• Aucun résultat trouvé

Antiferromagnétisme de l'alliage, Pd3 Mn2

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Antiferromagnétisme de l'alliage, Pd3 Mn2"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236063

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236063

Submitted on 1 Jan 1959

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Antiferromagnétisme de l’alliage, Pd3 Mn2

J.P. Burger, R. Wendling, J. Wucher

To cite this version:

J.P. Burger, R. Wendling, J. Wucher. Antiferromagnétisme de l’alliage, Pd3 Mn2. J. Phys. Radium,

1959, 20 (2-3), pp.427-429. �10.1051/jphysrad:01959002002-3042700�. �jpa-00236063�

(2)

427

ANTIFERROMAGNÉTISME DE L’ALLIAGE, Pd3 Mn2

Par J. P. BURGER, R. WENDLING et J. WUCHER,

Laboratoire Pierre-Weiss, Strasbourg, France.

Résumé.

2014

L’alliage Pd3Mn2 est antiferromagnétique à l’état désordonné. A l’état de sur-

structure, obtenu par un recuit approprié, on observe une rémanence thermomagnétique 03C3r étroi-

tement liée au point de Néel tc

=

320 °C de l’état désordonné : 1) 03C3r est détruite en chauffant au

delà de tc. 2) La trempe en présence d’un champ n’est efficace qu’à partir de tc.

Abstract.

2014

In the disordered state the alloy Pd3Mn2 is antiferromagnetic. By appropriate annealing, one obtains a superstructure which presents a thermomagnetic remanence, related to the Néel point of the disordered state, at tc

=

320 °C : 1) 03C3r is destroyed by heating above tc.

2) Quenching in a magnetic field is effective only below tc.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 20, FÉVRIER-MARS 1959,

Grube et Winkler [1], dans leur étude du systèmes palladium-manganèse, ont trouvé que la structure

cubique à faces centrées de l’alliage à 40 % ato- mique de manganèse se transforme à 1 175°C en une structure tétragonale à faces centrées, avec une répartition statistique des atomes dans le réseau.

Ces auteurs signalent pour cette phase, dont le

domaine d’homogénéité s’étend de 35 à 45 % ato- mique de manganèse à 600 °C, l’apparition au-

dessous de 530 °C d’un état à surstructure, avec un comportement ferromagnétique en dessous de

350°C.

Nous avons cherché à préciser les propriétés magnétiques de l’alliage PdgMn2 à l’état désor-

donné et à l’état ordonné. Les échantillons étudiés

ont été préparés par fusion au four à induction sous

atmosphère d’argon purifié, à partir de manganèse

distillé et de palladium physiquement pur.

I. État désordonné.

--

Une trempe dans un bain

d’huile à partir d’une température supérieure à

530 °C permet l’étude thermomagnétique de

l’alliage à l’état désordonné entre 15 °C et 400 °C, température au voisinage de laquelle les effets de

transformation désordre-ordre commencent à se

manifester. A température croissante, la suscep- tibilité croît pour passer par un maximum

vers 320 °C (fig. 1). Entre 600 °C et 1 300 °C

(tableau) l’alliage suit la loi de Curie-Weis (M + 96) (T + 430) =8,4, ce qui correspond à un

moment de 5,8 magnéton de Bohr pour la demi- molécule Pdl,6Mn. Ce moment peut être attribué

au seul atome de manganèse, qui se trouverait dans

l’alliage à l’état d’ion bivalent Mn++ (moment théorique 5,9 [IB)-

II. État ordonné.

-

La figure 2 représente la

variation de x en fonction de la température dans

un champ de mesure de 2 500 0152rsteds pour l’alliage

recuit pendant 170 heures à 480 °C. Les suscep-

i ibilités, notablement plus élevées que celles de

l’état désordonné (X15* augmente de 15.10-6 à 150.10-6), passent par un maximum prononcé

vers 210 °C.

La susceptibilité est indépendante du champ à

des températures supérieures à 320 ’OC, température

de Néel de l’état désordonné. La figure 2a repré-

FIG. 1.

sente la variation de x en fonction du champ à tem- pérature ambiante. Pour une série de températures comprises entre 15 OC et 320 °C la variation de x

avec le champ est plus complexe et fera l’objet

d’une étude ultérieure. Lorsque l’on dépasse 530 OC,

la substance revient très rapidement à l’état désor-

donné, invariablement caractérisé par la courbe de la figure 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002002-3042700

(3)

428

TABLEAU

FIG. 2.

III. Rémanence thermomagnétique [2]. - nouas

avons laissé refroidir l’alliage, à l’état de surstruc- ture, caractérisé par la courbe de la figure 2 dans un champ magnétique de l’appareil de mesure. A tem- pérature ambiante on observe alors, superposée à l’aimantation primitivement mesurée (§ II), une

aimantation parallèle au champ appliqué pendant

le refroidissement. Cette aimantation super-

posée (6ry, se manifeste dans la balance de trans-

lation Foëx-Forrer, par une attraction supplémen-

taire ou une répulsion de même grandeur selon que

le champ de mesure est de même sens ou de sens opposé au champ oppliqué pendant le refroidis-

sement.

Cette aimantation est rigidement liée à l’échan-

tillon, car elle n’est plus décelable dans notre

méthode lorsqu’on tourne l’échantillon de 900 par

rapport au champ. Au fur et à mesure que l’on

chauffe l’échantillon, 6r diminue (fig. 3) pour dispa-

FIG. 3.

FIG. 4.

raître au voisinage de 1, = 320 OC, point de Néel

de l’état désordonné.

Refroidi à partir d’une même température (Tt = 440 OC) jüsqu’à la température ordinaire

dans des champs différents, l’échantillon acquiert

(4)

429

des aimantations dont les valeurs sont portées (fig. 4 1) en fonction du champ de trempe. La figure 4 II représente les aimantations obtenues par des refroidissements à partir de diverses tempé-

ratures jusqu’à la température ambiante en pré-

sence d’un champ de 1 650 0152rsteds.

L’intervalle de température, dans lequel le refroi-

dissement dans un champ magnétique de 1 650 Oe est efficace pour l’apparition d’une aimantation rémanente superposée s’étend de 110 °C à 320 oC, point de Néel de la phase désordonnée. Il faut

cependant remarquer que l’alliage à l’état désor-

donné ne présente aucune thermorémanence.

Le matériel expérimental que nous avons pu rassembler jusqu’à présent ne nous permet pas

d’interpréter tous les phénomènes observés. Nous espérons que l’étude systématique que nous avons

entreprise aboutira à une telle interprétation.

RÉFÉRENCES

[1] GRUBE (G.) et WINKLER (O.), Z. Elektroch., 1936, 42,

815.

[2] PERAKIS (N.), WUCHER (J.), PARRAVANO (G.) et WENO-

LING (R.), C. R. Acad. Sc., 1958, 246, 21.

DISCUSSION

M. Vogt.

-

Nous avons obtenu des résultats semblables pour les alliages Pd-Cr. Après un recuit

à env. 500,DC on trouve des maxima de la suscep- tibilité. La température de Néel augmente avec la concentration de Cr. De la variation avec la tempé-

rature de la susceptibilité au-dessus de la tempé-

rature de Néel, on peut déduire des droites de Weiss avec des 0 positifs. On peut supposer qu’il y a ici une superposition de couplage antiferroma-

gnétique et ferromagnétique. Mais il y a une diffé-

rence aux résultats des Pd-Mn : nous n’avons pas trouvé des propriétés ferromagnétiques vraies ; la susceptibilité ne dépend pas du champ en dessous

de 90 OK environ. Les propriétés de ces alliages sont

semblables à celles des alliages Cu-Mn. Les résul- tats seront publiés par Dr. Gerstenberg dans la

Ztschr. f. Metallkunde.

M. Wucker. - Il ne semble pas nécessaire d’introduire un couplage ferromagnétique super-

posé à un couplage antiferromagnétique pour inter- préter les propriétés thermorémanentes de Pd3Mn2,

ainsi que celles de NiO et CrSb. En supposant l’existence des domaines antiferromagn étiques, la

thermorémanence observée pourrait être une pro-

priété générale de tous les antiferromagnétiques

non rigoureusement stoechiométriques, pourvu que

dans un mono-domaine les vacances ou les excès au

porteur de moment soient répartis d’une façon

privilégiée sur des sites à spin parallèle.

Références

Documents relatifs

Ces expériences, fondées sur la déflexion des électrons, ne permettaient pas de déterminer séparément leur charge et leur masse, mais seulement leur rapport : la force

Pour arriver à cette conclusion, Brillouin se fonde sur sa résolution du paradoxe du « démon de Maxwell », qu’il développe dans son livre. Le paradoxe de Maxwell consiste

This point of view is defined as the negentropy principle of information, and it leads directly to a generalisation of the second principle of thermodynamics,

Concernant la chaleur provenant du Soleil, il esquisse une théorie de l’effet de serre en affirmant que l’atmosphère est plus transparente au rayonnement solaire

En plus de toutes ces raisons ponctuelles, il existe deux importantes exceptions à l’octroi de l’exécution forcée de l’obligation : la présence d’un droit de révocation

Les mesures montrent ainsi que, plus le passage au semis direct s’est effectué il y a longtemps, plus le rendement et la qualité (protéines) des cultures sont élevés. Les rendements

Les mol´ecules ayant un d ef f > 0 vont avoir un mouvement divergent en exponentiel au voisinage de l’axe et vont quitter ce voisinage tr`es rapidement pour ensuite poss´eder

Matériel (par groupe) : deux bobines (1300 spires), un noyau de fer, résistance 100 Ω et plaquette, GBF, oscilloscope, ordinateur avec carte d’acquisition.. Alimentation continue 30