Thesis
Reference
Le Néolithique moyen et final en Suisse: apport de l'étude technologique et typologique des industries en silex et en quartz
taillés
HONEGGER, Matthieu
Abstract
Les études sur le Néolithique suisse ont toujours accordé une attention particulière à la céramique, négligeant les autres secteurs de la culture matérielle. Si l'on possède aujourd'hui de bonnes synthèses sur la poterie, l'industrie lithique taillée n'a pas fait l'objet d'approches globales depuis les travaux de R. Ströbel (1939), largement dépassés. Actuellement, la documentation disponible en Suisse autorise pourtant une approche synthétique, basée sur un échantillon de sites représentatifs pour la période comprise entre 4500 et 2200 av. J.-C. A partir d'un échantillon de 65 séries lithiques représentant plus de 46'000 artefacts, la démarche consiste à analyser les différentes étapes de la chaîne opératoire de cette industrie, en utilisant une méthode inspirée de l'école française de technologie lithique.
L'objectif vise à comprendre les mécanismes à l'origine des situations observées, en évaluant le poids des influences liées aux paramètres géographiques, techniques, économiques, sociaux et culturels, qui caractérisent les sociétés néolithiques.
HONEGGER, Matthieu. Le Néolithique moyen et final en Suisse: apport de l'étude technologique et typologique des industries en silex et en quartz taillés . Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1998, no. Sc. 3036
DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:101983
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:101983
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UruwrnsnÉ
or
GrruÈveDépartement dAnthro potogie
et
d'EcotogieFncurÉ oes Screruces Professeur A. Gal.tay
O
Le Néolithique moyen et finaI en Suisse :
' apport de t'étude technotogique et typologique des industries en silex et en quartz tailtés
Deuxième partie : catalogue I
rHÈse
présentée à [a Facutté des sciences de l'Université de
Genèvepour obtenir [e grade de Docteur ès sciences, mention archéotogie préhistorique
par
Matthieu Honegger
de
Chêne-Bougeries (Genève)
Thèse
N" 3036
GrruÈvr
7999
UNIVERSITÉ DE GENÈVE
Département d'Anthropologie et d'Ecologie FACULTÉ DES SCIENCES Professeur A. Gallay
Le Néol ithique moy en et fin a l en Suisse : a pport de l'ét ude technologique et typologique
des industri es en silex et en qua rtz t a illés
Deuxième partie : catalogue
THÈSE
présentée à la Faculté des sciences de l'Université de Genève pour obtenir le grade de Docteur ès sciences,
mention archéologie préhistorique
Matthieu Honegger par
Chêne-Bougeries (Genève) de
Thèse N
°3036
GENÈVE 1999
r
Lo Foculté des sciences, sur le préovis de Mesleurs A. GALLAY, profeseur ordinoire et directeur de thèse (Déportement d'onthropologie et écologle).
M.
EGLOFF, professeur (Universitéde Neuchôtel - Musée contonol d'orchéologle), D.
RAMSEYER,docteur
(Universitéde
Fribourg, Serviceorchéologlque), P.
PÉTREQUIN,docteur
(CNRS- Groy, Fronce) et D.
BINDER,docteur
(CNRS- Volbonne,
Fronce),outorise
I'impressionde lo présente thèse, sons exprimer d'oplnion sur les
propositlons qui y sont énoncées,Genève, le 23 novembre 1998
Thèse - 3036 -
Le Doyen,
Jocques WEBERCatalogue des sites
Jura et Plateau de Suisse occidentale 1. Atte, Noir-Bois (Jura)
2. Chatain et Clairvaux-tes-Lacs (Jura français)...4
3. Chavan nes-le-Chêne, Vatton-des-Vaux (Vaud) * 4. Delley, Portatban (Fribourg)* 7 5. Gletterens, Les Grèves
(Fribourg)
...256. Montitier, Dorf
(Fribourg)*...-*---
...267. Montitier, Fischergâssti
(Fribourg).
...288. Onnens, [a Gare
(Vaud).
...309. Saint-Blaise, Bain-des-Dames (Neuchâtet)* 1 0. Thiell.e-Wavre, Po nt-de-Thielte ( Neuch âtet) 11. Twann, Bahnhof (Berne) 12. Yverdon, Avenue-des-Sports (Vaud) Plateau de Suisse centrale
et
orientale 14. Feldmeiten, Vorderfetd(Zurich)*..
...,.7715. Hûnenberg, Châmleten
(Zoug)...
...g1 16. Seeberg, Burgâschisee-Sûd (Berne) 17. Steinhausen, Sennweid (Zoug). 5 18. Zurich, Kanalisationssanierung(Zurich).
.--...g7 19. Zurich, Kleiner Hafner (Zurich)* 20. Zunch, Moza rtstrasse (Zurich) * 05 2 0 7 Valais et domaine lémanique 21. Cottombey-Muraz, BarmazI (Val.ais)*
...102 72 22. Genève, Saint-Gervais
(Genève)*
...12123. Rarogne, HeidnischbûhL
(Val.ais).
...12424. Sion, Petit-Chasseur
1,2,4 (Val.ais)*...
...12625. Sion, Petit-Chasseur 3
(Vatais)
...13026. Sion, Sous-te-Scex
(Vatais)*
...133 2 7. Sai nt- Léona rd, Su r-[e-G ra nd- pré (Va tais) 13928. Totochenaz, La Poudrière (Vaud)* 7
Alpes de Sursse orientale 29. Cazis,. Petrushûge[ (Grisons) 30. Coire, Wel.schdôrfti (Grisons)
745
* sites dont l'industrie lithique, inédite ou non, a été étudiée par nous-même.
Légende des
symboles
M.. ffiwA
lustré émoussé restes d€
lut
coup de burinO
silex du Malmn
silex "local"A
cristal de rocheI
*
silex allochtones
silex du Grand-Pressigny silex d'Etrelles
121 28 r
type attribution
l\
stratigraphique
matière première
Toutes les pièces sont oriontées selon leur axe de débitage
ou selon leur axe morphologique pour les pointês de llèch€s et les pièces loliacées Les pièces emmanchées sont orientées avec leur partie active en bas
Sites du Jura et du Plateau de Suisse occidentale
1. Alte,
Noir-Bois (Jura)Situation du gisement, conditions de fouille et publications
Découvert par [e biais des prospections en relation avec l'autoroute transjuranne, [e gisement de Atte, situé à 440 mètres d'altitude, a été occupé
du
Patéotithique jusqu'à La Tène. l-a fouitte, menée sous forme de sauvetage programmé, s'est déroutée de 1991 à 1994. Un premier articte présente l'ensembte des découvertes (Massereyet a[.
1993),tandis que
l'occupation du Campaniforme qui nous intéresse ici est pubtiée sous forme d'une monographie (Othenin-Girard 1ee7).Attri b uti o n c u ltu re lle
læ site se trouve dans une zone riche en sitex. Les nombreux rognons de silex du Kimméridgien supérieur affteurant
dans cette zone, furent
exploitésdès [e
Patéotithique moyen. Au Néotithiquè, deux occupations sont attestées. La première a laissé relativement peu de témoins,ce qui [a
rend difficiteà dater.
Ette sesitue
entre Le Néol.ithique moyenet [e début
du Néotithiquefinat.
l-a secondeest
bien mieux documentéeet
correspondà un habitat
du Campaniforme. Ptus tard. [e site a été à nouveau occupé à La Tène.Datations
Le Néol.ithique moyen est daté dans une fourchette large s'étalant entre 3700 et 3100 av. J.-C Deux dates radiocarbones situent [e Campaniforme entre 2400
et
2200 av. J.-C : UZ-357\/ETH- 71720 3945+/-60 B.P. etARC-1006 3935+/-55 B.P.Stratigraphie
La sédimentation paraît
trop
faible pour assurer une bonne individuatisation des différentes occupations. C'est ptus par opposition spatiate des surfaces occupéeset par tri
entre des périodes très contrastées (Paléotithique moyen, Campaniforme, La Tène) que [a sélection a pu être réalisée. l-a couche d'occupationdu
Campaniforme est foftement érodée, l'essentiel des vestiges conservés concerne des structures creuses.Industrie lithique
0n
ne conserveraici
que tes décomptes réatiséssur l'industrie
récottéesur la
surface A Contrairement aux autres sudaces considéréesqui
présentent des témoins non stratifiés de ptusieurs périodes (surfaces B et C), [a surfuce A a livré un mobitier homogène du Campaniforme.La série lithique comporte 1726 artefacts (Detrey 7997).
l-a détermination de [a matière première a porté sur 1165 pièces de [a zone A,
soit
[a quasi- totatité des outits et des écLats de dimension supérieure à 1 cm (Affol.ter tggTb). La majorité du silex utitisé est d'origine locale (63.4 %).I[
s'agit d'une variété du Matm, plus précisément du Séquanien, qui affl.eure sur [e site même. La quatité de ce matériauest
assez hétérogène. l-aseconde matière utitisée dans une proportion importante provient de Devetier, situé environ à une dizaine de kitomètres de Atte (32.5 o/o). Les autres variétés de matières ont des effectifs ne dépassant pas les 1.4 % de la totatité.
I[
s'agit de matériaux locaux (env. 10 km) ou régionaux (env. 50 km), qui sembtent provenir en totalité des formations du Malm.A[[e, Campaniforme, surface A. Décompte général de l'industrie. Les auteurs ont classé sous esqui[[es les éclats inférieurs à
1
cm, tandis que notre définition est plus largeet
s'apptique aussi aux éclats inférieurs à 2 cm. Le décompte des débris et esquittes est donc sous-estimé par rapport à celui que nous aurions fait. Seton notre méthode, une partie des 992 éctats divers aurait été ctassée dans les esquittes.Tabteaux de décompte
Nbr o/o
Nuctéus 32 (dont 4 outits) 1.9
Débris et Esouiltes 561 32.5
Eclats divers 969 56.1
0utits 764 9.5
Total 7726 100.0
Nbr o/o
Pointes de flkhes 4 2.4
164.
Trianqulaires à ailerons éouarris 2770.
AWpiques (ébauches) 7180.
Fraqments 7EdaE et plaquettes à retouche oblique 34 20.2
300.
Eclats retouché 27300.
Ractoirs 7GraËoin T4 8.3
Pièces à retouche abruote 8 4.8
511.
Troncatures 5527.
Pièces à bord abattu 3Burins 3 1.8
Encoches et pièces denticulées 75" 8.9
770.
Encoches 9720.
Pièces à denticulation fine 6Pièces à entèvement inéqutier 83 49.4
813.
Eclats à enlèvements irréquliers 3830.
Pièces esquiltées 800utils sur bloc 4 2.4
Dives 3 1.8
Totat 168 100.0
A[[e, Campaniforme, surface A. Décompte des types d'outits.
W
1il 321
<_:>
311e0&
<-.>
161
4'11.1
aa:>
/----"\
511
ffiffi
321
W
321
w
4ll,l 411.1
Aê M$
820 511
æ
8206rto
820
u4u
Figurc L lndustrie lithique du Campaniforme d'Alte {d'apr,ès Detrey lgg7, pl. t6 à 2ï. Ech : 2 I j
F.:-:-
840
2.
Chatainet
Ctairvaux-les-Lacs (Jurafrançais)
Situation du gfsement, conditions de fouille et publications
Les lacs
de
Chalainet de
Clairvaux offrent une longue séquence chronologique d'habitats littoraux, depuis les environs de 3900 av.J.-C.jusque vers 850 av.J.-C.Ils
se situent dans la Combe d'Ain, une vattée atluviate enctavée, à 500 m d'attitude, au milieu des ptateaux jurassiens.Depuis 1970, des fouittes sont régutièrement menées
sur
les rives des deux [acs, dans [e cadre d'un programme de recherche dirigé par P. Pétrequin. Les résuttats des fouittes ontfait
l'objetde
nombreuxartictes et de
quelques monographies. Ptusieurs pubtications concernent l'industrie lithique:
étude gtobale de certaines cotlections (Piningre 1985b,Saintot
1.gg7), analyse de l'évotution des outillages (Pétrequinet. a[
1987-1988), approche centréesur
lespoignards (Matl.et 1992) ou sur tes pointes de fl.èches (Pétrequin
et
Pétrequin 1990, Saintot àparaître),
et
encore études pétrographiques des matières premières (Affotter 1997a, Masson1985, Masson et Piningre
i935).
Nous nous intéresseronsici
essentiettement à ['évotution despointes de flèches entre 3200 et 2600 av. J.-C. S. Saintot en
a
réatisé ['étude dans [e cadred'une publication à paraître. Et[e nous a aimabtement autorisé à reprendre ses décomptes, que
nous avons adaptés
à
notre méthode dans l'optique d'une comparaison avec les ensembtes contemporains de Suisse.Attri b uti o n cu ltu re lle
Pour [a période
qui
nous intéresse, [a séquence du Néotithique final de Chatain et de Ctairvaux se caractérise par l'atternance entre des inftuences culturettes originaires du sud ou de Iouest, et des stimuli venantdu
nordou du
nord-est. L'évotution des stytes céramiques permet de reconnaître une succession d'épisodes catés dans [e temps (Gitigny et aL 1995, pétrequin et aL 1987-1988).l-a séquence débute au 32e siècle av. J.-C. Ette succède à
un
hiatus d'environ deux sièctes, faisant suite à une occupation Cortaittod de type Port-Conty. Les niveaux [es pl.us anciens livrent une céramiquequi
peut être attribuéeau
Horgen, toutefois cel.te-ci se distingueun
peu des ensembtes de Suisse occidentate par [a présencede
quetques décors d'origine méridional.e Ensuite, durant [e 31e siècte, les influencesdu
midi deviennent nettement dominantes. Lesformes et les décors sont ators en rupture avec [e Horgen et évoquent ctairement des ensembles
du
Ferrières ardéchois. Dès tafin du
31e siècte,on
assiste à une régionatisationdu
courant méditerranéen (phase anciennedu
groupede
CLairvaux). Les décors incisésdu
Ferrières disparaissent, tandis que se dével.oppent les boutons, les tétons, les languettes et les cordons uniques. Entre les phases anciennes et récentesdu
groupe de Ctairvaux, vers les 30eet
29esiècles,
les
que[ques datesà
disposition sembtaientindiquer un
hiatus chronotogique de['ordre d'une centaine d'année. Cependant, de récentes datations dendrochronologiques des niveaux ABC
de [a
Motte-aux-Magnins viennent combler ce vide chronotogique (pétrequin, comm. orate). Le début du Ctairvaux récent est ainsi placé vers 2gBO-Zg7O av. J.-C. Le style des céramiques indique ators un renouvettement des influences méridional.es. Les jarres à cordons doublesou
multiptes deviennent nombreuses, tandis qu'apparaissent les premièresjarres
àcannetures muttiples. Ces dernières prendront ensuite leur maximum d'importance, ators que les
types à plusieurs cordons régresseront au
profit
des cordons uniques. La phase culturetle suivante, représentée par [e groupe de Chalain,voit
l'apparition des influences du Cordé. De tamême manière
qu'en
Suisse occidentate, cettes-civont se
mêteraux traditions
locates.Cependant. leurimpactest un peu ptus hibl.e dans [a combe d'Ain que dans [a région des trois
[acs. Le début du groupe de ChaLain se situe probablement vers 2700 av. J.-C. ou un peu après.
0n
ne connaît pas bien la suite de son évotution, carles
informations sefont
rares pour l'extrêmefin du
Néotithique.Le
sommetde
Ctairvaux-Motte-aux-Magnins suggère quel'évotution se poursuit
sur
place, mais l'érosionet les
lacunes sédimentaires rendent lesattri butio ns strati gra p hiq ues très i ncertai n es.
Datations et stratigra phie
l-a séquence chronotogique est [e résultat d'une construction visant à corréter
et
à dater six sites archéotogiques de Ctairvaux et six sites de Chal.ain (Gitigny et aL 1995). pour ce faire, un certain nombre d'informations ont été prises en compte :- [es successions stratigraphiques sur un même site ; - les corrélations stratigraphiques entre sites différenb ; - les datations dendrochronologiques ;
- tes corrélations entre les évolutions cultureltes repérées sur [es différents sites ; - les comparaisons typotogiques avec [a céramique de suisse occidentale.
Sur cette base, différents stades de l'évolution cutturelte ont pu être identifiés
et
datés. pour les pointesde
ftèches, nous reprenons[a partition
réatiséepar S.
Saintot,en y
opérant quetques regroupements. Le résuttat aboutit à [a création de 5 ensembtes :1. Horgen vers 3200-3100 av.
J.{.
2. Ferrières et Ctairvaux ancien vers 3050-2970 av.
J.{
3. Ctairvaux récent vers2970-2700 av.
J.{
4. Chatain vers 2700-2600 av.
J.{.
5.
Ensembte non homogène résultant de La réduction de ptusieurs niveaux d'occupations.I[
englobe des occupations de La
fin
du NéoLithiqueet
['âgedu
Bronze ancien, vers 2600-1650 av.J.{
Industrie lithique
En ptus de l'inventaire des pointes de flèches, nous avons retenu des informations
sur
[esmatières premières utitisées à Chal.ain
trI
durant[e
Horgenet te
Cl.airvaux ancien (Affotter 7997a). Les matériaux les ptus fréquemment utitisés sont des sitex du Crétacé supérieur, dont les gîtes se situent dans [a partie sud du Jura. Leur origine sera considérée comme locale.Tabteaux de décompte
Chalain station III, Clairvaux ancien et Horgen. Décompte des matières premières utitisées à Chatain.
chalain et clairyaux-les-Lacs. Décompte des pointes de flèches par ensembte.
sil.ex du nord Jura
SiLex locarrx
Uuartz
a lnin Indéterminés TotaL
analvçé Pressionv FtrêllP(
en (n + +++
71 100 113
77.O 72 100.0
o
-6,t.T-
207 11.5
6q.6 74.
Ensembte 1 Horgen
Ensemble 2 Clairvaux ancien
Ensemble 3 Clairvaux récent
Ensemble 4 Chatain
Ensembte 5 Fin Néotithique-
Bronze ancien
h€s Nbr To Nbr % Nbr o/o Nbr o/o Nbr %
177 et
8 t5.4
772 ncu et
113
774 et
7 1.9
115.
A pédoncule étroit3 7.5 6 5.2
121.
A pédonçute [arge 1 2.4 1 0.9 7 3.6 3 7.5 1 1.9722.
Fusiforme 1 2.4 ? 7.91 A cule 1
3.6 7 7.9
131.
A [atéraux 3 7.1 74 13.0 7 25.0 7 7.9132.
5ubtosangique 2 1.9 27.7 2 5.0 4 7.7
133.
Losanqique 9 27.4 55 50.9 6 27.4 75 37.5 72 23.7734.
Asymétrique 9 27.4 18 76.7 5 77.9 3 7.5 2 3.8140.
A encoches latérates 6 5.6 3 70.7 10 25.0 8 75.4151.
Lancéotée à base pointue7 0.9 7 3.6
7 a 2 4.8 4 3.7 2 7.7 4 10.0 8 75.4
161.
Tria 5 11.9 3 2.8762 a 3 7.1 7 0.9
T à base convexe 9 27.4 1 0.9
t+2. 100.0 108 100.0 28 100.0 40 100.0 52 100.0
veF 2600 av. J..C. /(
nombretolâl pat niveau
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et ailerons peu dégagét 8. forbcéei éttoites, 9. foliacêes largeg 10. à encaches latérales peu nrarrquéeg 1 I . à pêdoncute large et a,ierons éôâuchét
I 2. à enco.hes latê'ales pratandes, I 3. à pèdoncule èquarrl 1 4. à ailerons têcurrents (d'aprës Pètrequn et al. I 987-1 988. ttg, 30).
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123 UFigurc 3. Paintes de flèches de Châtôin, niveâux il, tfç \4, Vtil (d'aryës Saintot .lgg7,
tig. fi13-14). Ech : 213.
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3.
Chavannes-te-Chêne, Vatlon-des-Vaux (Vaud)*
Situation du gisemenl conditions de fouille et publications
Gt abri se siù.re dan s une gorge à fang [e sud ouest du lac de Neu châtet, un par au-des sus d'Won and.
A une attiùlde de 590 m, i[ s'étend au pied d'une Êlaise,sur une tenasse d'une [argeur de près de 10 m
et d'une longueur aroisinant les 120 m. Pi[é depuis [e début du siècte le gisement a fait tlobjet de fouitte entre 7964û.1966 et a rÉtépubtiépar M. Sitterding (Sitterding 1972).
Attibution culturelle
lJoriginatité du mobitier du Vatlondes-Vaux a suscité de nombrzusæ discussions concernant ses composantæ culb.rre[es et sa position chronotogique (p.e<. Sauter. Gallay 1966, Pétrequin
et
at.7985,47-47). Dans la cénmique coexistent des éléments caractéristiques du Cortaillod ctæsique et des types se retronanthabituellement dans des ensembtes du Proto-Cortaitlod. l-esjanes à profi[ en S, la panoplie générale des formes, la prêence de d,foor à [écorce de bouleaufont partiedes éléments récents, qui rappettent te Cortaittod se dévetoppantdts le 39e si&te ar. J.-C Les bouteilles et les vases cytindriques à anses et mametons se ratbchent à une phase antérizure, située gtobalement entre 4500 et 4000 ar. J.-C (groupe d'EgolzwiL Proto-Cortai[od de [a grotte des Ptanches). Enfin, les æsiettes à marli, les récipients segmentés et les décors grar& à cuit évoquent une influence du 0rasséen ancjen de la ratlée du Rhône (phæe B de Beeching 1995), qui doit s'o(ercer aux environs de 4200-3900 ar.
J.{.
(Proto{ortaittod de la grottedes Planches, phase ancienne de Saint-léonard). La stntigraphie du Vatlondes-Vaux ne permet pæ de distinguer clairement les phases cutturettes suggérées par [a typoLogie de [a cénmique. Gpendanl cerhines diférences panvent s'obseryer entre [e bæ et [e haut de [a séquence, com me [a diminutio n progressive du pourcentage de b rmes décorées.Lafourchettechronotogique proposée par les mesures ndiocarbones pe.rt être acceptée, à condition de considérer que [e Vatlon{es-Vaux prêente plusizurs occupations successives, où se dessine une évo[rtion des com posa ntes culturetles.
Datations
Trois datations radiocarbones ont été réatisées : &659 51gg+/-720 B.P., &659a 5159+/-720 B.P. Ef BÆ59b 5129+/-120 B.P. fltes situent les occupations, ou une partie d'entre e[[es, entre 4200 et 3800 ar.
J.{-
Stntigraphie
En diférents endroits de la fouitle,i[ ætpossibte de distinguer 3 couches aræ des foyers et des fusses,
s'ébgeant sur près de
1
mètre d'épaisseur. Tout porteà
croire qu'i[y a ar
plusizurs phasesd'occupation du [izu,donton ne connaîtpæ [a chronologie précise. La comptexitéde ta stntigraphie n'a pas permis de ctairement individualiser les diférents niveaux. Pour [étude de lindustrie lithique, nous ivons donc considéré t'ensembte de [a cottection comme un
toul
constitré de la réunion de plusiarrs occupations distinctes sur [e ptan culhrre[.Industie lithique
Elle se compose de 195 pikes, effectif qui paraît extrêmement âible, si
fon
considère les quantités de cénmiques d&ouvertes sur ce gisement, qui atteignent ptusizurs centaines de kitognmmes.0n pzut doncsuspæter que la fouitte a élétrès sélective au niveau du nmæsage dæ artefacts en pienebittée.Vatlon-des-Vaux, Proto-Cortaitlod et Cortail.tod classique. Décompte des matières premières en fonction des catégories tSchnique-s. Les matières premières sont très variées et nous ont, dè ce fait, poser qdetques probtèmes à ta déterminâtion, d'où une fréquence assez forte de matériaux indéterminés.
Tableaux de décompte
Pointes de flèches 27
24.1
o/"
e et arlerons récurrents 772. e et ailerons très récurrents
e et ailerons éorrarriq
e et côtés denhculés e et ailerons non récrrrrpnt<
7. e et allerons Deu maroués e eouarn
1r , erdo raux
7',: oues
ôçând 0ues
740- A encor te< atérales ânrêô pç base arrondie .anceo es base aDDointée 161- nândil
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EclaB et plaquEttes à retouche oblique 6 6.9olo rêiôr rr
? lifaciate
ênaôr
24. ees totiacées
'rânmpnt( |e pièces à retouche bifaciale
Valton-des-Vaux, Proto-Cortailtod
et
Cortaitlodctassique. Décompte des groupes et des types d'outits.
sitex du nord Jura
5il.ex Iocaux
Quartz alnin
sieX âI Indéterminés TotaL Yo TotaL
or rtilç orrfil<%
Prêq(id nV Flrê Fq Dvers
Blocs 1 7 o-5
3 3 't5 1 1.1
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421.1 530 ul1
Fqure 4. lndustrie en silex du Vallon-(l9j.Vaux (dbprès Sltterdmg tgZZ. pl. 44 à 47). Ech : 2 t 3
c@
311 311
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421.1
4. Delley, Portalban (Fribourg)*
Situat:ion du gisement, condit:ions de fouille et publicat:ions
Cette importante station littorale de la rive sud-est du lac de Neuchâtel est connue depuis le siècle demie r. Elle a fait l'objet de 14 campagnes de fouille supervisées par le Service d'archéologie du canton de Fribourg. Les travaux se sont déroulés sur une période de 17 ans; la première intervention remonte à 1962 et la dernière fouille s'est déroulée en 1979. En tout, près de 3500 mètres carrés ont été explorés. Ce gisement fournit la stratigraphie la plus complète du Néolithique final de Suisse occidentale.
En plus des nombreux articles, une étude synthétique portant sur l'ensemble de la séquence archéologique a été réalisée sous la forme d'une thèse de doctorat (Ramseyer 1987). L'analyse dendrochronologique des villages a aussi été publiée (Danérol et al. 1990) et les silex du Grand
Pressigny ont été intégralement étudiés (Mallet 1992, Mallet, Ramseyer 1991). Dernièrement, une étude typologique sur la céramique de Portalban a permis de nuancer certaines attributions stratigraphiques (Giligny 1993).
Portalban se compose de deux locus où les séquences stratigraphiques ne sont pas les mêmes (fig. 1). Au nord, les différentes parcelles ont livré presque uniquement des vestiges remontant au Lüscherz et à l'Auvernier-Cordé (Camping, Rentsch, Kull, Maisonl, Maison2, Wyler). Elles s'étendent sur une surface de 2950 mètres carrés. A 50 mètres au sud, la parcelle " Les Grèves "
ne contenait que des occupations du Horgen. Sa superficie avoisine les 700 mètres carrés.
Attribut:ion culturelle
Pour la partie nord de la fouille, une première étude avait permis de distinguer deux ensembles : le premier, attribué au Lüscherz, regroupait les 2 couches inférieures, tandis que le second appartenant à l'Auvernier-Cordé, réunissait les 5 couches supérieures (Ramseyer 1987).
Récemment, une sériation typologique du mobilier confrontée aux données stratigraphiques a permis de préciser cette succession, en distinguant 4 phases stylistiques. Des subdivisions en sous-phases existent, mais nous n'en ferons pas le détail ici. La première phase appartient au Lüscherz ancien (phase A). Lui succèdent le Lüscherz récent, puis l' Auvernier-Cordé anc ien et enfin l' Auvernier-Cordé récent (phases 8-C-D). La définition stylistique des phases s'appuie sur les regroupements caractéristiques mis en évidence par une analyse factorielle des correspondances, ainsi que sur des comparaisons typologiques avec des gisements de la région des trois lacs (Giligny 1993, Giligny et Michel 1995).
Pour la partie sud de la fouille, quatres ensembles stratigraphiques successifs ont été reconnus.
La céramique appartient au Horgen de Suisse occidentale et elle ne présente que de faibles variations entre les différents ensembles stratigraphiques (Ramseyer 1987).
Datat:ions
Une série de pieux a été datée par la dendrochronologie (Danérol et al 1990). Les résultats obtenus sont difficiles à mettre directement en relation avec telle ou telle couche de la stratigraphie. L'essentiel des datations est en effet réalisé sur des pieux verticaux, qui sont en général délicats à corréler aux couches horizontales. Le fait que la séquence archéologique n'est pas la même sur tout le site permet parfois de raisonner en termes d'opposition spatiale, ce qui facilite la datation de certains ensembles.
Pour ta parcelle
"
Les Grèves",
203 pieuxont
été anatyséset 79
d'entre d'eux présentaient encore de l'aubier ou du cambium. Les dates d'abattage se répartissent de manière continue entre 3272 et 3093 av. J.-C. A l'intérieur de cette fourchette chronotogique,i[ est
à l'heureactuelle difficite de situer
précisémentdans [e temps, tes 4
ensembles reconnus enstratigraphie. 0n s'est donc contenté de proposer pour chacun d'eux une date approximative,
en
estimantque ces 4
ensembtes stratigraphiquessont
représentatifsde ta
continuité d'occupation démontrée par [a dendrochronotogie.- Ensembte 1A (couche 9c, Horgen) :vers 3270-3220 av.
J.{
- EnsembIe 1B (couche 9b, Horgen) : vers 3220-3180 av.
J.t.
- Ensembte 1C (couche 9a, Horgen) : vers 3180-3130 av.
J.{
- Ensemb[e 1D (couche 8, Horgen) : vers 3130-3090 av. J.,C.
Les parceltes situées au nord sont occupées durant [e Lûscherz
et
l'Auvernier-Cordé, culturesqui ont été
subdiviséesen
quatre phases témoignantde
l'évotutionde [a
céramique. Enconfrontant [a répartition des pieux datés à celte des types céramiques, des intervatles de temps
ontété proposés pour certains ensembte (Gitigny L993, 88-91):
- Ensembte 2A (Phase A) 22979-2917 av. J.-C. (2926 av. J.-C. ?)
-
Ensembles 2B-3A-38 (Phases B-C-D) :2787-2462 av.J.{
I[
n'est pas possibte de préciser les intervattes de temps pour les ensembles 2B-3A-38, car ceux-ci se trouvent superposés dans les mêmes secteurs, ce
qui
n'est pas [e cas de l'ensemble 2A.Pour préciser [a chronotogie de cette séquence de Portatban,
iI
faut s'appuyer sur des éléments de datations et des comparaisons typotogiques avec d'autres sites de la région (Gitigny 1993,160-180, Giligny, Michel 1995).
Cettes-cipermettent de proposer les
fourchettes chronologiques suivantes :- Ensembte 2A (phase A, Lûscherz ancien) 22977-2912 av.
J.{
- Ensembte 28 (phase B, Lûscherz récent) 22790-2700 av.
J.{. /
:l'i- Ensemble 3A (phase C, Auvernier-Cordé ancien):2700-2630 av.
J.t
- Ensembte 38 (phase D, Auvernier-Cordé récent): 2630-2450 av.
J.{.
Stratigraphie
Dans les parcetles situées au nord, la stratigraphie se caractérise par [a présence de 7 couches archéotogiques, souvent séparées par des épisodes sédimentaires. mais parfois très proches les unes des autres
( fig.
2). Un inconvénient réside dans [efrit
que les travaux de terrain se sont déroutés sur une [ongue période, selon des méthodes de foui[[e et d'enregistrementqui
n'ont pas toujoursété les
mêmes. Ces facteurs, ainsi que[a
vaste superficiedu site, ont
gêné l'établissement des corrétations stratigraphiques entre les nombreux secteurs, tous séparés par des témoins de1
m de large (Ramseyer 7987, 71-72, Gitigny 7993,32).
Récemmen! une approche typotogiquedu
mobilier céramique de ce locus de Portahan, a permis de nuancer [edécoupage stratigraphique
initiat
(Gitigny1993, 27-9t).
Certaines contradictions étaient apparues entre les associations de céramiques et les corrétations stratigraphiques proposées.Cette impression se trouvait par ailleurs confirmée par [a répartition verticate des remontages entre tessons
et
entre certains étéments caractéristiques, commeles
céramiques surcuites témoignant d'épisodes d'incendie. l-a céramiquea
alorsété
étudiée indépendamment descorrétations à disposition. Seute [a stratigraphie
à
l'échetle locate,soit
La succession des décapages au sein d'un secteur, a été conservée, car jugée fiabl.e. Une anatyse factorietl.e des correspondances portantsur
les associationsde
types céramiquespar
secteur/décapage a permis de proposer une chronotogie retative et un nouveau découpage en4
phases principates,ettes-mêmes subdivisées en sous-phases. Sur cette base, [e diagramme stratigraphique initiaL a
pu
être discutéet
une nouvette proposition de corrétation a été avancée. E[[ea
permis de nuancer [a première version, en isotant notamment des niveaux présentant des métanges deplusieurs phases. Chaque phase typologique correspond au regroupement de pLusieurs unités stratig raphiques.
Pour [étude de t'industrie lithique, iI n'a pas été possible de suivre une démarche comparabte à cetle réatisée avec [a céramique. Le mobitier a forte valeur chrono-typotogique n'y est pas aussi abondant
et
les remontages entre éclats sonttrop
rares pour être utitisés dans une étudestratigraphique. Nous nous sommes donc basés
sur [e
découpageen
phases proposé par F. Gitigny. Les unités présentant des métanges entre plusieurs phasesn'ont
pas été retenues.0n a aussi écarté les décapages superficiets (humus, déc. 1ok, déc.
1)
des secteurs situés au nord-est des parcelles nord. Les couches s'y trouvaient près de [a surface et te terrain avait été anciennement labouré, entraînant des risquesde
métanges entrete
mobitierde
plusieursoccupations. Cette sélection des unités stratigraphiques considérées comme homogènes au niveau culturel, nous a conduit à ne retenir que 2437 objets en silex sur un totat de 2945. 0n dispose ainsi de quatre ensembtes lithiques correspondant aux quatre phases décrites
par
lacéramique.
I[
faut considérer ces ensembles avec une retative prudence, dans [a mesure où on peut difficitement estimer [eur degré d'homogénéité. Néanmoins, les résultats obtenus à partir de l'étude typotogique de l'industrie lithique montrent que [a séquence stratigraphique est toutà fait cohérente (première partie).
Au sud, sur [a parcetle < Les Grèves >, [a stratigraphie se compose de 2 couches, subdivisées en 4 ensembles stratigraphiques. La fouitte s'y est déroulée
sur
une période de deux ans, en 197g et 1979. Avec l'expérience acquise [ors des campagnes précédentes et Le faibl.e écart temporel entretes
interventions,on peut
estimerque tes
corrétations stratigraphiquesentre
lesdifférents caissons de cette parcelle, ne
sont
pas heurtées aux mêmes difficuttés quesur
[epremier locus de Portatban. 0n utilisera donc [e découpage à disposition, en gardant à l'esprit que ['homogénéité des ensembtes pourrait éventuetlement être discutée.
Industrie lithique
L'industrie lithique du Horgen de [a parcette << Les Grèves >r s'é[ève à 652 pièces, dont 601 ont pu être attribuées à t'une des 4 phases définies. Pour les industries plus récentes découvetes sur les autres locus, les corrétations stratigraphiques ont permis d'attribuer 2431 pièces sur un
total de 2945, à une des 4 phases d'occupation reconnues.
L'industrie
du
Lûscherzet
de l'Auvernier-Cordéde
Portalban ressemble beaucoup à celLe de Saint-Btaise. l-a seute différence marquante réside dans [e choix de certaines matières premières et dans ta pratique ou non d'un débitage sur [e lieu d'habitat. A Saint-Bl.aise, on taitte dans te viLtage [e sitex [oca[ de l'Hauterivien, tandis qu'à Portatban, oùit
n'y a pas de gîte de sitex aux alentours immédiats, on acquiet surtout des produits déjà débités, l'activité de tail.te dans [e vill.age étant presque inexistante.Tabteaux de décompte
Portalban
II,
Horgen, Les Grèves, ensemble 1a. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.Portalban
II,
Horgen, Les Grèves, ensemble 1b. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.Portalban
II,
Horgen, Les Grèves, ensemble 1c. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.Portatban
II,
Horgen, Les Grèves, ensembte 1d. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.sltex du nnrd .'lrrra
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II,
Lûscherz récent, Rentsch-Wyler, ensembte 2b. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.Portatban
II,
Auvernier-Cordé ancien, Rentsch-Maison 2, ensembte 3a. Décompte des matières premières en fonction descatégories téchniques.
Portalban
II,
Auvernier-Cordé récent, Rentsch, ensembte 3b. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.srLex du nnrd -'lr rre
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Total outils 11 ? 27 221
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