• Aucun résultat trouvé

a) Définition (ensemble fini) Un ensemble E est fini s il est vide, ou s il existe un entier naturel n et une bijection de [1; n] dans E.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "a) Définition (ensemble fini) Un ensemble E est fini s il est vide, ou s il existe un entier naturel n et une bijection de [1; n] dans E."

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

D´ enombrement

6.1 Cardinal d’un ensemble fini

6.1.1 Ensemble fini

a) D´efinition (ensemble fini)

– Un ensembleEestfinis’il est vide, ou s’il existe un entier naturelnet une bijection de [[1;n]] dansE.

– Si E6=∅, l’entiernest appel´ecardinal de E. On note Card(E) =n.

Remarques :

∗ Par convention, le cardinal de l’ensemble vide est card(∅) = 0.

∗ Le cardinal d’un ensemble fini est le nombre de ses ´el´ements.

∗ La bijection entre un ensemble fini non vide E et [[1;n]] est r´ealis´ee dans la pratique en associant `a chaque ´el´ement de E un num´ero: E={e1, e2, . . . en−1, en}. Le cardinal de E est le dernier entier utilis´e: cela s’appelle compter les ´el´ements de E.

Exemples :

Nous avons en particulier card([[1;n]]) =n.

Le cardinal de l’ensemble{7,8,9,10, V, D, R, As}est8, celui de l’ensemble des cartes d’un jeu avec lequel on joue `a la belote est 32.

Le cardinal de l’ensemble des r´egions fran¸caises est 26, celui de l’ensemble des d´epartements fran¸cais, depuis2011, est101.

FPoint m´ethode :D´enombrer un ensemble non videE, c’est d´eterminer le cardinal deE.

Plusieurs m´ethodes sont souvent possibles.

Par exemple, pour d´enombrer le nombre de manifestants un jour de grˆeve on peut :

∗ compter les manifestants un `a un,

∗ effectuer des regroupements : r´egions par r´egions, d´epartements par d´epartements, villes par villes etc.

Trois conditions doivent ˆetre remplies pour que le d´enombrement deE soit correct 1. Il ne faut compter que des ´el´ements deE.

2. Il ne faut pas en oublier.

3. Il ne faut pas compter certains ´el´ements plusieurs fois.

N´eanmoins, si par une m´ethode chaque ´el´ement deEest compt´ekfois, card(E)est le quotient parkdu nombre obtenu par cette m´ethode.

Exemples :

81

(2)

82 CHAPITRE 6. D ´ENOMBREMENT

Un groupe de 30personnes se retrouve. Quel est le nombre N de poign´ees de main ´echang´ees si chacun sert la main de chacun ?

♦ Premi`ere m´ethode : D´enombrons d’abord le nombre N0 de tapes dans le dos r´ealis´ees en imaginant qu’au lieu de se serrer la main, chacun tape dans le dos de chacun ; nous avons 30 personnes qui chacune donne29tapes, doncN = 30×29. Nous avons ainsi introduit un ordre l`a o`u il n’en y avait pas : nous avons consid´er´e : X tape le dos de Y et Y tape le dos de X au lieu deX et Y se serrent la main. Nous avons doubl´e le nombre de poign´ees de main, et donc N = 30×29

2 = 435.

♦ Seconde m´ethode :Introduisons un ordre artificiel en imaginant que les personnes arrivent les unes apr`es les autres et celui qui arrive serre la main de tous ceux qui sont d´ej`a l`a ; aucune erreur n’est introduite, mais l’id´ee du raisonnement est la mˆeme, la poign´ee de main a ´et´e ordonn´ee. La premi`ere personne serre 0main, la deuxi`eme serre1 main, la troisi`eme serre 3mains,...

Nous obtenons N =

30

X

i=1

(i−1) =

29

X

l=0

l= 30×29

2 .

Le pape est mort... On r´eunit tous les cardinaux en conclave, certains se connaissent et se saluent, d’autres ne se connaissent pas, ou sont fˆach´es, et ne se saluent pas. Montrer que deux d’entre eux vont saluer le mˆeme nombre de personnes.

Indication : Commencer par r´efl´echir au nombre de personnes qu’un cardinal peut saluer. Que passe-t-il si un cardinal ne salue personne ? Combien de personnes les autres cardinaux peuvent-ils saluer ?

b) Th´eor`eme

Tout sous-ensemble Ad’un ensemble finiE est un ensemble fini, et card(A)6card(E).

De plus, card(A) =card(E) si, et seulement si,A=E.

6.1.2 Cardinal d’une union disjointe

a) Lemme

La r´eunion de deux ensembles finis A et B d’intersection vide (A∩B) =∅ est un ensemble fini, et card(A∪B) =card(A)+card(B).

b) Th´eor`eme

Quels que soient les ensembles finis A1, A2, . . . , An deux `a deux disjoints, l’ensemble

n

[

k=1

Ak est un ensemble fini et

card

n

[

k=1

Ak

!

=

n

X

k=1

card(Ak).

c) Th´eor`eme (cardinal du compl´ementaire)

Soient Aun sous-ensemble d’un ensemble finiE de cardinalnetA son compl´ementaire dansE.

On a card(A) =n−card(A).

Exemples : On tire une carte d’un jeu de32cartes.

Quel est le nombre N1 de possibilit´e d’obtenir un9 ou une figure ? Quel est le nombre N2 de possibilit´es de n’obtenir ni un9 ni une figure ?

(3)

6.1.3 Cardinal d’une union quelconque, formule de Poincar´ e

a) Th´eor`eme (cas de deux ensembles)

Quels que soient les ensembles finis A et B, leur r´eunion A∪B et leur intersection A∩B sont des ensembles finis, et leurs cardinaux v´erifient

card(A∪B) = card(A) + card(B)−card(A∩B).

b) Th´eor`eme (cas de trois ensembles)

Quels que soient les ensembles finis A, B etC, leurs r´eunions ou leurs intersections deux `a deux ou trois `a trois sont des ensembles finis sont des ensembles finis, et leurs cardinaux v´erifient

card(A∪B∪C) = card(A) + card(B) + card(C)−[card(A∩B) + card(B∩C) + card(A∩C)] + card(A∩B∩C).

c) Th´eor`eme (cas g´en´eral : la formule de Poincar´e) Quels que soient les ensembles finisA1, A2, . . . , An, l’ensemble

n

[

k=1

Ak est un ensemble fini et

card

n

[

k=1

Ak

!

=

n

X

k=1

(−1)k−1 X

16i1<i2<...<ik6n

card(Ai1∩Ai2∩. . .∩Aik)

.

Exemple :

Les donn´ees suivantes ont ´et´e fournies par l’´etude d’un groupe de 1050 personnes. Concernant leur emploi, leur ´etat civil et leur niveau d’´education, les r´eponses furent : 312 actifs, 470 personnes mari´ees, 525 bacheliers dont 42 actifs, 147 bacheliers mari´es, 86 actifs mari´es dont 25 bacheliers. En notant A,B etM les ensembles constitu´es respectivement des actifs, des bacheliers et des mari´es, calculer card(A∪B∪M), puis en d´eduire que cette ´etude est inexacte.

6.1.4 Cardinal du produit cart´ esien-Choix successifs

a) Th´eor`eme (cardinal du produit cart´esien)

Soient AetB deux ensembles finis. La cardinal du produit cart´esienA×B est donn´e par card(A×B) = card(A)×card(B).

D´emonstration : Si card(A) = n et card(B) = p, on peut ´ecrire les ´el´ements de A×B sous forme d’un tableau `a nlignes etpcolonnes :

(a1, b1) (a1, b2) . . . (a1, bp) (a2, b1) (a2, b2) . . . (a2, bp)

... ... ...

(an, b1) (an, b2) . . . (an, bp)

doncA×B contient np´el´ements et card(A×B) =np=card(A)×card(B).

Il y an fa¸cons de choisir dansA le premier ´el´ement du couple (a, b) puis, our chacune d’elles, pfa¸cons de choisir le deuxi`eme ´el´ement de ce couple.

b) Th´eor`eme (g´en´eralisation)

Pour toute famille finie d’ensembles finisA1, A2, . . . , An,

card(A1×A2×. . .×Ak) = card(A1)×card(A2)×. . .card(Ak).

Autrement dit : le cardinal d’un produit est le produit des cardinaux. Dans le cas particulier o`u tous les Ai sont ´egaux, on obtient

card(An) = card(A)n.

(4)

84 CHAPITRE 6. D ´ENOMBREMENT

Exemples :

On consid`ere un d´e dont les six faces sont num´erot´ees de1 `a6.

1. On jette ce d´e deux fois de suite, et on s’int´eresse au total des points obtenus. De combien de fa¸cons peut-on obtenir :

a) un total ´egal `a6; b) un total ´egal `a7; c) un total divisible par 3? 2. On jette ce d´e trois fois de suite. De combien de fa¸cons peut-on obtenir un total :

a) ´egal `a16; b) ´egal `a15; c) au moins ´egal `a15; d) au plus ´egal `a15? On tire successivement quatre cartes d’un jeu de32 cartes.

1. Quel est le nombre N1 de possibilit´es d’obtenir un roi suivi d’une dame ? 2. Quel est le nombre N2 de possibilit´es d’obtenir deux rois successivement ?

6.2 Listes et parties d’un ensemble

6.2.1 p-listes d’un ensemble ` a n ´ el´ ements

a) D´efinition

On appelle p-liste, ou p-uplet, d’un ensemble E, toute suite de p´el´ements de E, c’est-`a-dire tout

´

el´ement deEp. Remarques

∗ L’ordre des ´el´ements de la p-liste est important.

Deux p-listes contenant les m^emes ´el´ements dans des ordres diff´erents sont diff´erentes.

Exemple : (0,1) et(1,0)d´esignent les coordonn´ees de deux points diff´erents deR2.

∗ Une p-liste peut contenir plusieurs fois le m^eme ´el´ement.

Exemple : (8,8,8), (1,8,5) et(7,5,7) sont des3-listes de[[0; 9]].

b) Th´eor`eme

Le cardinal de l’ensemble Ek desk-listes d’´el´ements d’un ensembleEde cardinal nestnk.

Remarque : Il s’agit du nombre de fa¸cons de choisir p objets pris parmi n objets distincts avec r´ep´etition possible et avec ordre.

D´emonstration : Lesp-listes sont les ´el´ements deEp et card(Ep) =np.

Exemples : Combien peut-on ´ecrire de nombres diff´erents avec quatre chiffres quelconques choisis dans{1; 2; 3; 4; 5}?

R´eponse : Il s’agit de choisir 4 nombres parmi 5 avec r´ep´etition possible et avec ordre : il y a 54 possibilit´es.

distincts choisis dans{1,2,3,4,5}?

R´eponse : Il s’agit de choisir 4 nombres parmi 5sans r´ep´etition possible et avec ordre.

(5)

6.2.2 p-listes d’´ el´ ements distincts de E

a) D´efinitions (arrangement)

Soient E un ensemble fini de cardinalnetpun entier naturel tel que 16p6n.

Unarrangement de p´el´ementsdeEest unep-liste d’´el´ements distincts de E.

b) Th´eor`eme

Soient E un ensemble fini de cardinalnetpun entier naturel tel que 16p6n.

On noteApn le nombre d’arrangements de p´el´ements deE. On a Apn=n(n−1). . .(n−p+ 1)

| {z }

pfacteurs

= n!

(n−p)!.

On pose alors, par convention,Apn = 0 lorsquep > n.

Remarque : Il s’agit du nombre de fa¸cons de choisir p objets parmi n objets distincts sans r´ep´etition et avec ordre.

D´emonstration : Une p-liste d’´el´ements distincts deE est constitu´ee :

◦ d’un premier ´el´emente1, suivi, sip>2,

◦ d’une (p−1)-liste d’´el´ements distincts deE\ {e1}.

Il y an fa¸cons de choisre1, puis pour chacune d’elles,Ap−1n−1 fa¸cons de choisir la (p−1)-liste d’´el´ements distincts associ´ee `a e1.

AinsiApn=nAp−1n−1 et on d´emontre par r´ecurrence surnque :Apn=n(n−1). . .(n−p+ 2)A1n−p+1. OrA1n−p+1=n−p+ 1 d’o`uApn =n(n−1). . .(n−p+ 1) = (n−p)!n! .

On remarquera qu’il est impossible de trouver une liste de p ´el´ements distincts de E si E a moins dep´el´ements.

Exemples :

Ecrire un nombre avec 4 chiffres distincts choisis dans´ {1,2,3,4,5}revient `a un choix de 4 objets parmi 5sans r´ep´etition possible et avec ordre : il y aA45= 5! possibilit´es.

Nombre de paris possibles au tierc´e

Soit une course o`u quinze chevaux sont en comp´etition. On peut parier sur les noms des trois pre- miers chevaux en les donnant dans l’ordre de leur arriv´ee.

♦ Combien y a-t-il de paris possibles ?

R´eponse : Il y a donc quinze fa¸cons de choisir le nom du premier, puis quatorze fa¸cons de choisir le nom du second, puis treize fa¸cons de choisir celui du troizi`eme, ces nombres de possibilit´es dans des choix successifs se multiplient ce qui donne 15×14×13 =A315= 2730.

♦ Combien y a-t-il de quint´es possibles ? Combien y a-t-il de r´esultats complets possibles ? Combien y a-t-il de trios possibles, c’est-`a-dire de paris sur les trois premiers,quel que soit l’ordre? c) D´efinition (permutation)

Une permutationd’un ensembleE est une bijection deEdansE.

Remarque : Une permutation de E est un arrangement des n ´el´ements de E.

(6)

86 CHAPITRE 6. D ´ENOMBREMENT

d) Th´eor`eme

Soient E un ensemble fini de cardinaln.

Le nombre de permutations deE estAnn =n!.

Exemples :

Il y a15! = 1 307 674 368 000r´esultats possibles d’une course de quinze chevaux.

Combien y a-t-il de mani`eres de disposernenfants en file indienne ? En ronde ?

6.2.3 Parties ` a p ´ el´ ements de E

a) D´efinition (combinaison)

Soient E un ensemble fini de cardinalnetpun entier naturel tel que 06p6n.

Unecombinaison de p´el´ements deE est une partie ou sous-ensemble dep´el´ements distincts deE.

Remarque : Il s’agit du nombre de fa¸cons de choisir p objets parmi n objets distincts sans r´ep´etition et sans ordre.

b) Th´eor`eme

SoitE un ensemble fini de cardinalnet pun entier naturel tel que 06p6n.

On note np

le nombre de combinaisons dep´el´ements deE. On a : n

p

= Apn

p! = n!

p!(n−p)!. D´emonstration : Il y a np

fa¸cons de choisir une combinaison dep´el´ements deE, puis, pour chacune d’elles, il y ap! permutations de ses ´el´ements. DoncApn =p! np

. Remarques :

∗ Les nombres np

sont appel´es coefficients binomiaux, et peuvent ^etre aussi not´es Cnp.

∗ Par convention, on pose np

= 0 lorsque p > n: on ne peut pas choisir p objets sans r´ep´etion dans un ensemble de cardinal inf´erieur `a p.

Exemples : Il existe 323

= 4960mains possibles de trois cartes dans un jeu de 32cartes.

Il existe 153

= 455 paris possibles sur les trois premiers, sans tenir compte de l’ordre, dans une course de 15 chevaux.

c) Proposition

Soitnun entier naturel non nul.

I ∀p∈[[0;n]], n

p

= n!

p!(n−p)! =

pfacteurs

z }| { n(n−1). . .(n−p+ 1) p(p−1). . .3×2×1

| {z }

pfacteurs

.

I n

0

= n

n

= 1 et, sin>1, n

1

= n

n−1

=n.

(7)

I ∀p∈[[0;n]], n

p

= n

n−p

.

I ∀p∈[[1;n−1]], n

p

= n−1

p−1

+ n−1

p

.

I ∀p∈[[1;n]], n

p

= n p

n−1 p−1

.

I ∀(a, b)∈N2,

a+b n

=

n

X

p=0

a p

b n−p

(formule de van der Monde).

Remarques

∗ Les relations pr´ec´edentes permettent de calculer rapidement les coefficients np . Leur interpr´etation en termes de d´enombrement facilite la m´emorisation.

∗ La relation np

= n−1p−1 + n−1p

permet d’´ecrire le triangle de Pascal. Ce triangle fournit la valeur de np

pour les petites valeurs de n.

d) Formule du binˆome de Newton

Soient aetbdeux r´eels etnun entier naturel.

∀n∈N, (a+b)n=

n

X

k=0

n k

akbn−k.

Remarques : En faisant a = b dans la formule du bin^ome, on obtient: 2n = Pn k=0

n k

et en faisant a= 1 et b=−1: 0 =Pn

k=0 n k

(−1)k.

D´emonstration : On raisonne par r´ecurrence sur l’entiern:

◦ Initialisation : Montrons que cette ´egalit´e est vraie au rangn= 0.

Pour n= 0, (a+b)0= 1 = 00 a0b0.

◦ H´er´edit´e : Supposons qu’`a un certain rangn, on ait(a+b)n =Pn k=0

n k

akbn−k. Montrons alors qu’au rang n+ 1, on a (a+b)n+1=Pn+1

k=0 n+1

k

akbn+1−k.

(a+b)n+1= (a+b)n(a+b) =

n

X

k=0

n k

akbn−k

!

(a+b), d’apr`es l’hypoth`ese de r´ecurrence.

(8)

88 CHAPITRE 6. D ´ENOMBREMENT

(a+b)n+1=

n

X

k=0

n k

ak+1bn−k+

n

X

k=0

n k

akbn+1−k, en distribuant.

(a+b)n+1=

n+1

X

l=1

n l−1

albn+1−l+

n

X

l=0

n l

albn+1−l, en posantk+ 1 =ldans la premi`ere somme.

(a+b)n+1= n

n

an+1b0+

n

X

l=1

n l−1

+

n l

albn+1−l+ n

0

a0bn+1, en factorisant dans chaque somme.

(a+b)n+1= n+ 1

n+ 1

an+1b0+

n

X

l=1

n+ 1 l

albn+1−l+ n+ 1

0

a0bn+1, car nn

= n+1n+1

= 1 = n0

= n+10 . (a+b)n+1=

n+1

X

l=0

n+ 1 l

albn+1−l, en regroupant les termes dans une mˆeme somme.

◦ Conclusion : Finalement, par le principe de r´ecurrence,∀n∈N, (a+b)n =Pn k=0

n k

akbn−k.

e) Corollaire (ensemble des parties de E)

Si E est un ensemble fini `an´el´ements, alors card(P(E)) = 2n.

D´emonstration : Notons, pour toutk∈[[0;n]],Ek l’ensemble des parties deE `ak´el´ements.

Alors la famille (Ek)06k6n est une partition deP(E) donc card(P(E) =

n

X

k=0

card(Ek).

Or card(Ek) = nk

donc card(P(E)) =

n

X

k=0

n k

= 2n (cf remarque).

f ) Application : exemple de calcul du nombre de d´erangements Nombre de d´erangements :

On r´epartit, dans une acad´emie, au hasard huit enseignants de math´ematiques en section ES, num´erot´es selon leur ´etablissement d’origine, de 1 `a8 dans huit jury de bac diff´erents, ´egalement not´es de 1`a8 selon l’´etablissement d’origine des ´el´eves.

♦ Quel est le nombre N0 de r´epartitions possibles ?

♦ Quel est le nombre ND de r´epartitions possibles de telle mani`ere qu’aucun des enseignants ne soit dans le jury qui porte le mˆeme num´ero que lui (ND est le nombre de d´erangements) ?

Références

Documents relatifs

On peut définir une loi de probabilité telle que les probabilités des chiffres impairs soient toutes égales et que la probabilité d’un chiffre pair soit le double de la

Pour les deux autres, on aura intérêt à fixer le cardinal d’une intersection (ou d’une union) et dénombrer les configurations correspondantes pour, dans un deuxième temps,

Th´ eor` eme 3 (cardinal et ensemble des applications d’un ensemble fini dans un ensemble fini)) : Soient E et F deux ensembles finis... Un k-uplet d’´el´ements de E est donc une

d’un ensemble A afin de calculer |A| de deux façons différentes pour obtenir une égalité entre deux valeurs.. Ce principe est utilisé dans la démonstration de la formule de

Il est clair que tout op´erateur T de rang fini est compact : en effet, l’ensemble T(B E ) est alors un ensemble born´e d’un espace vectoriel de dimension finie.. D’apr`es

Un espace affine sur K est un ensemble E muni d’une action libre et transitive du groupe additif d’un K-espace vectoriel E.. Si on note GA(E) le groupe des transformations affines de

Un espace affine sur K est un ensemble E muni d’une action libre et transitive du groupe additif d’un K-espace vectoriel E.. Si on note GA(E) le groupe des transformations affines de

Un espace affine sur K est un ensemble E muni d’une action libre et transitive du groupe additif d’un K-espace vectoriel E.. Si on note GA(E) le groupe des transformations affines de