stratigraphiques. La découvefte d'objets de fâge du Bronze à Onnens suppose l'existence d'au moins deux vitlages littoraux de période différente.
Industrie lithique
L'industrie tithique n'est donc pas issue d'une fouitte, mais provient de ramassages de surface.
Composée à9}o/o d'outits, ette résutte d'une sélection évidente, orientée vers
b
coltecte des ptus < betles > pièces. Son effectif s'étève à 279 artefacts. En première anatyse,i[
est assez vite apparu que cette sérien'était
pas homogène, desoutits du
NéoLithiquefinal
se trouvant associés au mobjtier du Cortai[[od. Les éléments intrusifs les plus évidents sont les pointes defl.èches losangiques, les scies à encoches et les pièces fotiacées.
Matgré les métanges
et
[e caractère non représentatif de féchantilton, nous avons conservé cette série dans notre étude. Cette industrie ayant déjà été abordée par d'autres auteurs (Voruz 1984, Winiger (A.) 1993), i[ nous paraissait utite de [a réactuaHser.Tableaux de décompte
0nnens, Cortaittod classique. Décompte des matières premières en fonclion des catégories techniques.
57
73
0nnens, Cortaittod ctassique. Décompte des groupes et des types d'outils.
Total outils t71 3 1lL
66_ 5 7.2 5.4 )1
Pointes de ttèches 30
11 70i"
Ume(tl,e)s à retouche obtique 108
t 2 0,0t"
?1rl. âmF
2?1 âmêc
222. ames retouche orox mo-distale 8
?77. âmFc nôintF qvmétr dt rF 7
EdaB et plaquettes à retouche obtique 30 11,701"
1?q r retouche bifuciate
31
9. Saint-Btaise,
Bain-des'Dames (Neuchâtet)*
situation
du
gisement, conditions de fouille et publicationsl_a station littorate de saint-Btaise ,,
Bain-des-Dames " se situe dans une petite baie, sur la rive nord du lac de Neuchâtel.. Dès [e siècte dernier, la première correction des eaux du Jura rendit accessibte
bon
nombrede
gisements archéologiques, jusqu'alors totatement immergés' l-a partie nord du site, entièrement exondée,fut
expl.oitéepar
les coltectionneurs à ta recherche d'objets préhistoriques. Par chance, [a frange sud, restée sous [e niveaudu
[ac' n'attira pas l,attention de ces amateurs d'antiquités. Epargnée par l'érosion lacustre, etle nous est parvenue dans un excetlent état de conservation (Egtoff 1973)'Entre 1gg6 et 1ggg, [e service cantonal d'archéologie de Neuchâtel a mené une vaste campagne de fouil.te sur cette parcette, menacée de destruction par les travaux de construction de [a route nationate 5. L,intervention porta sur une surface de 4000 mètres carrés très riche en vestiges archéologiques. Etl.e révél.a
[a
présencede
plusieurs vittages patafittiquesde la fin
duNéolithique.
pour des raisons pratiques, on divisa l'ensemble de [a surface en secteurs de 4 x 8 mètres' ceux-ci ne furent pas tous fouittés seton la même technique. En fonction de
fétat
de conservation des couches archéol"ogiques et des contraintes propres à une intervention de sauvetage, certains secteursfirent l'objet
d'une fouil.l.e fine, tandis que d'autresfurent
abordés beaucoup ptus rapidement (fig.ra).
La fouitl.e fine consista à dégager les couches à [a truette par décapages successifs, puis à tamiser tous les sédiments prétevés. La mail'l'e I'a pLus fine du tamis étant de 5 mm, ette permit de récolter quantité de petits objets, dont toutes les esquitles en silexet
lesoutils
de faibl.es dimensions. Pourles
secteurs dégagésptus
rapidement,les
décapages s'effectuèrent à La petl.e ou à [a truetle et i[ n'y eut pas de tamisage des sédiments'Face à fabondance de ta documentation de terrain et du mobitier archéotogique découvert, les chercheurs travaittant sur fétaboration des données ont défini une zone d'étude commune se timitant à une superficie de 640 mètres carrés. Cette zone traverse [a largeur du site seton un axe nord-sud, perpendicul.aire à La tigne du rivage. EtLe engtobe en
tout 20
secteurs compris entre les tignes 100 et 500 du carroyage. Pour l'étude de l'industrie lithique, nous avons tenu comptede 8
secteurs supplémentaires s'étendantsur les
tignes600 et 700. l-a
surfaceconsidérée s.étend ainsi sur gg6 mètres carrés. Nous avons en ptus tenu compte des artelacts du Horgen situés hors de cette zone (68 pièces). Ueffectif total s'étève ainsi à 77644 pièces'
Attri b uti o n cu ltu re lle
Selon les interprétations, les phases culturettes représentées à Saint-Bl'aise sont au nombre de trois ou de quatre. Les trois phases reconnues par tous correspondent au Horgen, au LÛscherz récent et à l,Auvernier-Cordé. R. Michet, chargé de l'étude du mobil'ier céramique, a proposé de séparer llépisode Auvernier-Cordé en deux phases, tjune ancienne et l'autre récente. Ces phases ont pu être corrétées à cettes de [a séquence de Portalban, à deux épisode de [a stratigraphie dTverdon, ainsi qu'aux séquences d'autres gisements
de
La région destrois
lacs (Gitigny, Miche[ 1995).Datations
l-a datation des pieux par [a dendrochronotogie a permis de distinguer au moins
3
périodesd'abattage (Campen, Kurelta 1998, 137):
- une période comprise entre 3149 et 3123 av. J.-C., attribuée à une occupation Horgen du site;
-
une période comprise entre 2789et
2674 av. J.-C., attribuée,en
partieau
moins,à
une occupation du Lûscherz récenU-
une période comprise entre 2640et
2526 av.J.-C,
attribuée à une occupationAuvernier-Cordé. Deux pieux datés de 2450 av. J.-C. montre que [e vittage a encore été occupé au-detâ de
l'intervatle de temps correspondant à [a troisième phase d'abattage.
D'après ta répartition des pieux, [e village Horgen couvre une surface réduite de 400 mètres carrés environ, tandis que l'extension des vittages Lûscherz
et
Auvernier-Cordéest
beaucoup ptus importante; ette dépasse Les 2000 mètres carrés (fig. 15). Sur la zone d'étude, les troisvil.Lages se retrouvent superposés dans
la
partie norddu
siteet
laissent ainsi apparaître un ensemble stratifié. En directiondu sud,
les occupations sefont
de moins en mojns denses.Seules les structures de l'Auvernier-Cordé s'étendent au-delà de [a bande 500.
Stratigraphie
La stratigraphie s'est révéLée comptexe et [a corrétation des couches sur l'ensembte de [a zone
d'étude n'a pas été sans difficutté. Une anatyse sédimentologique des couches archéotogiques confrontée à des observations de terrain sur [a succession des niveaux et sur [a position des
structures a aboutià un modète générat de corrélation stratigraphique (Kuretta 1993, Gmpen, Kurella 1998).
G
modè[e propose une subdivision en8
blocs sédimentaires désignéspar
leslettres A à H (cf. 1er tabteau de décompte). Sept d'entre eux, les btocs B à H, contiennent des vestiges archéoLogiques. En situant les pieux verticaux par rapport aux couches horizontales,
par
l'observation des cônes d'érosionse
développant autour des pieux, une tentative de datation des blocs sédimentaires a été réalisée. E[te a conduit à regrouper les btocs en trois périodes chronologiques. Le bloc B correspond à La période d'occupation Horgenet est
daté entre 3160 et 3120 av. J.-C. Le bloc C contient essentieltement des vestiges Horgen, maisi[
livre également que[ques artefacts associés à l'occupation Lûscherz (Kuretta 1993). Récemment, ce bl.oc a été présenté comme appartenant au Lùscherz, sans que ce changement d'attribution n'ait été commenté (Campen, Kuretta 1998). Pourtant, [a grande majoritédu
mobitierlithique
et céramique qu'iI contient appartient ctairement au style Horgen, ce qui nous conduit à maintenir la première attribution en ne tenant pas compte de ta proposition plus récente. Lebloc
D est attribué à une période située entre 2700 eL2670 av. J.-C, correspondant au LÛscherz. Enfin, les bl.ocs E à H contiennent les vestiges d'une occupation tardivedu
sitequi
débute vers 2'550 av.J..€ pour se
termineren 2520 av.
J.-C.0n
remarqueraque ta datation des
blocssédimentaires ne coïncide que partieltement avec les périodes d'abattage définies par ['anatyse
dendrochronotogique. Les pieux abattus pendant
une
bonnepaÊie du
Lûscherzet
del'Auvernier-Cordé correspondraient à des occupations dont
i[
ne subsisterait aucune trace dansles couches archéotogiques. Des tacunes sédimentaires, conséquences
d'une
érosion active, seraient à tlorigine de l'absence de vestiges liés au début de ces occupations. La datation des bl.ocs sédimentaires n'a égatement pas tenu compte de la datation dendrochronologique de nombreuses chutes detaille
en bois, sceltées dansles
couches (Gassmann 1991). Cette-ci s'intégrant matà la chronotogie étabtie sur la base des pieux verticaux, il. a été avancé que les chutes de taille n'étaient pas des éléments pertinents pour dater [e contenu des couches. Etlesn'auraient pas
été
généréeslors de la
constructiondes
maisons'bien
qu'e[[es soientparfaitement synchrones avec la datation des bâtiments
(la
majorité des chutes detailte
se situent entre2640
e12622 av. J.-C. à un momentoù
l'activité de constructionest
intense).Ettes auraient
été
déposéesbien ptus tard, à partir de 2550
av.J.{" au
moment dudémantèlement (non démontré) d'anciennes structures'
Cette approche stratigraphique,
qui
privitégie l'observation sédimentaire's'est
heurtée à cedaines difficul.tés. La principaLe repose sur Lefait que les occupations postérieures au Horgen ne sont pas ctairement séparées par des épisodes sédimentaires bien marqués'I[
a ainsi été difficite de corréter les couches archéologiques sur une grande distance. d'autant ptus que les phénomènes sédimentaires peuvent varier d'un endroit à ['autre.une autre approche de ta stratigraphie a été réatisée lors de l'étude
du
mobitier céramique(MicheL 1995). Les remontages entre tessons, particutièrement nombreux'
ont
permis dereconstituer des séquences stratifiées des vestiges céramiques
(sur
109'139 fragments de céramiques, 74'649 tessons coltés ensembte représentent 1269 remontages). ces séquences mettent en évidence une évotution chrono-typologique des formes et des décors conforme aux connaissances actuet[es en ta matière dans [a région destrois
l.acs (fig. 16). sur cette base, les céramiques de saint-Blaise ont été ctassées en cinq groupes stytistiques. Il' faut reteverici
que les tiaisons de remontages entre tessons n'ont pas permis de reconstituer rlne unique séquencestratifiée des vestiges céramiques sur [a totatité de [a surface archéotogique' seutes certaines zones, particutièrement favorables au niveau des [iaisons de remontages' ont pu être abordées de cette manière. I[ s'agit en fait surtout des dépotoirs'
Les remontages entre tessons et les considérations typotogiques
qui
en découtent s'intégrant matau découpage de [a stratigraphie en bLocs sédimentaires (fig. 17), R. Michel a ators cherché à construire un modète de corrétation des couches appticabl.e à fensemble du site et totatement indépendant de [a séquence sédimentaire. Pour cela, les céramiques qui, dans un premier temps, n,ont pas été intégrées aux séquences de remontages, ont été associées à ces ensembtes par comparaison typoLogique. Le résuttat de cette construction aboutit à un modèle de corrétation descouches etde succession des occupations basé uniquement sur [a position des tessons et sur ta typotogie.G
modète propose un découpage de ta stratigraphie de saint-Btaise en quatre btocs, numérotés de 1 à4,
représentés chacun par un groupe styl'istique de céramiques, voire par deux groupes pour [e bLoc Le pl.us tardif. La datation de ces btocs repose sur [a coincidence entre [a répartition spatiate des champs de pieux datés et cette des céramiques de chacun des stytes définis. El.l.e s'inspire par ailteurs des connaissances actuellessur
[a chrono-typotogie dans [a région des trois [acs. Chaque btoc est ainsi associé à une période d'abattage des pieux,La période comprise entre 2',789 et2'674 av.J.-C. étant divisée en deux.
le
premier btoc estattribué à ta période d'abattage du Horgen. Le second btoc livre une céramique
du
LÛscherz récent. Il.est
daté dans un intervalle compris entre 2789et
2713 av. J.-C.Lui
succède [e troisième btoc de l'Auvernier-Cordé ancien daté de 2772-2674 av. J.-C. Enfin, [e dernier btoc est associé au groupe stytistique de l'Auvernier-Cordé récentet
correspond à ta dernière période d,abattage situéeentre
2640et
2526 av.J.-C.G
bl.oc comprend essentieltementde
[acéramique
du
quatrième groupe styl.istique.I[
engl.obe égalementles
quetques vestiges du cinquième groupe stytistique. identifiés uniquement dans ta ligne 500,qui
correspondraient à tafin
de fAuvernier-Cordé récent. Cette dernière phase n'est connue, à l'heure actuelle, qu'au sommet de [a séquence d'Auvernier La-Saunerie.Nous sommes donc en présence d'un gisement archéotogique occupé à ptusieurs reprises, où l'individualisation et [a datation des périodes d'occupation a été réatisée de façon autonome, seton deux méthodes difFérentes. D'un côté, [e modèle de corrélation sédimentaire correspond à
une approche stratigraphique < ctassique >>. De t'autre, [e modète céramique
fait
appetà
tasériation verticale des tiaisons de remontages, à [a chrono-typologie et à [a répartition spatiale des structures datantes et du mobitier céramique. I[ faut bien l'admettre, l'adéquation entre ces deux systèmes de corrélation n'est pas satisfaisante, ne serait-ce déjà sur [e nombre de périodes d'occupation reconnues et sur teur datation. A la base de ta stratigraphie, [a correspondance entre blocs sédimentaires et blocs céramiques est assez bonne. Le btoc sédimentaire B livre de
la céramique Horgen du groupe céramique 1
et
[e btoc C en contient encore une majorité. Apartir du bloc D, [a situation devient ptus déticate, en particulier pour [a partie nord de [a zone
d'étude
qui
comprendles
bandes 100et 200.
Chaquebtoc
sédimentairelivre alors
des céramiques appartenant à au moins deux groupes céramiques.t-a répartition stratigraphique de l'industrie lithique selon les deux systèmes de corrétation des
couches nous montre que
les
contradictionssont
importanteset qu'i[ n'est
pas possible d'envisager une solution de compromis, si ce n'est pour ['occupationdu
Horgen où céramique et btocs sédimentaires coincident (cf. 1er tabteau de décompte). Nous avons donc testé les deux modèles en les confrontant à ta typotogie de l'industrie lithique. Mêmesi
cetest
nous paraît indispensable, il. faut bien reconnaître que les contradictionsdu
modèle sédimentaire, révéléespar
[étude de [a céramique nous paraissent insurmontabtes. En effet, lorsque ['on compare [a séquence stratifiée des céramiques, restituée àpartir
des remontages réalisés sur une assez grande surface (fig. 16) et [a répartition des céramiques dans [e bloc sédimentaire E(fig. 17), on observe dans un cas une évolution chronotogique des stytes céramiques
et
dansl'autres cas, une opposition spatiate de ces mêmes stytes au sein d'un ensembte sédimentaire supposé synchrone. Tout se passe comme
si
[ebloc
E contenait les témoinsde
plusieursoccupations distinctes d'un point de vue chronologique. Au nord se trouvent les témoins les plus anciens, associés au Lûscherz récent, puis au fur et à mesure que ['on se dirige vers [e sud apparaissent
les types de
[Auvernier-Cordé.Le btoc E nous livre en fait
une véritable stratigraphie horizontate, qui correspond d'assez près à l'extension des différents champs de pieux. Au nord se superposent plusieurs occupations, tandis qu'au sud ne se dévetoppe que [evittage de l'Auvernier-Cordé. Accepter les corrétations dont est issu [e btoc E revient à remettre en cause toute [a chronotogie de [a première moitié du Néol.ithique final dans [a région des trois
lacs
(ct
Gitigny 1993, Gitigny, Michel 1995, Ramseyer 1987, Winiger(J.)
1993, Wotf 1993). En effet, sur aucun site on a pu démontrer [a coexistencedu
Lûscherz et de ['Auvernier-Cordé, cescultures ayant toujours été perçues comme chronotogiquement distinctes. Rappetons que [e
btoc E
est
daté entre 2550et
2510 av.J.t.,
cequi
signifie quede [a
céramiquede
styte Lùscherzexisteraitencore à cette époque tardive. A nouveau, aucun site de [a région des troislacs a livré de [a céramique Lûscherz datée après 2700 av. J.-C.
Si ['on
croit
qu'iI est possibte de comparer entre eux des sites archéotogiques contemporains,si ['on croit au principe
fondamentalde
superpositionpropre à toute
construction stratigraphique, enfinsi
['on accepte [a typol.ogieet
la chronotogiedu
Néotithique final de larégion des
trois
lacs issue du travail de nombreux archéotogues durant ptusieurs décennies,ators les corrétations sédimentaires de Saint-Blaise ne peuvent pas être considérées comme
pertinentes
d'un point
de vue chronotogiqueet
typotogique. Detoute
évidence, eltes ont traversé- ou du
moins [e btoc E-
des couches ptus anciennesau
norddu
siteet les
ontassociées à des couches ptus récentes de fAuvernier-Cordé situées au sud, engendrant ainsi un phénomène de stratigraphie horizontate.
L'industrie lithique et Ia stratigraphie
La répartition stratigraphique de certains types de sitex ou d'outits, particutièrement sensibles d'un point de vue chronotogique et présents sur [e site en nombre suffisamment é[evé, fournit des résuttats intéressants. Les types retenus sont les suivants :
- les
pointes de fl.èchessont
d'excettents marqueurs chronologiques entre3300 et
2500av. J.-C. (première
patie, &
7.3.1). L'analyse gl.obatede [a
composition typotogique d'unensembte de pointes de flèches donne de bons résultats, mais iI est aussi possible d'utiliser des types isolés (tes anciens < fossiles directeurs r>), comme les pointes de ftèches à pédoncute et aiterons dégagés (ctasse 110), particulièrement fréquentes durant ['Auvernier-Cordé (tendance confirmée à portatban, à Yverdon, à Chal.ain-CLairvaux et aussi grâce à ptusieurs autres séries).
- les importations pressigniennes augmentent au cours du temps dans [a région des
trois
lacs(première
partie, & 5.4.6 et & 6.1.4). Plus
discrètesau
LÛscherz,etles
deviennentpaticutièrement importantes à l'Auvernier-Cordé (tendance confirmée
par les
stratigraphies dYverdon et de Portatban).- [e rapport entre lamettes, lames et grandes lames évotue de manière précise au cours du temps (première partie,
& 6.1.6).
Les grandes lamessont de ptus en plus
fréquentes durant l,Auvernier-cordé (tendance confirmée par ta séquence de Portatban).Dans un premier temps, Le matériel. pressignien, ainsi que les pointes de ftèches à pédoncute et ailerons dégagés
sont
représentésen projection
veÊicate,seton les deux
modèles decorrétation. Pour figurer Leur répartition, nous avons
eu
recoursà
une coupe schématique traversant [a zone d'étude du nord au sud, de ta tigne 100 à ta tigne 700. Présentée sous forme de tabteau, ['axe horizontal. indiqueles
lignesdu
carroyageet
t'axe vertical[e
découpage stratigraphique en blocs céramiquesou
en btocs sédimentaires (fig. 18). Dans l'optique deconfronter ces répartitions à cette
du
mobilier céramique, nous avons présentéde
[a même manière des tessons de type"
Einstichverziertekeramik",
datés par comparaison typotogique à une période postérieure à2640 av.J.{
Les tabteaux de répartition appettent quetques commentaires :
-
ta répartition des types d'objets en sitex et ce[[e du type de décor céramique est sensibtementla
même, quel quesoit [e
découpage stratigraphiqueutitisé.
E[[e conforteles
hypothèses chrono-typotogiques émises ci-dessus,à savoir que ces trois types d'objets ont
undéveloppement retativement synchrone. Leur fréquence augmente nettement
à partir
d'unepériode comprise 2680 et 2600 av.
J.{
- seton te découpage stratigraphique issu de l'étude de [a céramique, les tableaux montrent une
répartition des types d'objets conforme à La datation des blocs céramiques