R
@CI ffi &CIÆ wff@
@
101tr @ub
toto ',F*
161 uF ffi \ WH ffiâ \
fiillillllllt^
zzs
)
@
z1o
a
iîlllllttrù,^
l////k^
421.1a
22s Affi) Wffi ffiil N
811
a
@
JT]NM 813 a
ffiN
A
^ M
s13a Argure 60. tndustrie lithique du (Proto) Coftaittod de Sous-/e-scex (couches 12 à I 5)' Deux pointes de f/èches sont en roche vefte (R)' Ech : 2 I 3'
27.
Saint-Léonard, Sur-te-Grand-Pré(Vatais)*
Situation du gisement, conditions de fouflle et publications
Le site de Saint-Léonard se trouve au sommet d'une cotline rocheuse à une altitude de 592m.
Locatisé dans [a haute valtée du Rhône, à ['est de Sion,
it
a été fouil.Lé entre 1956et
1962 par M.-R. Sauter. Une surface de 180 mètres carrésfut
dégagée, ette livra un ensembte de 53 fosseset
un
abondant nrobitier. Les résuttats de ta fouitteont
étéfait l'objet
de quelques articles préliminaires et ['intégratité du mobitier a été étudié dans [e cadre d'une thèse (Winiger 1995).Aftrt b ufi o n cu ltu re lle et strati g ra p hi e
L'étude de [acéramique permet de discerner deux ensembtes cutturets. L'un présente de fortes affinités chasséennes, avec notamment des décors gravés à cuit et des assiettes à marli. L'autre correspond au Cortailtod de type Saint-Léonard avec des
jarres et
des marmites munies de barettes veticates et des décors composés de cannelures étroites, verticates ou entrecroisées.l-a stratigraphie présente ptusieurs couches, mais etle ne permet pas de séparer les témoins de ces deux occupations. Seules les comparaisons typologiques offrent [a possibilité d'effectuer un
tri
dans certaines catégories de mobitier.Datations
Une datation radiocarbone, réatisée sur du charbon provenant de [a couche 3 donne un résuttat situé entre 3650 et 3400 av. J.-C. qui s'accorde bien avec [e Cortailtod type Saint-Léonard
(&
232
4750+/-100 B.P.). L'occupation caractériséepar
les influences chasséennesest
ptusancienne. El.te doit se situer aux atentours de 4000 av. J.-C. En référence à notre terminotogie, ette sera associée au Proto-Cortaittod.
L'industrie tithique livre 1461 pièces, dont une très large majorité est en cristal de roche. Etle provient des deux occupations
du
Néol.ithique moyen. Une étude technotogique et typotogique détaittée a déjà été réalisée (Winiger 1995). Nous avons repris les décomptes en [es adaptant ànotre procédure de classement. La méthode emptoyée par A. Winiger étant proche de [a nôtre, cette procédure a pu être menée sans engendrer trop de perte d'information.
L'industrie se caractérise par [a pratique d'un débitage tocal sur cristal de roche. l-a production est orientée vers l'obtention de lameltes assez régulières et d'éctats.
Tableaux de décompte
Saint-Léonard, proto-Cortail.tod et Cortail.tod de type Petit-Chasseur. Décompte des matières premières en fonction des
catégories techniques.
Saint-Léonard, Proto-Cortaittod
et
Cortaittodde
type Petit-Chasseur. Décompte des groupeset
des types d'outils.13 2
Pôintes de flèches 45
12.80h
740. ênaôrrpc latéraleq 151- ancéoL c< i ha<e arrondie
lime(tte)s à retouche obtique 13
?7
270. 7
227 I mê< refnrrchp latérale
?7?. ames r retouche Droximo-distale 2?A â mêç nointe svmétrioue
224. âm Ê< nointe asvmétrioue
?75.
?71
232.
mtE
233. pfquettes à retouche obtique t5lr?.7o1"
311.
a1?.
32t.
322. ênaôa req trançvprsales
377, 7
a? IL,
325.
ces à fil ébreché aI 2
28.
Totochenaz, La Poudrière(Vaud)*
Sîtuation du gisement, conditions de fouille et publications
Cette station tittorate du bord du tac Léman couvre une surface d'environ 2000 mètres carrés et est actuettement entièrement immergée. Connue depuis [e XIXe siècte,
e[e
afait
l'objet d'un premier repérage en!974,
puis d'une fouil.l.e en 1976et
7977 (Francitlon, Gatl.ay 1978). Les pieux ont été repérés et te mobitier a été récotté par secteurs.lc
mobitier céramiqueet
lithiquea fait l.'objet d'un travaiI de diptôme (Picard 7979).
Attri b uti o n cultu relle
Les conditions stratigraphiques du gisement étant mauvaises, les objets récottés ont toutes les chances de provenir de plusieurs occupations distinctes. La céramique découverte présente toutes tes caractéristiques de
h fin du
Bronze ancien. Les é|.éments les plus typiques sont des jarres à cordons impressionnés, disposés perpendicutairementou en
arceau,et
des tasses décorées de type Roseau. Quant aux décors comme tes cordons lisseset les
languettes de préhension,its
sont ubiquistes et pourraient aussi bien appartenir au NéoHthique finaI qu'auBronze ancien.
L'industrie tithique paraît tout à
fait
homogène. 0n retève [a présence de poignards, de tamettes peu régutières, de racloirs fotiacés et de pièces à retouche bifaciaLe. Dans les séries de référence, cesoutils
se retrouvent aussi bien dans des ensembtesdu
Liischerz que de l'Auvernier-Cordé.Les pointes de flèches permettent de préciser t'attribution culturetle. L'abondance des modèles losangiques et [ancéotés rapproche l'ensemb[e des séries
du
Lûscherz dYverdon, Avenue-des-Sports et de De[[ey, Portatban. l-a quasi-absence de pointes à pédonculeétroit
permet d'écarter ta possibitité d'une occupation remontant à l'Auvernier-Cordé. Dans les séries consultées de cette période, les pointes pédoncutées sonttrès abondantes et devraient être représentées dans l'échantitton de Morges, si des vestiges de l'Auvernier-Cordé avaient été découverts. La présence d'outits datant de Lafin
du Bronze ancien n'est pas exctue, mais on ne dispose d'aucun indice atlant dans ce sens. A cette époque tardive,l'industrie
lithiquejoue un
rôte restreint. En générat, elte ne tivre plus que quelques éctats et lames. Les seuts outits caractéristiques sont, à notre connaissance, les pointes de flèches à aiterons récurrents. Ces dernières ne sont d'ailleurspas présentes à Morges.
Datatîons
La typotogie permet de proposer des dates retativement précises. Le mobilier céramique remonte à La dernière phase
du
Bronze ancien,soit
aux environsde
1700-1550 av. J.-C. Quant à l'industrie lithique, elte évoque [e Lûscherzet se situe
probabtement entre2900 et
2700 av. J. -C. Des pieux ont été datés par [a dendrochronotogie (Corboud, Pugin 1992). Trois phases d'abattage se répartissent entre 2882et
2824 av.J.-C. El.tes s'accordenttrès
bien avec [emobitier tithique, en nous situant dans une période contemporaine du LÛscherz ancien.
Stratigraphie
Le mobitier a été récotté dans un niveau d'érosion,
qui
peut contenir des vestiges de plusieurs occupations. Dansun
sondage profond,trois
couches anthropiquesont
été repérées.I[
est possibLe que les vestiges érodés des différentes couchesse
répartissent dans des airesdistinctes de [a station littorate, mais nous manquons de données pour tester cette hypothèse.
Industrie lithique
Le sitex est fortement patiné, ce qui est une caractéristique de ce mobilier lorsqu'iI est trouvé dans des niveaux d'érosion. I[ n'a été possible d'identifier qu'une 'infime partie des pièces de [a
coltection. 0n a ainsi reconnu un sitex gris à grain assez grossier, un silex brun à grande ptage
corticale venant probabtement d'Etretles
et un
sitex de couleur btanche évoquant [a variété d'g[ten. Parmi les poignards, presque tous patinés, [e sitex du Grand Pressigny est sans doute représenté. Une des lames est d'aitleurs pourvue de traces d'épannetage, cequi
est fréquent dans les séries pressigniennes. Un poignard se distingue par [efrit
qu'i[ est en sitex brun, zonédeveines ptus ctaires.
I[
est d'origine lacustre et provient probablement du Midi de la France, de ta région de Forcalquier. La lame est très régutière et moins épaisse que les autres poignards.El.l.e est par ailleurs légèrement outrepassée.
Tableaux de décompte
Tolochenaz, NéoLithique finaL 1. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.
Pointes de flkhes 39
Lame(tte)s à oblique 30
78.9o/o
encoc les transversaêç
ê<n rêq tôliâc êç
lsr E Dteces rptnilahê hifânâlê 7
Tolochenaz, Néotithique final 1. Décompte des matières
premières en fonction des catégories techniques.
Sitex du
A$ A#
tu
161@
161133
@ia140 @
@
@
134@
@
132
323.2
121
131
323.2
@
121@ @
134@
152M
@
%
tu
232.3
232.4 233 | Forcalquier
Figure 61 . tndustrie tithique du Néotithique final de Totochénaz (d'après Picard 1 979, dessin D. Baudais). Ech : 2 I 3.
.,1
rtli 'il.'.
:::