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Le Néolithique moyen et final en Suisse: apport de l'étude technologique et typologique des industries en silex et en quartz taillés

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(1)

Thesis

Reference

Le Néolithique moyen et final en Suisse: apport de l'étude technologique et typologique des industries en silex et en quartz

taillés

HONEGGER, Matthieu

Abstract

Les études sur le Néolithique suisse ont toujours accordé une attention particulière à la céramique, négligeant les autres secteurs de la culture matérielle. Si l'on possède aujourd'hui de bonnes synthèses sur la poterie, l'industrie lithique taillée n'a pas fait l'objet d'approches globales depuis les travaux de R. Ströbel (1939), largement dépassés. Actuellement, la documentation disponible en Suisse autorise pourtant une approche synthétique, basée sur un échantillon de sites représentatifs pour la période comprise entre 4500 et 2200 av. J.-C. A partir d'un échantillon de 65 séries lithiques représentant plus de 46'000 artefacts, la démarche consiste à analyser les différentes étapes de la chaîne opératoire de cette industrie, en utilisant une méthode inspirée de l'école française de technologie lithique.

L'objectif vise à comprendre les mécanismes à l'origine des situations observées, en évaluant le poids des influences liées aux paramètres géographiques, techniques, économiques, sociaux et culturels, qui caractérisent les sociétés néolithiques.

HONEGGER, Matthieu. Le Néolithique moyen et final en Suisse: apport de l'étude technologique et typologique des industries en silex et en quartz taillés . Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1998, no. Sc. 3036

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:101983

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:101983

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(2)

UruwrnsnÉ

or

GrruÈve

Département dAnthro potogie

et

d'Ecotogie

FncurÉ oes Screruces Professeur A. Gal.tay

O

Le Néolithique moyen et finaI en Suisse :

' apport de t'étude technotogique et typologique des industries en silex et en quartz tailtés

Deuxième partie : catalogue I

rHÈse

présentée à [a Facutté des sciences de l'Université de

Genève

pour obtenir [e grade de Docteur ès sciences, mention archéotogie préhistorique

par

Matthieu Honegger

de

Chêne-Bougeries (Genève)

Thèse

N" 3036

GrruÈvr

7999

(3)

UNIVERSITÉ DE GENÈVE

Département d'Anthropologie et d'Ecologie FACULTÉ DES SCIENCES Professeur A. Gallay

Le Néol ithique moy en et fin a l en Suisse : a pport de l'ét ude technologique et typologique

des industri es en silex et en qua rtz t a illés

Deuxième partie : catalogue

THÈSE

présentée à la Faculté des sciences de l'Université de Genève pour obtenir le grade de Docteur ès sciences,

mention archéologie préhistorique

Matthieu Honegger par

Chêne-Bougeries (Genève) de

Thèse N

°

3036

GENÈVE 1999

(4)

r

Lo Foculté des sciences, sur le préovis de Mesleurs A. GALLAY, profeseur ordinoire et directeur de thèse (Déportement d'onthropologie et écologle).

M.

EGLOFF, professeur (Université

de Neuchôtel - Musée contonol d'orchéologle), D.

RAMSEYER,

docteur

(Université

de

Fribourg, Service

orchéologlque), P.

PÉTREQUIN,

docteur

(CNRS

- Groy, Fronce) et D.

BINDER,

docteur

(CNRS

- Volbonne,

Fronce),

outorise

I'impression

de lo présente thèse, sons exprimer d'oplnion sur les

propositlons qui y sont énoncées,

Genève, le 23 novembre 1998

Thèse - 3036 -

Le Doyen,

Jocques WEBER

(5)

Catalogue des sites

Jura et Plateau de Suisse occidentale 1. Atte, Noir-Bois (Jura)

2. Chatain et Clairvaux-tes-Lacs (Jura français)...4

3. Chavan nes-le-Chêne, Vatton-des-Vaux (Vaud) * 4. Delley, Portatban (Fribourg)* 7 5. Gletterens, Les Grèves

(Fribourg)

...25

6. Montitier, Dorf

(Fribourg)*...-*---

...26

7. Montitier, Fischergâssti

(Fribourg).

...28

8. Onnens, [a Gare

(Vaud).

...30

9. Saint-Blaise, Bain-des-Dames (Neuchâtet)* 1 0. Thiell.e-Wavre, Po nt-de-Thielte ( Neuch âtet) 11. Twann, Bahnhof (Berne) 12. Yverdon, Avenue-des-Sports (Vaud) Plateau de Suisse centrale

et

orientale 14. Feldmeiten, Vorderfetd

(Zurich)*..

...,.77

15. Hûnenberg, Châmleten

(Zoug)...

...g1 16. Seeberg, Burgâschisee-Sûd (Berne) 17. Steinhausen, Sennweid (Zoug). 5 18. Zurich, Kanalisationssanierung

(Zurich).

.--...g7 19. Zurich, Kleiner Hafner (Zurich)* 20. Zunch, Moza rtstrasse (Zurich) * 05 2 0 7 Valais et domaine lémanique 21. Cottombey-Muraz, Barmaz

I (Val.ais)*

...1

02 72 22. Genève, Saint-Gervais

(Genève)*

...121

23. Rarogne, HeidnischbûhL

(Val.ais).

...124

24. Sion, Petit-Chasseur

1,2,4 (Val.ais)*...

...126

25. Sion, Petit-Chasseur 3

(Vatais)

...130

26. Sion, Sous-te-Scex

(Vatais)*

...133 2 7. Sai nt- Léona rd, Su r-[e-G ra nd- pré (Va tais) 139

28. Totochenaz, La Poudrière (Vaud)* 7

Alpes de Sursse orientale 29. Cazis,. Petrushûge[ (Grisons) 30. Coire, Wel.schdôrfti (Grisons)

745

* sites dont l'industrie lithique, inédite ou non, a été étudiée par nous-même.

(6)

Légende des

symboles

M.. ffiwA

lustré émoussé restes d€

lut

coup de burin

O

silex du Malm

n

silex "local"

A

cristal de roche

I

*

silex allochtones

silex du Grand-Pressigny silex d'Etrelles

121 28 r

type attribution

l\

stratigraphique

matière première

Toutes les pièces sont oriontées selon leur axe de débitage

ou selon leur axe morphologique pour les pointês de llèch€s et les pièces loliacées Les pièces emmanchées sont orientées avec leur partie active en bas

(7)

Sites du Jura et du Plateau de Suisse occidentale

1. Alte,

Noir-Bois (Jura)

Situation du gisement, conditions de fouille et publications

Découvert par [e biais des prospections en relation avec l'autoroute transjuranne, [e gisement de Atte, situé à 440 mètres d'altitude, a été occupé

du

Patéotithique jusqu'à La Tène. l-a fouitte, menée sous forme de sauvetage programmé, s'est déroutée de 1991 à 1994. Un premier articte présente l'ensembte des découvertes (Masserey

et a[.

1993),

tandis que

l'occupation du Campaniforme qui nous intéresse ici est pubtiée sous forme d'une monographie (Othenin-Girard 1ee7).

Attri b uti o n c u ltu re lle

site se trouve dans une zone riche en sitex. Les nombreux rognons de silex du Kimméridgien supérieur affteurant

dans cette zone, furent

exploités

dès [e

Patéotithique moyen. Au Néotithiquè, deux occupations sont attestées. La première a laissé relativement peu de témoins,

ce qui [a

rend difficite

à dater.

Ette se

situe

entre Le Néol.ithique moyen

et [e début

du Néotithique

finat.

l-a seconde

est

bien mieux documentée

et

correspond

à un habitat

du Campaniforme. Ptus tard. [e site a été à nouveau occupé à La Tène.

Datations

Le Néol.ithique moyen est daté dans une fourchette large s'étalant entre 3700 et 3100 av. J.-C Deux dates radiocarbones situent [e Campaniforme entre 2400

et

2200 av. J.-C : UZ-357\/ETH- 71720 3945+/-60 B.P. etARC-1006 3935+/-55 B.P.

Stratigraphie

La sédimentation paraît

trop

faible pour assurer une bonne individuatisation des différentes occupations. C'est ptus par opposition spatiate des surfaces occupées

et par tri

entre des périodes très contrastées (Paléotithique moyen, Campaniforme, La Tène) que [a sélection a pu être réalisée. l-a couche d'occupation

du

Campaniforme est foftement érodée, l'essentiel des vestiges conservés concerne des structures creuses.

Industrie lithique

0n

ne conservera

ici

que tes décomptes réatisés

sur l'industrie

récottée

sur la

surface A Contrairement aux autres sudaces considérées

qui

présentent des témoins non stratifiés de ptusieurs périodes (surfaces B et C), [a surfuce A a livré un mobitier homogène du Campaniforme.

La série lithique comporte 1726 artefacts (Detrey 7997).

l-a détermination de [a matière première a porté sur 1165 pièces de [a zone A,

soit

[a quasi- totatité des outits et des écLats de dimension supérieure à 1 cm (Affol.ter tggTb). La majorité du silex utitisé est d'origine locale (63.4 %).

I[

s'agit d'une variété du Matm, plus précisément du Séquanien, qui affl.eure sur [e site même. La quatité de ce matériau

est

assez hétérogène. l-a

seconde matière utitisée dans une proportion importante provient de Devetier, situé environ à une dizaine de kitomètres de Atte (32.5 o/o). Les autres variétés de matières ont des effectifs ne dépassant pas les 1.4 % de la totatité.

I[

s'agit de matériaux locaux (env. 10 km) ou régionaux (env. 50 km), qui sembtent provenir en totalité des formations du Malm.

(8)

A[[e, Campaniforme, surface A. Décompte général de l'industrie. Les auteurs ont classé sous esqui[[es les éclats inférieurs à

1

cm, tandis que notre définition est plus large

et

s'apptique aussi aux éclats inférieurs à 2 cm. Le décompte des débris et esquittes est donc sous-estimé par rapport à celui que nous aurions fait. Seton notre méthode, une partie des 992 éctats divers aurait été ctassée dans les esquittes.

Tabteaux de décompte

Nbr o/o

Nuctéus 32 (dont 4 outits) 1.9

Débris et Esouiltes 561 32.5

Eclats divers 969 56.1

0utits 764 9.5

Total 7726 100.0

Nbr o/o

Pointes de flkhes 4 2.4

164.

Trianqulaires à ailerons éouarris 2

770.

AWpiques (ébauches) 7

180.

Fraqments 7

EdaE et plaquettes à retouche oblique 34 20.2

300.

Eclats retouché 27

300.

Ractoirs 7

GraËoin T4 8.3

Pièces à retouche abruote 8 4.8

511.

Troncatures 5

527.

Pièces à bord abattu 3

Burins 3 1.8

Encoches et pièces denticulées 75" 8.9

770.

Encoches 9

720.

Pièces à denticulation fine 6

Pièces à entèvement inéqutier 83 49.4

813.

Eclats à enlèvements irréquliers 3

830.

Pièces esquiltées 80

0utils sur bloc 4 2.4

Dives 3 1.8

Totat 168 100.0

A[[e, Campaniforme, surface A. Décompte des types d'outits.

(9)

W

1il 321

<_:>

311

e0&

<-.>

161

4'11.1

aa:>

/----"\

511

ffiffi

321

W

321

w

4ll,l 411.1

Aê M$

820 511

æ

820

6rto

820

u4u

Figurc L lndustrie lithique du Campaniforme d'Alte {d'apr,ès Detrey lgg7, pl. t6 à 2ï. Ech : 2 I j

F.:-:-

840

(10)

2.

Chatain

et

Ctairvaux-les-Lacs (Jura

français)

Situation du gfsement, conditions de fouille et publications

Les lacs

de

Chalain

et de

Clairvaux offrent une longue séquence chronologique d'habitats littoraux, depuis les environs de 3900 av.J.-C.jusque vers 850 av.J.-C.

Ils

se situent dans la Combe d'Ain, une vattée atluviate enctavée, à 500 m d'attitude, au milieu des ptateaux jurassiens.

Depuis 1970, des fouittes sont régutièrement menées

sur

les rives des deux [acs, dans [e cadre d'un programme de recherche dirigé par P. Pétrequin. Les résuttats des fouittes ont

fait

l'objet

de

nombreux

artictes et de

quelques monographies. Ptusieurs pubtications concernent l'industrie lithique

:

étude gtobale de certaines cotlections (Piningre 1985b,

Saintot

1.gg7), analyse de l'évotution des outillages (Pétrequin

et. a[

1987-1988), approche centrée

sur

les

poignards (Matl.et 1992) ou sur tes pointes de fl.èches (Pétrequin

et

Pétrequin 1990, Saintot à

paraître),

et

encore études pétrographiques des matières premières (Affotter 1997a, Masson

1985, Masson et Piningre

i935).

Nous nous intéresserons

ici

essentiettement à ['évotution des

pointes de flèches entre 3200 et 2600 av. J.-C. S. Saintot en

a

réatisé ['étude dans [e cadre

d'une publication à paraître. Et[e nous a aimabtement autorisé à reprendre ses décomptes, que

nous avons adaptés

à

notre méthode dans l'optique d'une comparaison avec les ensembtes contemporains de Suisse.

Attri b uti o n cu ltu re lle

Pour [a période

qui

nous intéresse, [a séquence du Néotithique final de Chatain et de Ctairvaux se caractérise par l'atternance entre des inftuences culturettes originaires du sud ou de Iouest, et des stimuli venant

du

nord

ou du

nord-est. L'évotution des stytes céramiques permet de reconnaître une succession d'épisodes catés dans [e temps (Gitigny et aL 1995, pétrequin et aL 1987-1988).

l-a séquence débute au 32e siècle av. J.-C. Ette succède à

un

hiatus d'environ deux sièctes, faisant suite à une occupation Cortaittod de type Port-Conty. Les niveaux [es pl.us anciens livrent une céramique

qui

peut être attribuée

au

Horgen, toutefois cel.te-ci se distingue

un

peu des ensembtes de Suisse occidentate par [a présence

de

quetques décors d'origine méridional.e Ensuite, durant [e 31e siècte, les influences

du

midi deviennent nettement dominantes. Les

formes et les décors sont ators en rupture avec [e Horgen et évoquent ctairement des ensembles

du

Ferrières ardéchois. Dès ta

fin du

31e siècte,

on

assiste à une régionatisation

du

courant méditerranéen (phase ancienne

du

groupe

de

CLairvaux). Les décors incisés

du

Ferrières disparaissent, tandis que se dével.oppent les boutons, les tétons, les languettes et les cordons uniques. Entre les phases anciennes et récentes

du

groupe de Ctairvaux, vers les 30e

et

29e

siècles,

les

que[ques dates

à

disposition sembtaient

indiquer un

hiatus chronotogique de

['ordre d'une centaine d'année. Cependant, de récentes datations dendrochronologiques des niveaux ABC

de [a

Motte-aux-Magnins viennent combler ce vide chronotogique (pétrequin, comm. orate). Le début du Ctairvaux récent est ainsi placé vers 2gBO-Zg7O av. J.-C. Le style des céramiques indique ators un renouvettement des influences méridional.es. Les jarres à cordons doubles

ou

multiptes deviennent nombreuses, tandis qu'apparaissent les premières

jarres

à

cannetures muttiples. Ces dernières prendront ensuite leur maximum d'importance, ators que les

types à plusieurs cordons régresseront au

profit

des cordons uniques. La phase culturetle suivante, représentée par [e groupe de Chalain,

voit

l'apparition des influences du Cordé. De ta

même manière

qu'en

Suisse occidentate, cettes-ci

vont se

mêter

aux traditions

locates.

(11)

Cependant. leurimpactest un peu ptus hibl.e dans [a combe d'Ain que dans [a région des trois

[acs. Le début du groupe de ChaLain se situe probablement vers 2700 av. J.-C. ou un peu après.

0n

ne connaît pas bien la suite de son évotution, car

les

informations se

font

rares pour l'extrême

fin du

Néotithique.

Le

sommet

de

Ctairvaux-Motte-aux-Magnins suggère que

l'évotution se poursuit

sur

place, mais l'érosion

et les

lacunes sédimentaires rendent les

attri butio ns strati gra p hiq ues très i ncertai n es.

Datations et stratigra phie

l-a séquence chronotogique est [e résultat d'une construction visant à corréter

et

à dater six sites archéotogiques de Ctairvaux et six sites de Chal.ain (Gitigny et aL 1995). pour ce faire, un certain nombre d'informations ont été prises en compte :

- [es successions stratigraphiques sur un même site ; - les corrélations stratigraphiques entre sites différenb ; - les datations dendrochronologiques ;

- tes corrélations entre les évolutions cultureltes repérées sur [es différents sites ; - les comparaisons typotogiques avec [a céramique de suisse occidentale.

Sur cette base, différents stades de l'évolution cutturelte ont pu être identifiés

et

datés. pour les pointes

de

ftèches, nous reprenons

[a partition

réatisée

par S.

Saintot,

en y

opérant quetques regroupements. Le résuttat aboutit à [a création de 5 ensembtes :

1. Horgen vers 3200-3100 av.

J.{.

2. Ferrières et Ctairvaux ancien vers 3050-2970 av.

J.{

3. Ctairvaux récent vers2970-2700 av.

J.{

4. Chatain vers 2700-2600 av.

J.{.

5.

Ensembte non homogène résultant de La réduction de ptusieurs niveaux d'occupations.

I[

englobe des occupations de La

fin

du NéoLithique

et

['âge

du

Bronze ancien, vers 2600-1650 av.

J.{

Industrie lithique

En ptus de l'inventaire des pointes de flèches, nous avons retenu des informations

sur

[es

matières premières utitisées à Chal.ain

trI

durant

[e

Horgen

et te

Cl.airvaux ancien (Affotter 7997a). Les matériaux les ptus fréquemment utitisés sont des sitex du Crétacé supérieur, dont les gîtes se situent dans [a partie sud du Jura. Leur origine sera considérée comme locale.

(12)

Tabteaux de décompte

Chalain station III, Clairvaux ancien et Horgen. Décompte des matières premières utitisées à Chatain.

chalain et clairyaux-les-Lacs. Décompte des pointes de flèches par ensembte.

sil.ex du nord Jura

SiLex locarrx

Uuartz

a lnin Indéterminés TotaL

analvçé Pressionv FtrêllP(

en (n + +++

71 100 113

77.O 72 100.0

o

-6,t.T-

207 11.5

6q.6 74.

Ensembte 1 Horgen

Ensemble 2 Clairvaux ancien

Ensemble 3 Clairvaux récent

Ensemble 4 Chatain

Ensembte 5 Fin Néotithique-

Bronze ancien

h€s Nbr To Nbr % Nbr o/o Nbr o/o Nbr %

177 et

8 t5.4

772 ncu et

113

774 et

7 1.9

115.

A pédoncule étroit

3 7.5 6 5.2

121.

A pédonçute [arge 1 2.4 1 0.9 7 3.6 3 7.5 1 1.9

722.

Fusiforme 1 2.4 ? 7.9

1 A cule 1

3.6 7 7.9

131.

A [atéraux 3 7.1 74 13.0 7 25.0 7 7.9

132.

5ubtosangique 2 1.9 2

7.7 2 5.0 4 7.7

133.

Losanqique 9 27.4 55 50.9 6 27.4 75 37.5 72 23.7

734.

Asymétrique 9 27.4 18 76.7 5 77.9 3 7.5 2 3.8

140.

A encoches latérates 6 5.6 3 70.7 10 25.0 8 75.4

151.

Lancéotée à base pointue

7 0.9 7 3.6

7 a 2 4.8 4 3.7 2 7.7 4 10.0 8 75.4

161.

Tria 5 11.9 3 2.8

762 a 3 7.1 7 0.9

T à base convexe 9 27.4 1 0.9

t+2. 100.0 108 100.0 28 100.0 40 100.0 52 100.0

(13)

veF 2600 av. J..C. /(

nombretolâl pat niveau

I

I

J t5

H 6 F

0 c B

o

ve15 27@ av. J.-C.

v€rs 3500 âv- J.-C,

o o

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vers3OOOâv.J.-C, Â 2

ilN V1

' ,!,nY,1i;fÏfJii,i,!,i:;:!,i'i;:,i;:'fi!:::f::;i;;&f'13ii:;;:i;Xif,:'t';'":::!:{:ff;;f';Ji,ïïîi[Ti;

et ailerons peu dégagét 8. forbcéei éttoites, 9. foliacêes largeg 10. à encaches latérales peu nrarrquéeg 1 I . à pêdoncute large et a,ierons éôâuchét

I 2. à enco.hes latê'ales pratandes, I 3. à pèdoncule èquarrl 1 4. à ailerons têcurrents (d'aprës Pètrequn et al. I 987-1 988. ttg, 30).

@rs #il&

140 llcr

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1:z1 2

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rsr rrc//r.. 151 Vilt

ۈ

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e

123 U

Figurc 3. Paintes de flèches de Châtôin, niveâux il, tfç \4, Vtil (d'aryës Saintot .lgg7,

tig. fi13-14). Ech : 213.

:i

@

4

rffi ::::::.::::::..-t::::::::::::::rH

(14)

3.

Chavannes-te-Chêne, Vatlon-des-Vaux (Vaud)

*

Situation du gisemenl conditions de fouille et publications

Gt abri se siù.re dan s une gorge à fang [e sud ouest du lac de Neu châtet, un par au-des sus d'Won and.

A une attiùlde de 590 m, i[ s'étend au pied d'une Êlaise,sur une tenasse d'une [argeur de près de 10 m

et d'une longueur aroisinant les 120 m. Pi[é depuis [e début du siècte le gisement a fait tlobjet de fouitte entre 7964û.1966 et a rÉtépubtiépar M. Sitterding (Sitterding 1972).

Attibution culturelle

lJoriginatité du mobitier du Vatlondes-Vaux a suscité de nombrzusæ discussions concernant ses composantæ culb.rre[es et sa position chronotogique (p.e<. Sauter. Gallay 1966, Pétrequin

et

at.

7985,47-47). Dans la cénmique coexistent des éléments caractéristiques du Cortaillod ctæsique et des types se retronanthabituellement dans des ensembtes du Proto-Cortaitlod. l-esjanes à profi[ en S, la panoplie générale des formes, la prêence de d,foor à [écorce de bouleaufont partiedes éléments récents, qui rappettent te Cortaittod se dévetoppantdts le 39e si&te ar. J.-C Les bouteilles et les vases cytindriques à anses et mametons se ratbchent à une phase antérizure, située gtobalement entre 4500 et 4000 ar. J.-C (groupe d'EgolzwiL Proto-Cortai[od de [a grotte des Ptanches). Enfin, les æsiettes à marli, les récipients segmentés et les décors grar& à cuit évoquent une influence du 0rasséen ancjen de la ratlée du Rhône (phæe B de Beeching 1995), qui doit s'o(ercer aux environs de 4200-3900 ar.

J.{.

(Proto{ortaittod de la grottedes Planches, phase ancienne de Saint-léonard). La stntigraphie du Vatlondes-Vaux ne permet pæ de distinguer clairement les phases cutturettes suggérées par [a typoLogie de [a cénmique. Gpendanl cerhines diférences panvent s'obseryer entre [e bæ et [e haut de [a séquence, com me [a diminutio n progressive du pourcentage de b rmes décorées.

Lafourchettechronotogique proposée par les mesures ndiocarbones pe.rt être acceptée, à condition de considérer que [e Vatlon{es-Vaux prêente plusizurs occupations successives, où se dessine une évo[rtion des com posa ntes culturetles.

Datations

Trois datations radiocarbones ont été réatisées : &659 51gg+/-720 B.P., &659a 5159+/-720 B.P. Ef BÆ59b 5129+/-120 B.P. fltes situent les occupations, ou une partie d'entre e[[es, entre 4200 et 3800 ar.

J.{-

Stntigraphie

En diférents endroits de la fouitle,i[ ætpossibte de distinguer 3 couches aræ des foyers et des fusses,

s'ébgeant sur près de

1

mètre d'épaisseur. Tout porte

à

croire qu'i[

y a ar

plusizurs phases

d'occupation du [izu,donton ne connaîtpæ [a chronologie précise. La comptexitéde ta stntigraphie n'a pas permis de ctairement individualiser les diférents niveaux. Pour [étude de lindustrie lithique, nous ivons donc considéré t'ensembte de [a cottection comme un

toul

constitré de la réunion de plusiarrs occupations distinctes sur [e ptan culhrre[.

Industie lithique

Elle se compose de 195 pikes, effectif qui paraît extrêmement âible, si

fon

considère les quantités de cénmiques d&ouvertes sur ce gisement, qui atteignent ptusizurs centaines de kitognmmes.0n pzut doncsuspæter que la fouitte a élétrès sélective au niveau du nmæsage dæ artefacts en pienebittée.

(15)

Vatlon-des-Vaux, Proto-Cortaitlod et Cortail.tod classique. Décompte des matières premières en fonction des catégories tSchnique-s. Les matières premières sont très variées et nous ont, dè ce fait, poser qdetques probtèmes à ta déterminâtion, d'où une fréquence assez forte de matériaux indéterminés.

Tableaux de décompte

Pointes de flèches 27

24.1

o/"

e et arlerons récurrents 772. e et ailerons très récurrents

e et ailerons éorrarriq

e et côtés denhculés e et ailerons non récrrrrpnt<

7. e et allerons Deu maroués e eouarn

1r , erdo raux

7',: oues

ôçând 0ues

740- A encor te< atérales ânrêô base arrondie .anceo es base aDDointée 161- nândil

nâ nf,t I 7

764. nândil

t.

Lame(tte)s à retouche oblique 26

29.901"

ouchées

âmêç l ouche lâtérale 4

â mê<

3 âmes nn nte svmétrioue 2i amêc nn nte asvmétrioue

raoments rs tames retouchées 1.

2

?oments (-' poiqnards

EclaB et plaquEttes à retouche oblique 6 6.9olo rêiôr rr

? lifaciate

ênaôr

24. ees totiacées

'rânmpnt( |e pièces à retouche bifaciale

Valton-des-Vaux, Proto-Cortailtod

et

Cortaitlod

ctassique. Décompte des groupes et des types d'outits.

sitex du nord Jura

5il.ex Iocaux

Quartz alnin

sieX âI Indéterminés TotaL Yo TotaL

or rtilç orrfil<%

Prêq(id nV Flrê Fq Dvers

Blocs 1 7 o-5

3 3 't5 1 1.1

g ?2 11.3

1 77 8.7

77 18 97 lt1 ? Â2 48.3

7 7 7 7 2? 77.3 77 7?.6

38 3i i7q

Indéierm neq

TotaI 47

n

17 E4 195 100.0 87 100.0

? 1 1t 16 tL 0.1

Total orrtiç 7 4 28 R7

26,4 ti. lt6 7.7 ? 100.0

7

enB

(16)

ffioA &

162

æ

'161

210

161

223

r61

/-\

223

4tt.t

ffi ffi

210 221

rffi

411.1

3't1 412

421.1 530 ul1

Fqure 4. lndustrie en silex du Vallon-(l9j.Vaux (dbprès Sltterdmg tgZZ. pl. 44 à 47). Ech : 2 t 3

c@

311 311

ffi

421.1

(17)

4. Delley, Portalban (Fribourg)*

Situat:ion du gisement, condit:ions de fouille et publicat:ions

Cette importante station littorale de la rive sud-est du lac de Neuchâtel est connue depuis le siècle demie r. Elle a fait l'objet de 14 campagnes de fouille supervisées par le Service d'archéologie du canton de Fribourg. Les travaux se sont déroulés sur une période de 17 ans; la première intervention remonte à 1962 et la dernière fouille s'est déroulée en 1979. En tout, près de 3500 mètres carrés ont été explorés. Ce gisement fournit la stratigraphie la plus complète du Néolithique final de Suisse occidentale.

En plus des nombreux articles, une étude synthétique portant sur l'ensemble de la séquence archéologique a été réalisée sous la forme d'une thèse de doctorat (Ramseyer 1987). L'analyse dendrochronologique des villages a aussi été publiée (Danérol et al. 1990) et les silex du Grand­

Pressigny ont été intégralement étudiés (Mallet 1992, Mallet, Ramseyer 1991). Dernièrement, une étude typologique sur la céramique de Portalban a permis de nuancer certaines attributions stratigraphiques (Giligny 1993).

Portalban se compose de deux locus où les séquences stratigraphiques ne sont pas les mêmes (fig. 1). Au nord, les différentes parcelles ont livré presque uniquement des vestiges remontant au Lüscherz et à l'Auvernier-Cordé (Camping, Rentsch, Kull, Maisonl, Maison2, Wyler). Elles s'étendent sur une surface de 2950 mètres carrés. A 50 mètres au sud, la parcelle " Les Grèves "

ne contenait que des occupations du Horgen. Sa superficie avoisine les 700 mètres carrés.

Attribut:ion culturelle

Pour la partie nord de la fouille, une première étude avait permis de distinguer deux ensembles : le premier, attribué au Lüscherz, regroupait les 2 couches inférieures, tandis que le second appartenant à l'Auvernier-Cordé, réunissait les 5 couches supérieures (Ramseyer 1987).

Récemment, une sériation typologique du mobilier confrontée aux données stratigraphiques a permis de préciser cette succession, en distinguant 4 phases stylistiques. Des subdivisions en sous-phases existent, mais nous n'en ferons pas le détail ici. La première phase appartient au Lüscherz ancien (phase A). Lui succèdent le Lüscherz récent, puis l' Auvernier-Cordé anc ien et enfin l' Auvernier-Cordé récent (phases 8-C-D). La définition stylistique des phases s'appuie sur les regroupements caractéristiques mis en évidence par une analyse factorielle des correspondances, ainsi que sur des comparaisons typologiques avec des gisements de la région des trois lacs (Giligny 1993, Giligny et Michel 1995).

Pour la partie sud de la fouille, quatres ensembles stratigraphiques successifs ont été reconnus.

La céramique appartient au Horgen de Suisse occidentale et elle ne présente que de faibles variations entre les différents ensembles stratigraphiques (Ramseyer 1987).

Datat:ions

Une série de pieux a été datée par la dendrochronologie (Danérol et al 1990). Les résultats obtenus sont difficiles à mettre directement en relation avec telle ou telle couche de la stratigraphie. L'essentiel des datations est en effet réalisé sur des pieux verticaux, qui sont en général délicats à corréler aux couches horizontales. Le fait que la séquence archéologique n'est pas la même sur tout le site permet parfois de raisonner en termes d'opposition spatiale, ce qui facilite la datation de certains ensembles.

(18)

Pour ta parcelle

"

Les Grèves

",

203 pieux

ont

été anatysés

et 79

d'entre d'eux présentaient encore de l'aubier ou du cambium. Les dates d'abattage se répartissent de manière continue entre 3272 et 3093 av. J.-C. A l'intérieur de cette fourchette chronotogique,

i[ est

à l'heure

actuelle difficite de situer

précisément

dans [e temps, tes 4

ensembles reconnus en

stratigraphie. 0n s'est donc contenté de proposer pour chacun d'eux une date approximative,

en

estimant

que ces 4

ensembtes stratigraphiques

sont

représentatifs

de ta

continuité d'occupation démontrée par [a dendrochronotogie.

- Ensembte 1A (couche 9c, Horgen) :vers 3270-3220 av.

J.{

- EnsembIe 1B (couche 9b, Horgen) : vers 3220-3180 av.

J.t.

- Ensembte 1C (couche 9a, Horgen) : vers 3180-3130 av.

J.{

- Ensemb[e 1D (couche 8, Horgen) : vers 3130-3090 av. J.,C.

Les parceltes situées au nord sont occupées durant [e Lûscherz

et

l'Auvernier-Cordé, cultures

qui ont été

subdivisées

en

quatre phases témoignant

de

l'évotution

de [a

céramique. En

confrontant [a répartition des pieux datés à celte des types céramiques, des intervatles de temps

ontété proposés pour certains ensembte (Gitigny L993, 88-91):

- Ensembte 2A (Phase A) 22979-2917 av. J.-C. (2926 av. J.-C. ?)

-

Ensembles 2B-3A-38 (Phases B-C-D) :2787-2462 av.

J.{

I[

n'est pas possibte de préciser les intervattes de temps pour les ensembles 2B-3A-38, car ceux-

ci se trouvent superposés dans les mêmes secteurs, ce

qui

n'est pas [e cas de l'ensemble 2A.

Pour préciser [a chronotogie de cette séquence de Portatban,

iI

faut s'appuyer sur des éléments de datations et des comparaisons typotogiques avec d'autres sites de la région (Gitigny 1993,

160-180, Giligny, Michel 1995).

Cettes-ci

permettent de proposer les

fourchettes chronologiques suivantes :

- Ensembte 2A (phase A, Lûscherz ancien) 22977-2912 av.

J.{

- Ensembte 28 (phase B, Lûscherz récent) 22790-2700 av.

J.{. /

:l'i

- Ensemble 3A (phase C, Auvernier-Cordé ancien):2700-2630 av.

J.t

- Ensembte 38 (phase D, Auvernier-Cordé récent): 2630-2450 av.

J.{.

Stratigraphie

Dans les parcetles situées au nord, la stratigraphie se caractérise par [a présence de 7 couches archéotogiques, souvent séparées par des épisodes sédimentaires. mais parfois très proches les unes des autres

( fig.

2). Un inconvénient réside dans [e

frit

que les travaux de terrain se sont déroutés sur une [ongue période, selon des méthodes de foui[[e et d'enregistrement

qui

n'ont pas toujours

été les

mêmes. Ces facteurs, ainsi que

[a

vaste superficie

du site, ont

gêné l'établissement des corrétations stratigraphiques entre les nombreux secteurs, tous séparés par des témoins de

1

m de large (Ramseyer 7987, 71-72, Gitigny 7993,

32).

Récemmen! une approche typotogique

du

mobilier céramique de ce locus de Portahan, a permis de nuancer [e

découpage stratigraphique

initiat

(Gitigny

1993, 27-9t).

Certaines contradictions étaient apparues entre les associations de céramiques et les corrétations stratigraphiques proposées.

Cette impression se trouvait par ailleurs confirmée par [a répartition verticate des remontages entre tessons

et

entre certains étéments caractéristiques, comme

les

céramiques surcuites témoignant d'épisodes d'incendie. l-a céramique

a

alors

été

étudiée indépendamment des

corrétations à disposition. Seute [a stratigraphie

à

l'échetle locate,

soit

La succession des décapages au sein d'un secteur, a été conservée, car jugée fiabl.e. Une anatyse factorietl.e des correspondances portant

sur

les associations

de

types céramiques

par

secteur/décapage a permis de proposer une chronotogie retative et un nouveau découpage en

4

phases principates,

(19)

ettes-mêmes subdivisées en sous-phases. Sur cette base, [e diagramme stratigraphique initiaL a

pu

être discuté

et

une nouvette proposition de corrétation a été avancée. E[[e

a

permis de nuancer [a première version, en isotant notamment des niveaux présentant des métanges de

plusieurs phases. Chaque phase typologique correspond au regroupement de pLusieurs unités stratig raphiques.

Pour [étude de t'industrie lithique, iI n'a pas été possible de suivre une démarche comparabte à cetle réatisée avec [a céramique. Le mobitier a forte valeur chrono-typotogique n'y est pas aussi abondant

et

les remontages entre éclats sont

trop

rares pour être utitisés dans une étude

stratigraphique. Nous nous sommes donc basés

sur [e

découpage

en

phases proposé par F. Gitigny. Les unités présentant des métanges entre plusieurs phases

n'ont

pas été retenues.

0n a aussi écarté les décapages superficiets (humus, déc. 1ok, déc.

1)

des secteurs situés au nord-est des parcelles nord. Les couches s'y trouvaient près de [a surface et te terrain avait été anciennement labouré, entraînant des risques

de

métanges entre

te

mobitier

de

plusieurs

occupations. Cette sélection des unités stratigraphiques considérées comme homogènes au niveau culturel, nous a conduit à ne retenir que 2437 objets en silex sur un totat de 2945. 0n dispose ainsi de quatre ensembtes lithiques correspondant aux quatre phases décrites

par

la

céramique.

I[

faut considérer ces ensembles avec une retative prudence, dans [a mesure où on peut difficitement estimer [eur degré d'homogénéité. Néanmoins, les résultats obtenus à partir de l'étude typotogique de l'industrie lithique montrent que [a séquence stratigraphique est tout

à fait cohérente (première partie).

Au sud, sur [a parcetle < Les Grèves >, [a stratigraphie se compose de 2 couches, subdivisées en 4 ensembles stratigraphiques. La fouitte s'y est déroulée

sur

une période de deux ans, en 197g et 1979. Avec l'expérience acquise [ors des campagnes précédentes et Le faibl.e écart temporel entre

tes

interventions,

on peut

estimer

que tes

corrétations stratigraphiques

entre

les

différents caissons de cette parcelle, ne

sont

pas heurtées aux mêmes difficuttés que

sur

[e

premier locus de Portatban. 0n utilisera donc [e découpage à disposition, en gardant à l'esprit que ['homogénéité des ensembtes pourrait éventuetlement être discutée.

Industrie lithique

L'industrie lithique du Horgen de [a parcette << Les Grèves >r s'é[ève à 652 pièces, dont 601 ont pu être attribuées à t'une des 4 phases définies. Pour les industries plus récentes découvetes sur les autres locus, les corrétations stratigraphiques ont permis d'attribuer 2431 pièces sur un

total de 2945, à une des 4 phases d'occupation reconnues.

L'industrie

du

Lûscherz

et

de l'Auvernier-Cordé

de

Portalban ressemble beaucoup à celLe de Saint-Btaise. l-a seute différence marquante réside dans [e choix de certaines matières premières et dans ta pratique ou non d'un débitage sur [e lieu d'habitat. A Saint-Bl.aise, on taitte dans te viLtage [e sitex [oca[ de l'Hauterivien, tandis qu'à Portatban, où

it

n'y a pas de gîte de sitex aux alentours immédiats, on acquiet surtout des produits déjà débités, l'activité de tail.te dans [e vill.age étant presque inexistante.

(20)

Tabteaux de décompte

Portalban

II,

Horgen, Les Grèves, ensemble 1a. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

Portalban

II,

Horgen, Les Grèves, ensemble 1b. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

Portalban

II,

Horgen, Les Grèves, ensemble 1c. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

Portatban

II,

Horgen, Les Grèves, ensembte 1d. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

sltex du nnrd .'lrrra

Sitex locarrx

Quartz alnin

\r Indéterminés TotaL % lotat

outils

% nr rtil<

Pressionv Ftrêl lêç l)ivêrc Blocc

Nr r.lér rc 1 1

Débris 4 4 3.3

F<orrilles 6 4.9

Frlât< ?7 1 7 ?nq

Lame[[es

I âmFç 77 3 ? 72.?

Grândê( lâmêq 1 7 16 ?.1

Plaouettes

lnalètermrneç 7 6.6 8 8.2

Tntr I 111 7 7 4 3 2 1

old 91.0 OR 0.8 3.3 ?q 1 r^0

Tntal nrrtil< 88 1 4 2 ?

ol^ qo7 1-O tL1 7.1 7. 100.0

SiLex du nord Jura

5i tex locattx

Quartz alnin

Indéterminés Totat % I otat outils

% outils

Pressio nv Etr€ Êç Bôcq

r ralét r c

bris t_o

3 ?1

rf( 27 27.6 74 1R7

1 1 7.O 2 2.7

/+3 1 5 /t5 60-o

ânr rêffêç

72 1L

Tntal )8 100-0 75 1no I

0/6 85-7 ? 2-O 8.2 ?

7 2 7a

R, o ?-

Sitex du nord.'lrrra

5il.ex Iocaux

Quartz aloin

si Indéterminés TotaI o/o Total.

outils

Yo nr rfi lq

Pressio nv Ffrêl lêç VêTC

R lnr<

Nttclr Uç

ç

\

2.2

F<nt rille< 1?O

:s 49 1 1 3 62 ??7

I âme leç 1.7 2 7.6

6 qg1 54.O

Granr eE lames 7 0_5 1 OR

l'crminé< 7 27 77.4 15 q

Tota

\

2 1 6 100.0

47. o.5 1.1 7.6 9

Tntel nrrfil< ? 726

8 16 1

5rlex du nnrd.'lrrre

5r tex lnrer rv

Quartz : lnin

5 Indéterminés TotaL Yo Total.

nr rtil< nrrlil<% Prê<cidnv p< l}lvers

Blocs Nilalér rq

Débris 7 4.7

Lsnur ltes 1 1 7?.O

F.lâtç 1 7 2 54 27 tL i50

Lamelles 0^5

Lâmeç 7 4 7 50.5

(irânrlêq lâmêç 1 0.5 7 10

Plaouettes 7 o.5 1.0

lnrletermrnes 2 7 13 6.6 17,6

Total 2 15 100.0 103 100.0

o/^ 0.5 1.0 3.0 7-6

Total outils 1 10 103

ol" 1 10 q7 ?1

(21)

Sitex du nord .'lrrra

5i tex locaux

Quartz

a lnin

Êvâ Indétermrnés Iotal. o/o Totat

orrtilç

Yo

outils

Pressûnv FirF êq l)rv

tcs [.] ér r<

l6hriq 7 2 35

rri il es 4 33 10 6 1.1

;.1ât< 89 /.D ? qs.2 707 57.8

.amelles 1? 1_1

emêq 3r 74 5S 1S.0 10q

irândÊ< lâmê< 1 lL-7 5.9

)laouettes 1 7 o? o.5

4 7 1-g a?

Tntel 74 15 29 100.0

o/o I tlL 9.0 j g.: 100.0

Tnfal nrrtilc 00 11 77

ol^ 1 1 5 5. 10.3 100.0

Sitex du nnrd.'lrrra

Sitex locaux

Quartz

e lnin

Indéterminés Totat Yo Total

nr rti lc

o/o

orrtils

Prêqçdnv Etre[[es vpr<

locç 2 0.8 o8

,lrr.léilq

Débris 2 1 4.5

Fcnrrilleq 27 7 2 7 0.8

F.lâfq 6 1l+ 56 63.2

lamelles 0_8 7 0.8

âmêç 6 25 17.7

7.O 5 ?q

Plaorretfes 8 a2 6,1

TndétFrminéq 2 7.6 ?1

Total 1 I 51 22 727 100.0

ola 46-6 ?t ? 20.6 100.0

Tntel nrrtilc 2 1 ?4 ?1

ol^ 1_ 0.8 ?6.4 16.5

portalban

II,

Lùscher-z ancien, Camping-Rentsch-KûtlMaison 1, ensembte 2a. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

Portatban

II,

Lûscherz récent, Rentsch-Wyler, ensembte 2b. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

Portatban

II,

Auvernier-Cordé ancien, Rentsch-Maison 2, ensembte 3a. Décompte des matières premières en fonction des

catégories téchniques.

Portalban

II,

Auvernier-Cordé récent, Rentsch, ensembte 3b. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

srLex du nnrd -'lr rre

5il,ex lorarrx

Quartz alnin

ex allorrtones Indétermlnés I otat % TotaI orrti ls

Yo

uti

o ls Press dnt, Ftrê êç

locc 7 2 0.2

Nr rrlér r< 0_1 7 0.3

Débris 7 6 59 67 1.i

Fçdr ril le< 7 7 3 7 16.5 OR

Fdât< 6 I 5A-C 62.7

Lametles 2 7 71 7.^l

I âmF< 38 4 7.7 1 1q7

Grandes lâmes tL,O q.0

Plaouettes 1 13 1.5 i.i

InrlétFrmrnês ? 2.4 19 tL9

Tntrl 13 4 78 100-0

oh lL 4.q 7. 100-0

Tntal nrrtilç 7 7 5g

o/" 5 8.5 1 a 101 o

5itex du nnrd .'h tra

5il,ex lor:rrx

Quartz alnin

Êxe Indéterminés I otal. % ota o/o

or rti l<

PressdnV FtrF êq I l/êrq

Blocs 0-2 7 o/!

Nrrclèus

Déhnç 7 5 22 Lq

Esouilles 1 5 3 74.4

Tdâts 792 8 7

u

42 62.3

I âmêllêç 4 0.8 o_s

[:mes 1' 4 ? 5_3 10 1

Grandes lames 5 1 4 9.1 19.3

Plânr rêttê< 6 1.2 1.u

Indéterminés 1 1 ?.5 7 53

Total 281 10 3 4: 49 4, 100.0

ol" 1 ?.1 o_ 8. s.5 101

Total outils 11 ? 27 221

ol" 1 1.3 7l .4 11.8 9?

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