4 vitesses, freins hydrauliques, intérieur cuir, roues indépen¬

dantes, chauffage, dégivreur pour le prix de 6750 fr.

La 2me une «Oxford» aux mêmes particularités que la Ire, mais avec 8 cv pour 9450 fr., avec climatisateur 9600 fr.

3me camionnette sur châssis « Oxford » charge utile 700 kg.

Prix 9050 fr., 8 cv.

4me Fourgonnette « Oxford » porte arrière, charge utile 700 kg., 8 cv., 9200 fr.

5me Fourgon 10 cv. « Van P V » avec porte coulissante, char¬

ge utile 800 à 1000 kg., 12,430 fr.

6me châssis et cabine « Morris commercial » L. C., charge utile 1500 kg., 11 cv., soupapes en tête, 11,300 fr.

7me châssis et cabine « Morris commercial » N. V. S. 12/3, 3 tonnes, 22 cv., 15,700 fr. Véhicules de 400 kg. à 5 tonnes.

m

(7)

LA SJÉMtOICriOM DU MOUVÉJ. EMBLÈME Of. «SAJUNLA»

Les sociétés d'étudiants amies viennent saluer le nouvel emblème. La bannière de la « Lepontia » s'incline.

Dimanche 18 mai jeunes et anciens Sariniens se sont réunis dans un même but, bénir leur nouveau dra¬

peau et resserrer les liens de cama¬

raderie qui sont à la base d'une société d'étudiants telle que Sarinia.

C'est à l'Eglise du Collège St-Michcl que la cérémonie eut lieu devant une foule d'invités parmi lesquels nous remarquions MM. les Conseillers d'Etat Python, Quartenoud et Torche, M. Guardian, président du Tribunal cantonal, M. Ems son collègue, M. le syndic Bourgknecht et M. Chardon- nens, recteur de notre Université. . La messe solennelle fut dite par M. le chanoine Pittet. Après la messe, le R. père Emonet O. P. aumônier de Sarinia eut le privilège de bénir le bel étendard dû au talent de M. Louis Plancherel et magnifiquement exé¬

cuté par Rdes Sœurs de Montorge.

Aux environs de midi un splendide cortège sous la conduite de la Concor- dia parcouru nos principales rues. La nouvelle bannière faisait sa première sortie en plein air entourée et gardée par jeunes et vieux Sariniens. La Di¬

vine Providence avait daigné leur ac¬

corder un ciel bleu où le soleil bril¬

lait de tous ses feux. Le défilé s'im¬

mobilisa aux Grand'Places et chacun s'en fut à l'Hôtel Suisse clôturer cet¬

te belle fête par un savoureux et délicat repas.

Après la bénédiction le banneret va prendre possession du nouveau drapeau qu'il aura l'honneur de porter.

S' y

r Fr »'

Le magnifique étendard flotte joyeusement au vent entouré de charmantes

demoiselles d'honneur. Jeunes et vieux ont participé au cortège. Un groupe d'anciens.

Pholo Lorson, Fribourg

UN NOUVEAU PRODUIT

IÂVE TOUT MIEUX

I

VITE! ESSAYEZ-LE, VOUS SEREZ ENTHOUSIASMÉE! ET VOS MAINS RESTERONT DOUCES!

Savonnerie H. & N. Pédard - Yverdon

I I

I

(8)

Le nouveau Tea-Room de M. Ulrich, à Bourguillon Le petit village de Bourguillon possède un joli

Tea-Room sis en bordure de la route qui mène à Ta Chapelle.

L'architecte M. BrtiRRmann a élaboré cette cons¬

truction sans rien enlever au charme de l'endroit.

Noj./naitres d'état fribourgeois dont les noms fiaarent dans les annonces de cette page, se sont SQrpassés pour donner à cette maison le style approprié et désiré par le propriétaire M. Ulrich.

Aucun détail n'a été négligé, le maximum de confort dans un espace relativement restreint.

«V

&

Notre photo à gauche en haut illustre une fres¬

que de l'artiste bien connu M. Cattini.

La photo à gauche donne une idée très nette du Tea-Room qui est très sympathique.

Au milieu notre photo représente le magnifique jardin qui fera le bonheur des nombreux prome¬

neurs.

A droite en haut, le ma¬

gasin muni d'un agence¬

ment ultra moderne vous permettra d'acheter les délicieuses spécialités que fabrique M. Ulrich.

Tout entouré de verdure vous aurez du plaisir à passer quelques instants dans cet établissement tant attendu des prome¬

neurs.

Pholo Rast, Fribourg

ENTREPRISE GEN ERALE DU BATIMENT Constructions en tous genres

Devis sans engagement Travail rapide et soigné

jEfln DELmonico Entrepreneur

HEITENRIED - TÉL. 4.51.15

Ferblanterie Couvertures

en tous genres

Transformations Réparations

fj. -3. /kcbischcz FRIBOURG

STALDEN TÉL. 2.16.67

J V

ETABLISSEMENT TECHNIQUE S.àr.l.

E. KOHLER - SPICHER

INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES GÉNÉRALE^

TÉLÉPHONIQUES ET DE SONNERIE Visitez notre magasin

ELECTRO-CONFORT

RUE DU TEMPLE 3 - FRIBOURG - TÉLÉPHONE 2.18.78

MAISON SPECIALISEE DANS LA FOURNITURE ET LA POSE DU

UN OIE UM

.-,11 M [ _t 11 f fil.. -

H?.' i,;*i •j1"1"'! v ru J

(ti7M

ji i^TTr~.vrM*.

TT'fT- FABRIQUE

DE VOLETS A ROULEAU S.A.

Avenue Tivoli 4 Tél. 2.13.72 FRIBOURG

Service de réparations el d'entretien

J

Constructions en pierre naturelle

Créations - transformations de parcs et jardins

Projets et devis sans engagement

et jardins

Architecte-paysagiste diplômé FRIBOURG

Téléphone (037) 2 41 36 Chemin des Cliniques 35

Pour une bonne installation de CHAUFFAGE CENTRAL aux meilleures conditions,

adressez-vous à la maison de confiance FRIBOURG Av. St. Paul 13

Tél. Bureau 2.15.65

Devis sans irais ni engagements ^ilb'm (j^œtisiDiil INSTALLATIONS SANITAIRES

IA FABRIQUE FRIBOURQEOISE RÉPUTÉE DEPUIS PLUS DE 30 ANS POUR LA HAUTE QUALITÉ DE SES MEUBLES I • • • CONSULTEZ-NOUS POUR TOUS VOS PROBLÈMES D'AMEUBLEMENT MOBILIERS DE TOUS STYLES

AGENCEMENTS

GRAND'PLACES 26 - FRIBOURG

FABRIQUE DE MEUBLES

CONFIEZ VOS PLANS DE CONSTRUCTIONS AU CONNAISSEUR

H) illy

ARCHITECTE A.A.I.

PÉROLLES 65 - TÉL. 2.20.39 - FRIBOURG

PFOJETS DE/IS CONSEILS

CHARPENTERIE - MENUISERIE

MARTIN BINZ Fribourg - St-Antoine - Tél. 4.51.03

Commerce de Bois Charpente

Tous travaux Bur bois pour le bâtiment

V. J

(9)

L'OMNIUM DES BAS-QUARTIERS

le samedi 3 mai avait ïieu à Fribourg « l'Omnium des Bas-quartiers >, organisé par la Renaissance cycliste présidée avec compétence par le spécialiste M. Roger Vuichard et M. Alfred Rey du Café du Sauvage.

Chez les juniors et amateurs B la victoire revint au jeune Claude Jacquat, du Vélo-Club de Fribourg, et chez les amateurs A à Jean-Claude Crêt. de Lausanne. Cette course est une heureuse innovation, elle fut suivie par un nombreux public.

M. Alfred Rey. organisateur, tient brillamment le micro. Un passage au contour après l'usine à gaz. En tête le jeune Bonny de la Renaissance cycliste.

Le vainqueur des juniors et amateurs B, Claude Jacquat, en compagnie de M. Roger Vuichard, organisateur de la mani¬

festation, derrière lui, M. Etienne Guérig bien connu dans le monde cycliste suisse.

La grève des menuisiers à Fribourg

Depuis bientôt 3 semaines nos ouvriers sur bois ont délaissé l'établi. Nos rues de Fribourg voient une fois par semaine défiler, tambour en tête une centaine d'ouvriers porteurs de pancartes don¬

nant connaissance au public des motifs de grève.

Les patrons seront-ils d'accord de donner à leurs ouvriers l'augmentation de 15 et. à l'heure que ces derniers réclament ? Les pourparlers suivent leur cours et nous espérons qu'au plus tôt un dénouement heureux mettra tout le monde à l'aise.

La liE.ermesse du Männerchor de Fribourg

Le plein air et les jeux donnent faim. M. Röthlisberger a changé de commerce, il vend des saucisses à rôtir.

S' "• V'

r , V*- * h A

Les gosses étaient en nombre et suivirent la manifestation avec grand intérêt.

20 centimes

DEMANDEZ PROSPECTUS ET RENSEIGNEMENTS CHEZ:

radio

suffisent pour êlre l'heureux posses leur d'un magnifique appareil de radie

raïup Plus de souci« grâce à noire système de location au compteur. - Aucun acompte à l'installation. - Pas de fac¬

ture de réparations - Installations par¬

tout. - Service de dépannage rapide.

Postes Philips tous modèles.

VENTE ET RÉPARA¬

TIONS D'APPAREILS TOUTES MARQUES.

Service à domicile.

T.(02<i)3.21.13 WONAND Les jeux d'adresse sont toujours très appréciés dans les kermesses, même les

dames s'en donnent à cœur joie.

(10)

COMMENT LA FRANCE JUGE UN AUTEUR FRIBOURGEOIS

Eleonore Wiquille, et le sens de l'universel Sous ce titre magnifique et suggestif, la

revue française « Nos Amis les Livres » vient de publier une étude magistrale consacrée à la poétesse et romancière fribourgeoise. Nous nous bornerons à en donner I'avant-propos dû à la plume du directeur de cette revue, M. P ierre Clairac, et quelques extraits.

AVANT-PROPOS

Les li vres, romans et poèmes, d'Eléonore Niquille ont été pour moi une révélation.

Parce qu'ils sont la projection d'une âme et qu'ils rendent un son d'une extraordi¬

naire pureté.

Le titre et certains des matériaux de l'étu¬

de que l'on lira ci-dessous sont de notre collaborateur Robert Filliâtre. Elle met en lumière les qualités d'une œuvre déjà im¬

portante dont la résonance gagne de plus en plus un public de eboix.

En écrivant ce bref avant-propos, mon dessein est seulement de souligner ce que les livres d'Eléonore Niquille apportent de nouveau et de dire pourquoi ils ne peuvent laisser indifférent le lecteur avide d'une nourriture spirituelle.

D'abord leur accent dont la fraîcheur est un enchantement. Elle coule d'une source qui prend naissance dans un de ces cœurs privilégiés pour qui tout est beauté, bonté, amour. La nature y retrouve ses grâces pre¬

mières qu'une phrase, un mot riche d'une image originale et juste nous rend saisis¬

santes. Les paysages, ceux de la mer, de la foret, de la montagne, du jardin y ont une âme avec laquelle on sent communier l'âme de l'auteur dans un candide panthéisme.

De quelles délicatesses se pare cette âme quand elle approche des êtres vivants ! Les bêtes d'abord, pour lesquelles Eléonore Ni¬

quille a une amitié particulière, sans doute â cause de leur joliesse et de leur innocence.

Le Bestiaire dé Tristane!, actuellement sous presse, leur est en grande partie consacré.

Mais les héros de ses romans, de quelle noble humanité sont-ils pétris ! Certains sont pittoresques, tous sont vrais. La souffrance, qui ne leur est pas ménagée, les grandit.

Pour ceux qui meurent, la mort est un com¬

mencement parce qu'ils vivent plus intensé¬

ment dans les cœurs qui les ont chéris.

Ce qu'il y a peut-être (le plus remarqua¬

ble dans l'œuvre romanesque d'Eléonore Niquille c'est l'incomparable galerie de ses jeunes amoureuses. Elles aiment avec une pure ferveur. Le don d'elles-mêmes est absolu. Marion, de La Porte des Innocents, Bridget, de Transmettre, Lise du Destin vanne, Anne de \'Art Intrige qui boitait sont des sœurs délicieuses, do celles auxquelles rêvent ceux qui sont épris d'idéal.

Et c'est ici que je voulais en venir.

Il est, de par le monde, des âmes de qua¬

lité qui éprouvent le besoin d'une vie supé¬

rieure. Les exigences matérielles du quoti¬

dien ne leur suffisent pas. Elles sont appe¬

lées par l'évasion. Elles cherchent une vision du monde qui les satisfasse et des compa¬

gnons qui les réconcilient avec leurs sembla¬

bles.

Eléonore Niquille les leur offre. Mais que l'on ne s'y trompe pas. ses héroïnes ne sont pas d'hiératiques figures de vitrail. Elles ont un corps et des sens, un sang généreux circule dans leurs veines. Pour vivre une vie transcendante, elles n'en sont pas moins humaines. Elles demeurent près de nous, et si elles sont si attachantes c'est parce qu'elles nous révèlent le meilleur de nous-mêmes.

Cet accent si particulier de l'œuvre d'Eléonore Niquille la classe dans la caté¬

gorie des bienfaiteurs. Dans le trouble de notre époque nous avons plus que jamais

•besoin de refuges spirituels, cet auteur les ouvre (levant nous. Je suis persuadé que pas une âme délicate ne peut demeurer insensible à la grande leçon que nous y re¬

cevons. Un proche avenir mettra Eléonore Niquille à la place qu'elle mérite, parmi les tout premiers des écrivains européens. Alors son message, très largement répandu, appor¬

tera à beaucoup ce qu'ils n'osaient plus espé¬

rer. Pierre Clainie.

« ...perdu dans line ombre où tout se mêlait, une ombre d'origine des mondes. »

Saint-Exupérv (Vol de Nuit, XV) Tel est bien notre monde, troublé par les guerres et les révolutions, troublé surtout dans son esprit et dans son âme.

Sur les débris de l'ancien monde, les jeu¬

nes générations ont fait table rase des doctri¬

nes qui n'ont su mener qu'à cette gabegie effroyable. Elles interrogent l'horizon scienti¬

fique. Les plus avisés s'interrogent eux- mêmes, car c'est toujours au fond de son cœur que l'homme doit chercher le « royau-^

me de Dieu ».

Klôonorv Niquille, poêtessa et romancière Quelques voix s'élèvent dans ce chaos.

L'une d'elles est celle d'Eléonore Niquille, écrivain suisse d'expression française que sa demi-ascendance slave enrichit des mysté¬

rieux apports de l'Orient. La portée de ses écrits est telle qu'il faut la compter parmi les écrivains marquants de la littérature fran¬

çaise, parmi les auteurs donnant à notre expression littéraire son sens d'universalité.

SA FORMATION, SA PENSEE

« Son mystère s'ajoutait à celui de La création. Il mariait le rêve humain au rêve cosmique. »

Eléonore Niquille (La porte des Innocents) Eléonore Niquille est née dans un pays qui rejoint quasiment la légende : la Russie d'au¬

trefois. Un pays (pie la révolution a plongé dans un passé à jamais révolu, comme si un séisme l'eût englouti, rayé momentanément des cartes de la planète. Elle semble avoir reçu une mission. Peut-être chacun de nous a-t-il la sienne, mais pour elle, en tout cas cela ne fait pas de doute.

Son père, Aloys Niquille. était né à Char- mev. en Gruyère. Sa mère appartenait à une vieille famille russe d'officiers. Une telle ascendance aurait suffi à donner à l'enfant une âme complexe. La vie avec ses vicissitu¬

des et ses déchirements rendit encore plus vibrante cette âme sensible à tous les souf¬

fles, accessible aux rythmes venus du fond des âges. Eléonore Niquille est née citoyenne du monde, dans 1111 apparentement mysté¬

rieux, mais qui lui paraît tout naturel, avec l'univers entier. Sa pensée se porte d'emblée sur le plan universel. Nos frontières, nos distinctions lui paraissent incompréhensibles, un reste de temps révolus.

Professeur de français au Corps de Pages à Saint-Pétersbourg, Aloys Niquille se vit offrir par le grand-duc Alexandre Mikhailo- vitch, beau-frère de Nicolas II, le préceptorat de ses fils. Eléonore Niquille grandit en Russie dans un milieu de haute culture. Le rayonnement de la France dans les cours v continuait comme du temps de Rivarol et jetait son vif éclat avant de sombrer.

L'ancienne Russie fut vraiment le pays des beaux loisirs, dont une élite intellectuelle sut tirer un parti magnifique. On y avait plus que « des clartés de tout ». « L'honnête homme » y était à la fois lettré, savant, sportif. Il pouvait parler théâtre et philoso¬

phie, musique et peinture, performances sportives, et tout cela avec la grâce d'un amateur éclairé, sans fanatisme ni parti-pris.

Sur son lit de malade, bien près de sa fin, Alain Bourquenelle lit Xénophon dans le texte. Quand l'humanité retrouvera-t-elle ces loisirs et ces goûts ?

La révolution déracina de Russie la famille Niquille qui vint s'établir en Suisse, « Le destin vanne » nous livre les impressions d'une enfant arrachée à son milieu natal.

C'est d'abord le charme de l'ancienne Russie, puis la révolution et ses visions d'épouvante.

Tout cela peint avec une expression de sin¬

cérité rare. L'odyssée par les pays Scandina¬

ves, par la mer du Nord infestée de sous- marins, l'Angleterre, puis, enfin, la France, revit en tableaux inoubliables.

Voici donc transplantée en Occident cette enfant dont les racines arrachées à l'Orient saignent quasiment à mort. La psychologie de l'enfance enlevée à son climat natal est étudiée de façon bouleversante dans « Le destin vanne » et « La porte des innocents ».

Pour ce faire, Eléonore Niquille n'eut qu à regarder dans ses souvenirs.

Au pensionnat des Ursulines, à Fribourg, la petite fille se trouve à un carrefour où les mondes français et germanique, catholique et protestant se rencontrent. Après le monde orthod oxe russe où l'Orient passait en larges souffles, elle se trouve mêlée à des camarades d'études et de jeux venues de tous les points de la planète : Péruviennes de père espagnol et de mère indienne, Scandinaves, Françai¬

ses, Britanniques des mers australes, bref, à croire que toutes les petites filles de la pla¬

nète s'y étaient donné rendez-vous. Pour Eléonore qui concevait l'universel comme on respire, tout cela allait de soi et, pour tour¬

ner les rondes enfantines « Malbrough s'en va-t-en guerre » ou « Nous n'irons plus au bois », elle saisissait d'un côté la main d'une compagne de Manaos aux cheveux bleu-noir, aux yeux de jais, de l'autre côté, la main tavelée d'une petite Irlandaise aux yeux pers.

De ces déracinements, l'enfant, sensible à l'extrême, retint une suprême leçon : toutes les contingences sont secondaires, seule l'âme importe. L'homme aimant et sincère rencontre son frère sous toutes les latitudes et toutes les longitudes de la planète. De toutes ces impressions, naîtront des poèmes, aux rythmes puissants et calmes :

Renonce à pénétrer le mystère des choses...

Contente-toi d'aimer, tu as si peu à vivre...

D'un cœur pur et fervent sache accueillir la [vie, Sache subir avec haute mélancolie

L'ombre qui s'épaissit sur un soleil éteint Et ton cœur affadi par ce vide soudain ! Nous sommes la tribu qui erre dans la lande, En marche vers la mer du silence saris bords ! Le crépuscule tombe, et nos héros sont morts Mais nous avons l'amour : la manne avec la [brande ! Vigiles « Chanson ».

Sur notre route, l'amour reste la meilleure halte :

Le seul vrai réconfort,

C'est l'abri de deux bras, où l'être se repose De marcher à la mort !

Vigiles « Remember » Eléonore Niquille fraternise à travers le temps et l'espace avec ceux qui, poètes com¬

me elle, se sont penchés sur le pouls du monde. Parfois, c'est un musicien :

Ariaga, vive alouette au ciel ibère, Le maître-mot de ton message nous libère : Tu montres l'éphémère, inconsistant royaume D'où nous fuyons à chaque pulsation des

[paumes !...

Dans l'ineffable azur de son éternité Tu atteins Dieu au cœur par la sérénité Dont ton essor planant aborde le mystère...

(Saisons terrestres).

L'aube et la mer lui arrachent ce cri : Quand l'aube à l'horizon de l'indigo nocturne Elève son falot sur les flots endormis,

Plein d'un retour sacré, tout l'être refleurit ! Dieu marche sur les eaux de mon cœur

[taciturne Et l'émerveillement clôt mes yeux éblouis !

(Saisons terrestres).

On voit à quelle haute sérénité Eléonore Niquille est parvenue à la faveur de l'art et de la méditation. Du baptême sanglant de la douleur est née une pensée radieuse. Eléo¬

nore Niquille écrit comme un arbre donne ses fruits. C'est frémissant, ample, aisé. Cha¬

que phrase, vers ou prose, chante. Nous pou¬

vons l'écouter avec pleine confiance : l'élan vers l'universel chez elle, n'est pas facile jeu d'esprit, mais foi en une conscience humaine universalisée. Les voies qu'elle nous propose, elle les a suivies elle-même, la première.

Relevons en passant qu'Antoine de Saint- Exupéry et Eléonore Niquille ont vécu à Fribourg en même temps, y préparant leurs

« bachots ». Sans doute leurs pas d'adoles¬

cents se sont-ils plus d'une fois croisés sur

les pavés du vieux Fribourg qui en a tant vu passer d'adolescents qui partaient pour les vastes routes du monde !

Puis, pour Eléonore Niquille, ce fut l'uni, versité, l'éblouissement d'un jeune esprit :

« Instants merveilleux où l'être jeune réalise la splendeur de son héritage spirituel, où la beauté éternelle vient battre le rivage de son âme. Les soleils de civilisations disparues, de villes mortes, ressurgissaient des flots que bat.

taient les rameurs d'Ulysse et éclairaient un front pensif et pur, penché entre ses boucles sombres. »

(Transmettre).

En 1922 et 1923, cours à la Sorbonne. Puis, c'est l'enseignement dans le Berry, en Dor- dogne, à Paris. Ainsi, après l'expérience dou¬

loureuse des jeunes années, l'étude a greffé sa sève généreuse et l'enseignement est venu approfondir l'acquit. Après avoir reçu, on donne.

La guerre de 1939, elle l'éprouva comme une insulte abominable à l'humanité. Un scandale pour cet esprit qui jugeait de l'hom¬

me et de ses gestes à l'échelle cosmique.

Eléonore Niquille n'y vit que stupide et atroce gabegie du précieux élément humain, surtout de ce que Lecomte du Nouy appelle

« les éléments évolutifs ». Il y a dans « Le pèlerin de l'aube » une série de poèmes hale¬

tants écrits en ces heures tragiques, quelque chose qui correspond au mot bouleversant de Catherine Mansfield « a cry against corrup¬

tion ».

L'héroïque voix roule et prie, L'ange lutte dans l'ouragan.

L'Europe s'arme en frémissant.

Peut-être est-ce notre agonie Que Chopin berce en cet instant.

Son andante, arabesque ardente, Au bruit de millions de pas Qui vont à l'atroce épouvante, A de titanesques combats, Monte et s'enlace, déchirante !.

Les canons roulent. Sur les routes Rampent les lourds tanks cuirassés.

Du fond de l'éther, foudroyés, Croulent des Icares. J'écoute Le glas du violon blessé.

L'Europe au bord du gouffre oscille, A nous, les porteurs de flambeaux !...

La ténèbre monte et nous guette ! Musiciens, peintres, penseurs, Créateurs de beauté, poètes Qui donnez à l'âme ses fêtes,

Vous, de la mort les seuls vainqueurs ! Tous les tailleurs de pierres saintes, De cathédrales bâtisseurs,

Cœurs purs, invincibles enceintes, A nous ! Surgissez tous, maintes jointes Sur l'outil de vos fiers labeurs !...

Pour que l'Esprit dompte et désarme Les fureurs sombres des déments ! Des peuples en croix agonisent ! Le cri des douleurs a monté Si haut, qu'en la terre où ils gisent, Tirés de leur lourde paix grise, Les os des morts ont remué !

Vigiles.

Cette « Grand'Pitié de notre temps », ce sont les pleurs d'un cœur épouvanté : Noire est la nuit scrus l'obscure pitié des astres Noire est la terre où rampe et rôde le désastre ainsi débute la pièce épique dédiée à « ceux de Dunkerque ».

Quand l'homme comprendra-t-il enfin la leçon ? l'inanité de ces luttes insanes ? C'est le soir de l'armistice :

« Marion écoutait la nuit. Quelque chose avait-il changé dans le monde ? Quelque chose d'essentiel qui eût justifié l'hécatombe de tant de jeunes vies ? Qui eût justifié l'holocauste d'un seul génie en puissance ? Sur ces millions de morts, un Raphaël, un Dostoievsky portant en leurs cer¬

veaux adolescents de quoi lancer l'humanité sur des routes insoupçonnées de beauté et de lumière, pourrissaient en des fosses hâtivement creusées, leurs grands yeux pleins de terre, et pleine de terre leur bouche qui eût dû clamer le verbe de vie. »

(La porte des innocents).

Eléonore Niquille une petite fille vehe¬

mente et secrète, et tellement solitaire, parce que si peu de compagnie lui agrée ; heureuse et triste avec emportement, mais toujours au secret d'elle-même, par amère expérience des déceptions que causent trop souvent les impulsives, les distraites grandes personnes • Fière et timide, elle ira ainsi à travers toute son enfance, toute son adolescence, jusqu 311

(11)

r de l'épanouissement et de l'amour dévo¬

reur.

5i anxieuse, si peu sûre d'elle-même, en

(pit de cette grande affirmation au fond

■jlle-niême que le talent impose, cette petite eà qui une atmosphère heureuse est néces- iY pour s'épanouir ! Aussi quelle gratitude jiigueuse pour ceux qui croient en elle !

■;r cette vieille Ursuline, la directrice des ,les, dont elle a tracé un portrait vivant,

l'aimait, qui la pressentit :

(Quand tu seras grande, ma petite Maud, tu

•ras de beaux livres. Maud écrit, sœur Hor¬

ace, le plus sincèrement qu'elle peut. Si vous a par dessus son épaule, êtes-vous contente, dont l'intelligence faisait bon marché du ,-à-brac et des fausses valeurs dont tant de -s encombrent leur vie, peut-être faute d'avoir

quoi la meubler mieux ? »

Dans ce talent féminin s'il en fût, il entre

; éléments de virilité : netteté de l'expres- :n, amour passionné du mot propre, de ,:tes proportions. Ni l'angoisse ni l'expres- n de la tendresse la plus éperdue ne sau¬

vent être prétexte à relâchement ni à miè- erie.

Sollicitée par feu Pierre Verdon, le direc¬

teur de la « Revue de Fribourg », de parler du roman, Eléonore Niquille écrivit :

« Ce qui ne vaut pas la peine d'être relu, ne vaut pas la peine d'être lu. Je songe à tant de livres qu'une lecture suffit à épuiser ! Connue leur intrigue sentimentale, ils ont livré toute leur pauvre substance, et on les rejette comme la peau d'une orange pressée. Ils n'ont ni atmosphère ni mcelle. Il leur manque un substratum de mé¬

diation et de rêve, cet air profond et léger que l'on respire dans ces livres qu'on peut prendre et reprendre, inlassablement, où chaque mot est riche de sens, de beauté et de résonances ; ces livres qui demeurent dans le souvenir et dont les personnages vous sont devenus des amis.

Vinci l'a dit : « La forme est tout, la forme n'est rien ». Selon les lois de son tempérament et celles de son art, l'artiste s'efforce de faire œuvre de beauté. S'il lui a été donné le pouvoir mystérieux de toucher le cœur des hommes et qu'il ait fait servir ce pouvoir aux fins qui lui paraissaient les plus hautes, il peut mourir en paix. Il est le bon serviteur qui a fait sa journée.

Il a œuvré sur le seul plan où tous les hommes peuvent communier, quels que soient leurs credos politiques ou autres. »

Comment conclure plus pertinemment que par ces propos de notre auteur cette étude que « Nos Amis les Livres » ont consacrée à

«Eléonore Niquille et le sens de l'Universel» ?

Quelques notes sur Fribourg DANS L'AVENIR ET LE PASSÉ

C'est pour toi, petit garçon de Fribourg, it' j'écris ces quelques lignes, pour toi :écialement qui habite les hauts quartiers et ii, sortant de l'école primaire ou des pre- ières classes du Collège, déambule dans les

;e*. sac au dos ou serviette sous le bras.

Ne t'es-tu jamais demandé, si tu continues passer ta vie à Fribourg, quel aspect auront rues et les places que tu parcours, lors- ue tu les reparcoureras un jour, en donnant

; main à ton petit-fils ?

Ne crois-tu pas, par exemple, qu'à la rue

!t-Pierre tu verras de grands bâtiments édi- és de façon à ne pas prendre la vue et le pur aux voisins.

Les Grand'Places se présenteront entourés e beaux immeubles, plantés de grands irbres appelant le promeneur à s'y enga-

;er pour admirer tout au fond la vue du vieux Fribourg, Grand'Places avec des fleurs, une roseraie, des pelouses, peut-être un Casino, à la place de la vilaine halle de îvmnastique.

Près du Temple, le nouveau bâtiment des postes, sur la toiture duquel se poseront peut-être les hélicoptères postaux ?

Devant la gare, des passages souterrains permettront de circuler facilement et la rue du Nord y débouchera largement ouverte à la circulation. La Gare elle-même agrandie verra s'arrêter les trains légers.

Dans l'avenue de Pérolles, des immeubles encore plus hauts peut-être que les existants lutteront de hauteur avec le minaret de l'église du Christ-Roi.

Le ravin de Pérolles comblé sera comme une oasis de verdure, gardant peut-être en ious-sol tout un garage pratique et dissimulé.

Sur les hauteurs de Bertigny se silhouet¬

tera le nouvel hôpital cantonal et quelques immeubles de 10 à 12 étages remplaceront les tours de nos remparts, et, au delà, des usines, les abattoirs et un quartier neuf reliant Fribourg aux Daillettes et Cormanon.

Voilà petit garçon ce que tu montreras peut-être à ton petit-fils.

Mais à ton âge, nous ne nous sommes

|amais demandé ce que deviendrait Fribourg, ft c'est pourquoi je mets sous tes yeux cette photographie qui te montrera tout ce qu'étaient en 1890 les hauts quartiers que tu parcours aujourd'hui.

Tu vois au premier plan la toiture aux

volets chevronnés du Strambino, ancienne ialle de gymnastique du Collège, au second plan l'Hôpital Bourgeois, presqu'inchangé.

Sur la place, le bel hôtel de Reynold rem¬

placé aujourd'hui par de grands magasins en

( UNE AUDITION TRÈS A P P RËCI ÉEJ ~ Le concert de l'Orchestre de la Ville

style munichois, mais de lignes assez sembla¬

bles. Le bâtiment d'angle de la rue de Ro- mont existe toujours, mais il a été doublé par la suite. La rue elle-même a gardé son caractère, bien que quelques bâtiments aient été exhaussés et transformés. La nuit, des réverbères au gaz donnaient au quartier une lumière parcimonieuse.

A gauche, l'hôtel des Bains et tout son groupe d'immeubles a passé sous le mar¬

teau des démolisseurs pour faire place à la Grande Poste et la rue du Tir est presque entourée de terrain vague où se trouvaient la chapelle et le cimetière St-Pierre.

Le café des Grand'Places, aux volets moins tapageurs que les actuels, était surtout le rendez-vous des tireurs, dont le stand avait ses cibles dans les bois occupés par la rue Fries actuellement. De grands ormeaux ser¬

vaient de toile de fond majestueuse à la place, mais ils abritaient aussi les marchés aux veaux.

A l'avenue de la Gare tout a disparu. On reconnaît cependant encore la maison Leim- gruber. Derrière le Temple, une rampe con¬

duisait au passage à niveau et à la colline de Tivoli, sur laquelle reste encore debout la maison actuelle. Un autre immeuble, un peu plus bas, a été démoli pierre par pierre et reconstruit à la rue des Pommiers. Tivoli était surtout un beau café-restaurant où se donnaient les concerts de Landwehr et fan¬

fares et où avaient lieu les réunions de sociétés et kermesses. Derrière Tivoli c'était la campagne, les vergers, la ferme du pré de l'Hôpital et tout au fond, la poudrière. Au haut de l'avenue de grands escaliers condui¬

saient à la gare, bâtiment qui existe encore mais qui a vu disparaître la grande toiture à deux pans en fer et tôle qui abritait les voies.

Près du dépôt des locomotives, on aperçoit la fabrique d'engrais chimiques et tout au fond, à gauche, la fabrique de wagons dont les machines étaient actionnées par l'usine du barrage. Puisqu'il n'y avait pas d'électri¬

cité, la force était transmise par des câbles et des roues de relais sur de hauts piliers de ma¬

çonnerie, dont on voit encore les ruines. Ces câbles passaient par le tunnel du chemin Rit¬

ter, cjiii avait été creusé à cet effet.

Tout à l'arrière plan, on devine encore le château de Pérolles et sa chapelle dans les arbres, puis les fermes et près reliant Fri¬

bourg à Cormanon et Villars.

Tel était autrefois ce vieux quartier.

Penses-y, petit garçon, penses à ce qu'il sera devenu quand tu le parcoureras, la main de ton petit-fils dans la tienne. El puis, si cela t'intéresse, j'ai encore d'autres photo¬

graphies pour toi. Cuony A.

M. Louis Gaimard, professeur directeur de TOrchestre de la Ville

C'est devant une salle comble que l'Or¬

chestre de la Ville, en ce soir du premier mai, a donné son dernier concert de la sai¬

son.

Nous devons, en tout premier lieu, féliciter M. Louis Gaimard, le talentueux directeur de cet ensemble, pour le choix de son pro¬

gramme et de la qualité de son exécution.

L'Orchestre de la Ville est un ensemble d'amateurs, mais ses instrumentistes portent en leur cœur le véritable amour de la musi¬

que et cet amour leur donne le courage et la volonté de s'astreindre à de nombreuses répétitions afin d'offrir au public des œuvres de qualité.

Le programme de ce concert du 1er mai (quelle heureuse idée de terminer par un beau concert cette journée consacrée à la joie du renouveau) était particulièrement bien composé. Il débutait par « Sinfonia X » pour orchestre à cordes de Manfredini, c'était léger, d'une fraîcheur exquise et le chant mélodique des violons nous a sincèrement émus.

Avec les airs de ballet d'Hippolyte et Aricie de J.-P. Rameau, l'Orchestre nous transporta à l'opéra pour y écouter, et les bien apprécier, de délicieuses gavottes et de légers menuets.

Pour terminer en beauté ce concert de musique classique, l'Orchestre de la Ville nous fit entendre cette magnifique « Sym¬

phonie de Londres » de Haydn. L'exécution de cette œuvre, d'une ampleur et d'une richesse de tons inégalables, a soulevé un tonnerre d'applaudissements... applaudisse¬

ments qui étaient autant de vibrants, mercis pour le directeur et ses musiciens.

Mme Meuivly-Salzmann, la soliste de la soirée, interpréta, de sa belle voix souple, des airs de Bach, Grieg, et Haendel. Le Cygne de Grieg obtint tellement de succès que Mme Mcuwly avec charme et simplicité nous le chanta une deuxième fois. Nous avons tout spécialement aimé le grand air de Rinaldo de Haendel que l'artiste exécuta avec un brio remarquable. Sa voix chaude, si veloutée dans les notes hautes, acheva de nous conquérir et nous espérons que Mme Meuwly nous donnera, encore souvent, la joie et le plaisir de l'entendre et de l'ap¬

plaudir.

Nos vives félicitations à M. Python, haut¬

bois solo, qui exécuta d'une manière impec¬

cable son solo dans l'air de Bach, à M. Méné- trey, flûtiste, qui se distingua dans Hippolyte et Aricie de Rameau.

Que tous les musiciens de l'orchestre et leur chef dévoué, M. Louis Gaimard, soient chaleureusement félicités pour le beau et grand travail accompli, pour l'agréable soirée qu'ils nous avaient si soigneusement prépa¬

rée... Soirée pleine de charme et de douce émotion, soirée que tous ceux qui aiment la musique, et ils sont nombreux chez nous, ont su apprécier à sa juste valeur. G y.

POUR L'ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS

UN NOUVEL INSTRUMENT DIDACTIQUE C'est un truisme d'alléguer que l'enseigne¬

ment du français aux étrangers requiert une technique spéciale et des manuels adéquats.

Celui de Max Staenz, intitulé Cours moderne de français pour les élèves de langue alle¬

mande est excellemment présenté par les Editions Payot, à Lausanne, retient l'atten¬

tion.

Destiné aux élèves des classes de bacca¬

lauréat, cet ouvrage passe en revue succincte¬

ment les questions morphologiques, présu¬

mées acquises à ce stade de l'étude du fran¬

çais, et s'attache plus particulièrement aux problèmes du verbe et de la syntaxe dont la connaissance exige un long et persévérant effort.

Pour être classique et traditionnelle, la méthode de l'auteur ne manque pas d'origi¬

nalité. Il ne craint pas de faire appel au procédé inductif — auquel j'attache person¬

nellement un très grand prix — et il a recours à un système graphique fort suggestif pour expliquer la fameuse concordance des temps. Au premier chef, il s'ingénie à rendre sensible la valeur des temps et des modes et à marquer le rapport qui existe entre la pen¬

sée et son expression. Ce souci digne d'éloges classe le Cours de Max Staenz parmi les manuels scolaires les meilleurs — et selon moi les seuls valables — qui s'inspirent des

principes de Ferdinand Brunot, qu'on peut résumer ainsi : présenter la grammaire comme un exposé méthodique des faits de pensée considérés et classés par rapport au langage, et des moyens d'expression qui leur correspondent.

La présentation lucide et vivante des nor¬

mes grammaticales s'accompagne d'exemples bien choisis et d'exercices d'application qu'on aurait souhaités plus abondants encore, car la persistance des résultats, voire la simple assimilation de la matière, dépendent — l'ex¬

périence nous l'enseigne — d'un entraîne¬

ment systématique et laborieux. Que de coups sur un clou pour l'enfoncer ! Au sur¬

plus, maintes leçons sont illustrées par de jolis textes — la plupart signés — et bien propres à révéler aux élèves les finesses et le charme du doux parler de France.

Une présentation typographique parfaite

— à laquelle les maîtres éditeurs Payot nous ont accoutumés — rehausse les mérites intrinsèques de ce Cours, qui décèle d'emblée le pédagogue habile et expérimenté. Le livre de Max Staenz — à la couverture vert tendre, d'un symbolisme prometteur, — of¬

frant une claire et solide synthèse linguisti¬

que, enrichit singulièrement la bibliographie des manuels à l'usage des étrangers et mérite un chaleureux accueil. J .II.

ECHOS FRIBOURGEOIS A l'occasion du Congrès des Jeunesses, musi¬

cales, M. Aug;. Rody, un jeune artiste de chez nous, a remporté le premier prix au concours d'affiches.

M. Jean-Paul Haering, de Fribourg également, a obtenu un premier prix pour un projet d'insi¬

gnes. Nos vives félicitations aux jeunes artistes, tous deux anciens élèves de notre Technicum cantonal.

Vue partielle de Fribourg en 1890 (Photo Dr X» vie r Cuony)

M. Jean-Michel Hnyoz, élève de notre Conser¬

vatoire de musique, a participé comme premier violon au grand concert des Jeunesses musicales de Genève. Chaleureuses félicitations pour lui aussi.

* *

M. Joseph Gopniat vient de fêter ses 25 ans d'activité comme organiste de la cathédrale de St-Nicolas. Par son talent, son savoir-faire et sa maîtrise M. Gogniat a largement contribué au renom « mondial » de nos grandes orgues. Qu'il en soit vivement remercié et veuille bien accep¬

ter nos vœux les meilleurs à l'occasion de ce bel anniversaire.

» *

M. Jean de Week qui s'est particulièrement dis¬

tingué dans les œuvres de secours et d'accueil en faveur de la France, comme aussi dans le domai¬

ne de la culture, a reçu des mains de M. Chauvel, ambassadeur de France en Suisse, la croix de la Légion d'honneur. Cette haute distinction honore grandement notre concitoyen et sa chère ville de Fribourg.

La Revue de Fribourg présente à M. Jean de Week ses sincères et nombreuses félicitations.

* *

A Sion, à l'occasion de la réunion annuelle des Ecrivains suisses, Mlle E16onoro Niquille et M. Albert Schmidt ont donné, dans les écoles valaisannes, des conférences qui ont été très appréciées. M. Cliérix, professeur à l'Université de Fribourg ainsi que MM. Henri l'errochon et Maurice Zermatten étaient aussi à l'honneur ce jour-là.

Le rapport annuel du « Foyer gardien » d'Estavayer-le-Lac publie un émouvant hommage sur Mlle Sophie Maedcr qui fut fondatrice du Foyer et qui pendant plus de 40 années présida aux destinées de cet établissement. Nos meilleurs vœux accompagnent Mlle Maeder dans sa retraite.

Références

Documents relatifs

Conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD) du 27 avril 2016 et à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée et tout texte en

Je peux être séduit, attiré et éconduit par des personnes avec qui, en principe, je n’ai que peu d’affinités électives ; j’éprouve de la com- passion pour les malheureux,

En cas d'appel en garantie, veuillez vous munir obligatoirement d'une copie de la facture, du bon de garantie compor-tant les références de l'appareil, le

Benjamin ne prend-il pas le bus scolaire ? a) Il l’a raté car le réveil n’a pas sonné.. b) Il refuse de monter dans

Le cercle (C) en rouge situé dans un plan parallèle à l’équateur céleste est le lieu des points de latitude 23° 26 ′. C’est la déclinaison maximale du soleil au cours

Depuis 1993, les agents de santé, le personnel infi rmier et les superviseurs villageois ont bénéfi cié d’une formation en matière d’éducation et de conseil relatifs au

Non seulement les femmes enceintes dont la consommation d’alcool serait problématique sont très rares dans les consultations[15], mais surtout aucun professionnel du suivi de

Mais Jade avait toujours exercé dans cette école, elle savait que tout le monde se réjouirait pour elle.. Et puis, Romane et elle s’entendaient bien, aussi Jade était persuadée que