&
@
rct,rx@
1ô2 1X@
zia. I
222 1
421.t J
urr 1Y
e æ
(
ez4 I a!24 I
222 tx
u
â r- a
ffi
Jtt ,{ Jtl .6222
oJu ù
412 74
-s a
224 6 421.3%
6h
Figure 38. tndustrie lithique du Ho4gen (coucâes I à 4 et lx, 1y) et du Flyn Gguqfes { â fl.de Feldmeilen
@'apr{s wniger 1981, pl. f -i, gt-sz, lb. t'essentr'el de /'rndustde eJt /é4r,3é iur du silex du Malm. Êch : 2 t J.
{r. '.r.(-
.ù
15.
Hiinenberg, Châmteten (Zoug)Situation du gisement, conditions de fouille, stratigraphie et publications
Cette station littorate se trouve sur [a bordure nord-ouest du lac de Zoug, à une attitude de 415 m. l-a découverte de matérieL néotithique sur [e site de Hùnenberg remonte à ta
fin
du XIXe s.Jusqu'en 1963, des prospections régutières et quetques foui[[es ont permis de récolter près de
3000
objetssur
une surfacede
pl.usde 7
hectares. Le mobiliern'est
pas homogène et appartientà
plusieurs civitisationsse
dévetoppantentre
4200et 2900
av. J.-C. Ptusieursinterventions de sauvetage ont été menées ces 20 dernières années sur [e sjte. l-a première s'est déroulée en 1980 et a permis de dégager une surface de 870 mètres carrés. Du côté du littoral, deux horizons archéotogiques, séparés par une couche de craie lacustre, ont pu être distingués (US et 0S). Du côté de [a terre ferme, ces deux horizons se fondent en un seul niveau
(l5).
En1991, une campagne de sondages a été motivée par [e projet
"
RaiL 2000".
Enfin, en 1993, destravaux d'extension
d'un
bain publicont
nécessitéun
nouveau sauvetageportant sur
une surface de 220 mètres carrés. Une seute couche archéotogique y a été découverte. Et[e peut être mise en relation avec [e niveau supérieur (0S) des fouiltes de 1980. Le site de HÛnenberg afrit
récemment l'objet d'une monographie, dans laquetle
un
chapitreest
consacréà
t'industrie Lithique tail.l.ée (Haftrer eta[. 1996).Attri b uti o n cu ltu re lle
Le mobilier céramique des fouiLtes récentes présente toutes les caractéristiques
du
Horgen tet qu'on [e connaît dans [a région de Zurich. Les formes les ptus communes sont représentés par desjarres à fond plat. Les décors se composent en général d'une ou de deux cannelures, ainsi que de rangées de perforations sous te bord. Rares sont les décors de rainures et de cordons.I[
ne semble pas
y
avoir de grandes différences typotogiques entreles
niveaux inférieur (US fouil1es 1980)et
supérieur (0S fouil.l.es1980 et fouitte 1993).
Dans[e
niveau inférieur, l'épaisseur moyenne des paroisest un
peu ptus étevée,et les fonds
pLatsy
présententfréquemment un resserrement du pied, qui [e dégage de [a panse.
Datations
Matgré une analyse dendrochronotogique des pieux récoltés [ors des fouitles récentes,
iI
n'a pas été possibl.e de déterminer des dates d'abattage des arbres. Au Horgen, dans [a région de Zoug,les
arbresutitisés sont en
majorité de jeunes aulneset
frênes, difficiLesà dater
pardendrochronologie. Les rares pieux en chêne ont en général un nombre de cernes insuffisants.
Pour [a couche US des fouittes de 1980,
i[
est néanmoins possible de proposer une date assez précise, en combinant les résultatsde
dates radiocarbones avec[a
courbe moyennede
laséquence des cernes des pieux mesurés. Les dates d'abattage sont ainsi situées entre 31.63 et 3158 av. J.-C. En utitisant [a même méthode pour [e niveau supérieur (0S de 1980 et fouille de 1993),
on obtient
une séquence dendrochronotogique situéeaux
environsde
3000-2900 av. J.-C. D'après La typol.ogie de [a céramique, on daterait ce niveau supérieur plutôt vers 3000 av. J.-C. que vers 2900 av. J.-C.l€
mobitier des fouitles récentes de HÛnenbergest
en effet assez différent de celui du Horgen récentde Steinhausen-Sennweid, datéde 2876-2840 av.J.{.
Industrie lithique
Seu[ Le mobifier issu des fouittes récentes a été retenu, soit 154 pièces en sitex (fouittes 1980 et 1993). Considérant Les faibtes variations typol.ogiques entre tes niveaux inférieurs et supérieurs
de
Hûnenberg, nous les avons regroupés enun tout.
Cetui-ciest
donc attribuéau
Horgenoriental et se situe probabtement entre 3163 et 3000 av.
J.{
Tabteauxde décompte
Hûnenberg, Horgen. Décompte généraI de ['industrie.
Hiinenberg, Horgen. Décompte des outits.
Prorl ln hrut o/o
lr.lÉus 0.6
)éhri< et Fcouilles 50 50 72.5
:clats divers 7 20.1
âmeç 24.7
rrnnnrtç dp nointeq de ftèches 22 1L7
iàoments de oièces retouchées 7? 7.8
ô-ÉT-
g 7l 100_01(
Pointes de flèches 2?
?9-70h Trianoulaires à base concave
152.
Triânoulaires à base droite I1 6?- Trianoulaires à base convexe 3
@e
29.7o/o2?EiEEEEssoni
ouch& 974o/o
Grâffiirs 3
Percoirt Burins
PFèces esouillées 3
llivan Total
16.
Seeberg, Burgâschisee-SÛd(Berne)
Situation du gisement, conditions de fouille et publications
I[ s'agit d'une station littorale située au bord du lac de Burgâschi, non loin de Soteure. Fouiltée
ent95Z et1957-1958,elteafrait l.'objetde nombreuses publications. L'industrie lithique aété étudiée et tous les outits reconnus ont été dessinés (Bandi 1973).
Attri b uti o n cu ltu relle et strati g ra p hi e
Ptusieurs phases d'occupation ont été identifiées; etles livrent toutes du mobitier
qui
peut êtreattribué au Cortailtod ctassique.
Datations
La dendrochronologie a daté une phase d'abattage
qui
s'étend de 3760 à3748 av. J.-C. Cettedatation est en accord avec [a typologie du mobitier.
Industrie lithique
L'industrie tivre 2378 produits lithiques, dont 528 outits. Matgré [a riche iconographie de [a pubtication, ['adaptation à notre système descriptif a entraîné une ceftaine perte d'information.
Seules les données sur [a typologie ont pu être exploitées.
L'essentiel de ta matière première est constitué de silex
du
Matm de couleur gris-btanc, ptus rarement deteinte
beige. Les autres variétés de rochesont
ptus rares:
silex à grainfin
decouteur miet, sitex brun
du
Matm, radiotariteet
cristal de roche. Le sitex[e
ptus abondant provient probabtement des affleurements d'Otten, à 30 km àvol
d'oiseauou
dela
région de Balsthat, à 15 km de Burgâschi (Bandi 1973).Sur 2378 produits, on retève [a présence de:
-10 nuctéi, 1 btoc et 2 percuteurs
- 88 débris, 1678 esqui[[es et éclats bruts - 79 lames brutes et 520 (?) outits
Les nuctéus sont petits et informes;
its
donnent l'impression d'avoir été débités sans grande prédétermination. Une activité de tailte a eu lieu sur [e site, mais ette n'a servi à produire qu'une partie de l'outillage. De nombreuses pièces ont dû être amenéessur
[a station sous une formefinie ou semi-finie.
Pointes de flèches 98
Lame(tte)s à retouche obtique 63
12 00/"
?'to. ê<
2?1 âmeq fP le e 41
222. -âmes rÊtôt ta mo-dicfale
?77. âmes rD0 nt lê 72
22tL âmês; rnô ndue
225 'anmÊnfç a 'orrchées
?11. pç
21?
2?3 ranmpnf< t ç
Edab et plaquettes à rEtouche obtique 100
1q.ooh
12q. râf,mênt< r 'rp( rctnrrrhe hifaciale 2
Grattor-6 193
Pièces à retouche abrupte T7
2.70À
Encoches et pièces denticutées
71rl rêq
72n,
730_ en s
Pièces à enlèvemenb inégutiers 61
77.60/.
Burgâschiseesûd, Cortaitlod ctassique. Décompte des groupes et types d'outits.
17.
Steinhausen, Sennweid(Zoug)*
Situation du gisement, conditions de fouille et d'élaboration
I[ s'agit d'une station littorale située sur [a rive nord du lac de Zoug. Lors d'une intervention de sauvetage menée de 1988
à
1991, une surface d'environ 3000 mètres carrésa été
étudiée.Hormis quelques articles prétiminaires (Etbiati 1990, 1,992), ['ensemble des données, encore
inédit, est en cours d'élaboration.
Attri b uti o n cu ltu re lle
A première vue, t'ensemble
du
mobitier récotté paraît homogène. l-a céramique présente de nettes affinités avec [e Horgen, mais un certain nombre d'artefacts sont issus d'un autre influx culturet, en relation avec [e Lûscherz de [a région destrois
[acs. C'est par exempte [e cas des céramiques gtobutaires à fond rondet
des aiguitles à bétière. D'autres artefacts, comme les pendetoques à ailettes,ont
une origine ptus lointaine, située vers [e midi de[a
France. Cetensemble
original
se situe vers l'afin du
Horgen. L'étudede l'industrie lithique
montrecependant que les artefacts récoltés ne proviennent pas d'une seute occupation (tabLeau). Une
proportion importantç de cette industrie remonte au Mésotithique récent (fig. 43). Au niveau de [a technotogie, on retève une activité de débitage lamettaire assez conséquente
sur
[e site, cequi
esttout
àfrit
inhabituel dansun
contextedu
Néol.ithique finat. Tous les témoinsde
[achaîne opératoire sont représentés : esquiltes de débitage en grande quantité, nuctéus parfois coniques à plan lisse ou facetté, tabtettes et éclats de ravivage de plan de frappe. Les lamelles régulières, leurta[on est rarementfacettéet teur corniche beaucoup ptus souvent réduite. Ettes ont probabtement été produite selon une autre technique. 0n est donc conduit à attribuer au Mésotithique récent ['intégralité du débitage lametlaire et des produits
qui lui
sont associés. Au niveau de la typoLogie, on retève [a présence de 7 trapèzes d'atlure franchement mésolithique, ainsi que d'un segment et de deux pointes à base retouchée. La techniquedu
microburin est pratiquée, comme Iatteste plusieurs chutes caractéristiques. Ces étéments typotogiques sont à rattacherau
Mésotithique récent. Une partie des lameltes présentepar
aitteurstoutes
lescaractéristiques des hmettes de Montbani. D'autres
outils
nous renvoient même au delà du Mésotithique. C'est [e cas de deux pointes à dos courbe,dont
['uneest
obtenuepar
une retouche croisée. Etles évoquent assez clairement une industriede
IEpipatéotithique. Enfin,trois
burinssur
troncatureet
des [ame[[esà
dos,outits
inhabituetsdans les
séries du Néotithique final, pourraient aussi bien se rattacher au Mésolithique qu'à l'Epipaléolithique.De nombreux
outits
antérieursau
Horgen doiventse
retrouver mélangésà la
série du Néotithique, maisi[
est difficite de les isoler, faute de critères typotogiques. Par exemple. lesperçoirs (27 exs.) sont connus au Horgen, mais ne sont pas très fréquents.
I[
estfort
possib[equ'une partie d'entre-eux soient ptus anciens. Une situation simitaire doit se retrouver au sein
des grattoirs
qui
livrent des pièces très petites,ptutôt
rares en contexte néotithique. Cettepotlution par des
occupations antérieures concerne probablementd'autres
catégories d'artefrcts:
[a faune, bien entendu, éventuettement lTndustrie osseuse.A noter que
desdécouvertes ptus anciennes à Sennweid mentionnent [a présence d'étéments
du
Mésotithique (Speck 1e53).Datations
Les analyses dendrochronotogiques ont porté sur tous les pieux
d'un
secteur correspondant environ à un tiers de l'ensembte du vil.tage. La majorité des pieux analysés est composée d'autne et de frêne, Le chêne est par contre peu représenté. Deux phases d'abattageont
été mises enévidence: [une entre 2876 et2860 av.J.-C.etl'autre entre2844 et2840 av.J.-C. Ces résuttats s'accordent bien avec les composantes culturel.Les
qui
nous situent vers[a fin du
Horgen.Quetques datations radiocarbones ont été réatisées sur du bois, des charbons
ou
même de lacnie.
ptusieurs résultats fournissent des datations antérieuresau 3e
mitténaire, sans lien apparent avec l'occupation de Lafin du
Horgen (fig. 39). Quelques unes se concentrent entre assezdifficiles à
interpréter. L'une d'ettesdate
peut-être des vestiges d'occupation de L'Epipal.éotithique, dont nous sont parvenus quetques outits.Stratigraphie
EL1e se compose
de
deux couches archéologiques reposant directement['une sur
t'autre (couches4et5,
fig. 39). Alafouitte, ettesontété subdivisées en deux àtrois
décapages. Dans certaines zones, les couches étaient séparées par un très mince niveau sableux, tandis que dansd'autres secteurs, seute une des deux couches subsistait. l-a corrélation entre [e mobilier, les datations absolues et les strates n'est pas assurée.
it est
difficite de savoirsi
te découpage sédimentaire en deux épisodes distincts a une signification archéologique. Sépare-t-il deux moments de l'occupation du site ?0n a testé [a
pertinencede ta
subdivision stratigraphique,en utitisant [a
typotogie del'industrie tithique.
Pour ce faire,les
pièces discriminantes entre industriedu
Horgen et industrie antérieure au Néotithique ontiait
l'objetd'un
décompte par couche, en respectant l'ordre de succession des décapages (fig. 39).Si
la stratigraphie respecte [a typotogie, les outits du Horgen doivent se trouver au sommet de [a séquence, tandis que les étéments du Mésotithique et de l.'Epipal.éotithique sont attendus dans les décapages inférieurs. Les résuttats ne répondent cependant pas à cette attente. Les types récents, aussi bien que les types anciens, se réparlissent sur toute ta hauteur de [a stratigraphie. Il. ne ressort aucune tendance évolutive de ta subdivision en couches et en décapages. Le découpage stratigraphique n'est donc pas apte à séparer les témoins des différentes occupations.G
constat n'est pas particulièrement étonnant, sachant que les deux couches archéologiques sont peu épaisses et qu'ettes se trouvent en contact direct fune avec ['autre. Des perturbations, du piétinement ou [e creusement de structures peuvent entraîner [a circutation d'objets entre les couches. Deplus, sur
une fouil.l.e étendue comme Sennweid,les
corrétationsà
[onguedistance peuvent poser des probtèmes. Enfin, on connaît mal les retations entre [a dynamique
sédjmentaire
et
les occupations humaines. Par exempte,i[ est tout à fait
possibte que lesvestiges mésotithiques aient appartenu
à
une couche aujourd'hui érodée.Ils
auraient été remaniés par les activités des habitants du vitlage néotithique, entraînant ajnsi une absence destratification des vestiges archéotogiques.
Industrie lithique
La série tithique ne peut donc pas être considérée comme homogène, ce qui limite passabtement son potentiel d'analyse. 0n tentera
ici
de dégager au mieux tes caractéristiques propres à ['industriedu
Horgen récent. D'aprèsles
comparaisons typo[ogiques avec des ensembtes contemporains,iI
est possib[e d'isoter environ 200outi[s
appartenant incontestablement au Horgen. I[ s'agit essentiellement d'outits réalisés sur lames, de pointes de flèches et d'éclats à (Hardmeyer 1.983, Schlichtherle 1994). Le silexde
couleur btancheest
moins fréquent, i[ressemble au matériau que ['on retrouve dans [a région des
trois
[acs, dont l'origine est située vers Otten. Les pointes de ftèches montrent que d'autres variétés de rocheont
parfois été employées.te
quartz hyalinet
[a radiolariteont
chacun été utitisés à deux repriseset
uneplaquette en ardoise a été retouchée. Enfin, des éctats de grandes dimensions en oelquartzite, probabtement d'origine locate, pourraient bien appartenir au Horgen.
Le débitage réatisé sur [e site remonte à l'époque mésolithique, les témoins d'une activité de taitte attribuable au Néolithique sont absents. Les produits en silex
du
Matmont
sans doute tous été introduits sur [e site sous une forme déjà débitée. Quant aux autres matières premières utilisées au Horgen, leureffectif est trop faibte pour prétendre qu'ettes ont pu être taittées sur ptace.L'outillage attribuabte au Horgen se compose de pointes de flèches, de lames d'une [argeur supérieure à 15 mm, de quetques grattoirs sur éctats et surtout sur lames, ainsi que d'une série de pièces à entèvements irrégutiers.
La répartition de
l'industie
lîthique au sein du village[-a surface fouiltée approche les 3000 mètres carrés. E[[e correspond à ta zone couverte
par
[echamp
de
pieux datéentre
2876à ?840
av. J.-C.lâ
répartition des pieuxet leur
étudedendrologique permettent de proposer une reconstitution sommaire
du
vittagede
l'époque (fig. a1). Des bâtiments, on a pu restituer les axes d'alignement des parois, sans possibitité de détimiter chaque unité architectura[e. Une palissade se dessine nettement au centre du viltage, etle montre que [e viltage s'est dévetoppé au moins en deux phases, correspondant peut-êtreaux deux phases d'abattage reconnues (2876-2860 et 2844-2840
av.J.-C.).
l-adendrochronotogie
n'a
pas permis de restituer l'ordre de succession des bâtimentsou
desportions de viil.age.0n peutjuste constaterque [a partie située au sud de [a patissade présente une ptus grande densité de pieux. l-a partie nord est par contre ptus clairsemée et, de ce
frit,
l'organisation des pieuxs'y [it
mieux. C'est dans cette zone,où i[
ne sembtey
avoir qu'une phase de construction, qu'i[ devrait être [e ptus facile de déceler une éventuette organisation entre [a répartition des silex du Néotithique et farchitecture.l-a répartition de [a totatité des sitex montre l'existence de plusieurs concentrations (fig. a1).
Cel.l.es-ci correspondent aux zones
de
densité maximatedes
esquilteset
des débris, qui représentent près de 80 % de l'ensembte de l''industrie. Résultant en grande partie du débitage de lametles, ces esquitles reftètent probablement l'accumutation des déchets en relation avec lesactivités de tajLle. La répartition des nuctéus coïncide avec [a ptupart de ces concentrations, confirmant ainsi fidée de ['existence d'aires de débitage.
I[
faut cependant reconnaître que les zones de forte densité ne livrent en moyenne que 1.5 à 20 sitex au mètre carré, cequi
paraît peu lorsqu'on évoque une activité de taitl.e. L'absence de tamisage systématique a pu entraîner une certaine sélection dans [a récotte du matériet. En plus, les niveaux sont sans doute partiellement érodés et remaniés, à en juger par [a répartition stratigraphique des témoins lithiques. En fait, tout porte à croire que t'image transmise par les répartitions spatiates ne reflète qu'un état très lacunairedes
occupations disparues.Les zones de débitage sont
cependant assez convaincantes, du moins pour les densités accompagnées de nucléus. Le sitexdu
Matmet
la radiotarite, matières Le ptus fréquemment tailléessur [e site, ont
des répartitionsqui
sesuperposent.
I[
n'est pas possibLe de distinguer des aires spécifiques, propres à ['utilisation d'une seute de ces deux roches.L'industrie tithique que ['on peut attribuer au Horgen n'est somme toute pas très abondante, si
fon tient compte de [a surface fouit[ée. A cette période, [e débitage n'est que rarement pratiqué.
La seule activité de tail.te décetabte, concerne [e débitage d'éclats en oetquartzite. Ces éclats, d'assez grandes dimensions, sont obtenus
par
une technique sommaireet ont
parfois éGtransformésen pointes de flèches, en ractoir ou en pièces à entèvements irréguliers. C'est une production qui s'intègre bien dans un ensembte du Néolithique. La répartition de ces artefacts est ptutôt localisée dans l'ouest du vittage
et
ette ne superpose pas avec les concentrations engendrées par Le débitage du Mésotithique (fr1.a4.
Le vil.l.age du Néotithique devait être doté de zones de dépotoirs,où
['on rejetait les déchets detoute
sorte. Au niveaude
l'industrielithique, iL paraît difficite de
décelerde tettes
zones,car [influence des témoins
du Mésotithique, associée aux facteurs taphonomiques, contribuent à brouiller fortement l'image de t'occupationdu
Horgen. Parmi les outi[s, seutement200
piècessont
incontestabtement d'époque néolithique. Avec untel effectil on ne peut
pas espérerobtenir
une image très significative de leur répartition au seindu
vi[[age. C'est par exempte [e cas des lames d'une targeur supérieureà 15 mm, dont [a
dispersionest difficite à interpréter
(fr1.a4.
L'emplacement des pointes de ftèches fournit par contre des informations ptus partantes. E[[es se répartissent inégalement au sein du vitlage
et
par endroits ettes forment même de petites concentrations. Si ['état de conservation de [a couche archéologique a sans doute influencé cette répartition,iI
se peut néanmoins que les concentrations apportent des indications sur l'organisationdu
viltage. E[[es marquent éventuettement t'emplacement de dépotoirs, proche des maisons. Etles peuvent aussi indiquer un lieu d'activité en retation avec les flèches : lieu defabrication de ces armes et peut-être même siège d'autres activités, techniques ou sociates. Les
différents types de pointes de ftèches n'ont pas tous la même répartition au sein vitlage. Les flèches pédonculées se locatisent plutôt au nord-est de l'agglomération, tandis que les formes losangiques sont regroupées au centre et au sud. Les modètes triangutaires ont une répartition plus large, avec cependant une préférence pour l'ouest du vitlage. Ces trois types de pointes de ftèches
ont tous
une vateur chronologiqueet
cutturelte indiscutabl.e.Si ['on
privilégie [achronotogie,
i[ se peut que les
différences observéesà
Sennweiddonne une idée
du dévetoppement du vittage au coursdu
temps. Les zones à pointe losangiqueet
triangulaireseraient les ptus anciennes, tandis que
[e
secteurà
pointe pédonculée,situé à
fextrémité orientate du vittage, remonterait à une époque ptus récente. Cette évotution se produirait dans un intervatte de 40 ans. Dans [e contextedu
Horgen récent de Sennweid, cette durée paraît un peu courte pour engendrer de tets contrastes. l-a répartition des armatures de ftèches pourrait également signifierqu'i[
existe des différencesau
niveau destraditions
cultureltes entre certains secteursdu
viLtage. Toutesles
maisonnées n'utitiseraient pas exactement[e
même carquois de flèches. Certaines afficheraient une préférence pour tes flèches triangulaires, detradition
septentrionale,tandis que d'autres se
serviraientde
ftèches losangiques ou pédonculées, de tradition méridionale.Tabteaux de décompte
5il.ex locaux
Quartz atoin
5il.ex
ellorhtnnp< Radr0tante Indéterminés Totat o/o Tota[o utils nr %rtil<
Fl lncq 1 13 o3 o_8
US 24 2 29 olL oa
10 7 8 7 2 0.3
Esou lles ?6' 4 298 3 1 o1
s 7 ? 75.5 379 6?6
I âmF lêç 4 4.C
1 11 I
(rfâh( es lames 7 î2
1 o.2
tprmin6< 3 o5
Tota I 76 605 100.0
aL. o_1 o.2 o.4
Total outits j 3 31 r5
8r 0.5 0.5
Sennweid, Horgen récent métangé
à du
Mésotithique. Décompte des matières premières en fonction des catégories techniques.Polntes de ttéches 89
onatlF Ff arlerôns nfln recilrrents
1 nêtônat ê É+ âilerônç nêil mârnilé<
152. es base anoointée 1
nAndll
Lame(l.te)s à retouche oDtique 728
27.2oL âme PS reôilchêec
27.2oL âme PS reôilchêec