Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304 A205
PE.Lu-007
Le statut osseux au cours du lupus : à propos de 32 cas
J. Alhiane* (1) ; K. Nassar (1) ; S. Janani (1) ; W. Rachidi (1) ; O. Mkinsi (1)
(1) Service de rhumatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
*Auteur correspondant : jamilalhiana@gmail.com (J. Alhiane) Introduction. – La fragilité osseuse constitue une complication fré- quemment retrouvée chez les malades suivis au long cours pour lupus érythémateux systémique (LES). La corticothérapie ainsi que la maladie elle-même semblent être les principales causes der- rière cette fragilité. Le but de l’étude est d’analyser le statut osseux et vitaminique D chez 32 patients.
Patients et Méthodes. – Étude rétrospective menée chez 32 patients suivis pour un LES au service de Rhumatologie entre 1996 et 2015.
Les critères d’inclusion étaient les patients ayant fait une mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par absorptiomètre biphoto- nique à rayon X au rachis lombaire et au col fémoral ainsi qu’un dosage de la vitamine D et ont été analysés les caractéristiques cli- niques et les facteurs de risque de DMO basse.
Résultats. – Il s’agissait de 30 femmes et 2 hommes. 19 patients avaient une ostéoporose (11 cas au rachis lombaire et 8 cas au col fémoral). Dix patients avaient une ostéopénie et 3 une DMO nor- male. Une fracture du col du fémur a été rapportée chez une patiente ostéoporotique. L’âge moyen était de 42 ans dans le groupe ostéopo- rose, 38 ans dans le groupe ostéopénie et 23 ans dans le groupe à DMO normale. Sept femmes ostéoporotiques étaient ménopausées et 5 ostéopéniques. Une insuffisance en vitamine D a été découverte chez 16 malades ostéoporotiques et 9 ostéopéniques. Le délai moyen entre le début de la maladie et l’évaluation du statut osseux était de 5 ans dans le premier groupe versus 3 ans dans le second groupe. L’âge moyen de début du lupus était de 33 ans et 28 ans res- pectivement. La durée moyenne d’évolution du lupus était de 11 ans versus 8 ans pour chaque groupe. L’atteinte cutanée a été observée chez 15 cas du groupe ostéoporotique versus 8 cas, l’atteinte rénale chez 12 cas versus 7 cas, l’atteinte articulaire a été retrouvée chez tous les malades de la série. Une prise de la corticothérapie au moment du diagnostic de la fragilité osseuse (doses variables entre 10 à 20 mg/j) a été notée chez tous les patients associée à des immu- nosuppresseurs chez 22 patients de la série.
Conclusion. – Dans notre série, il ressort que 29 patients avaient une fragilité osseuse, avec une ostéoporose densitométrique chez 19 cas dont 16 avaient en plus une insuffisance en vitamine D. En dehors de la corticothérapie, les autres facteurs de risque pouvant expliqués les résultats étaient le début précoce de la maladie, l’évolution chro- nique, l’éviction solaire due à l’atteinte cutanée, la sédentarité liée à l’atteinte articulaire, la ménopause, et la présence de l’atteinte rénale. Une évaluation continue du statut osseux des lupiques semble ainsi justifiée.
Conflit d’intérêt. – aucun
PE.Lu-008
CHUTES : risques et prévention en rhumatologie libérale
P. Créer* (1)
(1) Cabinet médical Bourguignons, Bois-colombes
*Auteur correspondant : lemesle.patrick@gmail.com (P. Créer) Introduction. – Afin de tenter d’éviter chutes et fractures chez nos patientes de ville nous les avons interrogées après une chute dans l’année.
Objectif : L’étude déterminera si parmi lAfin de tenter d’éviter chutes et fractures chez nos patientes de ville nous les avons interro- gées après une chute dans l’année. es femmes ménopausées (mp) fracturées, chuteuses régulières ou non, certaines sont ostéoporo- tiques.
Rationnel : Après identification des facteurs de risque (fdr) de chute, du % de Afin de tenter d’éviter chutes et fractures chez nos patientes de ville nous les avons interrogées après une chute dans l’année.
Patients et Méthodes. – Patientes et méthodes : 110 patientes de 60 ans et plus dont 24 témoins ayant chuté dans l’année ont consulté 28 rhumatologues libéraux (Rh) d’Ile de France et ont fait l’objet de cette étude rétrospective multicentrique.
Résultats. – • Age moyen des chuteuses 75 ans
• 37 % des chuteuses dans l’année se fracturent en tombant
• Parmi elles 95 % s’étaient fracturées en post-mp vs 64 % en incluant les témoins
• Le siège des fractures post-chutes ou post-mp est identique ; dans l’ordre : le rachis 26 %, le poignet 18 %, les côtes 6 %
• Les circonstances de chute sont :1) l’inattention, 2) la glissade, 3) la buttée
• 61 % des chuteuses ont au moins une activité physique dont 71 % en charge. L’activité physique privilégiée est la marche 46 %
• Parmi les fracturées 32 % étaient actives vs 42 % inactives
• 72 % des chuteuses avaient au moins un fdr de chute : 94 % intrinsèque, 28 % extrinsèque, en moyenne 2 après 80 ans Intrinsèque : 1) ostéoarticulaire 2) vision 3) postural 4) médica- ments
sur 13 items ; extrinsèque : 1) obstacle 2) chaussage sur 7 items
• 45 % des chuteuses dans l’année avaient au moins un fdr d’OP : 1) IMC 2) corticoïdes 3) mp précoce 4) tabac sur 9 items
• Calcium, Vit. D, PTH étaient normaux dans notre population
• 69 % des cas ont eu une DMO récente avec une tendance de densité plus basse au col fémoral des chuteuses fracturées vs les non fractu- rées
• Le test d’équilibre unipodal est pertinent dans 42 % des cas avec ou sans fracture (moins de 5 secondes) ; le lever d’une chaise sans appui ne l’est pas
• 94 % des Rh préconisent 2 à 3 mesures de prévention des chutes : 1) correction Vit D 2) exercices 3) rééducation 4) correction vision sur 12 items
Discussion. – Discussion : Plutôt que faire le constat d’une fracture après chute chez les patientes mp, nous pourrions les identifier et proposer systématiquement à chacune d’elles le test unipodal quel que soit le motif de sa consultation.
Conclusion. – Conclusion : Bon nombre de patientes ménopausées ayant un antécédent de fracture et chutant se refracturent en tom- bant. Nous devons donc traiter leur fdr de chute, leur OP et les inciter à l’exercice physique en charge voire leur prescrire une rééducation.
Conflit d’intérêt. – aucun
PE.Lu-009
Intérêt de l’échographie articulaire
au cours des polyarthrites débutantes non classées : Expérience tunisienne
H. Ajlani* (1) ; M. Slouma (2) ; S. Rekik () ; S. Boussaid (3) ; R. Kort (4) ; Z. Ben Amor (1) ; H. Sahli (3) ; E. Cheour (3) ; M. Elleuch (3) (1) Consultation externe, hopital régional de Ben Arous, Ben Arous, Tunisie ; (2) Rhumatologie, hopital régional de Ben Arous, Ben Arous, Tunisie ; (3) Rhumatologie, Hopital la Rabta, Tunis, Tunisie ; (4) Dermatologie, Hôpital Régional de Ben Arous – Faculté de Médecine de Tunis Université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie
*Auteur correspondant : houda. ajlani1@gmail.com (H. Ajlani) Introduction. – L’échographie est une méthode d’exploration non invasive qui a bien démontré sa bonne reproductibilité et une meil- leure sensibilité que l’examen clinique pour démasquer des syno- vites et des ténosynovites et que la radiographie standard pour la détection précoce des érosions.
UntitledBook1.book Page 205 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM