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dans [a sépulture paraît trop importante pour que leur position stratigraphique soit

systém atiquement exptoitable.

Industrie lithique

L'essentiel de t'industrie en sitex se compose de quelques

outils

et éctats, d'un poignard et de 17 pointes de flèches. Aucun outiI en cristal de roche n'est signalé.

Les pointes de ftèches découvertes dans l'ossuaire ne sont pas toutes réalisées en sitex, une

proportion importante d'entre eltes sont confectionnées en roche verte ou en bois de cerf. L.e

silex n'a seM que dans [e tiers des cas environ.

Tableau de décompte Pointeç r

111 Dédoncue d aiterons récurrenk 772. nedoncu e Ét ârlêronq trèç réarlrrentç 113 nédônrr re d ailerons éouarris 774- \ nédoncu e d côtés denticulés

1 15- nédoncrl e et âilêrônq non récrrrrentç 1

1?1 nédônall e €t ailerons Deu maroués 722. Dédoncu e eouarn

1?1.

1q1 cront< latrraux iublosano dues

1 33_

17tt

740. \ encoches atérales 151

-1q? :nréôléêc base annointée 161

762.

1 63-16t!

770.

1ao

15

Petit-Chasseur 3, Néotithique fina[. Décompte des pointes de ftèches découvertes dans [e dotmen

<7

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121 '111 . r

'133 13:z

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123

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513

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830

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23iz.2 a Forcalquier

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B B

ngure )/. ubJets en silex, en roche vefte (H) et en bo6 de cert (B) dëposés dans le dolmen MXI du Petit-Chasseur 3 (d'après Favre, Mottet 1 990, fig. 4-6). Ech : z t i.

@

tJ

26.

Sion, Sous-le-Scex

(Vatais)*

Situation du gisement, conditions de fouille et publications

Sous-te-Scex est un site en pied de fataise, Locatisé au centre de [a vi[[e de Sion. Foui[té de 1984

à

1987 sur une surfuce de 30 mètres carrés,

ce

gisement

a livré

une stratignphie couvrant presque l.'integnl.ité

du

NéoLithique lataisan (fouitte

C

Brunnier

el C

Pugin, Dlépatement d'anthropotogie et d'écotogie, sous mandat de l'Office des ræherches archârtogiques du Vatais).

Les 165uttats sont en cours d'élaboration, mais des articles font déjà état des principaux

rêutAts

(Baudais et aL. 1989-1990, Brunnier et at. 1986).

Attri b uti o n c u ltu relle

Le gisement a livré assez peu de mobitier

et

son

état de

fragmentation

est

avancé.

I[

est

néanmoins possible

de

cerner

[e

contexte

cutturel de

certaines phases d'occupation. lc Néotithique ancien n'a pas tivré de matériel. significatif. Les quelques é[éments typotogiques des occupations ptus tardives ont

fait

l.'objet d'une sériation stratigraphique

qui

permet de définir que[ques tendances culturettes.

Les

niveaux funéraires contenant

des

tombes

de

type

Chambtandes (4800-4000 av. J.-C.)

ont

livré des tessons avec des anses

ou

des mametons évoquant [e Proto-Cortailtod, ainsi que des récipients à bord

drojt et

un fragment de vase à

bouche carrée. Les formes basses, comme les assiettes, apparaissent au sommet de cet épisode funéraire. La phase suivante correspondant à pl.usieurs habitats stratifiés (3700-3300 av. J.-C.) livre des formes carénées, ainsi que des tessons décorés de type Saint-Léonard. L'occupation sus-jacente remonte au Néotithique finat, son mobitier est

trop

peu abondant pour proposer une attribution cutturette. Les niveaux supérieurs appaftiennent à l''âge du Bronze.

Datations

30 datations radiocarbones ont été effectuées sur des échantittons provenant des occupations

du

Néol.ithique et de ['âge

du

Bronze. Ptusieurs résultats anciens étaient aberrants

et ont

être

écartés. Dans presque

tous les

cas,

i[

s'agissait d'échantitlons réunissant

de

faibles

quantités de charbon de bois. prétevés dans les couches archéotogiques et non associés à des

structures.

Its ont

donc

pu

être soumis

à

des pottutions diverses.

G

constat

a

motivé la réatisation d'une deuxième série de dates à l'accétérateur, portant sur des ossements humains provenant de sépultures. Les résuttats se sont

tous

avérés cohérents.

[a

datation de trois tombes en pteine terre (couch es 77, 72, 13), dont ta position stratigraphique était douteuse, a permis de les situer précisément en chronotogie. Datées entre 4000 et 3800 av. J.-C., e[[es ont pu être reptacées dans un contexte stratigraphique plus cohérent.

Les 22 dates fiables, représentées par des histogrammes, montrent une très bonne cohérence dans

la

succession chronotogique des occupations,

en particulier

lorsque

['on utitise

la

catibration à

l

sigma (fig. 59).

Stratigraphie

La stratigraphie se caractérise par une atternance entre des couches de limons contenant les vestiges d'occupation et des attuvions. La lecture des couches y est comptexe, car ces dernières sont perturbées par [e creusement des fosses des tombes

et par

les nombreuses structures d'habitat (fig. 5S). l-a séquence archéotogique est à peu près sembtable à cetle de Barmaz. Ette

présente une atternance entre épisodes funéraires

et

habitats. La répartition verticale des différentes catégories de vestiges permet de bien cerner les variations dans [a fonction du site

au cours du temps. Trois tombes en pleine terre se trouvent associées aux niveaux d'habitats (2 adultes et 1 enfant, couches 77, 72, 13). Ces tombes sont toutes localisées contre [e rocher, dans

un

endroit déticat à corréler avec [e reste de [a fouitte. Leur

position

stratigraphique

n'étant

pas vraiment assurée, e[[es

ont été

datêes avec précision,

ce qui a

permis de reconsidérer Leur attribution chronotogique et de proposer de nouveltes corrétations entre les couches.

pour l'industrie tithique, nous n'avons considéré que l'épisode d'habitat,

qui

comprend les couches

t2

à1.5. En chronologie,

i[

se situe entre 3700

et

3300 av. J.-C.

et

correspond au Cortail,l.od de type Saint-Léonard. 0n n'a pas cherché à étabtir de distinctions entre les couches,

le

nombre d'artefacts devenant

trop

faible. l-a complexité de ta stratigraphie

ne

permet par

aitteurs pas d'assurer une bonne homogénéité

de

fensembte. De

plus les

changements de corrétations de couches, entrainés par ta datation des tombes en pleine terre nous conduisent à envisager que du mobitier des niveaux inférieurs a été associé

à

[a phase d'habitat. Pour ces raisons, on propose une fourchette chrono-culturelte ptus large, s'étendant de 4000 à 3300 av. J.-C. et engtobant ta fin du Proto-Cortaitl.od et Le Cortailtod de type Saint-Léonard.

L'effectif total. de l'industrie récottée sur [e site s'é[ève à 571 pièces. dont 319 sont attribuées aux couches 72 à15.

Tabhau

Matériarr eI contexte +/- Calihration à 2 sioma Couche

I eho Aoe B.P.

ETH 16200 4536-4322 a

Itl 4787-4455

charbons difil< pn rôttahe Néôrthrdue na

(-RG57? o20 740 2907-2737

.herbôns drl us en couche

rRG751 1 IrO 5374-4778

charbons dit'rrç en cottche

5205-19R5 18

CRG 748

r< ên aôilahê charbons diff

(.R(r 762 200 4934-4002

/t492-L119 24 rons

Datations radioca rbones réa lisées à Sous-te-Scex.

Sil.ex du

( Indéterminés Totat % Totat

outits

lamellpç 31 q 1rl7 77.3

Lames 3 3 0.9 5.8

Sous-te-Scex, proto-Cortaittod et Cortaitl.od de type Saint-Léonard, couches 72 à 75. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.

Fôïntetiltffihes 8

Enre(tte)s à retouche obtique

77

t? âmÊs nie qvmétrioue âmF< nn nte acvmétriotte

5 3

Sous-[e-Scex, Proto-Cortailtod

et

Cortaittod

de

type Saint-Léonard, couches 72 à 75. Décompte des groupes et des types d'outits.

n 12